pas87 a écrit :Le futur ce sera ça où c'est la mort du Trolleybus :
http://www.tbus.org.uk/leeds.htm
En résumé, en France Limoges : une Institution pour combien de temps encore ?
Lyon : il doit lutter avec ses trois frères BUS, METRO, TRAM, qui va mourrir ?
Saint-Etienne : plus qu'une ligne...à quand la fin ?
Airbus a écrit :Oui bien sûr, un bus hybride n'est autre qu'un trolleybus sans perches puisque la plupart du temps le constructeur a installé des moteurs de traction électriques alimentés par une génératrice elle-même entraînée par un moteur Diesel. Le trolley remplace en quelque sorte, le Diesel par deux perches et on peut ajouter au dispositif un rack de batteries pour assurer une autonomie suffisante.
La solution que tu préconises, Hubert, est d'alleurs actuellement en service à Rome sur une très belle et longue ligne de trolleybus qui part de Roma Termini qu circule perches baissées en autonomie/batteries jusqu'à une porte de Rome, puis poursuit en banlieue perches au fil. Cà fonctionne très bien, et c'est en effet un très bel exemple de ce que l'on peut faire avec des trolleys.
pas87 a écrit :A propos de matériel j'aurais bien vu ce VanHool sur un réseau Français, bon après c'est vrai pour les puristes beaucoup préfèrent un Iribus Citélis avec des perches plutôt que ce matériel plus proche du Tram, pas facile d'être consensuel, d'ailleurs lors de l'appel d'offres de Limoges je ne sais plus si VanHool n'a pas répondu où n'a pas été retenu d'office, à priori problème de tarification où de relations commerciales ?
Dans cette version il est presque aux couleurs du réseau Lyonnais.
pas87 a écrit :Merci turbotrain, très beau ce bus pour les chanceux Lorrains.
Un reportage et article sur le lancement du Hess Trolley ce jour sur France 3 Limousin
http://limousin.france3.fr/2013/01/07/renouvellement-des-trolleys-de-limoges-l-objectif-sera-atteint-en-2015-175579.html
Lyon-St-Clair a écrit :Les Exqui.City 24 de Metz sont de vrais hybrides il me semble, pas de chaîne de traction délirante façon Civis.
Un tramway électrique sans câbles dès 2013 ?
11 janvier 2013
En éliminant les lignes aériennes et câbles jusqu’ici nécessaires à l’alimentation des véhicules électriques, la technologie Primove révolutionne le monde des transports en commun. Plus de détail avec le chef du projet chez Bombardier, Jérémie Desjardins.
La technologie Primove de Bombardier est une technologie sans fil et sans contact qui permet de propulser les véhicules électriques, notamment tramways, autobus, camions et voitures. En utilisant le principe de transmission d’énergie par induction, ce système permet aux véhicules électriques d’être rechargés sans fil soit lorsqu’ils sont en mouvement (recharge dynamique), soit à l’arrêt (recharge statique) sans modifier leurs habitudes de conduite et la durée du parcours.
Rencontre avec Jérémie Desjardins, chef de projet Primove chez Bombardier.
Vous avez signé deux contrats pour des bus électriques à recharge sans-fil
Nous avons signé en mai 2012 un premier contrat avec la ville de Braunschweig en Allemagne pour deux bus de 12 et 18 mètres de long. Il y a une option pour quatre autres bus qui pourrait se faire au cours du projet, ce qui porterait le total à six. C’est une ligne de 12 kilomètres, centrale dans la ville donc très visible, avec quatre stations de recharge en plus du dépôt. Solaris est le fournisseur de bus et la mise en œuvre passager est prévue pour octobre 2013, avec les premières installations de dépôts en mars.
Le second contrat concerne Bruges en Belgique avec trois bus de 10 m de long sur 6 km. Vanhool est le constructeur et De Lijn l’opérateur. Cette ligne aussi centrale dans la ville avec une à deux stations sera opérationnelle en octobre 2013.
Vous ambitionnez également une signature cette année pour un tramway sans-fil
Nous n’avons pas encore signé. Mais les démarches sont entamées pour y parvenir cette année. Les négociations sont plus longues que pour le bus. Ce sont de plus gros projets d’infrastructure. Après la signature il faut compter 18 mois de fabrication. Il s’agit de la même technologie que pour le bus. Nous avons d’ailleurs un prototype en opération à Augsburg depuis un an et demi en site semi-public. C’est une technologie éprouvée.
« Les marchés dans les pays émergents sont plus libres
car ils n'ont pas de caténaires à démonter. Tout reste à faire »
Jérémie Desjardins, chef de projet Primove chez Bombardier
Vos tractations vous mènent en Chine et au Moyen-Orient, dans quel but ?
Le marché du tramway est mature en Europe, il ne s’agit que d’extensions de lignes, de rachats de véhicules. Et comme les caténaires sont déjà installées, il est difficile de faire changer de technologie aux collectivités. Alors que dans les pays émergents, il n’y a pas d’infrastructure, donc ils n’ont pas forcément besoin de caténaires et sont plus libres de faire le choix d’une nouvelle technologie.
En quoi l’électrique sans-fil est-il plus rentable pour la collectivité que le diesel ?
Un bus diesel ne coûte pas cher car il est produit en grande série. Le coût d’opération est lui par contre élevé : le carburant est cher et polluant, et la maintenance coûte plus cher. Un bus électrique de son côté part chargé du dépôt le matin. Mais ses batteries sont grosses, coûteuses et lourdes. Le bus électrique sans charge intermédiaire n’est donc pas rentable par rapport au diesel. Plus il y a de stations de recharge plus l’on réduit la taille des batteries, tout en augmentant la durée de vie du bus à 10 ou 12 ans. Le coût total de propriété devient ainsi plus intéressant. Notre projet Primove privilégie ainsi ce choix avec des batteries plus petites, au lithium-ion, qui se rechargent à chaque tour de bus. Comme je la décharge très faiblement, j’augmente sa durée de vie.
Quels sont les derniers freins au développement de votre technologie Primove ?
Le seul frein qui puisse exister est ma propre vitesse à installer des projets commerciaux pour montrer que la technologie est viable et opérationnelle dès maintenant. Nous sommes les seuls à l’heure actuelle à pouvoir fournir des puissances de 200 kW pour les bus et les tramways. Nous y travaillons depuis 2007 et sommes prêt à passer en phase commerciale.
Le bus E, ce mercredi 23 janvier vers 14h, a rencontré un obstacle dû au chantier de la tranchée couverte. Ce dernier provoque un zigzag du chemin ouvert à la circulation.
cet élément, ajoutez un bus à double articulation et un peu de malchance et vous obtenez un joli blocage. Le bus s’est en effet retrouvé bloqué par une glissière sous peine de bugner. Malgré tous les efforts du chauffeur et l’aide d’ouvriers, rien à faire, le monstre ne peut passer. Seule solution, intervenir avec une pelleteuse pour soulever la glissière et offrir la place nécessaire au bus pour passer.
Bref, une aventure cocasse, provenant d’un concours de circonstances fortuit (ça s’est joué à 5 centimètres près) qui a tout de même produit un retard, une interruption de trafic et probablement le bouchon qui va avec…
Alors, événement anecdotique ou régulier?
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