Rémi a écrit :Pour les gares, il y a l'obligation de se conformer à la loi sur l'accessibilité : la plupart d'entre elles ont des quais en fort mauvais état et ne disposent pas de traversées sécurisées des voies.
Rémi a écrit :Ensuite, il faut quand même accueillir les voyageurs et on aurait du mal à imaginer une simple halte pour une commune de plus de 10000 habitants. Si on veut faire venir les voyageurs, il faut leur proposer autre chose que Dresde après les bombardements.
[align=center]SNCF : pourquoi n'aime-t-elle pas l'Ardèche ?[/align]
La SNCF aurait-elle une tête de turc ?
Mais pourquoi l'Ardèche est-elle donc le seul département français à ne pas avoir de trains de voyageurs ? L'info n'est pas toute chaude, puisque sa dernière ligne a fermé en 1973. Mais, après une absence quadri-décennale, la SNCF pourrait bien remettre des trains entre les - petites - villes de ce département essentiellement montagneux à partir de 2013.
La réponse à cet étonnant vide est évidemment là : l'Ardèche compte peu d'habitants (311000, soit 56 habitants au km². Pour la comparaison, Paris compte 21000 habitants/km²), et une nature peu propice à la construction ferroviaire.
La ligne principale de l'Ardèche, avant 1973, était la ligne de la rive droite du Rhône, entre Givors et Nîmes. Selon un expert, ce ne fut pas la seule : « Il y a eu quelques autres lignes pour desservir les villes du plateau, notamment une vers Annonay et Bourg-Argental, et une autre partant du Teil qui continuait vers Alès. Il existait aussi une ligne en antenne pour Privas, et un projet jamais réalisé vers Le Puy. A noter également la ligne à voie métrique Tournon-Lamastre-Dunières exploitée jusqu'en 1969 par les CFD, qui a connu une exploitation par train touristique jusqu'à il y a quelques années, avant de reprendre pour une partie de la ligne il y a peu ».
Mais l'éclatement de la population n'a pas justifié très longtemps, aux yeux de la SNCF, le maintien de toutes ces lignes, qui ont fermé au cours des années 60, la dernière, la Givors-Nîmes, donc, ayant été condamnée pour le passage des voyageurs en 1973. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le fret a pu se l'approprier : en 1979, la ligne a été électrifiée pour permettre aux trains de fret de passer par là, libérant ainsi les lignes de la rive gauche pour les voyageurs.
Actuellement, la SNCF dessert le département par car. Sauf... sauf quand les lignes rive gauche sont en travaux, comme c'était le cas cet été. Certaines gares de la rive droite, soudain, ont été rouvertes au trafic voyageurs, comme Tournon qui est située en face de Tain l'Hermitage, St Péray située en face de Valence, Le Teil en face de Montélimar.
Mais, même en Ardèche, le train est redevenu un tel objet de désir que la SNCF ne pourra résister longtemps. Des projets de réouverture sont en cours. Une ligne Nîmes-Pont Saint Esprit pourrait rouvrir d'ici deux ans, quand l’État, la région, RFF et le département auront réuni les 2 millions d'euros nécessaires pour remettre la voie en état.
Une desserte depuis Romans sur Isère vers Avignon via la rive droite est en projet. La partie nord de la ligne, entre Givors et Livron, est beaucoup moins concernée, car c'est celle qui est le moins peuplée (les villes les plus peuplées du département, Aubenas, Annonay et Privas, sont situées sur le plateau, donc à l'écart de la ligne et des flux de circulation).
[align=center]Bagnols-sur-Cèze Le TER de la rive droite arrivera-t-il à quai ?[/align]
Quelles actions vont être menées par les adhérents de l’association ?
Le 5 janvier 2010, un TER entrait en gares de Pont-Saint-Esprit, Bagnols-sur-Cèze, Laudun-L’Ardoise, Remoulins... C’était le train expérimental, bondé de décideurs et de politiques, qui circulait sur la voie ferrée de la rive droite du Rhône. Sa réouverture ne faisait plus aucun doute.
En effet, tous les partenaires du dossier avaient validé sa faisabilité, ses études techniques et financières. Et l’entente semblait royale entre la SNCF, Réseau Ferré de France et les trois Régions Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur.
Dans ce bel élan de générosité, la communauté de communes Rhône Cèze Languedoc avait sorti son chéquier pour financer les études de réhabilitation des trois gares de Pont-Saint-Esprit, Bagnols-sur-Cèze, Laudun-L’Ardoise.
"Nous ne voyons rien venir" Laurette Bastaroli, présidente de l’association des usagers TER-SNCF
"Nous avons alerté la Région et nous ne voyons toujours rien venir. La réouverture de la ligne était un de ses engagements forts dans le cadre du plan 2007-2013", commente Laurette Bastaroli, présidente de l’association des usagers TER-SNCF de la rive droite du Rhône.
Au début de cette année, elle a alerté Robert Navarro, premier président de la Région chargé des Transports et, au mois de juillet, elle a relancé les services de la collectivité. Sans aucun résultat : "Je n’ai eu que des informations orales".
Avec les adhérents de l’association, Laurette Bastaroli reste très attentive : "Nous poussons toujours pour que le projet se fasse. Depuis des années, nous avons franchi des étapes. Aujourd’hui, nous nous posons la question de savoir comment mobiliser les politiques. Nous n’allons pas manifester, signer des pétitions. Mais il ne suffit pas qu’ils se fassent élire." L’ancienne conseillère régionale espère que les trois Régions vont bientôt se rencontrer. C’est ce qu’elle croit savoir.
Qu'en est-il du projet de réouverture de la rive droite du Rhône aux trains de voyageurs ?
"Des études ont été menées avec les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Languedoc-Roussillon. La région Rhône-Alpes a mis en place un service d'autocars entre Le Pouzin et Pierrelatte qui n'a pas eu un grand succès. On va le faire évoluer vers un transport à la demande moins coûteux et plus souple. Mais la Région maintient son objectif de réouverture d'une ligne voyageurs. Si l'offre est là, il devrait y avoir une fréquentation. Il faut en convaincre la SNCF et nos régions partenaires. On avait défini un niveau de services de 3 allers-retours par jour."
[align=center]Villeneuve-lès-Avignon À quand la réouverture de ligne TER rive droite du Rhône ?[/align]
Pourra-t-on un jour reprendre le train à Villeneuve pour aller à Avignon ou, dans l'autre sens, à Bagnols ? La réouverture de cette ligne, c'est l'inlassable combat de l'Association des usagers TER-SNCF de la rive droite du Rhône. Un combat qui devrait, annonce-t-elle, aboutir à l'horizon 2013-2014. La prochaine remise en service de la ligne Avignon-Carpentras la confortant dans son espoir.
La ligne de la rive droite du Rhône, fermée au trafic voyageurs depuis 1973, ne sert actuellement qu'au seul fret. Rouverte aux passagers, elle partira de Romans, dans la Drôme, jusqu'à Nîmes via les gares de Valence, Pont, Bagnols, L'Ardoise, Roquemaure, Villeneuve (avec bifurcation sur Avignon centre et Avignon TGV par la virgule), Aramon et Remoulins. Sept aller-retour journaliers sont déjà prévus. Pour en parler, le conseil d'administration de l'Association des usagers TER-SNCF de la rive droite du Rhône se réunit vendredi 20 avril à Villeneuve. Il a invité au débat des responsables syndicaux avignonnais, Rail 84, l'association d'usagers à l'origine des actions ayant conduit à la réouverture de la ligne de Carpentras et à la création du raccordement avec la gare d'Avignon TGV.
[align=center]Bagnols : l'association des usagers du TER rencontre les autorités publiques[/align]
Laurette Bastaroli, la présidente de l'association des usagers du TER rive-droite, récuse le terme "d'Arlésienne". Pourtant, la ligne de voyageurs qui relierait - entre autres - Bagnols à Avignon tarde toujours à entrer en gare. Depuis la création de l'association, en décembre 2008, on a parlé d'une réouverture de la ligne en 2011, en 2012, en 2013... Un planning qui sera (très) difficilement tenu, alors que plus d'un million d'euros a été dépensé en études, et qu'un TER d'essai bondé d'élus locaux a arpenté les rails en 2010.
L'agglo du Gard rhodanien puis du Pont du Gard
Alors, histoire de rappeler l'existence du projet, les usagers du TER étaient lundi 18 février dernier à Tavel, devant le conseil de l'agglomération du Gard rhodanien, pour interpeller les délégués de l'agglomération à ce sujet. Un train-train qui va continuer lundi 25 février, puisqu'une délégation va cette fois se rendre à Domazan, à l'occasion du conseil communautaire du Pont du Gard (la ligne devant passer à Remoulins).
Enfin, histoire de confirmer que le train sifflera trois fois, ils iront le 9 mars rencontrer le député Patrice Prat. "En juillet, après son élection, il nous avait demandé de lui laisser le temps d'arriver. Je pense que le moment est venu de le rencontrer à nouveau", explique la présidente de l'association et élue communiste à la mairie de Bagnols.
[align=center]En attendant le TER, faire le trajet Bagnols-Avignon en bus, c'est la galère[/align]
Au moins 2h30 dans le bus chaque jour pour faire moins de 80 km. C’est le morne quotidien de Rachel et de Véronique (*), deux Bagnolaises salariées à Avignon. Tous les matins, aux côtés d’une foule d’étudiants, de fonctionnaires, de cols bleus et blancs, elles attendent le bus de 6h27 ou de 7h23, devant… la gare. Pour se rendre… à la gare d’Avignon. "C’est l’ironie de la chose, affirme Véronique. Toutes les installations existent pour qu’un TER relie Bagnols à Avignon en quelques minutes, mais si on se rend à la gare, c’est pour prendre un bus qui met plus d’une heure pour faire le même trajet."
"On ne sait jamais à quelle heure on va arriver..."
Les deux jeunes femmes, qui tiennent à préciser que la ligne de bus Edgard, créée il y a trois ans, est un premier pas, soulignent néanmoins ses limites. "Le bus B22 est très utile pour désenclaver les petites communes du coin, mais n’est pas du tout adapté aux besoins des gens qui travaillent. Il est complètement saturé aux heures de pointes - tant et si bien que certaines personnes ne peuvent pas monter dedans -, et roule à vide à certains moments de la journée. Et je ne parle pas des arrêts rajoutés sans que les horaires de passages soient modifiés." Quant au trajet lui-même, il se révèle parfois mouvementé : "Le bus s’arrête dans énormément de petits villages, passe dans des rues étroites parfois bloquées par un autre véhicule. Bref, on ne sait jamais à quelle heure on va arriver…"
Repenser la ligne de bus
Pour palier à ces problèmes, Rachel et Véronique proposent des pistes. Établir, aux heures de pointe, une ligne directe allant de Bagnols à Avignon sans arrêts intermédiaires, ou augmenter le nombre de bus en circulation pendant ces mêmes heures de pointe, quitte à réduire la fréquence des passages à d’autres moments de la journée.
La véritable solution : le TER
Mais, "améliorer la ligne de bus, c’est une solution à court terme. Ce qu’il faut, c’est le TER". Un TER qui, les deux Bagnolaises l’affirment, serait salvateur pour une capitale du Gard rhodanien qui se morfond. "Non seulement cela permettrait aux gens travaillant à Avignon de rester ici, mais cela ferait aussi venir des gens de l’extérieur. Et pourquoi pas, de transformer Bagnols en une banlieue dortoir d’Avignon, où les loyers sont beaucoup plus élevés", espère Véronique.
Métro, boulot, dodo
De manière plus terre à terre, celle qui a pas mal bourlingué à travers la France et qui est plutôt habituée à prendre des trains, souligne aussi les avantages pratiques du TER par rapport au bus : "On peut travailler, lire ou se reposer dans un train. On arrive plus tôt, en meilleure forme, ce qui laisse plus de temps une fois arrivé pour vivre et aussi faire vivre la ville." Autant dire que ce n’est pas la même limonade lorsqu’on rentre à 19h30 ou 20h30 après un voyage dans un bus bondé et cahotant…"Dans ces cas-là, vous n’avez qu’une envie : rester chez vous, au calme", précise Rachel. En l’absence de train, ce n’est pas encore “métro, boulot, dodo”, mais presque !
[align=center]Bagnols : les usagers du TER rive-droite ont rencontré le député Prat[/align]
Ce matin du samedi 9 mars, ils étaient une quarantaine, devant la permanence de Patrice Prat, située rue Saint-Victor. La raison de leur présence ? Rencontrer le député et maire de L'Ardoise, pour parler du futur de la ligne de TER rive-droite.
Une délégation a donc discuté avec l'élu pendant plus d'une heure, pour lui demander, à lui aussi, de se pencher sur le dossier.
[align=center]TER : rendons à César ce qui est à César[/align]
Le maire de Bagnols Jean-Christian Rey le sait bien : Midi Libre ne parle "que des trains en retard". Ce qui ne veut pas dire que votre quotidien impute systématiquement les retards à la même personne. Et si la municipalité bagnolaise se fait régulièrement tacler au sujet du TER par certains de nos lecteurs, ici sur notre site, ou par des Bagnolais déçus par la lenteur à laquelle avance le dossier, il convient néanmoins de rappeler que Jean-Christian Rey n’est pas le seul décideur public concerné par ce dossier, loin de là.
Trois Conseils régionaux théoriquement concernés
Si l'association des usagers agit principalement dans le Gard, la ligne - qui reliait jusqu'en 1973 Nîmes à Lyon - concerne en effet au moins quatre autres départements (Vaucluse, Ardèche, Loire et Rhône) situés dans trois régions (Languedoc-Roussillon, Paca et Rhône-Alpes). Soit autant de conseils généraux et régionaux (ces derniers étant compétents pour l'organisation des transports ferroviaires). Sans compter les communes et les agglomérations concernées, ni même la SNCF ou RFF (Réseau ferré de France), qui ont aussi leur mot à dire dans cette affaire, surtout lorsqu'il s'agit de rentabilité de la ligne.
Si Jean-Christian Rey est vice-président de la Région (socialiste) et s'il peut à ce titre influencer et infléchir la politique du Conseil régional, son pouvoir s'arrête avec les limites géographiques de la région. Soit, ici, les rives du Rhône et de l'Ardèche. Et si le Paca (socialiste) a donné un accord de principe relatif à la liaison entre Villeneuve et Avignon, difficile de connaître à l'heure actuelle quelle est la position de la région Rhône-Alpes (socialiste). Position qui sera déterminante pour faire bouger RFF (établissement public géré par l’État... socialiste).
Vu l'inclination politique de tout ce beau monde, il serait peut-être temps de s'y mettre : le parti socialiste tient aujourd'hui tous les leviers décisionnels. Une situation inédite, qui ne durera surement pas éternellement. Si changement il y a, il a intérêt à se passer maintenant !
La Région va entendre parler du TER rive-droite, promis, juré
Après avoir rencontré le samedi 9 mars dernier le député Patrice Prat, des militants du Front de gauche et du Parti communiste se sont rendus samedi 16 mars à Pont-Saint-Esprit, pour y rencontrer l'autre député du coin, qui tenait alors sa permanence : Fabrice Verdier.
En une semaine, les sujets de discussion n'avaient pas changé, puisque les militants ont souhaité parler de l'Accord national interprofessionnel et de la réouverture de la ligne de TER rive-droite. Pour cette dernière, le député-maire de Fons-sur-Lussan a dit vouloir "relayer auprès de Réseau ferré de France et de la Région Languedoc-Roussillon" les "revendications formulées" par ses interlocuteurs.
Le conseiller régional semble quelque peu avoir raté le coche, à défaut de pouvoir rater le train. Parce que ce genre de déclaration ressemble plus à de la bonne vieille langue de bois qu'à une réelle volonté de faire avancer le dossier. Parce qu'on ose espérer que RFF et la Région sont déjà au courant - et depuis longtemps - des revendications des militants pro-TER. Sans quoi, autant le dire tout de suite, on pourra considérer que le projet a définitivement déraillé.
[align=center]Le député, Fabrice Verdier a tenu sa permanence[/align]
Le député Verdier est venu à la rencontre des Spiripontains.
l Une délégation du Front de gauche est venue poser des questions. Il y a quinze jours, le député de la circonscription, Fabrice Verdier, a tenu une permanence, à la caserne Pépin, à Pont. Une délégation de camarades du Front de gauche de la section spiripontaine l'attendait, banderole en main, décidée à en découdre sur diverses questions. Ce fut pour lui l'occasion d'échanges intéressants, notamment avec les représentants militants du Parti Communiste, venus l'interpeller à propos de l'accord national interprofessionnel et du TER rive droite.
[...]
En ce qui concerne la réouverture du TER rive droite, Fabrice Verdier a pris note des revendications formulées. Le député s'est engagé à les relayer auprès de Réseau Ferré de France (RFF) et de la région Languedoc-Roussillon.
[align=center]Le TER à Bagnols ? "Pas avant 2017".[/align]
La bombe a explosé lors d'une réunion citoyenne à Pont-Saint-Esprit.
C'est Christophe Serre qui le dit.
Alors que certains s’acharnent à obtenir plus d’informations quant à l’avancement du projet de réouverture de la ligne de TER rive droite qui relierait Pont-Saint-Esprit, Bagnols et Avignon, le conseiller général Christophe Serre a lâché mardi dernier, lors d’une réunion publique organisée à Pont, une véritable bombe, passée pourtant bien inaperçue.
Questionné à propos de ce fameux TER, le conseiller général, après avoir rappelé que la ligne fait partie des compétences de la Région, a donné une date. À savoir, "pas avant 2017". De quoi refroidir les ardeurs des militants de tous bords qui souhaitent le retour de ce train, disparu depuis 1973.
De quoi se poser des questions aussi. Pourquoi attendre 2017, date de la future élection présidentielle ? Les élus voudraient refiler la patate chaude à quiconque survivra politiquement au mandat présidentiel actuel qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
[align=center]TER : le débat déraille[/align]
Étonnamment, le dossier semble motiver tout le monde depuis des années, pourtant le vote d'une motion en fin de conseil pour la réouverture de la ligne de TER rive- droite du Rhône a rendu les débats enfin très agités. "Malgré l'engagement des trois Régions concernés et plus d'un million d'euros d'études budgétisées, six ans plus tard, nous en sommes toujours au point zéro. Il n'est plus tolérable que ce projet ne serve qu'à alimenter les promesses électorales", explique Jean-Marc Roubaud. Cette ligne, avec sept allers/retours quotidiens, permettrait de réduire le trafic automobile et irriguerait un bassin de vie de 143000 habitants. Et, alors que Roubaud attaque l'inertie de la Région, Monique Novarretti (PRG), très investie dans l'association des usagers, lance : "Depuis que ce projet a pris forme, aucun élu du canton ne l'a défendu ni soutenu. Nous demandons que les élus communautaires du Gard s'unissent pour porter ce dossier au Grand Avignon."
[align=center]Nîmes : "Le viaduc de Courbessac cache une forêt d’investissements"[/align]
Le directeur régional de Réseau ferré de France (RFF), Christian Petit, fait le point sur les dossier gardois à l'occasion de l'inauguration du viaduc de Courbessac.
Jeudi matin à 10h40, a été inauguré officiellement le viaduc de Courbessac en présence de tous les acteurs de ce chantier ferroviaire. L’occasion de faire un tour des dossiers gardois avec avec le directeur régional de Réseau ferré de France Christian Petit.
[...]
Autre sujet : la réouverture aux voyageurs de la rive droite du Rhône. Ce projet est-il enterré ?
Pas du tout. RFF a écrit à tous les partenaires pour qu’un comité de pilotage se réunisse et confirme qu’il y a une volonté partagée sur le périmètre d’étude, la nature des travaux à effectuer et les conditions dans lesquelles on assurerait les dessertes de la ligne réouverte, car tout ça a un coût. Et plus le temps passe, plus le coût augmente. Notre région ainsi que Rhône-Alpes sont d’accord pour se réunir.
Mais que voulez-vous savoir au juste ?
Sur cette ligne, il passe 60 à 70 trains de fret par jour, il y aura un problème d’accès des voyageurs aux quais. Je suis opposé à ce que les voyageurs accèdent aux TER en traversant les quais à niveau. Le prix de la sécurité c’est qu’ils passent dessus ou dessous les quais. En fonction des gares qu’on rouvre, le coût sera donc différent. Il faut en discuter sérieusement avant de se lancer dans des études qui coûtent 1M€.
[align=center]TER rive droite : les usagers veulent que la Région se positionne clairement[/align]
Hier en fin de journée, l’assemblée des usagers du TER tenait son assemblée générale au centre multiculturel de Bagnols. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle a été assez mouvementée. La réunion a démarré avec les traditionnels bilans moral et financier, l’annonce des projets et des actions accomplies, dont une rencontre avec des représentants du conseil régional, ou la participation à une réunion organisée par la Convergence nationale rail (CNR).
Charles Ménard a entamé la danse
Est venu ensuite le temps des prises de parole des membres de l’association. L’occasion de bousculer le maire de Bagnols qui, précision importante, porte aussi la casquette de vice-président de Région. Le premier coup de semonce est parti de Charles Ménard, ancien candidat du Front de Gauche aux législatives. Après avoir questionné de manière “mélanchonienne” la légitimité de la dette qui paralyse la SNCF, il a expliqué qu’il fallait continuer à interpeller les élus du conseil régional, collectivité qui a autorité sur les transports publics.
Le vice-président sommé de clarifier la position de la Région
De quoi faire bondir le maire de Bagnols, qui a rappelé que le dossier ne dépend pas d’un simple claquement de doigts de Christian Bourquin et de ses collègues. "Évitons les généralisations à outrance", a répété l’élu. De quoi calmer l’assemblée ? Pas vraiment, puisqu’une usager de la ligne de bus Edgard reliant Bagnols à Avignon est revenue à la charge : "En tant que vice-président de la Région, expliquez-moi clairement quelle est la position de la Région ?" Difficile d’être plus clair.
Jean-Christian Rey esquive les tirs et agitent les dossiers
Sauf que Jean-Christian Rey a esquivé les tirs, expliquant que la Région avait déjà investi de l’argent public dans le projet. Avant de répéter, bougon : "Si vous pensez que tout dépend de la Région, c’est votre droit". Sous-entendu, vous ne comprenez rien à rien.
"Les détails techniques, c'est pour les experts"
Et c’est là que le maire se trompe : personne ne remet en cause la complexité du dossier. La hauteur des quais, le réaménagement des terrains et des gares, les points d’échange multimodaux… Ces problèmes sont réels, et freinent évidemment l’avancée du dossier, mais comme l’a dit le conseiller municipal communiste Laurent Castanier, "les détails techniques, c’est pour les experts". Ce que les usagers voulaient hier soir, c’était savoir si, oui ou non, la Région était prête à s’investir pleinement dans le TER rive droite, ou si ce n’est qu’un chiffon agité régulièrement, sur lequel on se penchera peut-être - ou peut-être pas - quand la ligne TGV Perpignan-Montpellier sera réalisée.
BBArchi a écrit :Reste à savoir dans quels délais le raccordement ferroviaire de Givors pourra être opérationnel, et s'il pourra permettre à sa mise en service la continuité de la RD jusqu'à Lyon (Part dieu / Jean Macé / Perrache)...
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