CitaroG a écrit :... j'ai pris le vélo'v , et je suis descendu par la montée de la Boucle (oui, je sais, il y avait un panneau interdit aux vélos, mais je n'avais pas le choix pour être à l'heure).
Si le port du casque avait été obligatoire, j'aurais été soit en retard (car pas possibilité de prendre le vélo'v) soit hors-la-loi (vélo'v sans casque). Ce serait comme choisir entre la peste et le choléra...
chris a écrit :Là, t'es trop fort CitaroG : Tu empruntes en toutes connaissance de cause un axe qui est interdit aux vélos mais ce qui t'aurais gêné, c'est bien évidemment d'être hors-la-loi sans casque !
BBArchi a écrit :Les hasards de l'actualité font que le copain de ma fille a été renversé ce matin par un camion poubelles, parce que le chauffeur ne l'avait pas vu... La casse "se limite" à une clavicule en kit, parce qu'il avait son casque, qui a pris et dévié le choc de fin de trajectoire contre les potelets en acier (ceux destinés à interdire l'accès du trottoir aux voitures)...
Fubicy militerait pour la sélection naturelle ?
BBArchi a écrit :L'initiative très intéresante de Pignon sur Rue est connue... mais ignorée par ceux qui en auraient relativement besoin
Ptivélo a écrit :Je ne le penses pas : va le demander aux dizaines de personnes plus ou moins exclues socialement qui ont appris à faire du vélo grâce à cette vélo-école.
Il faut sans délai modifier TOUS les vélo'v pour que je puisse mettre mon cartable avec mes dossiers, qui ne rentrent nulle part dans les modèles actuels !
nanar a écrit :Visse deux crochets ou coud deux pattes avec boucles de ceinture au dos de ton cartable,
placé(e)s de façon à pouvoir le suspendre à l'extérieur de la corbeille, devant elle.
Un cordonnier pourra t'aider à y faire.
PARIS (Reuters) - "Dans Paris à vélo, on dépasse les autos", chantait Joe Dassin dans les années 1970. Près de 40 ans plus tard, le refrain est toujours d'actualité dans une ville qui donne de plus en plus de pouvoir à la petite reine.
Assez rares il y a encore quelques années, les vélos sont devenus légion dans les rues de la capitale française, où naquit le vélocipède il y a près de 150 ans.
Le nombre de bicyclettes n'a cessé de croître depuis les grandes grèves de 1995, qui furent l'occasion d'une prise de conscience de la nécessité de pouvoir se passer des transports en commun, doublée depuis d'une volonté politique.
Pour Cécile Chartier, membre de l'association cycliste Vélo 15et7, "on a changé d'ère, de discours, de problématique".
"Aujourd'hui, tout le monde trouve normal d'installer une piste cyclable alors qu'il y a cinq ans, on criait au scandale, comme si c'était une centrale nucléaire, on disait que personne n'allait l'emprunter !", dit-elle à Reuters.
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a fait de la promotion de la "circulation douce" - piétons, vélo - l'un des axes majeurs de son deuxième mandat, qui s'achève en 2014.
Rue de Rivoli, artère très fréquentée, les bicyclettes partagent la voie de droite aménagée avec les autobus, les taxis et quelques ambulances.
Kate Dupont l'emprunte tous les jours sur son Vélib', le système de location de vélos mis en place par la mairie, pour aller de son domicile, proche de Bastille, à son travail, près du Louvre.
"Depuis le premier jour, j'ai laissé mon vélo pour adopter le Vélib', je suis abonnée, j'adore ça", dit-elle.
"C'EST ÉCOLOGIQUE"
Derrière elle, Fabrice Kabuya, employé d'une société du net spécialisée dans les livraisons à bicyclette, a bien du mal à tourner à gauche sur son vélo équipé d'un grand porte-colis.
"On se fait souvent klaxonner. Les taxis, surtout, ne nous aiment pas", dit le jeune homme.
"C'est moins rapide qu'un cyclomoteur, mais c'est écologique", fait valoir le livreur, qui regrette qu'il n'y ait "pas suffisamment de pistes cyclables".
Fort du succès du Vélib', qui a fêté ses trois ans le 15 juillet, la mairie a décidé de passer à la vitesse supérieure, comme en témoigne le plan vélo 2010-2014 récemment dévoilé.
Ambition affichée : transformer Paris en une grande métropole cyclable où la pratique du vélo sera doublée en 2020. Et rejoindre des villes emblématiques comme Berlin ou Amsterdam, alors que Bruxelles et Londres viennent de lancer leur propre système de location de vélos.
Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité en faveur du projet, qui prévoit la création d'une piste cyclable sur l'avenue des Champs-Elysées.
Paris devrait compter 700 kilomètres d'aménagements cyclables en 2014 (contre 440 aujourd'hui) dont deux grandes liaisons traversant la ville du nord au sud et d'est en ouest.
L'ouverture d'une maison des vélos est prévue près de Bastille, où les cyclistes trouveront des services de réparation, de location et des plans de la ville.
Chouchous des autorités, les cyclistes bénéficient de dérogations enviables.
En vertu d'une récente modification du Code de la route, ils peuvent emprunter depuis juillet dans les deux sens les petites rues à sens unique pour les voitures, où la vitesse est limitée à 30 km/heure.
Il leur sera aussi bientôt permis de tourner à droite au feu rouge à certains carrefours.
SAVOIR-VIVRE
Le dimanche, de nombreux axes, notamment en bord de Seine, sont réservés aux cyclistes, qui peuvent aussi profiter de randonnées diurnes ou nocturnes organisées par des associations.
Malgré quelques difficultés de mise en route, et beaucoup de vandalisme, le système Vélib' (80 millions de trajets en trois ans, 162.000 abonnés longue durée) s'étend : 300 stations ont été installées dans 30 communes voisines de la capitale.
Pour les sportifs du dimanche ou ceux qui ont de longs trajets à faire, l'achat d'un vélo à assistance électrique est encouragé par la mairie de Paris via une subvention.
Bien moins dangereuse que le deux-roues motorisé, la bicyclette reste une pratique risquée : les vélos représentent 3% du trafic parisien mais les cyclistes constituent près de 7% de l'ensemble des victimes de la circulation.
Six d'entre eux ont été tués l'an dernier contre cinq en 2008, la plupart lors de collisions avec des véhicules.
Les cyclistes se mettent aussi en danger en ne respectant pas le Code de la route.
"Certes, l'exposition globale au risque des cyclistes s'explique pour une part par la très forte augmentation des déplacements en vélo mais leur comportement n'est pas toujours exemplaire", note la préfecture de police dans son rapport 2009.
Etre un bon cycliste est aussi une question de savoir-vivre.
Cécile Chartier se souvient d'une époque pas si lointaine où "être cycliste, ça voulait dire avoir une certaine pratique des rues de Paris, être assez poli, respectueux".
"Aujourd'hui on voit que les cyclistes sont tout aussi incivils que les autres usagers de la route", note-t-elle. "Ils ne font pas d'excès de vitesse mais ils dépassent parfois par la droite ou roulent sur les trottoirs".
Edité par Gérard Bon
BBArchi a écrit :Enfin, ce nouveau décret renforce les droits du piéton. Lorsqu’un piéton s’engage ou manifeste de façon claire l’intention de s’engager (par un geste) dans la traversée d’une chaussée, un véhicule doit lui céder le passage et, si besoin, s’arrêter, même en dehors d'un passage protégé. De même, dans une zone de rencontre ou sur une aire piétonne, le piéton en marche est déclaré une fois pour toutes prioritaire. Le conducteur qui ne respecte pas ce principe de prudence "à l’égard du plus vulnérable" est passible d’une amende de 135 euros et de la perte de quatre points sur son permis de conduire.
Il y a aussi les voies sur berges, en contrebas, agréables ...man-x86 a écrit :Tu as l'avenue Leclerc qui est assez large (2*2 voies) et avec peu de circulation (et avec des trottoirs très larges, mais c'est mal de rouler dessus à vélo).
Derje Boven a écrit :Il y a aussi les voies sur berges, en contrebas, agréables ...
[align=center]Stationnement vélo dans parcs publics : le payant va remplacer le gratuit[/align]
Désormais, il faudra payer. Entre 35 et 60 euros par an, même si rien n’est définitivement acté. L’idée : des grandes cages où il sera possible d’entreposer sa bicyclette, via un badge d’accès, moyennant le paiement d’un abonnement, dans les parkings du Grand Lyon gérés par Lyon parc auto (LPA), Vinci ou Q-Park.
Ce sont, à terme, quelque 2 000 places « sécurisées » qui pourraient ainsi être réparties dans une vingtaine de parcs de stationnement. Les parcs relais, gérés par le Sytral, sont également concernés, avec quelque 650 places. L’étude de faisabilité a été demandée par le Grand Lyon aux opérateurs des différents parkings de l’agglomération et devrait conduire à un vote de l’assemblée délibérante de la communauté urbaine durant l’été. Plus que les vols de vélos, ce serait surtout de la présence de cycles « ventouses » dont le Grand Lyon voudrait se débarrasser. Un premier emplacement « sécurisé » pour vélos a été installé au parking des Terreaux (Lyon 1 er), à la place des arceaux librement utilisés jusque-là. Un « prototype » selon les élus.
petitours a écrit :Il y a quelques années, le parc de la tête d'or n'était autorisé aux cyclistes que le matin en semaine, ou pour les vélos d'enfants (diamètre maximum des roues). Depuis l'arrivée des vélov, le réglement a été revu et les allées goudronnées sont accessibles aux vélos tous les jours.
Résultat : il devient dangereux de laisser de petits enfants marcher dans le parc du fait des multiples engins sur roulettes qui arrivent sans crier gare. (Sans parler de ceux qui empruntent les allées gravillonnées normalement interdites). De vous à moi, les vrais sportifs peuvent bien prendre la route plutôt que de se croire sur un vélodrome au milieu du parc.
C'est quand même un comble d'avoir à forcer un enfant à donner la main dans un parc comme si on traversait l'Avenue du Maréchal de Saxe.
Une limitation de vitesse et un peu de verbalisation pourrait peut-être calmer le jeu. Même si l'interdiction des deux roues le we serait sûrement plus efficace.
man-x86 a écrit :Ce que je trouve bête, c'est de verbaliser la vitesse et non pas le comportement. (Certes, la vitesse fait partie du comportement) Même à 10km/h, un kéké sur la roue arrière sera dangereux. Bien sûr, ça ne va pas sans informer les piétons (pour les vélos, un piéton sur une piste cyclable est aussi désagréable et dangereux qu'un vélo sur un trottoir pour les piétons).
to8d a écrit :10 km/h c'est vraiment faible, même un enfant de 10 ans pu faire un excès