Le retour était tout aussi comique.
J'attendais que quelqu'un évoque le sujet pour que je puisse placer mon anecdote =).
Nous attendions le TER n°17643 à destination de Grenoble dans l'immense hall de la Part-Dieu. Le train est donc au quai "I", au moment où cela s'affiche, des dizaines de personnes s'étaient déjà entassées dans l'escalator. Quelques personnes ont eu l'idée, de prendre les escaliers, vides eux, en courant. C'est une réaction primaire et certainement peu distinguée, mais on a fait de même. Arrivé en courant dans le train, nous avons réussi à avoir des places assises.
21h10, heure du départ théorique, plus une place assise de libre, les couloirs sont littéralement remplis de personnes debout. A ce moment-là, une annonce du conducteur "Pour des raisons de sécurité, en raison de la suroccupation du train, notre train ne partira pas." Tous les passagers restent, en attendant une autre information.
5 minutes après "Un bus part de la gare routière dans quelques minutes pour les voyageurs à destination de Grenoble et Grenoble uniquement.". Des gens, debout, quittent le train en courant (oui un bus de 60 places pour vider un train bondé, c'est assez comique).
25 minutes après, après avoir vérifié que le train était "moins plein", le conducteur se décide à partir. Une belle annonce, bien énervé, presque en criant "Notre train va partir ! Attention à la fermeture des portes ! Attention au départ !". Et puis ensuite "En raison de la suroccupation du train, notre train roulera plus lentement jusqu'à son terminus."
Honnêtement, nous sommes arrivés avec 25 minutes de retard à Grenoble, soit autant que quand nous avons quitté la Part-Dieu, donc je pense qu'on a roulé à la vitesse prévue.
Donc oui, il y a bien eu une sous-évaluation des capacités nécessaires ce soir-là.
Au fait, un Grenoblois qui vient voir pour la deuxième fois seulement votre fête des Lumières, c'est très réussi

. Et comme quelqu'un le disait dans le C13 plein à craquer, "un peu de chaleur humaine, on avait oublié ce que c'était".