SNCF : le réseau ferroviaire amputé de ses lignes trop coûteuses à rénover
Les Clermontois seront bientôt privés de trains directs vers Lyon, Bordeaux et Béziers. Et ils ne sont pas les seuls à pâtir du manque de moyens pour rénover les voies ferrées secondaires.
On n'en est pas encore aux conséquences qu'aurait pu entraîner une éventuelle mise en application des mesures préconisées par le Rapport Guillaumat à la fin des années 70 mais la menace de voir le réseau ferroviaire français s'atrophier a grande vitesse est sérieuse.
Plusieurs sections de lignes structurantes du réseau ferroviaire français pourraient, en effet, être fermées au service voyageurs à court ou moyen terme. Pour la section Laqueuille (Puy-de-Dôme) - Ussel (Corrèze), partie intégrante de la ligne Clermont-Ferrand-Bordeaux, les dés sont jetés.
Sa desserte sera suspendue au plus tard en juillet 2014, laissant provisoirement les voyageurs sans solution de substitution. Pour maintenir le service limité à trois allers-retours quotidiens, il aurait fallu investir environ 7 millions d'euros, coût de la rénovation des 54 kilomètres que comptent cette section.
Déplorant cette situation conduisant les voyageurs à transiter via Lyon ou Saint-Pierre-des-Corps au prix d'un renchérissement très significatif du coût du billet, la Région Auvergne ne peut, dans la pratique, pas intervenir dans la mesure où s'il s'agit de liaisons TET (Trains d'Equilibre du Territoire) relevant de la responsabilité de l'Etat.
De nombreuses autres lignes au départ de Clermont sont menacées
Ce n'est d'ailleurs pas le seul service Intercités qui pourrait être interrompu dans cette Région du centre de la France. Devenue squelettique au fil des années, la liaison "Aubrac" pourrait, à son tour, être suspendue, la desserte ferroviaire étant directement concurrencée par l'A75 gratuite. C'est encore une fois l'état de la voie entre Saint-Chély-d'Apcher et Millau qui pourrait conduire à la suspension des services entre Clermont-Ferrand et Béziers.
Là encore, les Clermontois devront se rabattre sur des parcours plus longs avec correspondances pour effectuer leur trajet par le rail. Troisième exemple, la liaison interrégionale Clermont-Ferrand - Saint-Etienne - Lyon via Thiers pourrait être, à court terme, aliénée sur une partie de son parcours.
Exploitée par des Trains Express Régionaux (TER), cette ligne ne peut plus supporter la comparaison vis-à-vis des temps de parcours offerts par l'autoroute A72. Sa fréquentation s'est donc, sans surprise, étiolée au fil des années. L'état de la voie s'est, dans le même temps, dégradée faute d'un entretien suffisant.
Les trajets les plus directs entre les capitales régionales risquent donc de disparaître progressivement d'autant que les plans Rail mis en place notamment en Midi-Pyrénées et Auvergne concernent avant tout la remise à niveau des lignes spécifiquement régionales.
Poursuite de la fermeture des lignes TER
Compte tenu de l'état de leurs finances, les Conseils régionaux ne sont plus aussi arc-boutés que par le passé quant à la pérennisation de leurs services ferroviaires TER. Le transfert sur route est donc de plus en plus souvent privilégié pour assurer la continuité du service à moindre frais. Ce sera le cas sur Châlons-en-Champagne - Verdun dont la fermeture au service voyageurs est programmée au service annuel de décembre 2013.
Plus au Nord, la ligne Thionville - Apach devrait également fermer à cette même échéance. C'est le même sort qui aurait pu prévaloir également pour la section Marvejols - Mende... finalement sauvée in-extrémis avec le maintien d'un aller-retour quotidien en semaine, completé par des renforts pour les scolaires les vendredis et samedis.
D'autres fermetures pourraient être, en revanche, écartées si les Régions parviennent à insuffler une nouvelle dynamique à leurs lignes régionales. Languedoc-Roussillon a, à cet égard, montré la voie en lançant son opération à un euro le billet en juillet 2011. Celle-ci a fait monter en flèche la fréquentation de certaines lignes qui étaient, jusque-là, en perte de vitesse.
C'est en particulier le cas sur la ligne Carcassonne - Quillan (Aude) qui a vu sa fréquentation progresser de 133% depuis l'introduction du billet à un euro en mars 2012. La mobilisation des collectivités locales demandant la réalisation de travaux d'urgence pour pérenniser l'existence même de certaines lignes régionales comme Breil - Tende pourrait également produire ses effets.
Lyonrail a écrit :Oui mais ça, on le précise pas dans le titre, comme ça ça fait alarmiste et vendeur...De toute façon, dès qu'un ligne traverse au moins 2 régions, on a une chance sur deux pour que lesdites régions se renvoient la balle et laissent tout crever...
INTERVIEWPour le député UDI de Côte-d'Or, François SAUVADET, les territoires ruraux se sentent laissés pour compte.
L’alerte lancée par les préfets sur le climat qui se répand dans des campagnes françaises trouve des relais jusqu’à l’Assemblée nationale. Selon le Figaro, la note des synthèse des préfets d'octobre dresse le constat «d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère». Député UDI et président du conseil général de la Cote-d’Or - un des départements présenté comme à risque dans la note -, François Sauvadet témoigne de la poussée du mécontentement dans sa circonscription, une des plus rurales de France.
Ressentez-vous véritablement un risque de jacquerie en Côte-d’Or ?
Nous sommes confrontés à une colère sourde, diffuse qui peut exploser à tout moment. La Côte-d’Or, quatrième département en superficie, c’est la France en miniature: une métropole très forte - Dijon - qui regroupe la moitié de la population du département; un axe Dijon-Beaune très dynamique, et un immense territoire rural maillé par 706 communes qui lui se sent laissé pour compte. Pour cette France périphérique, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Le préfet vient ainsi d’annoncer aux maires la suppression prochaine de l’Atesat, une aide qui leur était jusque-là octroyée par la direction départementale du territoire pour couvrir les devis des travaux des voiries communales. Cela nourrit un peu plus l'impression de désengagement de l’Etat, de délitement des services publics et d’abandon des territoires ruraux.
Ce désengagement est-il réel?
Les mesure s’accumulent qui alimentent les craintes et condamnent l’espoir de ceux qui en avaient encore. Prenez la réforme territoriale: sur ma circonscription, qui représente la moitié du département, j’ai 17 chefs-lieux de canton. On va passer à 4. Or, c’est autour du chef-lieu de canton, si peu peuplé soit-il, que s’organise la vie locale, la représentation des agriculteurs, la perception des impôts, la brigade de gendarmerie… Leur disparition alimente le sentiment d’abandon de la population.
Quelles sont les autres inquiétudes des populations rurales?
Un point très saillant chez nous, c’est la réforme de la Politique agricole commune. Il a été décidé de «sur-primer» les 52 premiers hectares des exploitations agricoles mais au-delà de diminuer sensiblement les aides. Or, nos exploitations agricoles sont sur un modèle extensif: à moins de 150 hectares, vous pouvez à peine vivre. Chez nous, cette réforme est vécue comme un drame absolu et les agriculteurs oscillent entre abattement et colère. Ajoutez à cela la réforme des rythmes scolaires dans des communes dont la plupart font moins de 1000 habitants, déjà exsangues financièrement, un plan de développement numérique promis par Paris mais dont ne voit pas le début d’une mise en œuvre, la perspective d’une hausse de la TVA sur les artisans, et une écotaxe sur les poids lourds de plus 3,5 tonnes contre 12 tonnes en Allemagne: vous avez là un cocktail explosif. Les gens voient où ça les mène: les villages vont se vider, le département se désertifier au profit des villes. Pour le moment, la France profonde se sent impuissante et se tait. Mais l’agressivité monte et cela va éclater un jour. L’expression de leur détresse sera sans doute spontanée, sporadique et donc incontrôlable. Dans les mois qui viennent, cela va être très très chaud.
Recueilli par Nathalie Raulin
Trois arrêts supprimés sur la TransLozérienne dans la nouvelle grille horaire SNCF
Midi Libre
09/12/2013, 13 h 00
La population locale et les étudiants vont faire les frais de ces suppressions
La circulation des trains se réduit à une peau de chagrin
Suite à la publication officielle des horaires SNCF pour le SA (service annuel) 2014, on s'aperçoit après analyse des documents de nombreuses aberrations, telle celle dénoncée ci-après par un usager lozérien des TER Mende - Montpellier.
Ainsi, à temps de parcours identique de Mende à La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains, on ne s'arrêtera plus qu'à Bagnols-Chadenet les vendredis sur la Translozérienne à partir du 15/12/2013 ! Les deux sens de circulation sont concernés.
C'est ridicule, surtout en roulant entre 40 et 55 km/h sur cette section du parcours et le seul jour où il y a d’avantage de demandes pour remonter le week-end en Lozère (ou redescendre en plaine) !
Il deviendra donc impossible de prendre le train à Allenc, Belvezet (arrêt fréquenté par les habitants du Bleymard car beaucoup plus "pratique" pour eux que Villefort ou Bagnols-Chadenet) et Chasseradès les vendredis après-midis... Ces arrêts intermédiaires du parcours arrangeaient bien des populations situées dans un périmètre proche, qui seront désormais obligées se faire accompagner ou récupérer en voiture beaucoup plus loin, frais de carburant supplémentaires en sus !
Décision prise sans concertation avec les populations et élus des collectivités locales concernées bien entendu, mis devant le fait accompli comme d'habitude... Sachant de surcroît que cette ligne, qui bénéficiait de 3 allers-retours "trains" quotidiens jusqu'à cette année n'en verra plus que deux emprunter la voie ferrée en 2014, l'un d'entre eux étant substitué par un autocar (transfert sur route) dès le 15 décembre prochain !
La toute dernière niche de clientèle potentielle (randonneurs et scolaires/étudiants du plateau ou du Bleymard) est ciblée à bout portant. La SNCF semble jouer ses dernières cartes avant démantèlement complet du réseau ferroviaire de montagne, sans opposition de la Région autorité organisatrice, qui, par lassitude sans doute, fait semblant de ne rien voir…
BBArchi a écrit :Une info au passage : on vient de réouvrir Clermont / St Étienne...
La situation de Fret SNCF préoccupe la Région Auvergne
Le vice-président du Conseil Régional d'Auvergne s'inquiète des possibles répercussions qui pourraient découler d'un désengagement de Fret SNCF sur son territoire. Une réunion d'alerte pourrait être organisée début février 2014.
Déjà très impactée par la suppression à venir de dessertes interrégionales et de fermeture de liaisons TER, la Région Auvergne pourrait souffrir d'un éventuel désengagement de Fret SNCF dans un avenir relativement proche.
La ligne Neussargues - Saint-Chély-d'Apcher - Sévérac-le-Château en danger
"Ce sont les syndicats qui m'ont prévenu du rattachement à Lyon du personnel de conduite de Fret SNCF à compter du service annuel 2014. Plus grave encore, j'ai appris qu'Arcelor Méditerranée, un gros client de Fret SNCF à Saint-Chély-d'Apcher, avait débuté la semaine dernière une expérimentation de transfert sur route de son trafic actuel", explique Luc Bourduge, vice-président du Conseil Régional d'Auvergne, en charge des Transports.
"Si ce report modal est acté, cela signifiera que la pérennité de la ligne Neussargues - Saint-Chély-d'Apcher - Sévérac-le-Château ne pourra plus être assurée avec la seule desserte Intercités "Aubrac" actuelle. Cela remettra également totalement en cause l'existence de l'entreprise sur place", ajoute Luc Bourduge.
Sollicitée, Arcelor Méditerranée n'a pas souhaité confirmer des informations selon lesquelles les convois de dix wagons chargés de rouleaux de coils seraient remplacés par trente camions circulant quotidiennement entre Fos-sur-Mer et Saint-Chély-d'Apcher.
Réunion de crise
"Prêt à déposer une motion dès lors qu'on lui aura remis tous les éléments", Luc Bourduge "envisage dès maintenant d'organiser une réunion de travail sur les menaces pesant sur le réseau ferroviaire auvergnat en prolongement d'un état des lieux de l'infrastructure demandé à Réseau Ferré de France (RFF). Toutes les parties prenantes - collectivités, élus, associations, etc - seront invitées à participer à cette réunion qui pourrait se tenir à Clermont-Ferrand le 7 février 2014. Nous avons un réseau qu'il faut faire vivre et ce ne sont pas les 15 millions d'euros qui ont été apportés entre 2009 et 2013 par l'État et RFF pour la maintenance des lignes à vocation fret qui peuvent suffire pour le pérenniser. A l'heure où j'entends dire qu'il y a des problèmes de sillons pour faire passer les trains de fret dans la Vallée du Rhône, nous avons avec les Cévennes et les Causses des lignes qui peuvent très bien accueillir ce type de circulation".
Interrogé sur la possibilité d'une relance du fret Auvergne par le biais de la création d'un Opérateur Ferroviaire de Proximité, l'élu a rappelé qu'une aide à la création de ce type de structure ne figurait pas dans les prérogatives du Conseil Régional d'Auvergne.
Lozère : les usagers et les élus font reculer la SNCF
Midi Libre
26/12/2013, 06 h 00
Plusieurs arrêts qui avaient été supprimés sur le tracé du Translozérien seront rétablis.
Les explications fournies par le service des transports du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, suite à l’intervention de Sophie Pantel, pour rétablir la desserte fine de la transversale lozérienne les vendredis et dimanches, fréquentée par les étudiants en fin de semaine, sont peu convaincantes.
D’après la Région, ce serait donc la SNCF qui aurait, à l’origine, imposé la suppression de certains arrêts à cause de quais trop courts pour recevoir les convois, dont la composition est effectivement renforcée, les vendredis et dimanches pour offrir une capacité accrue, vu la forte augmentation du trafic lors des migrations de fin de semaine. Pourtant, la Région semble opposée à cette décision et a demandé à la SNCF de faire machine arrière.
Comment se fait-il que la Région, autorité organisatrice des transports (AOT) ayant le pouvoir de décision et donc obligatoirement informée en amont de toute évolution de service, n’ait pas refusé la proposition de la SNCF dès les premières réunions de travail ? En effet, la machinerie lourde à déployer pour établir un service horaire annuel à la SNCF nécessite forcément une concertation préliminaire avec l’AOT plusieurs mois avant sa mise en application !
Satisfaction pour les usagers
Comment se fait-il que l’arrêt de Bagnols-Chadenet aurait continué, lui, à être desservi entre Mende et La Bastide alors que ceux d’Allenc, Belvezet et Chasseradès ne l’auraient plus été ? Si la vigilance des élus et défenseurs du réseau ferroviaire en Lozère n’était pas celle de tous les instants, l’affaire aurait été close. Mais heureusement, la Région Languedoc-Roussillon a su, pour une fois, réagir vite et efficacement, la SNCF ayant confirmé jeudi 19 décembre le prochain rétablissement des arrêts préalablement supprimés à Chasseradès, Belvezet et Allenc…Le principal, c’est donc que les usagers aient obtenu satisfaction. La SNCF fait machine arrière ; les arrêts sur le Translozèrien sont rétablis.
La situation de Fret SNCF préoccupe la Région Auvergne.
Le vice-président du Conseil Régional d'Auvergne s'inquiète des possibles répercussions qui pourraient découler d'un désengagement de Fret SNCF sur son territoire. Une réunion d'alerte pourrait être organisée début février 2014.
Déjà très impactée par la suppression à venir de dessertes interrégionales et de fermeture de liaisons TER, la Région Auvergne pourrait souffrir d'un éventuel désengagement de Fret SNCF dans un avenir relativement proche.
La ligne Neussargues - Saint-Chély-d'Apcher - Sévérac-le-Château en danger
"Ce sont les syndicats qui m'ont prévenu du rattachement à Lyon du personnel de conduite de Fret SNCF à compter du service annuel 2014. Plus grave encore, j'ai appris qu'Arcelor Méditerranée, un gros client de Fret SNCF à Saint-Chély-d'Apcher, avait débuté la semaine dernière une expérimentation de transfert sur route de son trafic actuel", explique Luc Bourduge, vice-président du Conseil Régional d'Auvergne, en charge des Transports.
"Si ce report modal est acté, cela signifiera que la pérennité de la ligne Neussargues - Saint-Chély-d'Apcher - Sévérac-le-Château ne pourra plus être assurée avec la seule desserte Intercités "Aubrac" actuelle. Cela remettra également totalement en cause l'existence de l'entreprise sur place", ajoute Luc Bourduge.
Sollicitée, Arcelor Méditerranée n'a pas souhaité confirmer des informations selon lesquelles les convois de dix wagons chargés de rouleaux de coils seraient remplacés par trente camions circulant quotidiennement entre Fos-sur-Mer et Saint-Chély-d'Apcher.
Réunion de crise
"Prêt à déposer une motion dès lors qu'on lui aura remis tous les éléments", Luc Bourduge "envisage dès maintenant d'organiser une réunion de travail sur les menaces pesant sur le réseau ferroviaire auvergnat en prolongement d'un état des lieux de l'infrastructure demandé à Réseau Ferré de France (RFF). Toutes les parties prenantes - collectivités, élus, associations, etc - seront invitées à participer à cette réunion qui pourrait se tenir à Clermont-Ferrand le 7 février 2014. Nous avons un réseau qu'il faut faire vivre et ce ne sont pas les 15 millions d'euros qui ont été apportés entre 2009 et 2013 par l'État et RFF pour la maintenance des lignes à vocation fret qui peuvent suffire pour le pérenniser. A l'heure où j'entends dire qu'il y a des problèmes de sillons pour faire passer les trains de fret dans la Vallée du Rhône, nous avons avec les Cévennes et les Causses des lignes qui peuvent très bien accueillir ce type de circulation".
Interrogé sur la possibilité d'une relance du fret Auvergne par le biais de la création d'un Opérateur Ferroviaire de Proximité, l'élu a rappelé qu'une aide à la création de ce type de structure ne figurait pas dans les prérogatives du Conseil Régional d'Auvergne.
BBArchi a écrit :Des nouvelles autres que du sinistre !
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 61390.html
Des photos, une vidéo, le quotidien des agents en ligne
Des rames du métro parisien aux couleurs du Limousin
Le comité régional du tourisme lance une campagne de séduction vers Paris, mais aussi sur la toile par le biais des réseaux sociaux...
Le tourisme Limousin soigne son image et passe résolument à l’offensive. Paris est particulièrement ciblé. Du 4 mars au 7 avril, les rames circulant sur la ligne 9 du métro seront entièrement habillées aux couleurs et slogans du Limousin. Les utilisateurs susceptibles de recevoir les messages se chiffrent par millions. Dans les couloirs du métro, une campagne d’affichage grand format se fera dans la même période. Des cart’com (format carte postale) seront diffusées du 26 mars au 6 avril à Paris, Nantes, Lyon, Clermont-Ferrand. Un magazine nouvellement créé sera disponible dans les gares franciliennes. À destination de l’internationale, une marque en anglais est déposée avec son logo : “Limousin New Sensation”.
« En 2014, le Limousin va vous épater » annonce Christèle Coursat, présidente du comité régional du tourisme. Hier au siège du comité limousin à Limoges, elle a insisté sur les ambitions d’un tourisme arrivé à une période où il peut voler de ses propres ailes : « Oser la différence reste l’emblème de la Région. Nous voulons dire ce qu’est le Limousin et le dire plus fort ».
Catherine Fossati, responsable du Pôle promotion et communication, explique avoir, « dans un travail d’équipe travaillé sur les fondamentaux, faire ressortir ce que le territoire a de différent. Nous avons choisi les cibles suivant affinités. Pendant trois ans, nous nous sommes formés aux réseaux sociaux et attachés à tout mettre en place pour inaugurer la maison. Désormais, il s’agit de faire savoir qu’on existe »...
BBArchi a écrit :Juste un petit bémol pour l'usage de l'anglais...en argot, "lim" peut être interprété très diversement...
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A partir du 25 février, les correspondances seront impossibles entre l'intercités arrivant à Clermont un quart d'heure plus tard que sa correspondance pour la ligne des Cévennes
PARIS-NÎMES par Clermont-Ferrand et les Cévennes : 3 SEMAINES de RUPTURE de CORRESPONDANCE (du 25 février au 14 mars 2014) !
Constat effarant lors de la consultation des horaires en gare de Clermont-Ferrand : comparatif entre ceux du lundi 24/02/2014 (arrivée 16h35 à Clermont-Ferrand de l'Intercités 5959 partant de Paris à 13h00) et ceux du mardi 25/02/2014 (date de mise en application de l'arrivée 16h43 à Clermont-Ferrand de l'Intercités 5959 partant de Paris à 13h00) !
Visiblement la SNCF n'a manifesté aucune bonne volonté pour décaler de quelques minutes l'horaire du TER 873995 Clermont-Ferrand (16h40) > Nîmes !
Il est totalement anormal que le Conseil régional d'Auvergne qui finance le TER 873995 à 100%, et qui a effectué une demande en ce sens dès fin décembre , se soit vu refuser une solution pour des prétextes de "difficultés techniques" (croisements) qu'un peu de bonne volonté permettait de solutionner en rognant temporairement sur les marges techniques habituelles.
Depuis ce mardi 25 février il n'y a donc plus qu'une seule possibilité par jour, le matin, pour joindre les Cévennes et continuer sur Nîmes via Clermont-Ferrand ! Seul départ subsistant : 8h58 à Paris-Bercy avec changement pour emprunter le Cévenol 15957 (départ Clermont-Ferrand 12h49). Le départ à 13h de Paris n'est donc plus possible...
Impact également pour se rendre au Puy-en-Velay en train (ligne actuellement fermée par Saint-Étienne) depuis Paris-Bercy : ne subsistent que de rares possibilités, cette dernière en moins...
Les utilisateurs réguliers de la Ligne des Cévennes continuent de REFUSER CETTE SITUATION qui correspond à une aberration totale au niveau du service rendu aux usagers altiligériens, lozèriens et nord-gardois.
Cependant, et comme par hasard, le Conseil régional du Languedoc-Roussillon, qui privilégie les relations TER par la route, s'était préparé à cette modification en pensant à chouchouter son autocar 34221 Clermont-Ferrand (16h45 jusqu'au 24/02 et 16h55 jusqu'au 25/02) > Mende pour permettre la correspondance avec l'Intercités 5959 venant de Paris !
Du coup, de quoi vider un peu plus la Ligne des Cévennes de ses derniers voyageurs par concurrence routière "déloyale" en quelque sorte, puisqu'il était jusqu'à hier possible de joindre aussi Mende en train avec le TER 873995 en correspondance à La Bastide !
Pour mémoire, la correspondance du matin à La Bastide a également "sauté" depuis fin décembre 2013, supprimant de fait il y a deux mois une autre relation "train" Clermont-Ferrand > Mende.
Alors que la SNCF n'a pensé qu'à une usine à gaz pour solutionner le problème, option abandonnée de fait , on pouvait facilement arranger les choses à Clermont-Ferrand pour satisfaire tout le monde, comme le proposait l'Association des Élus pour la défense du Cévenol et l'Association des usagers du Gard et départements limitrophes.
Ainsi, durant 3 semaines seulement, il suffisait de coupler les TER 873995 et 873803 (départ 16h48 pour Aurillac), ces deux trains étant assuré par matériel AGC (attaches magnétiques compatibles), avec rame pour Nîmes en tête.
Cette dernière aurait été détachée en quelques instants à Arvant, gare de bifurcation des deux lignes. Une légère retente horaire pour la poursuite du parcours permettrait d'assurer convenablement le croisement en gare de Saint-Georges-d'Aurac avec le Cévenol remontant sur Clermont-Ferrand et sa correspondance pour Paris restait maintenue.
[align=center]Élus des Pays de haute Corrèze et d’Égletons réunis autour du président de Région[/align]
Avant le bouclage de la feuille de route pour le contrat de pays de haute Corrèze 2015-2017, élus du territoire ont fait un point sur les objectifs.
C'est au cœur de l'une des offres touristiques les plus prisées de haute-Corrèze que la réunion d'étape pour préparer le prochain contrat de pays de haute-Corrèze, période 2015-2017, a eu lieu, mardi matin. Dans un cadre estival, celui des Aubazines, à Sarroux, avec vue sur le Château de Val et la Dordogne, les élus de haute-Corrèze ont fait le point sur la stratégie de développement à venir.
Un Pays qui s'élargit
Des contrats de pays qui, financés par l'État, la Région et le Département, permettront de déclencher des projets de territoire. Mais une prochaine génération de contrats à conclure rapidement pour la période 2015-2017, avec présentation des copies au président de Région, en septembre, et qui nécessitait une réunion d'étape avec des élus fraîchement élus ou réélus. Autour du président de Région, Jean-Paul Denanot, quelques actions pour le prochain contrat ont ainsi été listées. Avant tout, la question du périmètre du Pays à entrevoir suite aux réformes territoriales. Une étude rapprochant le Pays de haute-Corrèze et celui d'Égletons est en cours pour identifier les enjeux communs (*). « Dès l'été 2013, nous avons regroupé les six EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) avec Égletons et lancé une réflexion territoriale élargie, entamait Jean-Pierre Dupont, président de la Fédération du Pays de haute-Corrèze. Nous sommes depuis février dans l'élaboration d'un diagnostic territorial avec des pistes d'enjeux. »
[...]
La question d'intégrer au contrat des projets de maisons bioclimatiques pour favoriser les économies d'énergie était également soulevée par une élue de Saint-Pantaléon de Lapleau. Le président de Région n'y voyait pas d'inconvénient. « On a une problématique d'attractivité sur les petits et moyens bourgs, lançait le conseiller général et maire de Peyrelevade, Pierre Coutaud. Notamment, sur le maintien des commerces et de l'artisanat, sur l'habitat avec des bourgs qui se désertent et peu de logements sociaux ou des centres-bourgs à réhabiliter. Mais aussi le problème ferroviaire et le maintien de la ligne TER Laqueuille-Eygurande qui reste essentielle pour l'avenir de notre territoire. »
Sur quoi le président de Région s'avouait « catastrophé du problème ». Selon Jean-Paul Denanot, à l'échelle régionale, le devis de RFF est estimé à 370 millions d'€ de travaux sur les voies et l'axe haut-corrézien reste une priorité pour la Région. « Il y a 20 km de travaux sur ces voies à entrevoir soit près de 700.000€ pour chaque km, relevait-il. Les Régions Auvergne, Midi-Pyrénées et Limousin ont accepté de mettre de l'argent, une partie du prochain Plan rail est prévue pour ces travaux. Mais il faut que l'État et RFF participent aussi. »
[align=center]Gabriel le nouvel ange gardien de la ligne des Cévennes[/align]
Un particulier se transforme en agent commercial d'une ligne délaissée par la SNCF
Gabriel Tonel, adhérent en tant que particulier à l'Association des élus pour la défense du Cévenol et de la ligne Paris - Nîmes - Marseille, est convaincu de la nécessité de promouvoir cet axe essentiel et authentique entre Auvergne et Méditerranée. Il espère un jour, que la SNCF prendra le relais de cette démarche car, pour le moment, rien n'est entrepris par l'exploitant pour mettre en valeur la Ligne des Cévennes, la faire connaitre et la promouvoir commercialement. Pire, la force de vente "Maison" entraîne sans hésiter par Lyon, les voyageurs désireux de rejoindre l'une ou l'autre des extrémités de la ligne. Le tarif y est nettement plus onéreux et le trajet guère plus rapide, voire plus long selon les possibilités de correspondances !
Mais la nécessité, pour la SNCF, de remplir ses TGV coûte que coûte, dont l'exploitation contribue à son résultat net mais dont le déficit chronique vient d'être révélé au grand jour, l'oriente désormais à faire le choix délibéré d'un "Tour de France" désastreux en terme de développement durable, les recettes du TER étant reversées aux Régions, celles des Intercités (Corail sur ligne classique) à l'État...
Face à cette situation ubuesque, et dans le cadre de son action de communication, Gabriel a pu travailler en synergie avec la Région Auvergne (conventionnement de 2 allers-retours TER quotidiens Clermont-Ferrand/Nîmes ou Clermont-Ferrand/Alès), et les supports qu'il a créés incluent le logo "Auvergne Mobilité", en proposant un lien Internet vers un serveur particulièrement bien paramétré : Tous les horaires des transports transitant par l'Auvergne et internes à cette région y sont référencés, notamment ceux de la ligne Paris - Nîmes par Clermont-Ferrand (sans passer par Lyon...).
"Proposer le trajet le plus court, donc le moins cher logiquement est essentiel pour le grand public. Personne ne doit chercher à masquer les atouts tarifaires de la Ligne des Cévennes" poursuit Stéphane Couturieux, autre usager régulier de cet axe qui se rend souvent à Dax.
Même si le Cévenol, pourtant classé "Intercités", ne bénéficie d'aucun tarif réduit, ce qui paraît incroyable, l'emprunter est particulièrement avantageux pour les porteurs de cartes de réductions commerciales. Ainsi, par exemple, un voyageur qui en possède une paiera son billet Clermont-Ferrand/Nimes 22€ pour un départ en période bleue du calendrier voyageurs. "Je mets au défi quiquonque de trouver moins cher en passant par Lyon avec une carte de réduction !" déclare Gabriel.
Depuis plus d'un an, la Ligne des Cévennes est mise en avant sur son site internet (www.paris-nimes-marseille.com) et sur les réseaux sociaux et Gabriel conçoit flyers et affiches, qu'il diffuse ensuite sur le terrain avec des bénévoles de l'association et l'aide des municipalités et de certains commerçants. Cette année, il a souhaité aller plus loin, en réalisant aussi des pancartes rigides, et des banderoles extérieures, en agissant en "partenariat" étroit avec les localités qui se mobilisent pour le maintien et le développement de cette artère ferroviaire, essentielle à l'équilibre de leurs territoires.
Ainsi, le maire de Langogne s'est vu remettre par son auteur une banderole et une pancarte ! "Celles-ci seront installées en bonne place en centre-ville, l'important c'est d'être vu et de faire savoir à tous que nous continuons à nous battre pour nos trains !" scande Guy Malaval.
D'autres collectivités aux abords de la ligne ont, elles aussi, reçu leur "kit" complet, comme Monistrol-d'Allier et Alleyras en Haute-Loire.
Aujourd'hui rien ne semble arrêter l'Association des Élus dans l'élan entrepris en 2006 pour défendre et promouvoir la Ligne des Cévennes. Ces actes citoyens inciteront-ils enfin la SNCF a en faire autant ?
[align=center]Des travaux prévus entre Aurillac et Brive n’ont pas été réalisés[/align]
Des dizaines de rails, stockés en gare de Laroquebrou, témoignent de travaux non réalisés entre Aurillac et Brive, alors qu’ils avaient été sous-traités par RFF. La CGT monte au créneau.
C'était l'une des dernières phases du Plan Rail Auvergne 2009-2013. Le programme de mise à niveau et de rénovation de la portion de ligne Aurillac-Brive comprise entre Viescamp et Lamativie devait permettre de redonner un coup de jeune à cet axe fatigué. Selon la CGT Cheminots 15, c'est raté.
Patrice Poudeyroux, délégué syndical et agent de circulation, le constate au quotidien : « Sur les quinze kilomètres entre Laroquebrou et Lamativie, on a, en cumulé, environ un kilomètre qui est limité à 40 km\h. Ce n'est pas satisfaisant. »
Cet exemple n'est qu'une conséquence. La cause est encore plus grave selon Claude Prat, secrétaire départemental de la CGT cheminots : « Les travaux prévus en 2013 sur cette ligne n'ont pas été entièrement réalisés. Réseau Ferré de France a sous-traité ce chantier à une entreprise privée qui - l'état des lieux réalisé fin décembre le prouve -, n'a pas respecté le cahier des charges donné par la SNCF. D'ailleurs, la SNCF s'est depuis retournée contre cette société et l'a attaquée au tribunal. »
« Nous avons tiré la sonnette d'alarme »
Les représentants de la CGT déplorent notamment que tous les rails n'aient pas été changés. Preuve à l'appui, des dizaines de rails de 80 mètres de long reposent en gare de Laroquebrou, entre les voies, attendant de remplacer des « coupons » en mauvais état. « Le tas baisse ces derniers jours, notent les deux hommes. Ça réagit. Il faut dire que nous avons tiré la sonnette d'alarme et que l'un de nos représentants régionaux a rencontré le président du Conseil régional d'Auvergne, qui cofinance ces travaux. »
Aujourd'hui, c'est la SNCF qui devrait remplacer elle-même les rails concernés. Sans doute en envoyant des agents de Clermont-Ferrand. « Il n'y a plus que deux brigades voie dans le Cantal, regrettent Claude Prat et Patrice Poudeyroux. A Aurillac et à Murat. »
Les syndicalistes pensent aussi à l'usager qui a dû prendre le bus pendant six mois (entre juin et décembre derniers), durée de la fermeture de la ligne entre Viescamp et Bretenoux. « Il va falloir envisager de nouvelles coupures, des ralentissements, des retards. Donc, outre de nouvelles dépenses, une qualité de service revue à la baisse. Nous allons sans doute faire intervenir le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail pour constater les faits. »
[align=center]D’importants travaux de maintenance sont en cours sur la ligne Montluçon-Vallon-en-Sully[/align]
Après les travaux sur la ligne Montluçon-Guéret désormais achevés, la SNCF entame des travaux sur la ligne en direction de Vallon-en-Sully.
Les travaux de maintenance lancés par Réseau Ferré de France et la SNCF devraient s'achever lors de la semaine du 19 au 25 mai. Ils visent à remplacer 1.500 traverses en béton qui relient les rails, et qui datent de 1953. Un nouvel aiguillage sera posé et le ballaste pollué sera épuré et changé sur 350 mètres.
« Ces travaux de maintenance sont nécessaires et indispensables »
« Nous travaillons sur du LRS, ce qui signifie Long Rail Soudé, cela nécessite une certaine température pour pouvoir travailler. S'il fait moins de dix degrés ou plus de vingt-cinq degrés, nous ne pouvons plus travailler », explique Philippe Maillet, responsable des travaux. « En raison d'un mois d'avril assez doux, nous sommes contraints de travailler de nuit de 20 heures à 4 heures du matin » poursuit-il. Une autre équipe réalise d'autres travaux de jour : remise en place du ballaste à dix centimètres au-dessus de la voie, récupération et recyclage des déchets. « Le travail de nuit représente plus de contraintes, premièrement au niveau des risques d'accidents qui sont plus nombreux de nuit. Cela nécessite également un éclairage, c'est une contrainte supplémentaire », précise-t-il. « Ces travaux de maintenance sont nécessaires et indispensables. S'ils ne sont pas réalisés, nous risquons d'avoir une déformation de la voie du point de vue géométrique. Nous serions alors obligés de réduire la vitesse des trains qui est actuellement de 120 km\h. Cela produirait un ralentissement des trains et donc un impact négatif important sur le trafic ». La région Centre effectue également des travaux actuellement. « Nous nous sommes mis d'accord pour effectuer les travaux en même temps, cela évite de perturber le trafic deux fois de suite », confie-t-il.
Une faible gêne occasionnée
En raison de ces travaux, les trains sont coupés du lundi midi au vendredi midi. Le trafic ferroviaire n'est pas impacté le week-end. Des bus de substitutions ont été mis en place pour les voyageurs. Alors que les trains effectuent habituellement quatre allers-retours par jour en semaine, trois bus les remplacent et effectuent trois allers-retours par jour sur la semaine. Un aller-retour supplémentaire est mis en place le mercredi.
Certains travaux sont sous-traités à des entreprises privées pour différentes raisons.
« Quand le volume de travail est trop important, nous choisissons de travailler ponctuellement avec des entreprises privées.
Par exemple, nous avons déjà sollicité un soudeur, petit artisan, pour certains travaux ». Les déchets produits, quincaillerie usée, traverses remplacées, sont traités par des entreprises extérieures. « Nous accordons une grande importance à l'environnement. Nous avons donc engagé plusieurs entreprises en charge de traiter, trier et recycler les matières telles que le caoutchouc, le bois ou encore le plastique ».
[align=center]2 heures de retard entre Clermont et Nîmes parce qu'il manquait un contrôleur[/align]
Les voyageurs du train régional le Cévenol sont restés deux heures en gare de La Bastide-St Laurent hier dimanche car un contrôleur manquait à l'appel. Certains voyageurs ont dû prendre le bus ou le taxi à Alès pour rattraper leur correspondance.
Le train 15957 reliant Clermont à Nîmes accusait un retard de plus de deux heures ce dimanche 11 mai. Annoncé en gare de Nîmes à 17h40 il est finalement arrivé à destination à 20h03 d'après la direction régionale de la SNCF.
"60 personnes qui avaient raté leur correspondance, sont parties en bus et en taxi depuis Alès" selon le service de la communication de la direction de la SNCF.
Le convoi a été stoppé à mi-parcours en gare de La Bastide-St Laurent faute de contrôleur.
Sa présence est en effet obligatoire à bord pour assurer la sécurité du train.
Présent entre Clermont et La Bastide, le contrôleur a été contraint de changer de train, suite à une décision de la direction régionale Auvergne.
Sauf qu'il manquait un agent de contrôle pour poursuivre le chemin côté Languedoc-Roussillon.
L'un des usagers de la ligne explique que ce n'est pas la première fois qu'un tel incident se produit sur la ligne Clermont-Nîmes.
[align=center]Cévennes : un contrôleur peut en "gâcher" un autre[/align]
Nouvel incident pour le train Le Cévenol, entre Clermont-Ferrand et Nîmes, ce dimanche. Bilan, deux heures de retard pour les passagers !
Un nouvel épisode que l’on pourrait qualifier de “gaguesque” s’il n’avait mis à rude épreuve les nerfs des usagers des lignes SNCF entre Clermont-Ferrand et Nîmes.
Deux contrôleurs dans le même train
Dimanche dernier, un contrôleur qui devait être relevé à mi-parcours par un contrôleur qui remontait à bord d’un train circulant en sens inverse, ne l’a pas été.
Finalement, les deux cheminots se sont retrouvés dans le même train en direction de Clermont-Ferrand.
Pendant ce temps-là, l’autre train, sans personnel pour garantir la sécurité à bord des rames, restait coincé durant deux heures en gare de La Bastide Saint-Laurent.
"Couac interne" reconnu
La SNCF reconnaît un “couac interne” lors d’une relève en cours de trajet. D’après le service communication du transporteur ferroviaire, un service de bus a été mis en place entre Alès et Nîmes en remplacement du train retardé.
Pour les gares intermédiaires, les voyageurs ont, eux, dû prendre leur mal en patience ou trouver une autre solution pour voyager.
Une situation abracadabrantesque pour des usagers qui déplorent régulièrement des incidents sur la ligne.
[align=center]Les gorges de l’Allier en train, ça repart de Langogne pour l'été[/align]
Le train touristique des gorges de l’Allier va recommencer ses allers et retours entre Langeac et Langogne, dans de magnifiques paysages..
Trois possibilités s’offrent aux voyageurs : la formule "big trip", une superbe traversée des gorges de l’Allier parsemée de tunnels, de viaducs surplombant d’immenses vallées sinueuses, d’à-pics vertigineux sur les eaux tumultueuses d’une cascade, de Langogne à Langeac avec la formule rapide, départ matinée retour début d’après midi, soit la formule "cool", retour à 17h47, ce qui permet de prendre son temps pour découvrir Langogne et ses spécialités, entre autres, culinaires…
Le "Gourmet trip"
L’autre formule s’adresse aux fins gourmets, aux amoureux de gastronomie française étoilée : le "gourmet trip" prend les voyageurs à la gare de Langogne vers 11h40 et les dépose au Pont-d’Alleyras, à la table étoilée du chef Philippe Brun… Un moment inoubliable à plus d’un titre !
Les dates : 15, 22, 31 mai ; 5, 12, 22 juin ; 10, 17, 23, 24, 30, 21 juillet ; 5, 6, 7, 12, 13, 14, 19, 20, 21, 27, 28 août ; 11, 18, 25 septembre. Le site internet : www.train-gorges-allier.com avec la possibilité de réserver. Le téléphone : 04 71 77 70 17.
Les deux formules au départ de Langogne : le train gastronomique et la grande traversée. Vente des billets à l’office de tourisme de Langogne Haut Allier. Le jour du départ à partir de 10h30 à la boutique place de la gare de Langogne.
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