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Créé le 16/12/2013 à 07h17 -- Mis à jour le 16/12/2013 à 07h17
Société La Maison du fleuve Rhône, en redressement judiciaire, espère réunir la somme de 25 000 €
Après vingt-cinq ans d'activité, la Maison du fleuve Rhône (MDFR), placée en redressement judiciaire fin août, est au bord de la noyade. Cette structure unique en France, qui travaille sur le fleuve et ses relations avec l'homme et la société, à travers les thématiques économiques, culturelles, environnementales, vient de lancer un appel aux dons pour échapper à la fermeture.
Une indispensable restructuration à mener
L'association, confrontée à une baisse des subventions publiques, s'est retrouvée avec un budget 2013 en déficit de 80 000 €. «Depuis, nous l'avons en partie résorbé. Nous avons licencié 4 des 13 salariés, nous avons fermé le pôle documentaire. Mais il nous manque toujours 25 000 €», indique Stéphanie Beauchêne, directrice du centre de ressources, de recherche et de pédagogie.
Une somme que l'association, labellisée «ethnopôle» par le ministère de la Culture, espère réunir d'ici au 20 janvier grâce aux dons, afin de mener à bien sa nécessaire mutation. «Elle devra s'appuyer sur un nouveau modèle économique, fondé sur moins de subventions publiques (95 % des ressources aujourd'hui) et plus de fonds propres», ajoute la directrice, qui comme toute l'équipe de la MDFR, souhaite encore y croire. «Sur les questions du transport, du développement durable et économique, le fleuve a un rôle à jouer. Et la maison, avec ses outils, ses ressources, ses compétences acquises depuis 1988 doit être un acteur aux côtés du monde économique et des collectivités. Aidez-nous à nous restructurer. Ne lâchons pas un bijou comme celui-ci», estime l'association MDFR. Pour pérenniser la structure une fois ce cap difficile passé, l'équipe souhaite développer ses ressources propres en proposant des formations, des actions pédagogiques ciblées et en vendant des prestations aux entreprises (animations culturelles, workshop, séminaires…) ou des services médiation entre les autorités et les usagers du fleuve.
Elisa Riberry
■ Subventions
L'association, dont le budget annuel de fonctionnement tourne autour de 600 000 €, est subventionnée pour moitié par la région. L'Etat et la mairie de Givors sont également de gros financeurs.
Alors voila.
25 000 € pour maintenir un équipement culturel à flot. Un équipement culturel de qualité, dans un pays qui en a largement besoin, à défaut de reconstituer rapidement (?) un tissu économique performant.
Mais au fond, qu'est ce qu'on s'en fout, mh, de la culture ? Tous des feignasses même pas capable de taper dans une baballe et de marquer un but !
25 000 €. Ça représente combien ? 30 minutes de jeu d'un seul footballeur ? 1h ? plus ?

25 000 €. Çà représente combien de m² de parkings au Montout ?

Vous l'aurez compris, BBArchi a la veille de Noël assez mauvaise... Et la crise a bon dos.
Et maintenant, il y a tellement de trous à boucher de partout que la charité publique ne peut plus abonder... et pallier aux "économies techniques" à faire absolument pour rembourser des "trucs" à des créanciers invisibles.