Ol a écrit :Concernant le changement de machine à St-Germain-des-Fossés, effectivement, ça m'est déjà arrivé (le dimanche 3 décembre, aussi dans le 4406). On est arrivé à Lyon avec 1h20 de retard, mais on n'a pas eu d'explication (on nous a simplement parlé d'un problème technique sur la loco).
Lyonrail a écrit :Question subsidiaire : les IC Lyon-Tours/Nantes restent en X72500 ou bien basculent-ils en rame tractée ?
[align=center]Ligne Lyon-Bourges-Nantes : un vieux train qui a de l’avenir[/align]
En pleine révision du projet de schéma national des infrastructures de transports, le comité de modernisation du Lyon-Bourges-Nantes continue plus que jamais à soutenir une électrification complète de la ligne.
L’annonce, avant-hier, du projet de développement ferroviaire entre Lyon et Turin a fait des heureux dans le Cher. Réuni hier à la salle municipale de La Guerche-sur-l’Aubois, le Comité de modernisation de la liaison ferroviaire Lyon-Bourges-Nantes n’a pas manqué de ranger cette nouvelle du côté des points appuyant sa démarche.
Créé il y a maintenant une vingtaine d’années pour défendre la ligne de train desservant notamment Bourges et Nevers, le comité, rassemblant des élus des communes traversées, travaille depuis à son électrification complète. Cela porte ses fruits : « Nous avons réussi à obtenir l’électrification des portions entre Bourges et Vierzon, entre Vierzon et Tours (Indre-et-Loire), puis, depuis un an, entre Bourges et Saincaize (Nièvre), explique Denis Durand, président du comité. Il ne manque plus que la portion entre Saint-Germain-des-Fossés (Allier) et Saint-Germain-au-Mont-d’Or (Rhône). » Pour se donner une idée, « l’électrification complète permettrait de gagner une heure et demie sur le temps de trajet actuel (environ 6 heures) et rendrait donc la ligne compétitive face à un Lyon-Nantes en TGV passant par Paris. »
Devant les membres présents hier, Bernard Gérardin, ingénieur-conseil, a fait un point sur la révision du projet de schéma national des infrastructures de transports (Snit) confiée à une commission présidée par Philippe Duron, député-maire de Caen. À la base, le coût de l’ensemble des projets envisagés par le Snit s’élèverait à environ 240 milliards d’euros. Une somme n’apparaissant pas soutenable dans le contexte économique actuel. La révision en cours devrait se recentrer, en résumé, sur des projets améliorant à court terme le service rendu aux usagers.
Avantage pour le fret
Une démarche qui pourrait jouer en faveur de l’électrification souhaitée par le comité. Celle-ci, pour un coût moindre, présenterait en effet de sérieux avantage pour le fret, en reliant rapidement le port de Nantes à Lyon, et plus largement à l’Europe. La ligne Lyon-Turin s’annonce donc comme un argument de poids.
Le comité milite de plus pour une interconnexion entre cette possible ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon et le Lyon-Bourges-Nantes.
Également présent hier, le vice-président de la Région Centre, Jean-Michel Bodin, a fait le point sur le travail mené afin de développer cette ligne transversale. Il passe notamment par l’étude d’une électrification du tronçon Nevers (Nièvre)-Chagny (Saône-et-Loire), qui permettrait, par un trajet différent, de boucler la liaison Lyon-Nantes.
Hier, le comité a toutefois décidé d’envoyer une motion à la commission en charge de la révision du Snit afin de plaider pour l’électrification complète de la ligne Lyon-Bourges-Nantes dans son trajet historique (Saint-Germain-des-Fossés, Saint-Germain-au-Mont-d’Or et non Nevers-Chagny).
serpentin a écrit :[...]technocratie, quand tu nous tiens!!!
serpentin a écrit :toujours rien quand à la desserte du tram-train vers le Bois d'oingt ou vers Lamure ...
Rémi a écrit :Enfin, j'ajoute que l'arrêt des TER pour Tours en vallée d'Azergues entre Lamure et Lyon est une ânerie sans nom justifiée au titre du cadencement... alors qu'avec une offre aussi limitée, on peut se demander où est le cadencement...
Didier 74 a écrit :Rémi a écrit :Enfin, j'ajoute que l'arrêt des TER pour Tours en vallée d'Azergues entre Lamure et Lyon est une ânerie sans nom justifiée au titre du cadencement... alors qu'avec une offre aussi limitée, on peut se demander où est le cadencement...
Erreur, cette mesure a permis des augmentations conséquentes de la fréquentation dans la vallée de l'Azergues. La fréquentation à Chamelet a doublé. A Chessy c'est + 76% et +40% à Bois d'Oingt.
Didier 74 a écrit :Correspondances à Roanne
Le nœud ferroviaire de Roanne permet en théorie d'offrir des correspondances entre les IC Lyon - Tours et les TER Saint-Étienne - Roanne et permet donc des relations entre Saint-Étienne, Moulins, Nevers, Bourges, Vierzon et Tours.
Dans la pratique, il en va tout autrement.
dedale a écrit :Petite histoire du jour, une amie est en ce moment même dans le TER lyon/tours du dimanche soir. Ils ont du demander à 60 personnes de descendre du train pour prendre un bus. Cela rejoint parfaitement ce que tu dis BBarchi, on a ici une ligne qui marche très bien (trop bien) mais sur laquelle la qualité de service n'est pas au rendez-vous, autant dire que les 60 personnes qui sont monté dans le bus risque de partir sur du covoiturage la prochaine fois (l'offre y est d'ailleurs bien plus abondante que le train au moins sur le trajet lyon-nevers). Je n'arrive pas à comprendre pourquoi on s'acharne à hacher ce qui pourrait fonctionner correctement avec le nombre de places suffisantes. (je n'aborderai pas le sujet du prix qui est totalement excessif au vu du service déplorable qui est rendu).
dedale a écrit :Celui qui arrive à part dieu à 17h 52. Le train des étudiants.
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