En tout cas ce que je constate que c'est que les sujets que vous avez fermé à double tour, ils reviennent !
Le métro a encore des beaux jours devant lui que cela ne vous en déplaise !
- Caluire Saint Clair (proposition 2008 Dominique Perben)
- Pôle numérique 9eme (proposition 2014 Michel Havard)
- Hôpitaux sud
- Metro E Saint Paul-Cordeliers-Part Dieu (proposition 2014 Michel Havard)
- Cité internationale (proposition 2014 Michel Havard)
Ceux qui n'était en apparence des promesses se sont petit en petit transformés en projet puis sont devenus réalité..
Voilà comment le discours sur "on met 450 M€ ici et on ne pourrait pas les mettre là-bas ?!" est absurde.
Ensuite, j'ai l'impression de trouver une autre incohérence dans le raisonnement si le département disparaissait, l'argent ne serait plus "accaparé". Je trouve ça remarquable !
On ne peut pas défendre d'un côté rigoureusement la bonne utilisation des fonds publics et défendre d'un autre côté des machines bureaucratiques qui se goinfrent en frais de fonctionnement et qui jouent comme bon l'entendent avec les impôts des usagers sans concertation, ni négociation avec les autres collectivités locales.
Vous raisonnez pour 15 ou 20 ans. En gros pour forcer le trait, après moi le déluge.
ça peut arriver. ça n'est pas vrai partout. Je me demande bien sur quoi repose l'affirmation des frais de fonctionnement. Surement sur une ou plusieurs études approfondies et pas des clichés véhiculés ici ou là... ça doit être ça...
- l'équation A qui repose sur qu'est-ce que je fais avec le budget dont je peux disposer dans les 5 ans à venir ?
et
- l'équation B qui change complètement les données de base en intégrant des sources de financement complémentaires
Pendant des années (celles des "Trente Glorieuses"), on a fait de la prospective. Résultat, parfois, les infrastructures sont surdimensionnées
Rémi a écrit :Salut
Les prévisions démographiques à long terme en matière d'urbanisme, on sait ce que ça vaut. Marne la Vallée devait avoir 2,5 millions d'habitants : il y en a 250 000. L'Isle d'Abeau devait accueillir 250 000 habitants et devenir la métropole entre Lyon et Grenoble. Il y a 25 000 habitants.
Donc faire un gros tuyau en considérant qu'il va y avoir un potentiel énorme alors qu'on ne sait même pas s'il y en aura 10%... drôle de conception de l'urbanisme et de la projection vers l'avenir.
A+
Rémi
cesar a écrit :Tout est dans la vision, dans la façon dont on veut se réprésenter les choses et puis après il ne reste plus qu'à transformer l'essai.
Ce n'est pas un problème de fonctionnaires, c'est un problème d'élus
5 ou 6 mandats, ça fait 30 ans. 4 km par mandat, ça fait ça fait 24 km sur 30 ans : croyez-vous qu'une ville puisse se satisfaire d'aussi peu ?
Au fait, Marseille, le métro... toujours un désert avec ses 150 000 voyageurs / jour sur la 1 et la 2 ?
Et si Bill Gates et compagnie ont réussi ce n'est certes pas grâce à la lourdeur administrative française, mais, en plus de l'innovation, c'est qu'ils ont utilisé pas plus qu'ils n'avaient au départ, sinon ils auraient vite coulé.
Enfin, avec cette politique, Lyon a continué à gravir des échelons qui font qu'elle se place bien devant Marseille dans le phénomène de métropolisation (même si elle est un moins peuplée). Je ne pense pas qu'il y ait un quelconque risque à continuer dans cette voie, au contraire... D'ailleurs, je me demande comment les villes suisses dont Rémi parle font. Elles doivent être en voie de "tiers-mondisation" puisqu'elle n'applique pas les recettes que tu évoques, non ?
Cesar, j'ai posé des questions simples pour essayer de sortir des débats stériles qui polluent ce fil de discussion et tu n'y réponds pas. Je repose la dernière en date : combien de métros faudrait-il à Lyon selon toi (afin qu'on voit de combien il faudrait augmenter le budget du SYTRAL) ?
Sylvain a écrit :Tu te fais un film catastrophe des perturbations que subit un réseau de tramway. Ça arrive, c'est vrai. Mais de là à en être obnubilé... Au quotidien, c'est pas l'angoisse ressentie par les usagers, telle que tu l'imagines. Et ces inconvénients sont plus que compensés par les avantages au quotidien.
À l'inverse les lignes de métro interrompues, ça existe aussi... la ligne D par exemple parfois pour des broutilles. L'insécurité dans les couloirs et stations du métro, l'accessibilité moyenne, on pourrait aussi le mettre en balance.
La neige en tant que telle perturbe assez peu le tramway pour peu qu'on s'en occupe quand elle tombe. Du côté des cas extrèmes, on pourrait citer l'exemple du métro de Prague, qui a été complètement inondé en 2002, au point d'être interrompu pendant plusieurs mois... et remplacé par des lignes de tramway de substitution. Malgré toutes les études prospectives, on n'avait pas suffisamment anticipé la crue millénaire.
Enfin bref, je caricature, mais chaque mode répond à des besoins différents. Sinon, pourquoi ne pas construire des Maglev à la place des métros : ça irait encore plus vite !!
Le soucis c'est que tout le monde ne souhaite pas forcément se rendre en 20 minutes au centre ville. Il y a un bon paquet de gens qui veulent aller bosser (par exemple) dans une autre banlieue. Et à ces gens là on leur répond quoi ?
-prenez le métro en faisant le détour par le centre ville, c'est rapide le métro
-on vous promet un métro en périphérie dans 3 ou 4 générations. En attentant, on ne fait rien. Bon.
Le problème serait la répartition des richesses. Où sont les richesses en réserve qui permettrait d'avoir les moyens de ses ambitions (ie pas quelques % grapillés dans le millefeuille administratif) ? Quel autre poste budgétaire faut-il dépoiler pour renforcer les transports ?
Rémi a écrit :Avé
Quand il y a des manifestations, le trafic sur le métro parisien est perturbé : certaines stations sont fermées. L'incivilité et la fraude sont indépendantes du véhicule : quand on est fraudeur volontaire, on fraude dans le bus, dans le tram, dans le métro, dans le train. La météo : on peut parler des conditions de circulation sur la ligne 6 du métro parisien quand il pleut (ça doit faire la même chose sur le métro marseillais qui a les mêmes bogies que les MP73). Les accidents : on peut aussi parler de la suicidologie dans le métro.
Bref autant d'arguments qui n'en sont pas...
L'efficacité du tramway en ville : voir le cas des 16 villes ayant réintroduit le tramway en France depuis 1985 et l'impact sur la part de marché (hors Paris, les seules villes où la PdM des TC dépasse les 20% n'ont pas de métro : il s'agit de Nantes, Grenoble et Strasbourg), la structuration du renouvellement du tissu urbain. On peut aller aussi voir ce qui se fait à l'étranger, sans aller bien loin avec le projet de l'ouest zurichois en cours de réalisation, mêlant tramway et rénovation urbaine, ou un projet d'éco-quartier intéressant à Freiburg-im-Brisgau a été conçu autour du tramway. On peut aussi aller à Karlsruhe qui reste un modèle particulier mais dont le fonctionnement est de renommée internationale. On peut aller à Bâle avec le mélange urbain / suburbain.
Ces exemples qu'on peut prendre par dizaines rien qu'en Europe reposent tous sur un concept de quadrillage régulier du territoire par un mode de transport adapté aux flux et surtout évolutif. La différence, c'est qu'en France, on repart quasiment de zéro... alors que pour rester dans la comparaison Lyon - Zurich, Zurich continue de développer son réseau de 18 lignes de tram. Par contre, à la grande différence de la France, les dessertes ferroviaires suburbaines (S-Bahn) sont nettement plus développées.
A+
Rémi
Rémi a écrit :Avé
Faux pour le tramway : le trafic était normal sur T2 et il était quasi normal sur T1 et T3. Par contre, le métro a subi de grosses difficultés car les conducteurs n'arrivaient plus à accéder correctement à leurs attachements de terminus du fait de l'absence d'autobus et d'une circulation routière désastreuse.
D'autre part, comment fait Zurich avec 18 lignes de tram sous 20 à 30 cm de neige pour assurer le service de façon quasi normale ? Sans aller bien loin.
Bien gentil de donner des leçons mais quand on ne sait pas...
A+
Rémi
Rémi a écrit :Avé
En matière d'intempéries, les transports urbains suisses, en dépit de l'absence de métro (surdimensionné par rapport aux besoins dans un pays où la part de marché des transports publics est significativement plus forte qu'en France),
cesar a écrit :Je ne suis pas pro-métro, je dis juste que le tramway il faut le laisser à sa place c'est à dire là ou il est efficace pour des zones péri-urbaines et non centrales !
T3 est tout à fait satisfaisant, T4 Feyzin-Gare de venissieux mais pas plus loin, T2 Saint-Priest Bel air-Grange blanche mais pas plus loin
cesar a écrit :(d'ailleurs personne ne fait saint priest-bel-air-perrache).
cesar a écrit :Par ailleurs, j'aurais supprimé pour T2 et T4 quelques arrêts pour avoir moins de problèmes d'efficacité.
Quand à T1, je ne l'aurais pas fait.
Je suis par ailleurs pour T2+ et le débranchement T3.
Comme quoi je ne suis pas anti-tout
nanar a écrit :Salut
Pour revenir au thème du sujet, l'avenir du Sytral :
Que penser de lui faire gérer les transports en commun, mais aussi la voirie, la circulation, le stationnement ?
Trouvez vous normal qu'aujourd'hui les directions de la voirie et de la circulation, sous l'autorité du Gd Lyon
ou du Préfet, puissent prendre des décisions d'aménagement parfois nuisibles à la bonne efficacité et à la
productivité des bus et TC, alors que le déficit de ces bus est pris en charge par le Gd Lyon.
[br]: Vendredi 09 Septembre 2011 à 10:59:51[hr][/hr]Le Progrès, 10 septembre[align=center]Micmac électoral au Sytral : le tribunal administratif saisi[/align]
Cet énième épisode dans la guerre sans fin que se livrent les élus écologistes et le président du Sytral pourrait bien déboucher sur l’annulation prochaine d’une délibération du 7 juillet dernier, portant sur l’élection des membres de la commission d’appels d’offres et des jurys de concours de maîtrise d’œuvre.
C’est, en tout cas, la mesure préconisée par Hervé Seville, rapporteur public au tribunal administratif de Lyon. Lequel était appelé à se pencher hier matin sur ce dossier après avoir été saisi par Béatrice Vessiller, conseillère générale Europe Ecologie-Les Verts et, à ce titre, également élue au comité syndical du Sytral.
Mme Vessiller regrette, en effet, d’avoir été écartée de cette élection à la commission d’appels d’offres après avoir reçu, notamment, des informations erronées de la part du président du Sytral, Bernard Rivalta. Ce dernier aurait ainsi indiqué à Mme Vessiller qu’elle était dans l’impossibilité de se présenter, faute de pouvoir constituer une liste comprenant suffisamment de candidats titulaires et suppléants. Or, cette information était fausse, ce qu’a constaté hier le rapporteur public, avant de recommander au tribunal d’annuler purement et simplement cette élection.
Le président du tribunal administratif, Jean-Paul Wyss, a décidé de mettre la décision du tribunal en délibéré. Il rendra sa réponse dans quelques jours.
[br]: Samedi 10 Septembre 2011 à 22:54:36[hr][/hr]Le Progrès, 11 septembre>> Un début de polémique a opposé, au début de l’été, le Département au Grand Lyon sur la question des transports et de l’autorité organisatrice. Quelle est la situation aujourd’hui ?
Michel Mercier : Le Département n’a probablement plus la compétence pour siéger au Sytral. C’est ce que dit le ministère de l’Intérieur. Le préfet nous a promis des propositions, je me suis engagé à les attendre. Mais il est aujourd’hui nécessaire d’avoir une organisation des transports sur tout le territoire, une sorte de fédération des dix-sept autorités organisatrices. Il faut naturellement que la Région soit là car on ne peut pas ne pas tenir compte du ferroviaire. Il est également important que tout le monde contribue au versement transport, avec un taux en fonction du service proposé.
>> Quid du cas de Genas, qui a cristallisé les tensions, le Sytral menaçant de ne plus desservir cette commune ?
Michel Mercier : Il peut y avoir localement des crispations, mais on en a vu d’autres.
[br]: Dimanche 11 Septembre 2011 à 08:36:08[hr][/hr]Le Progrès, 17 septembre[align=center]Raymond Deschamps succède à Bernard Simon à la direction du Sytral[/align]
Changement dans une certaine continuité à la direction du Sytral. Lors de l’inauguration officielle de la ligne de trolleybus C2, Bernard Rivalta a annoncé publiquement que Bernard Simon, qui était présent, quittait son poste de directeur général pour prendre une autre voie.
Directeur adjoint du Sytral de 1985 à 1992, Bernard Simon avait ensuite vécu d’autres expériences professionnelles, notamment à l’étranger, avant de revenir au Sytral en octobre 2008 pour occuper le poste de directeur général. Il confie partir à sa demande, souhaitant, à bientôt 60 ans, ne plus vouloir occuper des fonctions à responsabilité opérationnelle lourde mais assurer des missions de conseils et d’expertise.
C’est une figure du Sytral qui lui succède : Raymond Deschamps qui était directeur adjoint depuis 2002 après avoir rejoint l’autorité organisatrice des transports en tant que directeur financier il y a vingt ans. Il sera secondé dans sa tâche par Roseline Legrand, chargée depuis avril dernier de la coordination des services. Celle-ci avait été précédemment en poste à l’ambassade de France en Chine pour le compte du ministère des Transports.
[br]: Samedi 17 Septembre 2011 à 16:22:29[hr][/hr][align=center]Sud-Ouest lyonnais : les transports soulèvent la colère des entreprises[/align]
Face à la volonté de certaines communes d’intégrer le Sytral, Evelyne Galera, présidente de Solen, considère que « les chefs d’entreprise sont mis devant le fait accompli »
Grand Lyon. La fédération Solen se mobilise contre l’entrée de nouvelles communes dans le Sytral et le versement transport pour leurs entreprises. Le maire de Chaponost s’explique
La colère monte chez les chefs d’entreprise réunis au sein de la fédération Solen, qui regroupe des associations d’industriels du Sud-Ouest lyonnais (Abcis, Ader Ouest, Aeza, Upef). Si certaines sont sur le territoire du Grand Lyon et bénéficient à ce titre de la desserte des TCL, acquittant en conséquence le versement transport établi sur leur masse salariale, ce n’est pas le cas de celles de la Communauté de communes de la vallée du Garon et de la Communauté de communes des Vallons du Lyonnais.
Mais alors que la constitution d’un Pôle métropolitain est en cours d’élaboration, plusieurs de ces communes hors du périmètre du Grand Lyon ne cachent pas leur intention d’entrer au sein du Sytral, l’autorité organisatrice des transports de l’agglomération lyonnaise. Pour Evelyne Galera, présidente de Solen, « les chefs d’entreprise sont aujourd’hui mis devant le fait accompli, alors que Solen demande depuis trois ans une autorité organisatrice de transport (AOT) unique associant le monde de l’entreprise dans sa gouvernance ».
Alors que le Grand Lyon s’active pour constituer son Pôle métropolitain et que le conseil général du Rhône veut créer sa propre AOT hors Grand Lyon, la présidente de Solen se défend de toute prise de position politique, mais met en parallèle un versement transport de « 1,80 % de la masse salariale pour le Sytral et de 0,60 % pour une AOT départementale ».
Vice-président de Solen en charge de la commission Transports/mobilité, Thierry de Gasperis déplore également de son côté que l’information soit restée confidentielle avant d’être ébruitée au mois de juillet : « Nous ne comprenons pas ce secret. Nous travaillons en étroite collaboration avec les communes et les collectivités sur tous les sujets. Cette collaboration territoriale est même citée en exemple. Et ça, nous le découvrons fortuitement. »
Il souligne qu’à l’avenir, un même territoire risque d’avoir recours à plusieurs opérateurs de transports, et que les salariés travaillant dans une commune de l’Ouest lyonnais habitent en grande majorité dans une commune de l’Ouest et non à Lyon. Les adhérents de Solen doivent se réunir lundi soir pour amorcer une mobilisation.
Pierre Menard, maire de Chaponost, qui a reçu une délégation de Solen, récuse l’accusation d’opacité : « Nous avons abordé les questions de transport avec Solen et Mme Galera est conseillère municipale de Chaponost ».
Sur le fond, il ne cache pas l’intention de Chaponost, comme celles d’autres communes, notamment des Vallons du Lyonnais, d’intégrer le Sytral : « La décision n’est pas encore prise. Nous allons rencontrer le préfet pour en discuter mais la délégation de service public du département prend fin en septembre 2012. Nous devons donc nous prononcer avant la fin de l’année. Ce ne sera pas lors du prochain conseil municipal ».
Le maire de Chaponost, qui évoque l’unanimité de la commune pour rejoindre le Pôle métropolitain, affirme que l’entrée de celle-ci au Sytral « est un niveau de service de transports en commun qui sera sensiblement amélioré pour les entreprises et les habitants. Un doublement de fréquence de la desserte de la zone industrielle et une extension de 5 h 30 à minuit ».
Il précise que le versement transport appliqué aux entreprises par le Sytral est de 1,75 % et que ce taux sera atteint progressivement entre 2013 et 2018.
[align=center]Le Sytral devra désigner une nouvelle commission d’appels d’offres[/align]
Béatrice Vessiller et Raymonde Poncet, toutes deux élues (EE-LV) au comité syndical du Sytral, ont obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Lyon. Après un délibéré de quelques jours seulement (lire aussi notre édition du 9 septembre), les juges de la 3 e chambre, présidée par Jean-Pierre Wyss, ont en effet suivi les recommandations du rapporteur public comme les conclusions de l’avocat des plaignantes, M e Etienne Tête. En conséquence de quoi, ils ont purement et simplement annulé la délibération du 7 juillet 2011, par laquelle le comité syndical désignait par vote les membres de la commission des appels d’offres en matière de marché public. Une nouvelle élection devra donc être organisée.
Dans leur jugement, les magistrats constatent que Mmes Vessiller et Poncet « n’ont pas reçu, avant la séance et en temps utile, toutes les précisions nécessaires pour faire valoir utilement leur droit à candidature, en méconnaissance du droit à l’information qu’elles tiennent de leurs fonctions ». Ils ajoutent « que les requérantes sont fondées à soutenir que les opérations électorales attaquées sont entachées d’irrégularités ».
[align=center]Sytral : un strapontin pour Béatrice Vessiller à la commission d’appel d’offres[/align]
Transports. L’élue écologiste avait contesté, avec succès, devant le tribunal administratif une première élection de cette commission où elle ne siégeait pas. En son absence, elle en est devenue hier suppléante dans une chaude ambiance.
En juillet dernier, l’élue des Verts, Béatrice Vessiller jugeait étrange de ne pas figurer au sein de la liste de la commission d’appel d’offres présenté par Bernard Rivalta, président du Sytral. Elle proposait alors de présenter sa propre liste avec Raymonde Poncet. Pas de suppléants, impossible au regard du règlement, objectait en substance le président du Sytral. L’élue verte avait alors porté l’affaire devant le tribunal administratif qui avait annulé l’élection donnant ainsi à Béatrice Vessiller la possibilité de constituer sa propre liste.
En fait, il n’en fut rien. L’élue verte, absente hier lors du vote du comité, a été intégrée à la liste « présidentielle » en tant que… suppléante comme Annie Guillemot (PS), Paul Laffly (UMP), Richard LLung (PS), Jean-Luc Da Passano (Centriste). Les titulaires aux côtés de Bernard Rivalta sont Georges Barriol (UMP), Alain Jeannot (Centriste), Yolande Peytavin (PC), Jean-Louis Ubaud (PS), Gilles Vesco (PS).
« Tout ça pour ça » ont pensé très fort certains. Denis Broliquier (divers droite), seul à ne pas participer au vote de cette liste adoptée à l’unanimité s’est montré pour sa part très véhément parlant « de doute sur la volonté de transparence, suspicion, de petits arrangements entre amis ». Bernard Rivalta mais aussi Alain Jeannot notamment ont vivement réagi à ces accusations.
Est-ce qu'il "suffit" que ces communes raquent plus ou alors elles sont en plus obligées de rentrer dans le Grand Lyon ?
amaury a écrit :Enfin, la réforme des collectivités territoriales
* a semble-t-il supprimé la clause de compétence générale des départements. Ils ne peuvent donc plus financer les transports urbains lorsqu'il s'agit de lignes qui ne dépassent pas le territoire du Grand Lyon et, surtout, ils ne peuvent plus faire partie de syndicats mixtes dont le périmètre est limité au intercommunalités.
[align=center]Le Grand Lyon valide la création du pôle métropolitain[/align]
Le Grand Lyon a voté hier soir sa participation au pôle métropolitain qu’elle va constituer avec la métropole de Saint-Etienne, l’agglomération viennoise et le Nord Isère berjallien. Seule l’UMP a voté contre, estimant que ce n’était pas « le bon outil ».
Le pôle métropolitain pourrait voir le jour à l’été 2012. Ses buts seront de « favoriser l’emploi, améliorer et faciliter la mobilité, garantir la qualité de vie et proposer une offre culturelle d’excellence ».
Il devrait déboucher sur « un syndicat métropolitain des transports qui coifferait les différents syndicats, chacun restant maître de ses réseaux » a précisé le vice-président Jean Yves Sécheresse. « Le but est d’arriver à une carte qui permette d’utiliser tous les moyens de transport, avec différentes zones tarifaires » a précisé Gérard Collomb. « On pourrait aboutir sur ce dossier mi 2013 ».
Le Grand Lyon sera le principal financeur de ce pôle métropolitain, à hauteur de 730 000 euros la première année. Le siège sera à Givors et Gérard Collomb a annoncé qu’il en sera le premier président, avant de passer la main à Saint-Etienne en 2014 dans le cadre d’une présidence tournante.
Rémi a écrit :On file droit vers une aventure façon Montpellier...
raphbus a écrit :comme c'est marqué plus haut, il n'a rien à faire au SYTRAL puisque son PTU est celui du GL ( et quelque communes en +)
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