Un ami et moi même réalisons en ce moment un documentaire vidéo sur le quartier de Perrache et son évolution. Nous sommes actuellement à la recherche d'anciens cheminots ayant travaillé/habité derrière les voûtes pour nous conter le passé ferroviaire du quartier, et recueillir divers avis/anecdotes. Peut être que certains ici pourront nous aider, ont des connaissances..

Egalement, nous aurions aimé retrouver le conducteur de bus qu'évoque cet article du Progrès copié en fin de message, ou tout autre conducteur de cette navette ayant connu des problèmes similaires.
Voilà, merci beaucoup à vous d'avance et bonne journée.
Depuis le 3 janvier, la navette presqu’île 91, devenue ligne 91, est prolongée en permanence jusqu’à l’arrêt « Confluence-La Sucrière ».
L’incursion de la navette bouleverse le paysage de La Sucrière, livré au royaume des voitures. Si les adeptes des transports en commun apprécient cette extension, il n’en est pas de même des automobilistes habitués à stationner de façon anarchique.
Lorsque la navette ne peut pas passer, les conducteurs avisent leur direction qui limite le parcours à l’ancien terminus Charlemagne/ Casimir-Périer.
Des agents des TCL se déplacent pour verbaliser les véhicules gênants et éventuellement faire appel à la fourrière.
Cette situation engendre un double mécontentement : celui des automobilistes verbalisés et celui des usagers de la ligne 91 qui doivent terminer le parcours à pieds entre la rue Casimir-Périer et La Confluence.
Les conducteurs de cette ligne subissent parfois le courroux des automobilistes.
« La navette n’a rien à faire ici », selon un automobiliste. Bernard (*) est un chauffeur sur la ligne 91. « Tous les gens qui travaillent dans la zone de La Sucrière et les clients qui fréquentent les restaurants viennent en voiture, parfois avec des véhicules luxueux. C’est le côté « bling bling » en opposition avec la navette, moyen de transport populaire. On m’a plusieurs fois demandé de déplacer mon bus. On m’a même dit que la navette n’avait rien à faire ici et que les automobilistes étaient prioritaires », relate ce conducteur.
Certains l’ont déjà pris à partie. « J’ai du répondant et cela ne m’empêche pas de faire mon travail de service public », affirme Bernard, pas décidé à céder un pouce de terrain.
Publié le 19/01/2011 dans Le Progrès