phili_b a écrit :Je ne comprend pas dans ce pdf les lignes en vert clair figurant les lignes TGV sur voies normales ? ça veut dire que les TGV iront au bout de chaque rameau ? ça me parait étrange, il ne me semble pas que ça soit le cas ailleurs sauf exception. Ce service est plutôt assuré par des TERs.
D'autre part on est prêt à refaire des gares en plein milieu de nulle part comme au Creusot ? Si pour certaines gares on ne peut pas faire autrement, d'autres sont plus étonnantes.
phili_b a écrit :Et enfin on dirait que principe de passer par Roanne ou Macon n'est pas tranché.
phili_b a écrit :En revanche en ce qui concerne la zone générale du tracé je le trouve plutôt bon par rapport au autres trajets vu précédemment. La ça permet d'alléger la ligne Lyon-Paris tout en ne doublonnant pas la ligne Lyon-Paris quasiment au même endroit, ni de passer par un trajet complétement irréaliste car extrêmement cher c'est-à-dire de ne pas faire un tracé direct Clermont-Lyon (si un TGV devait passer à Clermont ça serait dans le sens Paris-Montpellier).
Reste à savoir s'il faut couper au plus court éviter des villes importantes, ou préférer les scénarios, parmi les 4 de ce pdf, qui passent le plus à l'est. Et toujours savoir si on peut faire des lignes rapides à 200km/h sans aller à 300km/h mais qui coûte moins cher vu le débit, notamment avec des pendulaires.
phili_b a écrit :Mais globalement je trouve le principe de ces tracés est bien meilleure qu'avant.
Rémi a écrit :Salut
Sur V350, attention, RFF commence déjà à trouver salée l'addition du V320 sur TGV Est...
A+
Rémi
TrainaLyon a écrit :Personnellement je voterai pour Roanne, car Macon possède déjà une LGV et une gare TGV (par ailleurs nettement sous-utilisé au point de vue de la desserte en nombre et diversité), tandis que Roanne serai rapprochée de Lyon, ce qui est une bonne chose pour tous les personnes faisant régulièrement l'aller-retour (et il y en a !!!)
Natleferrophile a écrit :Ensuite, j'exclue les scénarios Médian et Est, car ils évitent les bassins d'Orléans, Vierzon et Bourges
voire Châteauroux et le scénario Ouest car il exclue les préfectures nivernaises et élavérines
à savoir respectivement Nevers et Moulins.
nanar a écrit :Bonjour
Ben m.rde alors, j'ai habité 6 ans dans l'Allier (dont 5 à Moulins) et n'avais jamais entendu ni lu cet adjectif :o
A l'époque 63 à 69 ils se disaient Bourbonnais, point barre.
Ca doit être un terme re-cré par un historien ou un philologue, tout comme Georges Frèche avait re-créé la "Septimanie"
nanar a écrit :Sinon, le tracé ouest, avec passage en gare classique de Bourges, gare nouvelle de Nevers (Saincaize ? ), débranchement vers Moulins, débranchement vers Vichy, passage près de Roanne, est celui qui me séduit le plus aussi.
Je suis toutefois chagriné que les débranchements ne soient apparemment pensés et dessinés que relativement à Paris, jamais relativement à Lyon.
A+
Rémi a écrit :Salut
C'est bien joli de tirer des plans sur la comète, mais si on ne sait pas maîtriser les coûts d'exploitation et de maintenance, après, les mêmes ardents promoteurs des très hautes vitesses tireront à boulets rouges sur le gaspillage d'argent public et l'incompétence des décideurs qui n'ont pas pris tous les éléments en considération. Si aujourd'hui on démontre que le coût supplémentaire d'une vitesse de 350 km/h par rapport à 300 km/h est tel qu'il n'est pas amorti par le surcroît de trafic engendré par la réduction des temps de trajets, alors il faut se poser la question. 2h de Paris à Lyon, ce n'est pas assez intéressant par rapport à la voiture, sachant que 2h, c'est souvent le temps nécessaire pour aller du péage de Fontainebleau à la porte d'Orléans ?
Quant à Roanne, je ne crois pas au scénario de tracé par ce secteur, du fait qu'il rend particulièrement complexe l'accès à Lyon, alors que Mâcon permet d'offrir plus de souplesse et plus de ramifications à POCL (Savoie, Suisse, Italile).
A+
Rémi
simseb a écrit :
2h pour faire Paris-Lyon c'est bien, mais ça concerne qui?
Quel est le pourcentage de passager venant à la Part-Dieu à Pied pour aller à pied à proximité de la Gare de Lyon?
Rémi a écrit :Par contre, ce que j'aimerais bien dans le TGV, c'est un VRAI restaurant dans lequel on puisse manger assis à une table avec des fauteuils, une nappe, des couverts...
Natleferrophile a écrit :Vous pouvez retrouver tout les temps de parcours de ce scénario ainsi que ceux des autres dans le pdf suivant ;)
http://lgv-pocl.fr/wp-content/uploads/downloads/2010/07/POCL-LETTRE-DU-PROJET-050710.pdf
Rémi a écrit :C'est bien joli de tirer des plans sur la comète, mais si on ne sait pas maîtriser les coûts d'exploitation et de maintenance, après, les mêmes ardents promoteurs des très hautes vitesses tireront à boulets rouges sur le gaspillage d'argent public et l'incompétence des décideurs qui n'ont pas pris tous les éléments en considération. Si aujourd'hui on démontre que le coût supplémentaire d'une vitesse de 350 km/h par rapport à 300 km/h est tel qu'il n'est pas amorti par le surcroît de trafic engendré par la réduction des temps de trajets, alors il faut se poser la question. 2h de Paris à Lyon
simseb a écrit :Surtout quand l'avion coûte moins cher que le train...
amaury a écrit :... ou plutôt : "surtout quand la place en avion est facturée moins cher au client". Ce n'est pas la même chose...
simseb a écrit :Tu veux qu'on parles de la dette de RFF?
phili_b a écrit :En tout cas la dette de RFF provient en partie du coût faramineux des LGV, dont il me semble que tu es un chaud partisan même pour les cas où la modernisation des lignes "normales" suffirait.(dis moi si je me trompe).
Métropaul a écrit :Eh bien c'est le moment de le prouver, mon cher, au lieu de faire continuellement des sous-entendus...
Rémi a écrit :Salut
Non mais cherchez pas, le Grand Maître va nous éclairer... Tiens on pourrait parler des coûts supportés par la collectivité avec tous ces pseudo-citadins qui habitent à 80 km de leur domicile...
A+
Rémi
simseb a écrit :Commence par sortir les coûts cachés de l'aérien.
De mon côté je vais chercher le montant des subventions municipales, départementales, régionales, nationales, européennes du rail....
amaury a écrit :Si tu en restes au plan purement économique, il faudra aussi t'atteler à toutes les subventions qu'on fait à l'aérien. Tu verras qu'il y en a aussi un sacré paquet... surtout sur les plus critiquables (low cost) !
Et je répète que l'approche purement "économiste" n'est pas ce qu'elle parait être si, comme le rail, on intègre une partie des contraintes environnementales alors que pour l'aérien...
La France n'a plus les moyens de couvrir son territoire de lignes de trains à grande vitesse.
[..]
Depuis, la rentabilité de la branche TGV, ex-vache à lait de la SNCF, n'a cessé de s'éroder dans les comptes de l'entreprise. L'État est lui passé d'une logique de relance économique - en 2008-2009, au moment de la programmation du Grenelle de l'environnement - à un impératif de rigueur budgétaire.
Et voilà que peu après Noël 2010, un certain train Strasbourg-Portbou a mis 26 heures pour effectuer son trajet, révélant en pleine lumière le manque criant d'investissements consacrés à l'entretien du réseau ferré existant, peut-être sacrifiés depuis trente ans à la construction de lignes TGV.
[..]
La quatrième ligne, Tours-Bordeaux, offre une belle illustration du débat. De tous les exemples étudiés par Hervé Mariton, c'est celle qui offre les meilleures perspectives de recettes, à hauteur de 55% des investissements programmés. Et pourtant, le bouclage financier de l'opération, menée par Vinci, patine depuis des semaines.
Faut-il vraiment dans ces conditions mener à bien les Bordeaux-Toulouse, Poitiers-Limoges, Paris-Le Havre et autres Roissy-Picardie, bref ces treize autres projets inscrits au Snit, plus ou moins amorcés, et dont le coût total est estimé à 86 milliards d'euros?
Hervé Mariton en doute. Aucune solution financière ne permettra en effet de compenser un trafic insuffisant. Le partenariat public-privé qui, comme pour Tours-Bordeaux, fait intervenir un concessionnaire (ici, Vinci) n'est qu'une technique de financement, pas un générateur de recettes. Et le tarif des billets - déjà ressenti par les consommateurs comme plus élevé que ne le suggèrent les comparaisons européennes - ne peut pas davantage être une variable d'ajustement significatif.
[align=center]Débat public à l’automne sur la ligne TGV Paris-Lyon via Roanne[/align]Ce projet vise à doubler l’actuelle ligne Paris-Lyon qui sera saturée dans quelques années en traversant et desservant le centre de la France. Le choix du fuseau sera déterminant pour Rhône-Alpes
Première ligne à grande vitesse, la ligne Paris-Lyon inaugurée il y a trente ans, est toujours la plus fréquentée de France.
Au fil des ans, le nombre de TGV s’est accru, les rames sont duplex, certains convois sont accouplés. Si aujourd’hui, la capacité des trains répond encore aux besoins bien que les rythmes soient parfois très tendus, ce ne sera plus le cas dans une quinzaine d’années. Parallèlement, la desserte à grande vitesse fait cruellement défaut dans ce qu’il est convenu d’appeler le grand centre de la France. De ce double constat a émergé, dès 2005, l’idée de construire une nouvelle LGV reliant Paris à Lyon mais empruntant un itinéraire permettant d’irriguer notamment l’Orléanais et l’Auvergne.
Ainsi est né le projet POCL : Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon. Objectif : relier Paris à Lyon en deux heures maximum. Réseau Ferré de France, la SNCF, les collectivités locales concernées ont depuis beaucoup travaillé sur ce dossier qui a été pris en considération dans le cadre du programme supplémentaire de 2 500 km de lignes à grande vitesse défini dans le Grenelle de l’Environnement. Programme venant compléter celui de 2 000 km de lignes à réaliser d’ici 2020. La ligne LGV POCL n’est donc pas pour demain. Aucune date précise n’est avancée mais son horizon ne semble guère être inférieur à 2025.
Une étape importante va être franchie avec la tenue d’un débat public à son sujet qui commencera en octobre prochain pour s’achever fin janvier 2012.
Le projet sera présenté et débattu dans quatorze départements répartis dans cinq régions. Parmi ceux-ci : la Loire et le Rhône. Et il est certain que les préférences entre les quatre scénarios de fuseaux présentés, trois d’entre eux proposant deux variantes entre Nevers et Lyon, seront assez divergentes. Car plusieurs chemins permettent de répondre aux buts majeurs ; Clermont-Ferrand/Paris en moins de deux heures, Orléans reliée au réseau TGV, desserte de Bourges et des villes du centre amélioré et bien sûr itinéraire alternatif à Lyon/Paris pertinent.
A ceux-ci s’ajoutent la volonté d’une meilleure liaison entre Rhône-Alpes et l’Auvergne et des transversales « Est-Ouest », la connexion du réseau ferroviaire aux plates-formes aéroportuaires. Saint-Exupéry est directement concerné. Ce projet a un intérêt de tout premier ordre pour Roanne qui pourrait se retrouver selon certains scénarios à seulement 1 h 20 de Paris.
Pas moins de 17 millions de Français sont directement concernés par le débat public qui s’ouvrira en octobre prochain. La commission particulière du débat public portant sur la LGV POCL sera présidée par Michel Gaillard, ingénieur et ancien cadre dirigeant EDF qui a été membres de plusieurs commissions du débat public pour des projets d’infrastructure de transport.
Le but de cette commission est de livrer l’ensemble des informations liées au dossier, d’inviter le public à participer au débat et permettre à celui-ci de prendre en compte toutes les expressions.
Des documents seront diffusés et 25 réunions publiques sont d’ores et déjà prévues sur l’ensemble des territoires impactés. Les dates ne sont pas encore arrêtées mais on sait que des réunions se tiendront dans notre région à Roanne et Lyon.
Lors de ce débat seront bien sûr évoqués les avantages et inconvénients de chacun des quatre scénarios et de leur variante en termes d’aménagement du territoire, de coût, d’efficacité mais aussi d’impacts environnementaux.
Deux mois après la clôture du débat, la commission établira un bilan de celui-ci. Dans un second temps, le maître d’ouvrage, en l’occurrence RFF, décidera par un acte rendu public, « du principe et des conditions de la poursuite du projet en tenant compte des enseignements du débat ».
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