Rémi a écrit :Salut
Abrupte, mais malgré tout pertinent : est-ce qu'on doit dépenser 70 millions pour aménager une gare qui va poser de jolis problèmes d'exploitation sur l'ensemble du corridor TGV de Lille à Marseille et Nîmes, ou est-ce qu'on met la même somme dans un développement de la desserte Avignon TGV - vallée du Rhône - Valence TGV - Grenoble pour proposer une correspondance avec les TGV desservant ces deux gares, offrant un panel de fréquences et de destinations bien plus important que ce qui pourrait être proposé à Montélimar TGV ?
Pour moi, la réponse est toute trouvée !
A+
Rémi
Rémi a écrit :Abrupte, mais malgré tout pertinent : est-ce qu'on doit dépenser 70 millions pour aménager une gare ... ou est-ce qu'on met la même somme dans un développement de la desserte Avignon TGV - vallée du Rhône - Valence TGV - Grenoble pour proposer une correspondance avec les TGV desservant ces deux gares, offrant un panel de fréquences et de destinations bien plus important que ce qui pourrait être proposé à Montélimar TGV ?...
[align=center]Gare TGV d’Allan : des garanties demandées[/align]
Rien de nouveau à propos du projet de gare TGV à Allan, près de Montélimar. Le président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne (PS), vient en effet de répondre à un courrier du député drômois Hervé Mariton (UMP).
« La Région Rhône-Alpes attend des engagements fermes de la part des promoteurs du projet »
Il écrit notamment : « La Région Rhône-Alpes, comme les autres collectivités territoriales, attend des engagements fermes, aptes à être concrétisés, de la part des promoteurs du projet, l’État, RFF et la SNCF. Les garanties demandées concernent principalement l’équilibre financier de l’ouvrage projeté, en fonctionnement et en investissement, la pérennité du service voyageur et la réalisation des liaisons routières avec l’Ardèche. Des réponses satisfaisantes doivent donc être apportées aux préoccupations exprimées, par exemple quant à l’importance des charges d’exploitation et à l’évaluation de la clientèle induite, au regard du montant élevé de l’investissement. En outre, pour l’année 2013, l’État doit encore préciser la programmation des crédits d’études à engager au titre du contrat de projets État-Région. Pour ces raisons et comme je l’ai exprimé à plusieurs reprises, l’initiative appartient à l’État. »
Bref, on en est toujours au même point.
L’autre député drômois concerné par le projet, Franck Reynier (UDI), avait pour sa part obtenu deux rendez-vous au ministère des Transports pour évoquer le projet. Les deux rendez-vous ont été annulés.
[align=center]La gare TGV d’Allan reportée aux calendes grecques ?[/align]
En 2009, le secrétaire d’État chargé des transports, Dominique Bussereau, était venu à Allan pour certifier que la gare se ferait. C’était il y a déjà quatre ans.
La création d’une gare TGV à Allan est-elle remise aux calendes grecques ? Ou alors le projet, débarrassé d’une certaine “concurrence”, va-t-il connaître un nouveau coup d’accélérateur ?
La présentation, ce jeudi 27 juin, du rapport de la commission Mobilité 21, ne permet pas de répondre précisément à ces questions (notre édition d’hier). Ce rapport, dévoilé au gouvernement par le député Philippe Duron, met fin à l’ère du tout-TGV et reporte à l’horizon 2030-2050 la création de certaines grandes infrastructures routières et ferroviaires.
La gare TGV d’Allan, près de Montélimar, ne figure pas dans le rapport. Le projet existe depuis 20 ans. Son coût était estimé à 75M€ en 2009 (environ 100M€ de nos jours) et l’État, par la voix du précédent ministre des Transports, Thierry Mariani, s’était engagé à financer 50% du coût de cette infrastructure.
Franck Reynier : « Ça fait longtemps que je suis inquiet »
À l’heure de l’austérité budgétaire, notamment en ce qui concerne les transports, l’État misera-t-il toujours sur une gare TGV située entre celles de Valence et d’Avignon ? Franck Reynier (UDI), député-maire de Montélimar, fervent défenseur du projet, aurait bien aimé avoir des certitudes. Il a eu pour cela, ces derniers mois, deux rendez-vous au ministère des Transports. Tous deux ont été annulés à la dernière minute.
« Je pense que le gouvernement commet une grave erreur en se désengageant des infrastructures routières et ferroviaires, dit-il. Ce sont des investissements sur l’avenir, qui assurent le développement du pays. Concernant la gare d’Allan, on n’est pas sur la réalisation d’une nouvelle infrastructure ferroviaire, mais dans l’amélioration de l’existant. »
Pour autant, est-il inquiet pour l’avenir du projet ? « Mais ça fait longtemps que je suis inquiet, répond le député. Le président de la Région Rhône-Alpes et le président du Département de l’Ardèche restent inactifs sur ce dossier, je ne peux pas porter tout seul le manque de courage politique des autres. Pourtant le projet est techniquement validé, on sait que ça marche, mais la gestion calamiteuse des socialistes ne permet pas de prévoir certains investissements. »
Une manière de dire que, pour lui, l’heure n’est pas à l’optimisme. « Mais heureusement, en politique, l’alternance ça existe… » précise Franck Reynier.
Hervé Mariton : « On entre dans une phase plus active »
L’autre grand défenseur du dossier, le député-maire de Crest Hervé Mariton (UMP), fait le même constat, mais en tire des conclusions différentes.
« Le projet de la gare d’Allan n’est pas de l’ordre du schéma national des transports, explique-t-il. Là on est sur un investissement qui se chiffre en dizaines de millions d’euros, pas en centaines de millions ou en milliards. Quand on verra plus clair sur certains investissements nationaux, nos interlocuteurs seront plus disponibles pour des investissements plus modestes. Je pense donc que l’on entre dans une phase plus active pour ce projet. » L’avenir dira qui a vu juste.
[align=center]Et toujours pas de gare TGV à Allan, près de Montélimar[/align]
En 2013, le projet de gare TGV à Allan, près de Montélimar, a “fêté” ses 20 ans. Souvent annoncé comme étant “sur les rails” mais toujours repoussé, il existe en effet depuis 1993. Et au regard de la situation actuelle, il y a, à vrai dire, peu de chances pour qu’il soit devenu réalité d’ici 2025.
Défendu avec opiniâtreté par les députés drômois Franck Reynier (UDI) et Hervé Mariton (UMP), mais qui ont aussi le tort d’être désormais dans l’opposition, le projet de gare “Montélimar TGV” cumule les handicaps. Le premier, et non des moindres, est son coût. Estimé à 75M€ en 2009, il est aujourd’hui beaucoup plus proche des 100M€, et son enveloppe financière n’est toujours pas bouclée, malgré une faisabilité techniquement avérée.
Que pèse aujourd’hui la “promesse” d’un financement d’État à hauteur de 50%, formulée par Thierry Mariani, le précédent ministre des Transports ? Du côté du nouveau gouvernement, c’est silence radio. Le tout dans un contexte de restrictions budgétaires tous azimuts, où la fin du “tout TGV” a déjà été annoncée. Sans parler de l’hypothétique participation financière de la Région Rhône-Alpes, restant plus incertaine que jamais…
Longtemps annoncée pour 2018, la gare de Montélimar TGV n’arrivera pas à l’heure.
À moins d’un spectaculaire coup de théâtre, elle pourrait bien ne pas arriver du tout.
[align=center]La gare d’Allan enterrée par le conseil général ?[/align]
Certaines “petites phrases” ne passent pas inaperçues. Celles de Didier Guillaume (PS), président du conseil général de la Drôme, n’ont pas échappé au député drômois Hervé Mariton (UMP).
Rencontrant récemment les élus du canton de Dieulefit, près de Montélimar, Didier Guillaume a en effet évoqué en ces termes le projet de gare TGV à Allan : « Il y a des dossiers qui sont de grande envergure et ce n’est pas au conseil général de les financer. Je suis un fervent partisan de la gare d’Allan, mais aujourd’hui il n’y a pas d’argent pour payer cette gare, pas de budget. Il faut regarder si le projet est possible et s’il ne l’est pas, il faut rayer ce projet et arrêter de faire croire aux Drômois qu’on va le faire. »
Mariton : « Moi je n’abandonne pas »
Pour le député Hervé Mariton, ardent défenseur de la gare TGV d’Allan, « ce propos est grave, et j’espère que ce n’est pas pour faire plaisir au conseiller général du canton de Dieulefit, qui est Vert, sachant que les Verts sont opposés à ce projet. »
Le député drômois précise qu’il poursuit son action pour que le dossier aboutisse : il a rencontré pour cela le préfet de région le 23 septembre, puis évoqué le sujet avec le président de Réseau ferré de France (RFF), à l’Assemblée nationale, le 22 octobre dernier.
« Moi je n’abandonne pas, dit Hervé Mariton. L’État s’était engagé à financer 50% du projet (N.D.L.R. : sous le gouvernement Fillon) et je pense qu’il y a une continuité de l’État. Je ne me résous pas à l’idée qu’un changement de gouvernement puisse annuler les engagements budgétaires qui ont été pris. La vérité, c’est que c’est essentiellement la position de la Région Rhône-Alpes, qui est une position de blocage, qui pose problème. Mais le dossier n’est pas enterré et si cela n’évolue pas, ce sera un élément du débat lors des prochaines élections régionales. »
Rappelons que le coût du projet de gare TGV à Allan, à 5 km de Montélimar, qui existe depuis plus de 20 ans, était estimé à 75M€ en 2009. Il serait aujourd’hui aux alentours de 100M€.
BBArchi a écrit :C'est quasiment fait à 80% : les PN ont été remplacés par des ponts dans la plupart des cas, reste les appareils de voie à changer, peut-être... et la signalisation à adapter.
Métro C a écrit :Salut,
il ne suffit malheureusement pas de supprimer les PN pour rouler à 200: il y a certainement des courbes à reprendre (le dévers n'est de toute façon pas le même pour Vmax 160 et Vmax 200), des appareils de voie à revoir/changer, l'alimentation électrique à redimensionner, plus la sig à adapter, etc. Et ce d'autant plus que la mise à Vmax 200 a intérêt d'être accompagnée d'autres améliorations (mise en place de pas d'IPCS voir de la banalisation, etc.) Je ne dis pas que ce serait compliqué ou horriblement cher, mais dire que le plus dur est fait me semble exagéré
Rémi a écrit :Pour la vallée du Rhône, il faudrait plutôt envisager de faire l'arrêt Pierrelatte sur 1 et 2 plutôt que sur bis, étant donné qu'il n'y a plus de dépassements. On gagne sur l'entrée et la sortie en gare, c'est à dire autant que si on prenait 200 km/h... à coût nul.
A+
Rémi
[align=center]Gare TGV d'Allan : Franck Reynier parie sur un changement de majorité régionale en 2015[/align]
Très clairement, Franck Reynier (UDI), député-maire de Montélimar (Drôme) table sur un changement de majorité à la Région Rhône-Alpes en 2015, pour que soit débloqué le dossier de création d'une gare TGV à Allan, à 10 km de Montélimar. Ce vendredi 6 décembre, il l'a dit devant plus de 200 chefs d'entreprises du bassin économique montilien. Et même si le Parti socialiste conserve la majorité, il a souhaité "que les Verts ne soient plus en nombre suffisant pour bloquer le dossier".
Le coût du projet de gare Montélimar-TGV est actuellement estimé à 100 millions d'euros. L’État s'était engagé, sous le précédent gouvernement, à financer 50% de l'enveloppe. Depuis, la Région Rhône-Alpes, dirigée par le socialiste Jean-Jack Queyranne, n'a pas souhaiter s'engager financièrement sur le projet (sa participation étant estimée à environ 20 millions d'euros). Les député Drômois Franck Reynier et Hervé Mariton (UMP) ont toujours estimé que le dossier était bloqué à cause des élus Verts de la région, membres de la majorité et hostiles à la création d'une gare TGV supplémentaire.
[align=center]La gare Montélimar TGV devrait figurer parmi les “priorités” du Contrat de projet État-région 2014-2020[/align]
La gare Montélimar TGV, qui serait située dans la commune voisine d’Allan, dans la Drôme, vient en effet d’être inscrite dans les priorités de l’État et du conseil général de la Drôme.
C’est une avancée capitale pour un projet qui existe depuis plus de vingt ans.
Le dossier a été évoqué le lundi 10 février d’une réunion qui s’est tenue en préfecture. Elle concernait la mise en place du prochain Contrat de projet État-Région 2014-2020.
Ainsi, dans son volet « mobilité-transport », le contrat cible quatre projets structurants d’infrastructures routières et ferroviaires dans la Drôme : le carrefour des Couleures à Valence, le port multimodal à Portes-lès-Valence, la déviation Livron-Loriol et la gare Montélimar TGV à Allan. La gare de Montélimar TGV devrait donc figurer dans ce contrat de plan, qui s'étalera sur six années.
« Depuis plus de 10 ans, les élus locaux, de toutes sensibilités politiques, se sont mobilisés pour que ces projets, qui répondent à de véritables besoins de nos territoires, puissent voir le jour » déclare Franck Reynier, député-maire (UDI) de Montélimar, qui participait à la réunion. Le président du conseil général de Drôme, Didier Guillaume (PS), participait également à la réunion.
phili_b a écrit :Tiens je suis en train de voir le reportage "Très cher TGV - Pièces à conviction - France 3 " du 4/12/13, et on y voit Hervé Mariton fanfaronner sur les dépenses inutiles de TGV, le même qui veut sa gare dans un champ de betterave à 10 km d'une gare tgv existante.
Très bon reportage par ailleurs
L e conseil régional réclame à l'État un moratoire sur les travaux d'équipements LGV. À Montpellier pourtant, sur le site de la Mogère, ils sont bien avancés. Détails d'un sac de nœuds.
Elle a déjà un nom : Montpellier Sud de France. Et déjà un début de réalité : la gare de la Mogère dresse ses piliers et étire sa dalle en face d'Odysseum, de l'autre côté de l'A9. Verra-t-elle le jour pour autant et sera-t-elle inaugurée comme prévu fin 2017 ? Les paris sont ouverts et les discussions bientôt lancées, en même temps que pourrait s'arrêter le chantier.
"Nous demandons un moratoire des travaux à la fin de la construction de la dalle, dans deux mois", explique le conseiller régional Christian Dupraz. Il a été chargé, sous l'autorité du vice-président aux transports Jean-Luc Gibelin, de l'organisation des États généraux du rail et de l'intermodalité, solution proposée par la candidate PS Carole Delga en pleine campagne des régionales, pour calmer les esprits. Et obtenir le ralliement d'EELV et du Front de gauche dans l'entre-deux-tours.
Ce moratoire vaut pour "tous les projets de gares excentrées, Mogère, Manduel, Béziers et Narbonne". Il en prolonge un autre : la présidente de Région, une fois élue, avait déjà acté le principe d'"une suspension des financements régionaux (...) faisant débat". Mais pendant ce temps-là, les travaux continuaient !
Le spectre d'un fiasco généralisé
Ledit débat portait sur deux contestations principales : primo, la demande, notamment écologiste, que la future ligne à grande vitesse soit mixte (voyageurs-fret) de bout en bout, alors que le projet entérine une LGV sans fret entre Narbonne et Perpignan. Deuzio, donc, la question de la gare de la Mogère, à Montpellier, avec une avalanche de critiques... Sur le montage d'un partenariat public-privé (PPP) ; sur le caractère inondable d'une zone qui passe sur la rivière Nègue-Cats et près du Lez ; sur sa localisation même, excentrée du cœur de Montpellier.
L'argument est relatif... La partie Est de Montpellier s'est fortement développée depuis deux décennies et un projet immobilier - baptisé Oz - viendra qui plus est s'adosser à la gare, pour voir naître un nouveau quartier. La crainte, pourtant, n'est jamais très loin, celle d'un fiasco généralisé si d'aventure les bureaux alentour ne trouvaient pas preneur : "Il y a une vingtaine de gares de ce type-là en Espagne, abandonnées, à l'extérieur des villes, ce n'est pas du tout “tendance” en Europe", insiste Christian Dupraz.
Ce nouvel élu régional écologiste assume son côté "opposant historique". Il avait médiatisé, en avril 2015, une baignade dans l'eau boueuse d'une tranchée inondée, en combinaison néoprène. Il doit désormais se fondre dans le costume d'"animateur" de ces États généraux. Pas question de clore le débat avant qu'il ait lieu. Et pourtant, s'il ne referme pas les portes, il a du mal à les laisser grandes ouvertes : "Nous pensons à la Région qu'il y a mieux à faire pour améliorer le service, il faut favoriser les trains du quotidien et éviter les fermetures de lignes."
"La gare pourra être reprise dans le futur"
Le conseil régional a une partie des cartes en mains : s'il devait se prononcer contre la gare au terme de la concertation, le chantier de 135 M€ serait fortement handicapé. "On apporte 32 M€. Saurel (le président de la métropole de Montpellier, NDLR) a dit qu'il retirerait son financement - 11 M€ - si on n'y allait pas." De quoi faire dire à Christian Dupraz que l'État n'aurait "pas les moyens de continuer le chantier".
On baignerait alors, après avoir pataugé dans les eaux du chantier, en plein absurde. Car la gare est déjà bien avancée. Les trois quais seront "achevés fin juin 2016", assure Oc'Via, chargée des terrassements. On sera certes encore loin du compte... Rien encore au-dessus de la dalle supportée par les piliers, pour accueillir le hall principal. Mais déjà une bonne partie des 135 M€ dépensés. Sans compter les indemnisations pour le consortium privé en droit de réclamer son dû : "Ce n'est pas une catastrophe, assure Dupraz. On le fait estimer en ce moment."
"Ce qui a été fait était indispensable", pondère-t-il. Selon lui, la plateforme de triage des trains de fret et TGV, à l'ouest immédiat de la gare, était nécessaire de toute façon... Mais il fait mine d'oublier, un peu vite, que la gare elle-même, si elle devait ne jamais ouvrir, serait une sacrée verrue en partie achevée, et un vrai gouffre financier !
Christian Dupraz l'assure, ce ne sera pas mieux si elle ouvre : "On va inaugurer une gare fantôme pendant quasiment toute notre mandature, ce sera la risée générale." Tant que la gare TGV de Manduel, aux portes de Nîmes, ne sera pas en fonction (pas avant 2020), "ce sera trois TGV par jour ; pour nous, politiquement, c'est inacceptable", maintient Dupraz. Et encore faut-il que la gare de Manduel soit créée : elle est aussi soumise à l'avis de la Région. Le conseil départemental du Gard, à l'agonie financièrement, ne se presse pas non plus pour soutenir le projet.
Ligne virtuelle
C'est encore plus urgent pour la Mogère. Carole Delga imposera-t-elle à l'État de revoir sa copie ? Ou n'a-t-elle gagné qu'un peu de temps, le temps justement de gagner les élections ? Le temps de faire avaler la couleuvre à ses alliés politiques ? Si, en revanche, le chantier était durablement arrêté au profit de projets jugés plus prioritaires, "la gare pourra être reprise dans le futur", nuance Christian Dupraz. On sait déjà que la LGV Montpellier-Perpignan elle-même attendra sûrement 2030... À moins qu'elle ne voie jamais le jour, faute de financements. Une vraie gare fantôme sur une ligne virtuelle, ce serait le pompon.
"Consacrer nos financements à ce qui est utile au plus grand nombre"
Jean-Luc Gibelin, vice-président de Région chargé des transports.
Quelle est votre opinion sur la gare de la Mogère ?
Mon sentiment personnel a peu d’importance aujourd’hui. C’est le temps de la concertation, de l’écoute des points de vue. Sinon, au pire ça ne servirait à rien, au mieux on compterait les camps et les soutiens à tel ou tel. Je serai attentif à ce qu’on ne commence pas à donner des positions fermées et figées. Les trois mois de concertation, lors des États généraux du rail et de l’intermodalité, doivent nous permettre d’éviter les carcans prédéterminés. Mais je constate qu’il y a deux logiques différentes : on fait passer la LGV Toulouse-Paris par Matabiau, en centre-ville de Toulouse, tandis que de l’autre côté, on nous explique qu’il n’y a rien de mieux qu’une gare hors les murs à Nîmes et à Montpellier alors même que la gare Saint-Roch vient d’être rénovée.
Il faut vérifier pourquoi nous avons une logique d’un côté de la région et strictement l’inverse de l’autre. On nous annonce aussi que la desserte prévisible sur la Mogère se limiterait à un, deux ou trois trains. Dans une période où on nous dit qu’il faut réduire, qu’il y a le problème des recettes, on doit regarder les dépenses avec parcimonie, pour être sur le “train du quotidien”, qui était notre engagement de campagne.
Vous êtes donc tout de même clairement opposé au projet de la Mogère...
Le choix est de consacrer nos financements à ce qui est le plus utile au plus grand nombre. En disant cela, je ne suis pas opposé à la ligne grande vitesse. Ce n’est pas non plus contradictoire avec le contournement Nîmes-Montpellier. La LGV est une nécessité. Pour la gare, on va voir ce qu’il en est.
Que pensez-vous, en tant que communiste, du choix de recourir à un partenariat public-privé pour la Mogère ?
Mon orientation politique m’amène à y être particulièrement opposé. Je l’ai été sur d’autres sujets, comme le PPP sur l’hôpital sud-francilien. Je vois aussi qu’Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin, prend ses distances avec l’évolution du PPP pour la LGV grand ouest.
Revenu dans la région depuis l’été dernier, après une partie de sa carrière de cadre hospitalier en Ile-de-France, le Gardois Jean-Luc Gibelin est le nouveau vice-président de Région en charge des Transports. Il fait partie de la direction nationale du PCF depuis plusieurs années. Si la Région ne suivait pas, l’État n’aurait "pas les moyens de continuer le chantier", assure l’élu Christian Dupraz.
En chantier
États généraux
Les États généraux du rail et de l’intermodalité devraient démarrer début avril. Ils rassembleront utilisateurs, financeurs, collectivités territoriales, clients de la SNCF. Une trentaine de réunions publiques sont programmées dans la plupart des villes de la grande région. Des forums de discussion seront mis en place sur internet. Enfin, les personnes intéressées pourront aussi s’exprimer dans les gares. La Région fait par ailleurs chiffrer en ce moment l’hypothèse d’un train avec espaces expo et débat qui pourrait circuler de gares en gares. L’été sera utilisé comme "période de décantation et écriture de la synthèse", pour une restitution en septembre...
En même temps que doit se formaliser la négociation entre Région et SNCF sur la convention des trains express régionaux (TER). En attendant, discrétion assurée... La direction régionale SNCF mobilités renvoie sur SNCF réseau, qui elle-même se refuse à donner un interlocuteur à Midi Libre quand on cherche à les interroger sur la Mogère. Prudence de Sioux, dans un contexte électrique. Tout juste le service communication précise-t-il que la complexité de la construction de la gare justifiait de la réaliser pendant la phase du chantier du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, plutôt qu’après.
Tracé LGV validé
Le tracé LGV Montpellier-Perpignan vient d’être acté début février par l’État. Une enquête publique sera ouverte en fin d’année pour un chantier qui avoisinera les 5,5 milliards d’euros... Encore faudra-t-il les trouver.
"Lobbying BTP"
"Le chantier de la Mogère est engagé seulement à 30 % si on considère l’infrastructure gare et à moins de 10 % si on prend en compte tout l’aménagement des accès à la gare (voiries, parking, tram)", estime Christian Dupraz. Selon lui, "le lobbying BTP" tourne à plein : "On est loin d’une situation irréversible, contrairement à ce que laissent entendre les promoteurs du projet, et surtout les promoteurs de l’éventuelle zone d’activité induite."
Six recours
Concernant la Mogère, six recours ont été déposés devant le tribunal administratif de Montpellier par des associations de défense de l’environnement et le vice-président de la métropole de Montpellier René Revol. Les requérants pointent le caractère inondable de la zone et la formule du partenariat public-privé (PPP) choisie. Début octobre 2015, le préfet Pierre de Bousquet avait signé le permis de construire de la gare. Et avant de quitter ses fonctions, fin décembre, il avait insisté sur le caractère "indispensable"de cet équipement."Si elle ne devait pas se faire, les aides pourraient aller sur la liaison Toulouse-Bordeaux, ce serait une vraie perte pour Montpellier", assurait-il.
La région Occitanie a décidé d'arrêter de financer les travaux de la gare de la ligne TGV de contournement Nîmes-Montpellier. Motif : elle ne sera desservie que par quatre trains par jour.
C'est un chef-d'oeuvre de l'architecture ferroviaire moderne, une gare-pont jetée par-dessus les voies de la nouvelle ligne TGV de contournement entre Nîmes (Gard) et Montpellier (Hérault), fierté absolue du savoir-faire français. Avec son dôme ajouré, son gigantesque hall, ses parois vitrées, la gare de la Mogère, à Montpellier, pourrait être livrée en décembre 2017 pour la coquette somme de 145 MEUR. Si les travaux ne sont pas interrompus d'ici là... Car Carole Delga, présidente de la région Occitanie, vient de signifier qu'elle ne continuerait pas à payer pour un ouvrage qu'elle qualifie d'inutile. La région a déjà versé 8 MEUR, mais elle refuse de verser les 26 MEUR supplémentaires attendus. En effet, cette semaine, lors d'un comité de pilotage d'anthologie, la direction de la SNCF a avoué que le chef-d'oeuvre ne serait desservi que par quatre trains par jour, deux départs et deux arrivées. Et ceci tant que la gare de Manduel, près de Nîmes, ne sera pas en service.
« Carole Delga a eu le courage politique de nous suivre sur l'idée de ce désengagement. Nous construisons une gare moderne mais fantôme, dans une zone rouge pour les inondations, avec dérogation de la préfecture, dénonce Christian Dupraz, élu régional écologiste, responsable du ferroviaire. Et la gare de Manduel ne sera pas opérationnelle avant 2020 voire 2023. Voire jamais. » D'après l'élu, qui combat depuis des années ce projet pharaonique, « la gare de la Mogère pourrait être utile lorsque la ligne vers l'Espagne et Barcelone, le sillon Montpellier-Perpignan, sera opérationnelle. Peut-être en... disons... 2035»...
Un chantier à 200 M€ tout compris
Aujourd'hui, les TGV Paris-Montpellier arrivent à la gare Saint-Roch dans le centre-ville. Lorsque le contournement à grande vitesse Nîmes-Montpellier sera livré, en 2017, voire 2018, les TGV pourront gagner dix minutes mais sans desservir la gare de Nîmes-Ville ni celle de Montpellier-Ville. L'équation logistique tourne donc au casse-tête absolu et au fiasco annoncé de ce chantier à 200 MEUR tout compris, encouragé à l'époque par Georges Frêche, alors président de la communauté d'agglomération de Montpellier.
« Faire cette gare à cet endroit est une ineptie. Le projet initial était intéressant parce qu'il prévoyait un aiguillage pour rediriger les TGV depuis le contournement vers la gare Saint-Roch du centre-ville. Mais d'aiguillage, il n'y a plus », précise Michel Julier, du collectif contre la Mogère. « D'autant que Saint-Roch n'est absolument pas saturée en trafic ferroviaire à grande vitesse », ajoutent encore Manu Reynaud et Coralie Mantion, militants écologistes de Montpellier eux aussi engagés contre la gare des courants d'air.
Montpellier: La future gare TGV de la Mogère sera-t-elle «la risée de l'Europe entière»?
URBANISME Depuis de longs mois, les opposants au projet dénoncent une gare « inutile ». Mercredi, la SNCF a annoncé que seuls quatre trains y circuleraient au moment de son inauguration…
En déplacement à Bordeaux, Guillaume Pepy, P-dg du groupe SNCF, a fait le point sur les lignes à grande vitesse (LGV). Il a tenu à rappeler que, compte tenu de son niveau d'endettement, son entreprise n’a plus les moyens de financer de nouveaux projets.
Quel financement pour la LGV jusqu’à Toulouse et Dax ? En déplacement à Bordeaux pour faire le point sur les projets ferroviaires en Nouvelle-Aquitaine, Guillaume Pepy, P-dg de la SNCF, a tenu à rappeler que son groupe n’avait plus les moyens de financer des lignes à grande vitesse. Et que ce n’était pas son rôle : « Les gens vivent avec l’idée que la SNCF décide des projets de LGV. Mais c’est l’Etat et les élus locaux qui décident après un débat où la population est impliquée. Notre métier consiste à mettre les données sur la table pour qu’ils prennent leur décision ».
Pas de financement pour les LGV vers Toulouse et Dax
Alors que les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax sont attendues pour 2024 et 2027, le financement de ses projets reste une question centrale. Le gouvernement a mis en place une mission qui fait le tour des collectivités. Leur rapport sera connu au printemps 2017. Mais il est d’ores et déjà établi que la SNCF ne contribuera pas au budget. « Le projet de LGV vers Toulouse et Dax est à saluer, déclare Guillaume Pepy. Mais nous ne pourrons pas le financer compte tenu de notre niveau d’endettement, comme l’a souligné le rapport Savary ».
La rénovation du réseau existant jugée prioritaire
Pour le patron du groupe ferroviaire, d’autres priorités sont à l’ordre du jour : « Sur 3,5 millions de voyageurs qui empruntent nos moyens de transport chaque jour, 300.000 utilisent le TGV. Tout le reste circule à bord des TER et Transilien. Notre effort en matière de TGV ne peut aboutir à réduire l’effort sur les TER et les trains en Ile-de-France ». Or, compte-tenu de l’obsolescence de nombreux tronçons où circulent les trains du quotidien, c’est bien la rénovation du réseau existant qui est jugée prioritaire. C’est ainsi qu’un milliard d’euros sera investis sur 10 ans pour moderniser les 700 km de la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse).
Début des travaux à Nîmes-Manduel : quatre choses à savoir sur la future gare
L es préparatifs pour le lancement des travaux de la nouvelle gare TGV ont débuté par des défrichements après des années de polémiques, de contestations, d'avancées et de reculades.
Ce n'est encore qu'un terrain des Costières relativement vague coincé de part et d'autre de la voie ferroviaire actuelle Nîmes-Tarascon et de la nouvelle voie à grande vitesse Nîmes-Montpellier. On y distingue toujours quelques rangées de vignes délimitées par de hautes barrières, des bosquets de pins et de cyprès tout autant protégés et surtout l'ancien mas Larrier promis à devenir la vitrine de l'agriculture gardoise.
Au sud-est de Manduel et Redessan, c'est donc parti. Après des années de polémiques, de contestations, d'avancées et de reculades, et toujours sans la Région Occitanie qui bloque encore les 22,6 M€ qu'elle s'est engagée à mettre au pot commun en 2012, SNCF Réseau a donné le feu vert pour la réalisation de nouvelle gare TGV Manduel-Redessan.
1. Mise en service en 2019
Après l'enquête publique du printemps et le permis de construire obtenu en juin, le chantier a débuté comme prévu début octobre par les préparatifs d'accès et surtout le défrichement de la zone, encore en cours. Ensuite, le chantier s'enchaînera tambour battant pour une mise en service du nouvel équipement en décembre 2019.
SNCF Réseau, maître d'ouvrage du projet, s'installe sur près de 20 ha. Une surface qui accueillera la gare proprement dite - environ 4 300 m2 de bâtiments - mais également un pôle d'échanges multimodal (rail, route, transports doux), des aires de stationnement, un local technique d'une trentaine de mètres carrés et une passerelle pour piétons.
Par ailleurs, pour accéder à la gare, Nîmes métropole s'est engagée à financer (14 M €) et réaliser, pour décembre 2019, une voie nouvelle qui reliera la gare à la route départementale 3 entre Redessan et Manduel. Cette dernière sera améliorée et sécurisée pour les piétons et les vélos entre la future avenue de la gare et Redessan. Les travaux devraient débuter à la fin du printemps 2018.
2. Les raisons de la gare nouvelle de Nîmes
Les principaux soutiens à la gare nouvelle ont mis en évidence l'atout économique pour le territoire nîmois et gardois que représenteront à la fois l'accès direct à la grande vitesse et la capacité à aménager une zone de 130 ha autour du futur équipement. Mais, à la fin des années 2000, la gare de Nîmes est surtout le fruit d'un accord politique entre l'ancien président de Région Georges Frêche et le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier. Les deux hommes ont en effet avancé ensemble et lié la réalisation de Montpellier-La Mogère et Manduel-Redessan. Ils ont réussi à ce que le financement des deux gares soit acté en même temps que le contournement Nîmes-Montpellier.
3. L'absence d'embranchement
En 2012, lors de l'accord de financement du CNM, SNCF Réseau a lancé la construction de la nouvelle gare de Montpellier-La Mogère et fait une croix sur la réalisation d'une liaison entre la voie actuelle et le contournement. Des choix qui rendaient obligatoire la construction de Manduel. En effet, pour rentabiliser ses TGV au départ ou à l'arrivée de Montpellier, la SNCF a besoin d'un arrêt à Nîmes qui représente 20 % du remplissage.
Sans gare à Manduel, les TGV auraient été obligés, pour des raisons commerciales, de passer par Nîmes-centre sans avoir le moyen de reprendre la voie à grande vitesse entre Nîmes et Montpellier, les TGV n'auraient donc pu qu'arriver ou partir de l'actuelle gare Montpellier Saint-Roch. C'est d'ailleurs ce qui va se passer jusqu'à la mise en service de Manduel. D'où l'activité réduite - 4 TGV par jour seulement - pendant deux ans, à la gare nouvelle de La Mogère qui entre en service dès le 12 décembre.
4. Le projet économique de magna porta
C'est le deuxième étage de la fusée de la nouvelle gare TGV Nîmes-Manduel. Il s'agit d'un projet de zone d'activités autour du futur équipement. Il est porté par l'agglomération qui, depuis mars 2015, travaille pour la conception générale du site avec le cabinet d'architectes et urbanistes Reichen. Beaucoup de choses sont dites sur ce projet. Quatre espaces devraient se partager les 130 ha.
On parle d'un espace agricole - oliviers, amandiers essentiellement - qui constituerait la trame perpétuant ainsi la vocation historique du site, d'un espace sportif - un dojo régional et d'une salle omnisports de 5 500 places -, il est question aussi d'une zone ludique autour de la romanité et enfin et surtout d'une zone économique avec hôtel d'entreprises et véritable filière industrielle qui pour l'heure, reste imprécise. L'Agglo table à terme sur 4 000 emplois dans cette zone et voudrait éviter un no man's land total lors de l'inauguration de la gare TGV en 2019. Mais rien n'est gagné, la course contre la montre ne fait que commencer.
Et aussi...
Qui finance ?
Le coût des travaux de la gare nouvelle et du pôle multimodal est actuellement estimé à 95 M€. Il est financé par l’état à hauteur de 31,7 M€, par SNCF Réseau au même niveau, par la Région Occitanie pour 22,6 M€, par Nîmes métropole avec 8,03 M€ et par Montpellier Méditerranée métropole pour 1 M€.
Le calendrier
Le terrassement du site a débuté, le démarrage proprement dit des travaux de la gare devrait intervenir au mois de mars 2018 et la mise en service de l’infrastructure est attendue pour décembre 2019.
Qui fait quoi ?
Nîmes métropole réalise l’accès principal à la gare et le projet de développement économique autour. SNCF Réseau construit la gare, réalise les infrastructures ferroviaires et notamment deux nouveaux quais le long de la voie Tarascon-Nîmes qui permettront l’arrêt des TER, mais aussi les aménagements de stationnement et tout ce qui concerne l’intermodalité.
Les dates : 6 et 14
Deux réunions d’information sont programmées à Manduel et Redessan début novembre par SNCF Réseau. Rendez-vous à Manduel, le 6 novembre à 18 heures à la salle Garrigues et à Redessan le 14 novembre à 18 heures à la salle des fêtes. L’entrée est libre.
Au barbecue cap'au nord, Franck Reynier vient d’évoquer la gare TGV de Montélimar dont l’étude conclusive devrait être rendue en septembre : « Je proposerai au prochain conseil communautaire que Montélimar Agglomération devienne maître d’ouvrage de la future gare TGV. Puisque l’État se désengage nous allons trouver les 100 millions d’euros d’investissements et ainsi porter la gare TGV de Montélimar qui va se réaliser ! »
nanar a écrit :Il est né en 1965, ce vieux.
A+
nanar
"Si vous ne considérez pas le vélo urbain comme une partie de la solution pour l'aménagement des villes, vous êtes une partie du problème."
amaury a écrit :Il me semble me souvenir également (cf. les magazines communaux ou intercommunaux que j'ai consultés à droite et à gauche) que la plupart du temps, ces zones constituent une opportunité que saisissent des activités situées en ville. Parfois, c'est un moindre mal si leur localisation précédente était inadaptée (ex. les marchands de meubles qui étaient encore cours de la Liberté après le tram T1) mais en général, c'est juste dommage parce que ça désertifie les villes et ça incite aux déplacements uniquement en voiture (facilité de circuler et de se garer, rien à proximité immédiate à pieds, passage dans des secteurs inadaptés pour un déplacement non motorisé, écart significatif entre les vitesses en véhicule motorisé versus modes actifs, etc.).
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