Nat a écrit :Le gros problème c'est que les voitures corail, on en a un pagaille.
Mais il n'y a plus rien pour les tirer !
D'après ce que j'ai compris:
- les locos sont considérées comme trop vieilles et trop chères à rénover ...
- elles ne correspondent plus aux nouvelles normes environnementales (ça en bouffe du diesel pour les thermique)
- elles ont été "transférées" au fret (et comme maintenant l'exploitation fret/voyageurs est étanche ...)
Mais quand on voit les tarifs, ben si on est sur ce train, ce n'est pas pour banquer le tgv
Rémi a écrit :Si on veut que le réseau ferroviaire se modernise, ce n'est pas en vivant dans le culte du passé qu'on changera la donne. Si on veut plus de trains, il faut des trains plus performants.
Rémi a écrit :On peut tourner autour du pot pendant des heures : les voitures Corail ont 35 ans et il va falloir songer à les remplacer, et tout le monde sait que sur le fond, il y a plus d'avantages à les remplacer que d'inconvénients. Cela dépend de choix qui seront retenus.
Si on veut que le réseau ferroviaire se modernise, ce n'est pas en vivant dans le culte du passé qu'on changera la donne. Si on veut plus de trains, il faut des trains plus performants.
phili_b a écrit :Oui il va bien falloir remplacer ces trains vieillissants.
Mais ça n'empêchera pas de penser, malgré tout le modernisme des trains récents (portes, plancher bas, motricité adaptée aux arrêts fréquents, etc...), qu'on est loin des promesses de papier glacé avec des gens souriants et 5 personnes assises: dès qu'il y a trop de monde les TERS récents sont sous-capacitaires qu'on se cogne partout, et que l'habitabilité (taille des sièges notamment) a diminuée que ça soit dans les TGV ou les TER.
C'est pour cela que les gens regrettent les Corails, pas par nostalgie. En plus le souci c'est que souvent on a l'impression que le design intérieur prime sur l'ergonomie.
Lyonrail a écrit :Dans toutes les solutions, on se dirige vers un désengagement de la branche "noble" du groupe SNCF vers les régions ou les bus...
BBArchi a écrit :Une entité globale qui gère voies, infra, matériel, personnel, et qui permet en théorie de faire passer des outils d'un service à un autre : c'est devenu ringard et anticoncurrentiel.
Moyennant quoi, on n'a aucune concurrence (de quel type, d'abord ?), et tout ayant été saucisonné en entités liées par des flux financiers, chacun attend de ses partenaires (éventuels) le chapelet de décisions et d'investissements nécessaires. Mais tant qu'il n'a pas ces taquets solutionnés, rien ne se fait.
Vendredi 11 janvier 2013, 19h05
Une enveloppe de 400 millions d'euros va être consacrée en 2013 au financement du renouvellement des trains Corail, ou Intercités, a annoncé vendredi le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, lors du premier Comité stratégique de la filière ferroviaire à Petite-Forêt (Nord).
Les modalités du renouvellement de ces trains d'équilibre du territoire (TET) seront arrêtées dans les prochains mois. Devant de nombreux acteurs de la filière ferroviaire réunis sur un site d'Alstom, le ministre a précisé que l'enveloppe pourrait se monter jusqu'à 450 millions d'euros.
En octobre devant le Sénat, le patron de la SNCF, Guillaume Pépy, avait souligné que les trains Intercités étaient "en fin de vie".
"C'est un sujet lourd puisqu'on parle de deux à trois milliards d'euros de matériel roulant à renouveler dans les dix ans", avait-il expliqué. Sur ces lignes, la fin de vie du matériel est programmée dans 5 à 10 ans, et une dizaine d'années est nécessaire pour le changement.
Ces Intercités, à faible rentabilité reliant les grandes métropoles, font l'objet d'une convention signée en 2010 entre la SNCF et l'Etat afin de soutenir leur exploitation.
Le ministère des Transports va par ailleurs lancer un troisième appel à projets en direction des collectivités locales pour les aider à réaliser leurs projets de transport en commun en site propre (les transports urbains), comme des tramways par exemple, avec à leur disposition une enveloppe de 450 millions d'euros.
M. Cuvillier a également indiqué que le ministère de l'Economie allait étudier des solutions de portage adaptées, au travers des fonds d'épargne de la Caisse des dépôts par exemple, pour faciliter le financement de l'acquisition et le renouvellement du matériel roulant des trains express régionaux (TER).
Au total, les différentes initatives représentent 5 à 6 milliards d'euros de commandes potentielles pour les 10 prochaines années, dont une possible commande de 40 nouvelles rames de TGV par la SNCF qui restait à confirmer.
Le Comité stratégique de la filière ferroviaire réuni vendredi était présidé par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, venu en compagnie de M. Cuvillier et de la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq.
M. Montebourg a, à cette occasion, lancé un appel en direction des entreprises du secteur ferroviaire pour qu'elles utilisent l'enveloppe de 40 millions d'euros mise à leur disposition pour soutenir la recherche et le développement et la production de projets innovants.
"En contrepartie de l'effort que l'Etat accomplit en faveur de la filière (...) par la visibilité qu'il donne à ses choix de commandes publiques, nous demandons à l'industrie ferroviaire française de préparer le TGV du futur", a ensuite prévenu M. Montebourg dans la conférence de presse qui a suivi.
"Nous souhaitons que les industriels mettent les bouchées doubles et que notamment Alstom sorte le TGV du futur en 2018", a-t-il souligné, insistant sur le fait qu'il s'agissait d'un programme aussi important que celui de l'automobile ne consommant que 2 litres, dans la décennie à venir.
"C'est un point très important pour maintenir notre avantage compétitif et comparatif", a déclaré M. Montebourg, qui compte sur les grandes comme les petites entreprises du secteur.
Ce à quoi le président de la fédération des industries ferroviaires, Louis Nègre, a répondu que "l'industrie relève ce défi", "non seulement sur le TGV mais également sur les trains du quotidien".
Un fond de 40 millions d'euros, au travers du Fonds stratégique ferroviaire, est par ailleurs à disposition des PME pour leur permettre de se développer, a précisé le ministre.
"La perspective de la commande publique permettra que ces entreprises puissent se situer dans des relations de long terme avec leurs donneurs d'ordre", a expliqué Arnaud Montebourg.
Le ministre a aussi appelé au "patriotisme économique" des directeurs d'achat et des donneurs d'ordre vis-à-vis des sous-traitants français.
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