1.Quelles sont les tâches et activités à réaliser dans votre emploi ?Allons donc, y a des gens qui travaillent aux TCL ? :o >:D
Sérieusement : Tout comme le grand le grand Dédé, conduire des personnes en assurant en 1er la sécurité des personnes, en 2 celle des biens, en 3 le respect des règles d’organisation du travail (horaire de passage aux arrêts).
2. Comment se déroule une journée, une semaine etc. de travail ? Piouff, trop long, beaucoup trop long, j’chui toujours fatigué… :-[
Alors elle est zarbi ta question, car elle cache plusieurs aspects.
Concrètement, une journée standard, j’me léve, je déjeune, j’arrive 10 minutes avant au dépôt, j’ai 5 minutes de payé pour prendre mon bus et le vérifier (éclairage, organes de sécurité, équipement obligatoire (palette UFR), etc.), je démarre et je roule en moyenne 7 heures !
Une journée peut être scindée en 3 parties (2 coupures maximum).
Si je rentre le soir au dépôt, j’ai 10 minutes de payé pour présenter mon bus à la pompe à gasoil, le laver si le dépôt à une machine à laver, le garer et déposer ma recette et réapprovisionner mon empoche en ticket.
3. Quelles sont vos responsabilités .
Piouff, la question qui fâche ! Beaucoup trop à mon goût… >:D
Responsabilité en terme de sécurité pour les usagers (conformité du véhicule et des équipement), respect du code de la route, etc…
Responsabilité en terme de respect des temps de travail (on est dans l’urbain donc c’est le temps de travail et non le temps de conduite ), car en cas de contrôle, c’est le conducteur qui est responsable et non l’employeur si les temps de repos n’ont pas été respecté. C’est une particularité des transports.
On est garant du déclenchement d’un certain nombre de procédure en cas d’incident en raison du fait que l’on est en contact avec plusieurs PC par radio.
On a l’obligation de vendre des titres de transport
On a pas l’obligation de vérifier la validité de ceux-ci (car non habilité et sans moyen d’action ).
4. Quelles sont les conditions d'exercice (week-end, nuit, contraintes physiques ..) ? Des services travaillant des WE complet seront mis en place à partir de janvier dans un 1er temps. Les repos isolés seront positionnés en semaine pour 30% au minimum.
Ex concret : sur 33 semaines consécutives, 11We travaillés (samedi et dimanche accolés), 7 WE de repos (samedi et dimanche accolés), et le reste travaillant soit le samedi soit le dimanche.
Tout ça avec des repos isolés les mardi, mercredi et jeudi pour compenser.
C’est ce qu’on appelle l’équité selon Tabary, la justice sociale selon Rivalta et le respect des principes de gauche selon Collomb ! >:(
Pour l’instant toutes les lignes de bus ne répondent pas ce schéma, mais à partir de septembre ce sera généralisé avec les regroupements de ligne (c’est à dire qu’un conducteur sera affecté à plusieurs lignes d’un même dépôt). D’autant que les horaires « vacance scolaire » vont disparaître et que l’offre du WE va être augmentée ( dégâts collatéraux d’Atoutbus) sans aucune embauche supplémentaire.
Le travail de nuit va également augmenter en raison de l’augmentation de l’offre. Le travail de nuit s’entend dans les transports urbains de 22h à 5 h du matin, à raison de 3 heures de nuit accomplis par jour deux fois par semaine, ou bien 270 heures annuelle. Ceci ouvre droit à une surveillance médicale renforcée car les risques inhérent au travail de nuit sont réels et représentent un vrai enjeu dans le transport de personne en terme de sécurité des usagers.
Tout travail de nuit ouvre droit à compensation. Elle est d’un euro 40 brut par heure environs ce qui représente pour un conducteur qui fini à 1 heure du matin 3 euros net de plus par jour.
5. Quels sont les risques et les contraintes ? Plusieurs type de risque :
Le risque routier
Le risque d’agression verbale et physique
Le risque sur la santé en raison d’horaire décalé non respectueux des rythmes biologiques.
Le risque sur l’équilibre familiale en raison des WE et vacances travaillés
Le risque de lassitude à terme en raison de l’aspect routinier du métier et peu exaltant pour l’esprit, même si ce métier à des bons cotés.
Le risque de voter à droite tout en étant de gauche à cause de Rivalta qui n’arrête pas de piquer dans la caisse ! >:D
Les contraintes sont surtout de l’ordre de la notion de temps et de respects des horaires.
Impossibilité d’exercer une autre activité salarié ou non ailleurs, en raison de l’obligation de respecter la législation sur les temps de repos.
On ne peut pas picoler, ni fumer le chichon !
6. Quels sont les avantages ? 
:soeur: Aucun
7. Quelle formation est nécessaire pour le poste ? Quelle est votre parcours de formation ?- Permis D + FIMO+FCO tous les 5 ans
- permis B, C , D, équivalence FIMO + FCO
- Bac D/ (scientifique appliqué à l’agronomie)
- BTS sylviculture
- 1 année option commerciale en IUT
- Cycle de180 heures par correspondance avec l’INRS sur la législation des transports urbain (avec diplôme)
- Formation à l’évaluation des risques professionnel dans les transports urbains (formation de 7 jours pleins)
- Et ... sans oublier... cycle de formation en continu sur LEL…
8. Quelles sont les qualités nécessaires à l'exercice du métier ? Bonne élocution et bonne présentation et être syndiqué pour faire chier ton patron

.
9. Quel est le salaire minimum et maximum ?Pour 35heures par semaine, soit 420 heures par cycle de 12 semaines avec un total annuel de 1604 heures travaillées, hors heures supplémentaires, le salaire d’un débutant au coefficient 210 est d’environs 1300 euros nets primes comprises et environs 1550 à 1600 euros net pour 10 ans d’ancienneté.
Certains ce font plus en raison de leur choix de monétiser tout ou partie des compensations ou en raison d’heures supplémentaires importantes.
Par prime il faut comprendre prime forfaitaire, prime de vacances, 13éme mois, prime de nuit, de repos décalés et ticket restaurant)
10. Quelle évolution peut-on espérer ?Peu d’évolution possible, les agents de maîtrise deviennent rare, et les groupes comme Kéolis ne souhaitent plus promouvoir des gens issue de la base. Trop risqué. Ils connaissent le métier.

Ils préfèrent des gens de l’extérieurs qui ne connaissent pas l’entreprise mais qui exécutent sans état d’âme.
2500 conducteurs et une petite dizaine de maîtrise promu tous les 2 ans en exploitation bus et autant pour le tram et métro.
Ces groupes ne facilitent pas non plus l’accès à la formation. Donc difficile d’évoluer, mais chaque cas est personnel et différent.
11. Quels conseils donneriez-vous pour réussir dans ce métier ? Rester célibataire ou divorcer avant de postuler
12. Autres informations Yes, si tu aimes faire
"tut tut vroum vroum" avec un gros bus de 19 tonnes entre les jambes, tu as frappé à la bonne porte
Pis même que y a des fois des léliens qui viennent tout plein discutailler avec toi dans ton bus 