BBArchi a écrit :Une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne : la rue Grenette va prendre cher très bientôt.
Maintenant la mauvaise : les nouvelles rames à 4 caisses pourarrivent sur la ligne avant le 05 novembre. Et youpi !
Pour le covoiturage, vraie bonne idée : être à plusieurs dans la même voiture est plus convivial dans les bouchons.
LA 31 et la 43 vont devenir respectivement C31 et C43 ?
Lolo a écrit :. Le temps du chantier, la ligne D, reliant Gare-de-Vaise à Vénissieux via Bellecour sera renforcée. « Nous avons travaillé sur le système informatique et rajouté deux rames pour gagner 15 % de capacité en plus en heure de pointe », précise Bernard Rivalta, président du Sytral.
mathieu.38 a écrit :Enfin, vu la charge, si l'ajout des deux rames change vraiment quelque chose, ils auraient pu y penser avant, non ?
Métro C a écrit :Faire des trains de 4 voitures, oui, mais multiplier par deux la fréquence serait totalement absurde (on peut passer à la rigueur à 2min.30 voire 3min., au dessus ça me parait difficile...) !
mathieu.38 a écrit :Enfin, vu la charge, si l'ajout des deux rames change vraiment quelque chose, ils auraient pu y penser avant, non ?
Métro C a écrit :Je veut bien une photo qui me montre de la place sur le quai à Bellecour après 10min de panne en HP :D !
Métro C a écrit :... Faire des trains de 4 voitures, oui, mais multiplier par deux la fréquence serait totalement absurde (on peut passer à la rigueur à 2min.30 voire 3min., au dessus ça me parait difficile...) !
TubeSurf a écrit :Bonjour,
Effectivement, il y aura 31 rames sur la D; elle a déjà circulé ainsi, et des essais ont été refaits la semaine dernière. Après, il faut que les rames soient dispo, mais la réserve est déjà plus conséquente que sur la A... (et augmenter l'offre sans toucher à la vitesse moyenne diminue bien l'intervalle, chez moi)
[align=center]Jean-Luc Da Passano, vice-président du Grand Lyon sur le tunnel de la Croix-Rousse : "On croise les doigts pour qu'il n'arrive rien sous Fourvière"[/align]
Jean-Luc Da Passano, vice-président au Grand Lyon en charge des déplacements était l’invité ce mercredi de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.
Il y a un mois, le tunnel de la Croix-Rousse fermait. Jean-Luc Da Passano dresse un premier bilan des conditions de circulation. Et le vice-président en charge des déplacements est plutôt content : "Sans vouloir faire de triomphalisme, disons que les choses ne se passent pas trop mal. Par rapport à ce que nous redoutions, la circulation est à peu près correcte. Il y a bien sûr des bouchons aux heures de pointe du matin et du soir, je m’y suis trouvé moi-même un certain nombre de fois donc je peux en témoigner."
"Les axes les plus chargés sont pour commencer le tunnel sous Fourvière. Bon, il l’est déjà naturellement. Il y a aussi le BPNL, celui qu’on appelle TEO, notamment au niveau de la sortie Croix-Luizet. Il y a les quais de Saône et la rue Grenette. Et puis il y a la sortie du tunnel sous Fourvière, le pont Gallieni est très souvent chargé en ce moment", énumère Jean-Luc Da Passano.
Le Grand Lyon avait mis en place des mesures telles que la baisse de 20% de l’abonnement au périphérique nord ou la re-programmation des feux tricolores. Sont-elles nécessaires ? "Il y a ce chiffre : les nouveaux abonnements au périphérique nord, depuis début novembre, sont de l’ordre de 1500. Contre 300 en moyenne par mois. Pour la rue Grenette, on arrive à absorber 40% de trafic en plus avec une congestion qui est importante. Donc on n’a pas d’engorgement.
Par contre sur les transports en commun, on est un peu déçu parce qu’on a 2,5% de fréquentation supplémentaire sur la ligne D qui avait été renforcée. Mais manifestement ça n’a pas attiré les gens. Ils n’ont pas osé passer aux transports en commun."
Le tunnel de la Croix-Rousse était emprunté par 47 000 véhicules par jour. Où sont-ils passés ? "Il y a d’une part ceux qui sont sur le BPNL et sur Fourvière. Il y a un petit report sur les TCL. Et puis il y a une grosse augmentation du covoiturage. Nous avons 15% d’inscrits supplémentaires depuis début novembre. Il y a je crois une volonté de la part des Grands Lyonnais de s’informer : le site infotrafic du Grand Lyon, le site covoiturage et le site dédié au tunnel sont assaillis."
On sent tout de même que la pluie pourrait faire basculer les choses. Un salon type Pollutec également ou pire, la fermeture du tunnel sous Fourvière.
"Je crois que si on devait fermer Fourvière, ca serait dramatique. En ce moment, nous avons juste quelques fermetures de nuit. Mais nous croisons vraiment les doigts pour qu’il n’arrive rien sous Fourvière.
Pollutec, on s’attendait à quelque chose de délicat, je crois que finalement ça a très bien marché. Il y a eu 90km de bouchons cumulés mais personne ne subit ces 90km, dieu merci.
Lundi, nous avions aussi ce sommet franco-italien que nous redoutions puisqu’on nous annonçait un engorgement du quartier de la Préfecture. Et vous savez qu’à Lyon, ça rejaillit vite sur d’autres quartiers. Finalement, ça s’est bien passé aussi.
Pour l’instant, il faut rester vigilant, continuer des petits travaux sans gêner la circulation., reconnaît Jean-Luc Da Passano.
Le Grand Lyon s’est engagé à rouvrir le tunnel en août 2013. Jean-Luc Da Passano reste prudent mais malgré tout confiant. "Je ne prends jamais d’engagement formel parce qu’après on vous dit : "vous avez raconté des histoires aux gens", ce qui n’est vraiment pas le style du Grand Lyon.
Mais au jour d’aujourd’hui, rien ne permet de penser qu’on ne rouvrira pas le 5 août. Pour l’instant, on tient les délais, les travaux ont bien commencé et tout se passe bien."
[align=center]Tunnel de la Croix-Rousse : pas de filtre pour les polluants[/align]
Compte tenu des coûts de fonctionnement élevés et du bilan environnemental très incertain des systèmes de traitement de l’air dans les tunnels routiers, le Grand Lyon a choisi de ne pas filtrer l’air du tunnel de la Croix-Rousse.
Les tunnels dotés de dispositif de traitement de l’air sont très rares à travers le monde. On en compte à peine une soixantaine, dont les trois quarts au Japon. À l’origine, ces systèmes ont été mis en place pour améliorer la visibilité dans les tunnels : au Japon (dès 1979, à Tsuruga), en raison de la très forte densité de voitures, et en Norvège (dès 1990, à Oslo) à cause de l’utilisation de pneus à clous qui augmentent le phénomène d’abrasion, donc de mise en suspension des particules liées à cette abrasion.
La chasse aux particules
Ces dernières années, pourtant, les préoccupations environnementales ont poussé des pays européens à tester de tels dispositifs. C’est le cas de l’Italie en Émilie-Romagne, de l’Autriche à Graz, de l’Espagne à Madrid et, plus récemment, de la France sous le mont Blanc. Tous ont opté pour des filtres à particules utilisant le principe de “filtration électrostatique” : les particules en suspension sont d’abord ionisées, puis collectées à l’aide d’électrodes portant une charge électrique opposée.
Pourquoi cette chasse aux particules ? Parce que, de tous les polluants, ces “poussières” dont le diamètre est parfois inférieur à 2,5 microns sont ceux qui posent le plus de questions en termes de risques sanitaires et qui sont, d’une manière générale, les plus préoccupants. Les particules proviennent en majorité du transport routier (imbrûlés à l’échappement, usure des pièces mécaniques par frottement, pneumatiques). Ce sont elles qui noircissent les bâtiments et qui pénètrent au plus profond des poumons, affectant l’ensemble de la fonction respiratoire. Certaines ont également des propriétés mutagènes et cancérigènes.
Une efficacité peu démontrée
Pour l’heure, explique Jean-François Burkhart, chef du pôle Ventilation et Environnement au Centre d’études des tunnels (Cetu), il n’y a eu qu’une seule évaluation complète et indépendante. Celle du tunnel de la M5 East, à Sydney, en Australie. Ce tunnel est à la fois doté d’un système de traitement des particules et d’élimination des gaz d’échappement, les dioxydes d’azote (NO2).
Outre l’investissement (61 millions d’euros), le coût d’exploitation annuel (632.000 euros pour 6 heures par jour) et le coût annuel de l’électricité (28.000 euros), l’efficacité de l’usine de filtration n’a pas été démontrée. À tel point que, le 24 octobre dernier, le ministère des Routes de Nouvelle-Galles-du-Sud (le plus peuplé des États australiens) a annoncé l’arrêt complet du système.
“En pratique, explique le Cetu, lorsque les dispositifs sont utilisés pour améliorer la visibilité dans les ouvrages, il est avéré que le résultat est atteint. Dans le cadre d’une utilisation pour limiter l’impact des rejets sur l’environnement (...), il n’existe pas à notre connaissance de retour sur expérience précis*.” S’appuyant sur ces études, et ne bénéficiant d’aucun retour d’expérience de l’actuel système du tunnel du Mont-Blanc, le Grand Lyon a donc décidé de ne pas installer de traitement de l’air vicié.
Les cheminées d’extraction de l’air installées sur le plateau de la Croix-Rousse recracheront ainsi toujours autant de pollution.
* “Le traitement de l’air des tunnels routiers – État des connaissances sur les études et réalisations”, CETU, septembre 2010.
[align=center]Tunnel de la Croix-Rousse : le point sur les travaux[/align]
"Les automobilistes pourront réemprunter le tunnel de la Croix-Rousse à la rentrée", a affirmé Gérard Claisse lundi, au conseil municipal. Pour le tube mode doux, il faudra attendre la fin du mois de novembre. D’ici là, les travaux avancent rapidement.
“La fermeture du tunnel s’est mieux passée que ce qui avait été prévu ”, s’est félicité Gérard Claisse, adjoint à la démocratie participative à la Ville et vice-président au Grand Lyon en charge de la participation citoyenne. L'élu n'a pas manqué de souligner "l’absence de gros problèmes de circulation dans la ville", suite à la fermeture de l'édifice. Lundi, au conseil municipal, c’était le moment d’un premier bilan en ce qui concerne l’avancement des travaux du tunnel de la Croix-Rousse et les choses semblent aller bon train.
La déconstruction et le désamiantage du tube existant ont été terminés fin janvier. 15.000 tonnes de matériaux ont été retirés. L’édifice a ensuite été consolidé. Onze galeries de sécurité ont été percées entre le tunnel routier et le tube dédié au mode doux. La pose des dispositifs d’étanchéité et de la voûte en béton a été achevée en mars.
La phase de tests débute en juillet
En avril, c’est la réalisation du réseau d’assainissement et du réseau sec qui est au programme. La réhabilitation des stations de ventilation se fera au même moment et devrait occuper les équipes jusqu’à l’été (lire notre article).
L’habillage des tympans aux entrées côté Saône et côté Rhône sera normalement terminé à la fin de l’été et en juillet, débutera la phase de tests qui permettra d’obtenir les certifications nécessaires à la réouverture du tunnel routier, programmée pour septembre 2013.
De son côté, la finalisation du tube mode doux, avec l’aménagement de la place Chazette (coté Rhône) est programmée pour fin novembre 2013. La place accueillera un espace de stationnement pour plus de 50 véhicules, une aire de jeux pour les enfants et de larges allées. "Elle sera beaucoup plus large et lumineuse qu’actuellement", promet Gérard Claisse.
Tunnel de la Croix-Rousse : ouverture repoussée au 2 septembre et la facture s’alourdit
Le tunnel routier qui rouvrira le 2 septembre - LyonMag
La réouverture du tunnel de la Croix-Rousse était, vaguement, prévue à l’été 2012.
Puis, les plus optimistes tablaient sur début août. Désormais la date a été fixée : on pourra à nouveau relier Rhône et Saône à partir du lundi 2 septembre. "Le tunnel sera rouvert pour la rentrée scolaire", affirme Jean-Luc Da Passano, vice-président du Grand Lyon. L’avenue de Birmingham, située côté Saône, sera elle ouverte à la circulation dès le 27 août.
Le tunnel routier prend forme
Les travaux ont pris du retard à cause notamment de l’importante quantité d’amiante présente dans l’ouvrage. "On savait qu’il y avait de l’amiante, explique l’élu. Mais quand on a déshabillé le tunnel on en a découvert que nous ne connaissions pas". Il faut ajouter à cela l’état du tunnel, inauguré en 1952, et la dégradation des fondations et du système d’assainissement.
Concernant l’avancée des travaux, la chaussée a été refaite, les panneaux de signalisations posés et les caméras de vidéosurveillances installées. La voute est en train d’être peinte. Il faudra encore mettre en place l’éclairage et construire la barrière de séparation centrale.
Dans ce nouveau tunnel routier, le Grand Lyon attend environ 47 000 véhicules par jour, le même nombre qu’avant la fermeture. La vitesse y sera limitée à 50 km/h et la circulation interdite aux poids lourds.
Le tunnel mode doux sera inauguré début décembre
Côté tunnel mode doux, le chantier est beaucoup moins avancé. Il faut dire que sa date de mise en service est plus tardive : début décembre, soit quatre mois avant la date annoncée. "Ce sera un des clous du 8 décembre", se réjouit Jean-Luc Da Passano. Ce tunnel sera réservé aux bus, aux piétons et aux vélos. Une seule voie de bus sera toutefois construite, dans le sens Rhône-Saône. Le retour s’effectuera donc via le tunnel routier. Une glissière en béton armé séparera la voie de bus à celle des piétons. "Tout est prévu pour que le tram y passe un jour"», explique Jean-Luc Da Passano.
Ce tunnel sera probablement fermé la nuit, après le passage du dernier bus. De grandes barrières vont être posées à l’entrée dans cette optique. "Ce n’est qu’une idée, rien n’est défini, assure le vice-président du Grand Lyon. Il pourra peut-être rester ouvert le week-end par exemple". La chaussée doit encore être terminée, puis les équipements et la scénographie seront installés.
60 millions d’euros supplémentaires
Coût total des travaux 282,8 millions d’euros. On est bien loin des 222,2 millions annoncés. La faute aux aléas qui ont retardé le chantier. Mais pas seulement. Par exemple, le prestataire assurant les animations diffusées dans le tunnel mode doux a été changé, le Grand Lyon estimant que le projet proposé n’était pas celui qui était attendu. Une décision à 2,5 millions d’euros.
Autre surcoût, la réfection complète de la place Louis Chazette, côté Rhône ou l’habillage des entrées des tunnels. Plusieurs avenants doivent être encore votés au Grand Lyon pour inscrire au budget ces 60 millions d’euros supplémentaires.
http://www.lyonmag.com/article/54717/tu ... ce=Lyonmag
Une seule voie de bus sera toutefois construite, dans le sens Rhône-Saône. Le retour s’effectuera donc via le tunnel routier. Une glissière en béton armé séparera la voie de bus à celle des piétons. "Tout est prévu pour que le tram y passe un jour"», explique Jean-Luc Da Passano.
mathieu.38 a écrit :On s'est bien caché de nous l'annoncer lorsqu'on nous a vendu le deuxième tube....
yannick a écrit :J'ai toujours pensé, et déjà dit d'ailleurs, que le second tunnel a été conçu dès le départ pour y mettre une ligne de tram à double sens. La "galerie de sécurité" devait être faite toute de suite, on sait qu'on aura besoin d'y mettre un tram à plus ou moins long terme, donc on fait tout de suite à la bonne dimension.
Problème, le long terme, ça va au delà des prochaines municipales, donc c'est pas vendeur. On fait donc un tunnel mode doux. Le bus on le met à sens unique, parce que de toutes façons, sauf erreur de ma part, le bus ne bouchonne jamais vraiment dans ce tunnel, le site propre bus n'a donc, en fait, aucun autre intérêt qu'occuper le tunnel en attendant le tram.
Lyon Croix-Rousse : un tunnel modes doux parfumé au Diesel
Par Florent Deligia
Ce sera le paradoxe de la rentrée, qui risque bien de faire jaser si une autre solution n’est pas trouvée : le tunnel “modes doux” de la Croix-Rousse sera emprunté par des bus Diesel. Les modèles hybrides ou électriques ne permettant pas de parcourir l’intégralité du trajet sans être rechargés, il a été décidé que des bus classiques circuleront au début de l’exploitation. Chronique d’un symbole entaché qui risque de gâcher la fête.
La définition des “modes doux” ne laisse pas la place à l’interprétation : il s’agit de moyens de déplacement non polluants, comme le vélo, la marche à pied ou bien encore la voiture électrique. À Lyon, le second tunnel de la Croix-Rousse, rendu nécessaire pour des raisons de sécurité, a rapidement été baptisé “modes doux”. L’appellation laisse donc croire qu’il ne pourrait être emprunté que par des formes de mobilité non polluantes.
L’ambiguïté
Cependant, ce raccourci ne doit pas faire oublier que, depuis son origine, ce tube a été présenté comme un édifice dédié aux modes doux ET aux transports en commun. La deuxième partie a eu tendance à être oubliée par les politiques, mais aussi par les médias dans une ambiguïté des plus totales. Pour ne rien arranger, lors du lancement du projet, il était question de faire circuler des bus hybrides à l’intérieur. Forcément, à quelques mois de l’inauguration, prévue en décembre, une interrogation demeure : quel est donc le carburant qui fera avancer les bus empruntant le tunnel ? La réponse est sans équivoque : il s’agira de modèles Diesel. Dès lors, continuer de qualifier ce tunnel de “modes doux” serait tout simplement mensonger.
Une qualité de l’air à l’intérieur parfois “meilleure qu’à l’extérieur”
Contacté par Lyon Capitale, Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon en charge des nouvelles mobilités (donc pas des moteurs à explosion), qui siège également au Sytral, tempère : “Je vous confirme qu’il s’agira bien de bus Diesel au début de l’exploitation. Cependant, il n’y aura aucun risque d’un point de vue sanitaire, grâce aux systèmes d’extraction de l’air dans le tunnel et de filtrage intégré aux bus. L’atmosphère à l’intérieur sera aux normes. De plus, il pourra arriver que lors de certains épisodes de forte pollution dans Lyon, la qualité de l’air dans le second tunnel soit meilleure que l’air à l’extérieur.” Néanmoins, l’élu ajoute : “Le Grand Lyon est conscient que ces bus Diesel peuvent représenter un frein pour le public dans l’usage de cet équipement. Ainsi, c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de travailler sur la piste du bus hybride avec le Sytral.”
Des bus hybrides en test
Néanmoins, il faudra attendre. Les modèles hybrides ne seront pas encore massivement déployés lors de l’inauguration du tunnel. Quant aux expérimentations, elles débutent seulement en septembre, comme le rappelle Gilles Vesco : “Le Sytral a acheté six bus hybrides de trois marques différentes. Ils seront testés en utilisation normale et comparative sur une durée d’un an. Ils feront les mêmes trajets pour que nous puissions confronter leurs performances. Tout cela sera réalisé de manière scientifique et nous aurons les résultats en 2014. Le mouvement est donc lancé.” Quant à la suite à donner à ces expérimentations, Gilles Vesco imagine déjà le futur : “Si ces tests sont favorables, le Sytral pourrait envisager d’acheter plusieurs dizaines de bus hybrides dès la première commande. Ils se substitueraient alors progressivement aux bus Diesel.”
Un tunnel trop en avance sur son temps ?
Une difficulté demeure : les technologies permettant de parcourir l’intégralité du tunnel sans émettre de gaz ou de particules et surtout sans recharger la batterie au milieu du parcours ne sont pas encore au point pour une telle distance (1,8 km). Par ailleurs, il faut que les bus puissent être utilisés sur des parcours normaux, le tube de la Croix-Rousse n'étant qu'une étape dans leur trajet.
Autant d'éléments sur lesquels le Sytral travaille, selon Gilles Vesco : “La solution possible, mais pas encore prête, consisterait à “biberonner” le bus à l’entrée du tunnel pour qu’il parcoure toute la distance en électrique. Il faut donc trouver un dispositif pour recharger la batterie rapidement. Nous étudions toutes les pistes possibles.” Aujourd’hui, le second tunnel de la Croix-Rousse semble donc trop en avance sur son temps.
Une solution reste possible, mais elle demande un certain courage politique : faire passer les modèles Diesel dans le tunnel classique en attendant que les bus non polluants soient au point. La voie réservée aux transports en commun dans le second tube serait déserte pendant quelques mois, mais le symbole ne serait pas terni. D’autant que cette voie servira pour les expérimentations des bus électriques et hybrides. Par ailleurs, pourquoi ne pas l’ouvrir aux voitures électriques, surtout avec l’arrivée des Bluly de Bolloré ? Dans ces cas, seulement, le second tunnel de la Croix-Rousse pourra vraiment être appelé “modes doux”. Les cartes sont entre les mains de Gérard Collomb.
phili_b a écrit :Oui c'est ce je critiquais dans mon message du 24 juin: ce tunnel n'est pas viable à pied à cause de sa distance mais en plus avec des bus au mazout.
En fait le journaliste fait semblant d'être étonné, ou lance un buzz (ça ne serait pas la première fois, c'est une seconde nature chez beaucoup de journaliste), ou tout simplement essaye d'anticiper les critiques qui ne vont pas tarder à poindre à l'ouverture du tunnel, ou un peu des 3.
[align=center]Tunnel de la Croix-Rousse : J-4 pour les automobilistes, les cyclistes patientent encore[/align]
Tout est prêt pour accueillir les premières voitures lundi à 0h00.
Le Tunnel de la Croix-Rousse va rouvrir après presque dix mois de travaux. Mais le mal était nécessaire, entre le désamiantage et la mise en conformité avec la loi Mont-Blanc (prise après l’incendie du tunnel franco-italien en 1999), les ouvriers avaient de quoi faire.
Gérard Collomb a fait sa rentrée mardi avec la visite du chantier à la presse. Le sénateur-maire plutôt taquin et très en forme en cette rentrée, s’est réjoui du résultat.
Un tunnel routier tout beau tout neuf
Pour les automobilistes rien n’a changé. La vitesse est toujours limitée à 50 km/h et les poids-lourds y sont interdits. En revanche, au revoir le carrelage sale du plafond et les traces d’infiltration, une nouvelle voute a été installée, peinte jusqu’à mi-hauteur.
Les Lyonnais ont peut-être déjà découvert les deux entrées du tunnel. Sur la face Rhône, de larges pierres de Villebois, pouvant faire jusqu’à deux mètres sur trois, ont été installées. "On voulait rester dans les mêmes tonalités que les quais. Le bleu-gris a un caractère intemporel", continue l’un des architectes. Reste encore les plantations, notamment les vignes, à installer. Mais il faut attendre la période propice pour le faire, à savoir novembre.
La place Chazette est encore en travaux. "On prend notre temps. On a découpé le planning en plusieurs phases pour limiter au maximum l’impact pour les riverains", continue t-il. Les travaux devraient être terminés début décembre. "C’est le maire de l’arrondissement (Nathalie Perrin-Gilbert, PS, qui a prévu de faire sécession en mars prochain, ndlr) qui va être content", ironise Gérard Collomb à la vue d’un plan de la future place Chazette.
Quant au passage souterrain pour les piétons permettant de traverser sous l’entrée du tunnel, il a été conservé. Refait à neuf, il a été agrandi et est désormais accessible aux personnes à mobilité réduite.
Du côté de la rivière, l’entrée est plus ocre, plus jaune. "On est dans la souplesse de la Saône et ses méandres", selon l’un des architectes. Les piétons pourront passer par-dessus la bouche du tunnel, une route qui ne sera toutefois pas accessible aux personnes handicapées à cause de la pente trop raide.
Le second tunnel inauguré le 8 décembre
Et le tunnel modes doux dans tout ça ? La voute est terminée depuis longtemps et entièrement peinte. Les voiries sont en cours de réalisation, le goudron de la voie de bus et de la piste cyclable n’est pas encore fait, seul celui destiné aux piétons est terminé. Restera ensuite les éclairages, ainsi que les systèmes d’animation qui ponctueront la traversée. Neuf séquences seront ainsi présentées au public pour faire passer le temps dans ce tunnel de 1,8 km.
Car en plus, le second tunnel est un peu plus long que le tunnel routier. Deux raisons à cela : la nécessité de s’éloigner de l’ancien tunnel, pour des raisons techniques et la nécessité, selon des psychologues, que le tunnel fasse une courbe. En effet, contrairement à l’expression, voir le bout le bout du tunnel donnerait un sentiment de frustration aux piétons, ainsi que l’impression d’une distance plus longue.
Seuls les bus parcourant le sens Rhône-Saône emprunteront le tunnel. Les faire circuler dans les deux sens aurait, apparemment, engendré d'importants problèmes de circulation. Mais là où le bât blesse c'est que ce sont des bus roulant au gasoil qui circuleront dans ce tunnel dit modes doux. Dans un premier temps du moins, car le Sytral a acquis six nouveaux bus électriques ou hybrides de trois marques différentes afin de les tester et pour pouvoir à terme remplacer les modèles diesel.
Il faudra toutefois patienter un peu pour découvrir le résultat puisque le tunnel devrait être prêt pour le 8 décembre. Il devrait être le point d’orgue de la fête des Lumières, supplantant même la place Bellecour.
[align=center]Lyon : le tunnel de la Croix-Rousse rouvre aux automobilistes à partir de lundi[/align]
Ce sera certainement un ouf de soulagement pour les automobilistes n'ayant pas pu emprunter le tunnel de la Croix-Rousse durant près de dix mois.
Ils étaient près de 47000 à l'emprunter quotidiennement. Bonne nouvelle : l'ouvrage long de 1757 mètres sera de nouveau accessible au grand public dans la nuit de dimanche à lundi. Il faut dire que depuis le 5 novembre, date de se fermeture, le tunnel de la Croix-Rousse a a été entièrement désamianté puis l'étanchéité a été installée.
De plus, une nouvelle voute a été construite et les systèmes de ventilation mises aux normes. A noter également que parallèlement à ces premiers travaux où circulent les automobilistes, un second tunnel a été construit afin d'accueillir les autres transports à savoir les bus, les vélos et les piétons. Il ne sera possible de l'emprunter qu'à partir de la fin du mois d'octobre ; les finitions étant actuellement en cours. Ce tube ne sera mis en service qu'à la fin du mois d'octobre ; en effet, les finitions (installation des systèmes de signalisation, de vidéosurveillance et de l'éclairage) sont actuellement en cours.
Les travaux des tunnels de la Croix-Rousse auront au final coûté près de 283 millions d'euros.
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