[align=center]Le préfet Carenco serait nommé à Matignon[/align]
Le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, pourrait quitter ses fonctions pour rejoindre les services du Premier ministre au poste de haut commissaire à la réforme de l’État.
Toujours en partance, jamais parti. Voilà un moment que l'on annonce Jean-François Carenco, préfet de région et du département du Rhône, sur le départ. Cette fois-ci, il est annoncé à Matignon selon le site Internet du quotidien Les Échos. M. Carenco rejoindrait les équipes de Manuel Valls pour gérer le dossier de la réforme de l'État en tant que haut commissaire.
Du côté de la préfecture, personne ne fait de commentaires, nous renvoyant simplement au conseil des ministres de demain, mercredi, lors duquel se décident les nominations.
Après avoir été le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l'Emploi puis au ministère de l'Écologie, Jean-François Carenco fut nommé à Lyon en novembre 2010.
Apprécié des acteurs politiques et du milieu économique, M. Carenco a eu à superviser notamment l'immense chantier de la création de la métropole de Lyon, qui sera effective le 1er janvier 2015.
[align=center]Le préfet Carenco reste à Lyon[/align]
Le préfet Jean-François Carenco ne va pas quitter Lyon. En tout cas, pas cette semaine. Le compte-rendu du Conseil des ministres de ce jour ne donne aucune indication sur sa nomination, tel que c'était pressenti, comme haut commissaire à la réforme de l’État. Il reste donc préfet de la région Rhône-Alpes et du département du Rhône.
[align=center]Gérard Collomb sera candidat aux sénatoriales[/align]
Bien que d’une présence intermittente au palais du Luxembourg, le maire de Lyon va solliciter un nouveau mandat de sénateur, en septembre prochain. Selon nos informations, il en a informé les instances du Parti socialiste par courrier.
"Ce qui motive ma décision, c'est d'abord l'agenda législatif prévu jusqu'en 2017 et les discussions à venir sur la réforme territoriale annoncée par le président de la République et le Premier ministre (...) À un moment où la métropole de Lyon se met en place, je veux poursuivre mon engagement pour une République décentralisée et apporter mon expertise et mon expérience pour que cette réforme soit un succès", écrit-il. Parmi les actions à mettre en œuvre, Gérard Collomb évoque "la suppression des départements en milieu urbain" et la fusion des régions.
L'instauration des métropoles doit, il est vrai, beaucoup à son action de maire et de parlementaire, ainsi qu'à celle de Michel Mercier. Gagné par le cumul des mandats (il est maire et premier vice-président du conseil général), ce dernier a déjà abandonné son fauteuil de sénateur, mais laisse planer un doute sur la possibilité de se remettre en selle en septembre. D'ici là, la loi sur la réforme territoriale aura peut-être programmé la mort des départements.
À ce stade, Gérard Collomb n'est formellement que candidat à la candidature au sein du PS. S'il était réélu, il devrait choisir entre ses mandats de maire et de sénateur en 2017.
[align=center]Les Genevois ne veulent pas payer les parkings en France[/align]
Les Genevois ne participeront pas au financement des P + R (parkings relais) en France. Dimanche 18 mai, ils ont voté contre le crédit dédié à ce projet à 51,2% des voix.
Une victoire pour le Mouvement citoyens genevois (MCG). Et un désaveu terrible pour l'avenir du Grand Genève.
Bienvenue dans l'ère du petit Genève ». Ce sont les mots choisis par Gabriel Doublet, maire de Saint-Cergues, pour commenter les résultats de la votation du 18 mai dernier. Avec une courte majorité, 51,2% des voix, le MCG obtient gain de cause pour son référendum lancé contre le crédit de 2,5 millions d'euros censé financer cinq parkings relais en France voisine. Aujourd'hui, c'est l'impact de ce refus qui inquiète les acteurs locaux.
Jean Neury, conseiller général et ancien maire de Veigy est « très déçu de ce résultat » ; il pensait que « ça passerait juste ». Au-delà des seuls parkings relais, il prévoit surtout que ce vote aura des conséquences sur l'avenir de la coopération franco-suisse : « C'est un immense coup sur la construction de l'agglomération lémanique. » En effet, ces parkings s'inscrivent dans la convention d'objectifs signée par le canton de Genève, qui prévoit 240 millions de francs de participation genevoise sur 10 ans dans le cadre du cofinancement des infrastructures du territoire. Soit les fondations de la construction du Grand Genève, balayées d'un revers par cette votation.
Le message de repli sur soi du Mouvement citoyens genevois (MCG) semble avoir porté ses fruits. Pourquoi financer des projets en France ? Voilà la question simpliste posée aux Suisses, qui oublie que c'est d'abord Genève qui aurait profité de ces P + R. Moins d'embouteillages, moins de pollution, et plus de transports en commun. « On leur a fait croire que c'était payé avec les impôts des Genevois, mais c'est faux. Les frontaliers, prélevés à la source, rapportent 800 millions à la Suisse qui n'en reverse que 250 via les fonds frontaliers. » Jean Neury, qui avait laissé entendre que les parkings de Veigy pourraient être fermés en cas de vote négatif, assure que des discussions vont avoir lieu, en mairie notamment, pour savoir quelle suite donner à ce résultat. Côté financement, les 500000 euros attendus de la Suisse (sur un projet à 1,2 million d'euros) seront sûrement compensés par le conseil général. Ce qui devrait en revanche être impacté, ce sont les projets de parkings à Douvaine, Sciez et même Thonon-les-Bains.
[align=center]Gard/Hérault : le chantier de la future ligne TGV contrarié par des "résistants"[/align]
La très grande majorité des quelque mille propriétaires, touchés par le chantier de la nouvelle ligne TGV, dite contournement Nîmes-Montpellier, a accepté l’offre de rachat de ses terrains au prix du marché, certains font de la résistance.
Démarré en septembre 2013, le chantier de la nouvelle ligne TGV, dite contournement Nîmes-Montpellier (CNM) est bloqué en trois ou quatre points.
Certains font de la résistance
Car si la très grande majorité des quelque mille propriétaires touchés par ce chantier a accepté l’offre de rachat de ses terrains au prix du marché, certains font de la résistance. "Ces dossiers difficiles seront tranchés par les tribunaux de grande instance de Montpellier et Nîmes", avance Joël Grenier, consultant foncier pour Oc’Via, groupement d’entreprises chargé de la construction de la ligne.
Les dirigeants d’Oc’Via s’inquiètent. Ils doivent livrer la ligne le 5 octobre 2017. Et le tribunal de Nîmes, faute de moyens administratifs, aurait déjà pris quatre mois de retard dans le traitement de ces dossiers d’expropriation.
[align=center]La foire d'empoigne du stationnement à la foire comtoise[/align]
Parkings saturés, stationnements dangereux et ralentissements. Chaque année, la foire comtoise provoque de sérieux problèmes de sécurité routière.
Il faut vraiment aimer la foire comtoise pour supporter ça. Beaucoup de patience, et un peu d'énervement, avant de trouver une place pour garer la voiture. Sur un parking, avec un peu de chance. Ou alors sur une pelouse, ou pire sur la route. Puis, marcher à pied et traverser avec prudence des rues encombrées.
Chaque année, le scénario est le même. Sans aucune amélioration. 2000 places de parking dans les environs. Mais près de 3000 voitures chaque jour. La réponse viendra-t-elle du tram ? La ville de Besançon l'espère. L'an prochain, les Bisontins pourraient laisser leur voiture chez eux au profit du tram. Et libérer les parkings pour les autres visiteurs. La fin de la foire d'empoigne ?
[align=center]ZOU ! PASS pour voyager moins cher cet été sur les TER[/align]
La région Paca propose des tarifications économiques pour circuler sur le réseau des Trains Express Régionaux. ZOU ! PASS est utilisable du 1er juin au 30 septembre 2014. Avec 15 euros par jour et par personne, ZOU!PASS permet de voyager une journée sur tous les TER d'un département
Pour voyager à moindre coût et inciter à utiliser les transports en commun, la Région Provence Alpes Côte d'Azur met en place pour la deuxième année consécutive une tarification spécifique pour l'été sur le réseau des Trains Express Régionaux. Les 700 TER qui circulent chaque jour et qui desservent 146 gares dans les 6 départements de la région sont accessibles du 1er juin au 30 septembre 2014 avec seulement 15 euros par jour et par personne.
ZOU!PASS est vendu dans toutes les gares SNCF de la région et sur la boutique en ligne du site du TER Provence Alpes Côte d'Azur www.ter-sncf.com/paca ainsi que sur l'appli
ter-sncf.mobi
Les informations horaires et tarifs sont également accessible par téléphone au 0 800 11 40 23 tous les jours de 7h à 21h30 (appel gratuit depuis un poste fixe)
[align=center]VION (ARDECHE) Un phénomène étrange a frappé les riverains de la voie ferrée[/align]
C’est une étrange découverte qu’a faite Bruno Rousseau, dimanche dernier en rentrant chez lui, à Vion. Plusieurs dizaines de pierres partout. Dans son jardin, dans sa piscine, sur le toit. Des cailloux de toutes les tailles et souvent coupés en deux.
« J’ai d’abord pensé à des gamins qui nous auraient fait une mauvaise blague. Mais plusieurs tuiles sur le toit ont été cassées. Ce qui veut dire que les pierres ont dû les heurter avec beaucoup de force », raconte-t-il.
Autre fait troublant : il n’est pas le seul à avoir fait cette étrange découverte, dimanche matin. Plusieurs pierres sont également apparues dans le jardin de son voisin. Et le phénomène s’observe aussi dans une autre maison, une centaine de mètres plus loin.
Un lien avec l’incendie du wagon à Glun ?
C’est le lendemain matin, lundi, devant son journal, que Bruno Rousseau commence à avoir une petite idée sur l’origine de ce mystère. « J’étais en train de lire un article sur le wagon d’un train de fret qui a brûlé quelques kilomètres plus loin, à Glun, et je me dis : “Ça y est, à tous les coups c’est ça !” », explique l’Ardéchois qui réside à deux mètres de la voie ferrée empruntée par le convoi.
Dimanche dernier, vers 2h30, un incendie s’est effectivement déclaré dans le wagon d’un train, à 13 kilomètres de chez lui. Cet incendie aurait pu être provoqué par l’affaissement de la caisse qui aurait frotté le long de la voie… sur une vingtaine de kilomètres.
Persuadé que cet incident est à l’origine de l’apparition des pierres chez lui, Bruno Rousseau part voir ce qu’il en est le long des rails. « J’ai constaté, un peu plus loin sur un pont, que plusieurs cailloux avaient dû être projetés sur la route. »
Du côté de la SNCF, « aucun signalement particulier n’a été fait » sur ce phénomène. Une enquête est en cours sur l’incident qui a pu provoquer l’incendie du week-end dernier.
En tout cas, du côté des riverains comme de la société de chemin de fer, ce serait du jamais vu. « On vit à côté d’une voie ferrée depuis 14 ans, et c’est le premier incident de ce genre. Comme tout accident, ça peut arriver », relativise Bruno Rousseau.
Pour lui, si l’incident du wagon de fret est à l’origine du phénomène, « vu l’heure où ça s’est passé (2h30 du matin), c’est presque sans gravité : des pierres à ramasser et quelques tuiles à réparer. Maintenant, si c’est bien l’origine du problème, il faut en tirer des conclusions. Les choses auraient pu être très différentes si ça s’était passé l’après-midi avec les enfants dans le jardin… »
[align=center]Cet autre scandale des TER de la SNCF dont on ne parle jamais[/align]
Cela fait une décennie que des trains régionaux hybrident circulent en carburant au diesel, même sur les voies électrifiées. Conséquence? Une pollution dont on pourrait se passer.
Il n'y a pas que l'affaire des TER trop larges pour certains quais de gare qui pose problème dans le paysage ferroviaire français. Celui de l'utilisation optimale des trains régionaux bimode (thermique/électrique) en constitue un autre. Plus de dix ans après leur mise en service, les rames TER Bombardier AGC circulent encore le plus souvent moteur thermique allumé même lorsqu'elles circulent sous caténaire.
Une véritable hérésie alors que les grandes agglomérations sont régulièrement confrontées à des pics de pollution. Mais pourquoi ces trains hybrides ne circulent-ils pas de manière optimale, c'est-à-dire en traction électrique sur le réseau électrifié et en traction thermique sur le reste du réseau ?
Juste un problème de signalisation
Tout est, en fait, affaire de signalisation. Le fond du problème est, en effet, de savoir qui doit payer pour la mise en place des panneaux de signalisation indiquant au conducteur de train de lever ou de baisser le pantographe suivant qu'il se trouve sur une ligne électrifiée ou pas. Visiblement encore peu mobilisées pour lever cette incongruité, sans doute par manque de connaissance exacte des conditions d'utilisation de leurs matériels, les Régions ne souhaitent pas avoir à endosser cette dépense.
Ce sont pourtant elles qui ont financé à grands frais l'acquisition des matériels bimode. A titre d'exemple, le surcoût pour une rame B 82.500 (bimode-bicourant) capable de circuler sur l'ensemble du réseau classique était de 32% par rapport à une rame thermique comparable. Certes, des avancées sont bien réalisées mais elles restent notoirement insuffisantes. Ainsi, des plaques comportant les mentions "bimode" au-dessous du signal dans un sens et le symbole "baissez panto" existent depuis décembre 2013 sur la relation Lyon-Roanne. Il était temps. Les premières rames bimode ont été mis en service en Rhône-Alpes le... 10 juin 2004. Et entre temps, les voyageurs ont aussi eu à subir d'autre nuisances que les émissions de gaz à effet de serre. Sur les quais de Lyon-Part-Dieu, par exemple, ils doivent aussi supporter les nuisances sonores de ces trains stationnant avec leurs moteurs thermiques allumés.
La transition thermique vers l'électrique est pourtant simplissime. Elle ne prend qu'une quinzaine de secondes. "Tout dépend cependant de la température extérieure", nous explique un conducteur d'AGC. "En fait, il faut anticiper le lancement des moteurs Diesel en les préchauffant durant plusieurs minutes en période froide. Sans problème de température, cette transition s'effectue en une minute seulement". Mais si le sujet n'est pas prioritaire, c'est que la réduction de la facture carburant (Diesel) pèse peu par rapport aux investissements à consentir pour équiper tout le réseau de la signalisation adéquate.
BBArchi a écrit :Cf les belles pancartes interdisant aux rames des TT de s'aventurer sur le raccordement avec la ligne Perrache <> Vaise, à Gorge de Loup...
BBArchi a écrit :Et si on électrifiait toute la voie de la Dombes ?
Lyonrail a écrit :C'est parce qu'en sens inverse, la voie sur laquelle sont reçus les TER Bourg-Lyon en gare de Sathonay (la voie C) n'est pas électrifiée. Donc pour éviter tout oubli ou levée de panto intempestive sous voie non électrifiée, la gare désignée aux RT pour le changement de mode est Part Dieu et pas Sathonay
to8d a écrit :Lyonrail a écrit :C'est parce qu'en sens inverse, la voie sur laquelle sont reçus les TER Bourg-Lyon en gare de Sathonay (la voie C) n'est pas électrifiée. Donc pour éviter tout oubli ou levée de panto intempestive sous voie non électrifiée, la gare désignée aux RT pour le changement de mode est Part Dieu et pas Sathonay
Ce ne serait pas une manière de considérer les conducteurs comme des débiles mentaux ?
[align=center]Grand Genève Le refus des P+R, un signal négatif pour la Confédération[/align]
La manne de Berne pour le projet d’agglomération pourrait être compromise par la votation du 18 mai.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières mais les sources taries font les grandes sécheresses. En Suisse comme en France, des responsables du Grand Genève craignent les répercussions en série que pourrait avoir le refus par le peuple genevois, le 18 mai dernier, d’injecter 3,1 millions de francs dans l’édification en Haute-Savoie de cinq parkings-relais. Ces P+R, rejetés à une majorité serrée de 51,1%, étaient une goutte dans la liste de 102 objets d’intérêt régional que Genève a accepté de cofinancer sur sol français, lors de pourparlers à Nantua.
Cet accord conditionnait la signature par les partenaires du Grand Genève du second projet d’agglomération, soumis en 2012 à Berne pour y obtenir des fonds. Lesquels pourraient du coup être compromis. «Les gens jouent à se faire peur, tempère François Longchamp, président du Conseil d’État genevois. Aucun des projets rejetés le 18 mai ne dépend d’un financement fédéral.» Certes, mais c’est en revanche le cas de 87 des 102 objets de cette liste de Nantua, désormais compromise politiquement.
Des millions en jeu
Or Berne juge les projets d’agglomération sur leur cohérence. Les montants en jeu sont imposants. Le bassin genevois s’est vu attribuer en première priorité 850 millions de subsides fédéraux pour les mesures urgentes de trafic d’agglomération et 193 millions de francs de subsides fédéraux dans le projet d’agglomération de première génération. Le Conseil fédéral propose aux Chambres d’injecter 204 autres millions via le projet de deuxième génération.
Alpes de Haute-Provence : réouverture de la ligne des Chemins de Fer de Provence
Alpes de Haute-Provence - Réouverture officielle, ce mercredi 4 juin, de la ligne des Chemins de Fer de Provence entre Entrevaux et Annot. La ligne ferroviaire était fermée depuis le 8 février dernier, date du déraillement du train des Pignes qui a fait deux morts et plusieurs blessés sur la commune de Saint-Benoît. Les travaux ont duré quatre mois.
A partir de ce jeudi 5 juin, les trains pourront de nouveau circuler du lundi au vendredi entre Nice et Saint-André-les-Alpes et les samedis et dimanches entre Nice et Digne-les-Bains. Les trains circuleront sur l’intégralité de la Nice-Digne à partir du 21 juin.
La nationale 202 sera ponctuellement fermée à la circulation ce mercredi entre 10h et 11h, en raison des travaux de sécurisation de la falaise de Saint-Benoît. La DIR MED recommande la plus grande prudence.
Alpesdusud
[align=center]On votera sur la traversée de la rade le 28 septembre[/align]
L'initiative de l'UDC demande de relier l'avenue de France au Port-Noir puis à la route de Malagnou en 2020.
Le gouvernement genevois a décidé ce mercredi de soumettre au vote le 28 septembre prochain l'initiative de l'UDC « Pour une traversée de la rade » (IN 152). Ce sera le seul objet cantonal soumis aux citoyens du canton.
L'autre gros morceau de ce dimanche électoral sera fédéral. Les Suisses se prononceront sur l'initiative socialiste du 23 mai 2012 «Pour une caisse publique d‘assurance-maladie». Un autre sujet fédéral est également mis à l'agenda du 28 septembre: l'initiative populaire du 21 septembre 2011 «Stop à la TVA discriminatoire pour la restauration !»
L'initiative Pour une traversée de la rade propose d'ajouter un article à la Constitution genevoise, dont la teneur est la suivante: «Afin d’absorber la forte croissance des déplacements prévue d’ici 2020, une liaison affectée au seul transport motorisé privé est construite conformément aux conclusions du rapport du Groupe de travail « Contournement de Genève » de septembre 2004 retenant la variante V4, soit : 1) Une traversée sous-lacustre de 2 x 2 voies, de l’avenue de France au Port-Noir; 2) Un tunnel de liaison à 2 x 1 voie pour la remontée vers la route de Malagnou.» L’initiative pose également un délai : l'ouvrage doit être ouvert en 2020 soit soit six ans après son acceptation par le peuple.
Les partis politiques et les associations ont jusqu'au 11 août pour pour déposer leur mot d'ordre à la Chancellerie.
La droite genevoise va sans doute continuer à se déchirer sur la question de la traversée du Léman. Elle était parvenue à s'unir sur l'idée d'une grande traversée autoroutière devant relier la rive gauche au niveau du Vengeron à la rive droite au niveau de Collonge-Bellerive, puis à connecter l'autoroute blanche avant la douane de Vallard. Cependant le projet, désormais dans les mains de la Confédération, ne figure pas dans les priorités fédérales. S'il se réalise un jour, le pont ou le tunnel ne devrait pas voir le jour avant 2040, même si des députés tentent de convaincre le Grand Conseil de l'intérêt d'un partenariat public privé pour financer l'ouvrage. L'UDC s'est alors engouffrée dans la brèche.
Pour la droite, c'est le pire des scénarios. Afin d'éviter l'éclatement, des députés ont imaginé d'opposer un contreprojet à l’initiative de l'UDC, permettant de dire non à la traversée de la rade et oui à la traversée du lac. En février dernier, cette tentative a échoué devant le Grand Conseil. Le préavis favorable de la Commission des transports à ce sujet n’a pas été suivi par 59 non, 35 oui et 1 abstention.
[align=center]Pourquoi la SNCF veut supprimer les TGV de 17h22 et 18h22 ?[/align]
Les TGV Paris-Arras de 17h22 et 18h22 seraient en fait sacrifiés sur l’autel de la sur-occupation de certains trains au départ et à l’arrivée de Paris Nord et à destination de Creil. Ce qui a conduit le conseil régional de Picardie à financer une étude pour analyser les solutions de réorganisation du trafic. Etle constat dressé par cette étude, forcément, n’est pas allé dans le bon sens pour les navetteurs du Nord - Pas-de-Calais...
On compte 6000 voyageurs quotidiens sur l’axe Paris-Arras/Dunkerque/Valenciennes, contre 24000 empruntant chaque jour les TER Picardie-Paris (+ 35% entre 2002 et 2012). Les Nordistes ne font donc pas le poids ! Qui plus est, la capacité de l’infrastructure ferroviaire entre la gare du Nord et le début de la ligne grande vitesse (empruntée par tous, Eurostar, Thalys, TGV, Intercités, TER, Fret...) « est utilisée au maximum en heure de pointe. Impossible de faire passer plus de trains », dit la SNCF, et « impossible à moyen terme d’ajouter des voies le long de ce tronçon commun », qui nécessiterait « au minimum 500M€ et 8 à 10 ans d’étude »...
Soyez solidaires, quoi !
« Il faut donc rationaliser l’utilisation des structures existantes », clame la SNCF. Qui estime Arras déjà plutôt bien lotie, étant « la seule ville de cette importance à bénéficier d’un TGV à la demi-heure (soit 12 AR quotidien en semaine). Seules les gares de Paris Nord et Lille bénéficient de cette fréquence. » La solution technique identifiée et recommandée a donc été d’utiliser les créneaux 17 h 22 et 18 h 22 au départ de la gare du Nord (ceux des TGV Paris-Arras) pour y faire passer des TER Picardie à plus forte capacité. Quatre trains (16h52, 17h22, 17h52, 18h22) dits « de faible capacité » (1 rame TGV de 345 places à chaque fois) seront remplacés par deux trains (16h52 et 17h52) de capacité équivalente (2 rames TGV de 2 fois 345 places), « donc avec le même nombre de places assises », insiste la SNCF. Qui persiste et signe également pour indiquer que « la desserte d’Arras en pointe de soirée depuis Paris aura donc une fréquence à l’heure - 16h52, 17h52, 18h52, 19h52, 20h52 - cadencée et très lisible ».
« L’allocation des sillons de 17h22 et 18h22 se fait au profit de l’intérêt général, plaide enfin la SNCF. Ils permettront aux voyageurs picards de bénéficier de trains de 1 300 places assises au lieu de 345 places assises aujourd’hui ». Façon de dire aux usagers et élus du Nord - Pas-de-Calais qu’ils ne se montrent pas très solidaires en manifestant si bruyamment leur colère !
[align=center]Le TGV de la colère : « Nous le payons déjà deux fois plus cher qu’ailleurs ! »[/align]
Daniel Percheron, le président de la région Nord - Pas-de-Calais ne décolère pas de la volonté de la SNCF de supprimer une partie des TGV entre Paris et Arras.
Sur la menace de suppressions de TGV entre Paris et Arras, le ton n’est pas à l’optimisme. Philippe Rapeneau a distribué dans l’hémicycle le brassard rouge avec lettres blanches « Touche pas à mon TGV ». Le ton monte.
« Nous payons déjà le TGV deux fois plus cher qu’ailleurs et la SNCF veut supprimer sans justification ni concertation une desserte essentielle. Il n’est pas concevable que la desserte de villes comme Arras, Lens, Béthune, Dunkerque soit diminuée », fulmine Daniel Percheron, qui juge « insupportable » le silence de Guillaume Pépy, patron de la SNCF, sur le sujet.
[align=center]Une femme percutée par un TGV à Saint-Egrève en Isère[/align]
Probablement un suicide, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 juin, à Saint-Egève, en Isère. Une femme a été percutée par un TGV. Elle est décédée. Suite à ce drame, les derniers trains de la journée ont eu plus d'une heure de retard.
Une femme a probablement voulu se donner la mort, mardi soir. Elle a été percutée, à hauteur d'un passage à niveau, par le dernier TGV du soir, en provenance de Paris.
Il y avait 150 personnes dans ce train et 50 autres dans deux TER qui circulaient également sur cet axe. Les rames ont été retenues pendant plus d'une heure en gare de Moirans, le temps des constatations habituelles en ces circonstances.
[align=center]SNCF : une grève dès le 10 juin pourrait entraîner des perturbations dans la région[/align]
La CGT-Cheminots et SUD-Rail ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 10 juin à 19 heures.
Les deux syndicats veulent protester contre la réforme ferroviaire qui doit être examiné les 17, 18 et 19 juin à l'Assemblée nationale. Le projet prévoit la réorganisation de la SNCF et de Réseau Ferré de France afin de préparer l'ouverture à la concurrence ; les forces syndicales estiment que la réforme ne va pas assez loin.
L'Unsa-ferroviaire, deuxième syndicat à la SNCF, doit se prononcer ce mercredi sur sa participation ou non à cette grève. La circulation des trains risque donc d'être perturbée à partir de mercredi ; le détail des perturbations sera connu mardi.
[align=center]126 piétons verbalisés en 45 minutes à Saint-Étienne[/align]
Des amendes ont été infligées à 126 piétons vendredi à Saint-Étienne, à la suite de sept décès enregistrés depuis janvier dans le département, selon une source policière.
Les piétons pris en flagrant délit de traversée irrégulière de la chaussée (en dehors des passages protégés ou lorsque la priorité est affichée aux voitures) ont été verbalisés par des contraventions de première classe.
Leur montant, qui s’élevait le plus souvent à 4 euros, peut monter jusqu’à 38 euros, selon le Service d’ordre public et de sécurité routière de la Loire, qui a précisé que quatre piétons sont décédés sur la circonscription de police de Saint-Étienne depuis le 1er janvier.
L’opération de répression a été menée vendredi matin conjointement avec la police municipale, sur huit sites différents de la ville, après deux opérations similaires de prévention, mercredi et jeudi.
En l’espace de 45 minutes, outre 126 piétons, huit automobilistes ont été verbalisés, dont quatre pour des refus de priorité à des piétons.
Cette opération a suscité de l’incrédulité et «n’a pas toujours été bien reçue par les personnes au profit desquelles elle a été organisée, car leur mauvais comportement à l’origine de nombreux accidents est bien ancré dans les habitudes», a indiqué à l’AFP une source policière.
Elle sera reconduite mardi matin, annonce la Direction départementale de la sécurité publique.
Avec 22 morts depuis le début de l’année, le nombre des tués sur les routes de la Loire est en progression de près de 150% par rapport à la même période de 2013.
[align=center]SNCF : les tarifs TGV Bretagne-Paris à la baisse dès ce mardi 3 juin[/align]
La SNCF annonce une baisse des tarifs loisirs entre la Bretagne et Paris effective dès mardi 3 juin pour une durée de 10 mois. Une opération commerciale suite aux désagréments provoqués par les intempéries de l'hiver et les perturbations de trafic liées aux travaux de construction de la future LGV.
Au départ de cette bonne nouvelle pour les voyageurs de la SNCF, un constat : une baisse du trafic voyageur de 4% ces derniers mois. Une des multiples conséquences des intempéries qui ont sévi en Bretagne l'hiver dernier. Une chute de fréquentation provoquée aussi par les modifications de trafic de la ligne Paris-Bretagne à cause des travaux importants de réalisation de la future LGV. La construction de cette ligne à grande vitesse a des répercussions passées et à venir sur le trafic SNCF actuel et donc sur les passagers.
Par ailleurs, une étude du Comité Régional du Tourisme de Bretagne de février 2014 indique que près de 45% des français "envisagent de séjourner prochainement en Bretagne", ce qui la place au 3e rang des régions pour les vacances de cet été. La SNCF se sert de cet engouement pour proposer des prix.
Dix mois de réduction
L'opération commerciale sera effective dés demain mardi 3 juin et ce jusqu'au 31 mars 2015. Dix mois de prix bas sur les tarifs loisirs (les plus courants) de la SNCF entre la Bretagne et l'Ile-de-France et dans le sens inverse. Les remises toucheraient aussi les billets achetés par l'intermédiaire de cartes de réductions. Sont concernés les voyages entre les principales gares d'Ile-de-France et 19 villes de Bretagne. L'objectif est bien de permettre au plus grand nombre de réserver des billets à prix réduits. Près de 5 millions de voyageurs devraient être touchés sur les 8 à 9 millions qui transitent chaque année par trains entre la Bretagne et l'Ile-de-France
Autre bonne nouvelle, dans le cadre de cette opération la Bretagne ne sera pas touchée cette année par les traditionnelles hausses de tarifs de juillet.
Exemples de prix bas
Dès ce mardi 3 juin, tous les clients profiteront de dizaines de milliers de petits prix en vente jusqu’au 31 décembre 2014, pour des voyages jusqu’au 31 mars 2015.
En voici quelques exemples communiqués par la SNCF :
Le prix d’appel Prem’s TGV passe à 20€ au lieu de 25€ entre Paris et la Bretagne. On pourra acheter les billets jusqu'à la veille du voyage alors qu'actuellement il faut le faire 7 jours avant au minimum.
Le Plein Tarif Loisir baisse sur 12 destinations TGV : Quimper, Brest, Saint-Malo, Lorient, Quimperlé, Morlaix, Auray, Lannion, Dol de Bretagne, Landerneau, Rosporden, Plouaret-Trégor. Par exemple : en période de pointe, -10€ sur Paris-Quimper, -6€ sur Paris-Saint-Malo.
Pour les petits groupes : - Paris-Saint Malo, Brest ou Dol de Bretagne : 39€ l’aller pour 3 personnes voyageant ensemble, soit 13€ par personne.
Il devient très intéressant de partir à 5 avec l’offre 5=3 à partir de 60€ : par exemple Paris-Vannes, Saint Brieuc ou Lannion : 60€ pour 5 personnes voyageant ensemble, soit 12€ par personne.
Ces tarifs sont bien sûr dans la limite des places disponibles. Renseignements sur http://www.voyages-sncf.com.
Didier 74 a écrit :Répression des piétons à Saint-Étienne
AFP, 6 juin[align=center]126 piétons verbalisés en 45 minutes à Saint-Étienne[/align]
Des amendes ont été infligées à 126 piétons vendredi à Saint-Étienne, à la suite de sept décès enregistrés depuis janvier dans le département, selon une source policière.
Les piétons pris en flagrant délit de traversée irrégulière de la chaussée (en dehors des passages protégés ou lorsque la priorité est affichée aux voitures) ont été verbalisés par des contraventions de première classe.
Leur montant, qui s’élevait le plus souvent à 4 euros, peut monter jusqu’à 38 euros, selon le Service d’ordre public et de sécurité routière de la Loire, qui a précisé que quatre piétons sont décédés sur la circonscription de police de Saint-Étienne depuis le 1er janvier.
L’opération de répression a été menée vendredi matin conjointement avec la police municipale, sur huit sites différents de la ville, après deux opérations similaires de prévention, mercredi et jeudi.
En l’espace de 45 minutes, outre 126 piétons, huit automobilistes ont été verbalisés, dont quatre pour des refus de priorité à des piétons.
Cette opération a suscité de l’incrédulité et «n’a pas toujours été bien reçue par les personnes au profit desquelles elle a été organisée, car leur mauvais comportement à l’origine de nombreux accidents est bien ancré dans les habitudes», a indiqué à l’AFP une source policière.
Elle sera reconduite mardi matin, annonce la Direction départementale de la sécurité publique.
Avec 22 morts depuis le début de l’année, le nombre des tués sur les routes de la Loire est en progression de près de 150% par rapport à la même période de 2013.
[align=center]Importantes perturbations ce soir sur la ligne SNCF Chambéry-Valence[/align]
La ligne Chambéry-Valence est actuellement très perturbée après la chute d'un arbre sur une caténaire, à la hauteur de Brignoud, sur la commune de Villard-Bonnot. Les secours sont intervenus pour dégager cet obstacle, un TER reliant Annecy à Valence étant bloqué à ce niveau et enregistrant plus de deux heures de retard avec 150 passagers à l'intérieur. Selon nos informations, ce train a été autorisé par le centre de régulation de Chambéry à passer du mode électrique au mode thermique et il devrait pouvoir repartir dans les minutes qui viennent. Cet incident dû aux fortes rafales de vent qui ont soufflé ce soir dans le Grésivaudan a provoque un retard généralisé des trains passant sur cet axe et assurant la liaison entre le couloir rhôdanien au sud de Valence et les villes principales des Alpes.
Voilà 100 ans que le train rejoint la Haute-Tarentaise
La gare ferroviaire de Bourg-Saint-Maurice a été mise en service le 20 novembre 1913. Le 28 juin 1914, elle était inaugurée. Cent ans après, la ville accueillera un vibrant hommage samedi 21 juin. Un défilé en costumes d’époque arpentera les rues du centre-ville à 10 h 30 avant les discours devant la gare à 11 heures. Des animations suivront tout l’après-midi et une exposition permettra de remonter le temps avant un concert de l’école de musique du canton, à 18 heures, sur la place Saint-Jean.
Le Dauphiné Libéré
[align=center]Orages. Bloqués pendant 2h30 dans le TER à Villard-Bonnot en Isère[/align]
La chute d'un arbre sur la voie ferrée vers 20h lundi à Villard-Bonnot (Isère) a provoqué plusieurs perturbations du trafic SNCF. Un TER transportant 150 personnes a été bloqué sur les voies pendant près de 2h30 aux abord de la gare de Brignoud, sur la ligne Annecy-Valence.
Lundi 9 juin vers 20h, la branche d'un arbre est tombée sur la voie ferrée à Villard-Bonnot en Isère, entre Froges et la gare de Brignoud. Selon la SNCF, deux TER ont été stoppés sur les voies pendant plus de 2h00, l'un sur la ligne Annecy-Valence et l'autre allant de Genève à Grenoble.
Selon les pompiers, 150 passagers ont été bloqués pendant près de 2h30 sur le premier TER, arrêté près de la gare de Brignoud, à Villard-Bonnot.
La locomotive percute l'arbre
Les gendarmes de Villard-Bonnot rapportent qu'à l'origine, la locomotive du train Genève-Grenoble a percuté la "grosse branche d'arbre" qui obstruait la voie "suite aux fortes rafales de vent" et que le câble du caténaire a alors pris feu. Rien de dramatique toutefois : il était éteint avant même l'arrivée des pompiers et l'accident n'a fait aucun blessé.
La SNCF s'est occupée de dégager l'arbre. Le délai de remise en circulation du principal TER bloqué a été "plus long que prévu", constatent les pompiers de l'Isère.
L'incident a fait des victimes collatérales. Cinq TER et deux TGV ont été détournés par Saint-André-le-Gaz et ont souffert de retards d'une heure en moyenne.
[align=center]La FNAUT dénonce la grève du 10 juin[/align]
La FNAUT exprime son incompréhension face au mouvement de grève reconductible du 10 juin lancé par les syndicats de cheminots CGT, Sud-Rail, FO et First.
Elle partage bien des inquiétudes de ces syndicats sur l’avenir du rail, mais dénonce leur analyse du projet de réforme ferroviaire et ne peut accepter que le service public ferroviaire soit, une troisième fois, gravement perturbé.
Comme les syndicats, la FNAUT constate que des fermetures de lignes et des suppressions de services (TER, Intercités, TGV, fret) sont prévues, que le manque de personnel et de matériels de réserve pénalise les voyageurs, que le report de l’écoredevance poids lourds bloque des investissements ferroviaires pourtant urgents, et que la dette ferroviaire ne sera ni résorbée ni même stabilisée.
Ceci étant, les craintes des syndicats concernant le projet de réforme ferroviaire restent incompréhensibles :
- le statut actuel des cheminots est garanti ;
- bien loin de faire éclater le système ferroviaire, le projet prévoit la réunification de tous les organismes intervenant sur l’infrastructure au sein d’un Gestionnaire Unifié d’Infrastructure (GIU) et il rapproche ce GIU de l’exploitant SNCF ;
- bien loin de préparer l’ouverture du rail à la concurrence, le projet l’ignore totalement alors qu’elle sera bientôt imposée par la législation européenne sous une forme régulée et permettra, dans le cadre de délégations de service public, un renforcement de l’offre TER et Intercités, une diminution des coûts de production et un développement de l’emploi cheminot.
La FNAUT regrette que les usagers du rail soient, une fois de plus, inutilement pénalisés par cette nouvelle grève, lancée au nom d’une conception monopolistique du service public propre au secteur ferroviaire.
[align=center]Grève à la SNCF : 46% d’intentions recueillies[/align]
Le mouvement de grève lancé par deux syndicats de la SNCF à compter de mercredi sera "important", plus de quatre cheminots sur dix (46%) soumis à l’obligation de se déclarer ayant prévenu qu’ils cesseraient le travail, a annoncé mardi la SNCF.
"Le nombre de grévistes sera important, notamment chez les contrôleurs et conducteurs", a déclaré le DRH du groupe SNCF François Nogué lors d’un point presse depuis le centre de contrôle du groupe, au siège de l’entreprise à Saint-Denis.
Au vu des déclarations d’intentions déposées 48 heures à l’avance, "nous avons 46% d’intentions globalement" et "55% pour les personnels roulants", a indiqué le responsable. Trois catégories de personnels (conducteurs, contrôleurs et agents chargés de la circulation) sont obligées de se déclarer à l’avance.
Ce mouvement lancé par la CGT et Sud-Rail, respectivement premier et troisième syndicat, s’annonce "à mi-chemin" des deux précédents: "en retrait" vis-à-vis de la grève de juin 2013 (52% d’intentions déposées suite à l’appel de l’ensemble des syndicats) mais "plus importante que celle de décembre" (CGT, Unsa et Sud), de "dix points", a observé M. Nogué.
FO et First, non représentatifs, se sont joints au mouvement qui prendra effet mardi à 19 heures et sera reconductible par période de 24 heures. La SNCF affirme avoir déployé un dispositif "assez exceptionnel" d’information sur le plan de circulation.
"La situation en Ile-de-France va être rude pour nos voyageurs", a prévenu Bénédicte Tilloy, directrice générale SNCF transilien. Sur le réseau Paris-Nord et Paris-Est, 70% des conducteurs ont affiché l’intention de faire grève.
La SNCF a lancé deux numéros verts (0805 70 08 05 pour l’Ile-de-France et 0805 90 36 35 pour les grandes lignes). Plus d’un million de SMS ont été adressés aux clients TER. En outre, 500 volontaires seront présents dans les gares pour aider les voyageurs et "en Ile-de-France, 250 volontaires supplémentaires mobilisés".
M. Nogué a dit une nouvelle fois "regretter" le préavis déposé par les deux organisations, qui contestent le projet de réforme ferroviaire, dont l’examen doit débuter le 17 juin à l’Assemblée. "Le gouvernement n’a pas caché que le texte du projet de loi avait vocation à évoluer", les deux autres syndicats représentatifs, l’Unsa et la CFDT, jouent elles "la carte du dialogue" pour le faire amender, a-t-il dit.
Lors d’une conférence de presse commune mardi matin, la CGT et Sud-Rail ont redit que le projet de loi, qui prévoit de regrouper la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire du réseau, ne leur "convient pas". Pour eux, il ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997. Le gouvernement doit "laisser le temps du dialogue", a estimé Thierry Nier (CGT) en plaidant pour "un report de l’examen du texte" ou sa "substitution" par le "projet ficelé" par les syndicats CGT, Sud et Unsa.
[align=center]Beynost : seize TGV détournés à cause du vol de 300 mètres de câble de cuivre[/align]
Trois jeunes de 18 à 20 ans, originaires de la banlieue lyonnaise, comparaissaient ce mardi devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse pour le vol de câbles de cuivre sur la voie ferrée du TGV Lyon-Paris, à hauteur de la commune de Beynost, dans la nuit de dimanche à lundi. Des installations qui servent à avertir le conducteur du train d’éventuels incidents sur la ligne. Seize TGV ont dû être détournés avec 8000 passagers à leur bord. Deux des trois prévenus ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis.
[align=center]L’État et la SNCF s’associent pour renforcer la sécurité dans les gares de Lyon[/align]
La SNCF et la préfecture de Lyon ont signé ce mercredi une convention permettant à la police d'avoir accès aux images diffusées par la SNCF du Rhône.
À Lyon, les gares Part-Dieu, Perrache, et Jean Macé sont équipées de 163 caméras de vidéosurveillance.
Pour Stéphane Rouvé préfet délégué à la sécurité, il s'agit d'une aide très pratique: "La vidéosurveillance est un outil utile pour les forces de l'ordre, il permet de nous aider à retrouver des agresseurs. Cette signature vient compléter le travail effectué sur le terrain par les forces de l'ordre."
Ce sont quatre images en simultané que visionnera la police depuis son poste de commandement, en revanche, le temps d'enregistrement est limité à 72h : "Cela va permettre de gagner du temps. Si une personne dépose plainte ou quelqu'un appelle pour signaler un incident, nous aurons juste à visionner les images qui nous intéressent et prévenir l'équipe en place dans la zone" précise-t-il.
L'objectif est de mettre en place plus de sécurité dans les gares de la ville comme l'explique Laurence Eymieu directrice régional de la SNCF : "La gare n'est pas forcément un lieu de délinquance mais c'est un lieu de passage. On espère que ce dispositif va renforcer le sentiment de sécurité de nos voyageurs, mais également de nos agents. Notre but est d'assurer la sécurité dans les gares mais aussi dans les trains, c'est pour cela que 50% de nos trains sont équipés de caméras de vidéosurveillance."
Dissuader les délinquants c'est donc le mot d'ordre de ce partenariat. Mais la préfecture du Rhône et la SNCF ne comptent pas s'arrêter là, puisqu'un projet de communication radio entre les deux groupes est envisagé. Il reste maintenant à le développer.
Saint-Étienne : tensions entre cheminots grévistes et non-grévistes à la gare de Châteaucreux
Un groupe de cheminots en grève en réaction au projet de loi sur la réforme ferroviaire, qui sera examiné la semaine prochaine par l'Assemblée nationale, s'est rendu ce jeudi matin à la gare de Saint-Étienne Châteaucreux afin de convaincre leurs collègues qui avaient décidé de ne pas suivre le mouvement de les rejoindre. Les trains de 6h47 et 7h47 à destination de Lyon n'ont ainsi pas pu partir.
Mouvement reconduit pour 24 heures
Malgré de vives tensions entre les deux groupes, il n'y a pas eu de violences physiques à déplorer. La police est arrivée sur les lieux aux alentours de 8 heures pour déloger les grévistes. Le train pour Lyon de 10 heures a donc pu partir. Le prochain TER est prévu pour 14h18. Réunis en assemblée générale à 11 heures, les grévistes ont voté à l'unanimité la reconduite du mouvement pour 24 heures.
Le Progrès
[align=center]SAINT-MARTIN-D'HÈRES Il avait attaqué un bus à la barre de fer[/align]
Un jeune homme de 17 ans a été interpellé mardi par la police, dans le cadre d’une invraisemblable affaire d’attaque de bus à coups de barres de fer, le 25 avril à Saint-Martin-d’Hères.
Ce jour-là, le chauffeur d’un bus de la ligne 23 avait été agacé par le comportement de deux jeunes gens qui étaient montés dans le véhicule par une porte arrière, à l’arrêt Henri-Wallon. Le conducteur ne s’était pas démonté et leur avait demandé de redescendre, puis de passer par l’avant comme il est d’usage.
Sans doute très contrariés par le fait que quelqu’un leur demande de respecter une règle, les deux perturbateurs avaient copieusement insulté l’employé et étaient restés sur le trottoir. Le bus avait alors poursuivi sa route.
Mais quelques instants plus tard, à la hauteur de l’arrêt Pierre-Courtade, le duo avait subitement attaqué le bus à coups de barres de fer, pulvérisant la vitre arrière et étoilant le pare-brise, à la terreur des passagers et du conducteur…
Identifié et interpellé par la Sûreté, l’un d’entre eux a donc été placé en garde à vue avant d’être laissé libre.
Il comparaîtra en septembre devant un magistrat pour mineurs.
SGB a écrit :[..]Le ProgrèsSaint-Étienne : tensions entre cheminots grévistes et non-grévistes à la gare de Châteaucreux
Ce matin j'y étais !
Je fais parti des centaines d'usagers (je n'ose dire clients) qui ont essayé de prendre les trains de Chateaucreux de 6h47 et 7h47 à destination de Lyon et qui n'ont ainsi pas pu partir. Je voudrais rétablir une partie des faits, un peu trop rapidement rapportés dans la brève ci-dessus :
- les trains ne sont pas partis car les grévistes sont venus récupérer "manu-militari" les conducteurs de ces deux trains (les pauvres n'ont pas eu le choix...),
- les passagers restés dans le TER de 7h47 ont alors exprimé leur "mécontentement" (ce n'est pas peu dire, deuxième train d'o) en poursuivant jusque dans leur camp retranché les grévistes, qui ont d'abord tenté de dialoguer, mais sans vraiment aucun argument (que répondre à l'entrave au droit du travail, qui me semble pourtant aussi fondamental que le droit de grève) et ont ensuite appliqué la fameuse maxime "courage, fuyons" : on a même vu un gréviste "s'enfuir" le long des voies, poursuivi par des usagers vociférants...
[align=center]La SNCF se mobilise pour les bacheliers[/align]
La SNCF a présenté vendredi soir un dispositif qui devrait permettre aux bacheliers de rejoindre lundi leurs centres d'examens dans certains créneaux horaires "avec des trains et des bus assurés". Elle prévoit aussi une indemnisation exceptionnelle mais partielle pour ses abonnés.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a présenté vendredi une série de mesures afin de permettre aux candidats du baccalauréat et aux étudiants de passer leurs épreuves et a annoncé une indemnisation exceptionnelle pour les abonnés au train.La compagnie ferroviaire, touchée par une grève à trois jours du bac, prévoit "des créneaux horaires avec des trains et des bus assurés".
"On a commencé à travailler dès jeudi avec l'Éducation nationale pour déterminer les sites d'examens où il peut y avoir des risques", a expliqué le directeur général sécurité et qualité de service ferroviaire, Alain Krakovitch, à l'AFP. Il s'agit essentiellement de centres d'examens situés à proximité de gares, a-t-il expliqué.
La SNCF va maintenant "établir les trains, les cars, les bus qu'on va devoir sécuriser pour l'acheminement sur ces centres d'examen" des lycéens ou des étudiants en pleine période d'examen, a-t-il poursuivi.La compagnie ferroviaire propose aussi de rembourser les trajets qui seront effectués en covoiturage sur le site 123envoiture.com "sur présentation de la convocation" au bac, a indiqué Alain Krakovitch.
Toutes ces informations seront disponibles via un numéro vert (0805.200.440),ainsi que sur un espace dédié sur son site internet scnf.com.
La SNCF appelle aussi "au civisme et à la solidarité pour laisser la priorité aux candidats" et compte mettre un nombre important d'agents dans les gares pour renseigner les étudiants, grâce à une "fermeture des sièges et des directions SNCF".
Guillaume Pepy a également annoncé lors d'un point de presse, en présence du secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, une indemnisation pour les abonnés."Tous les abonnés seront indemnisés de 20% de la totalité du montant mensuel de l'abonnement", a-t-il dit. Ceci prendra la forme d'un "coupon de réduction à valoir sur le mois de juillet", a-t-il précisé.
[align=center]77% des Français satisfaits de la fréquence de leurs transports publics urbains[/align]
L’enquête de la Commission européenne, réalisée par le réseau TNS politique et sociale, montre que les Français sont davantage satisfaits de leurs transports publics urbains que les Européens en termes de fréquence, d'information et de tarification.
L’étude de la Commission européenne démontre que les usagers sont davantage sensibles à la fréquence des transports qu’au prix, a commenté Alain Flausch, secrétaire général de l’Union Internationale des Transports publics et ferroviaires (UITP). Sur ces deux critères – fréquence et prix - comme sur celui de l’information, l’enquête montre que la France est mieux placée que la moyenne des 28 pays de l’Union européenne (UE).
En effet, 77% des Français sont satisfaits de la fréquence de leurs transports contre 69% en moyenne dans les 28 pays de l’UE, selon l’enquête réalisée par le réseau TNS politique et sociale auprès de 28000 européens. La France se classe troisième derrière le Luxembourg et le Royaume-Uni.
Près 70% des Français se disent satisfaits de l'information qui est mise à leur disposition par les réseaux de transports publics urbains (contre 58% en Europe). La France se classe en deuxième position derrière l'Espagne.
46% des Français sont satisfaits de la tarification des transports publics urbains. Ils sont 39% en moyenne dans l’Europe des 28. Le GIE Objectif Transport Public rappelle que dans l’hexagone, l’usager ne paie qu'un tiers du coût réel du trajet qu'il effectue.
En revanche, la France fait à peine mieux que les pays de l’Union sur les critères de ponctualité, fiabilité, propreté, sécurité, mais aussi sur les itinéraires et le billet intermodal. Au final, l'étude montre que globalement, les Européens sont satisfaits de leurs transports publics urbains.
Le train des horlogers ne pourra plus circuler en Suisse dès 2015
Dès le 1er janvier 2015, les trains français qui circulent de Morteau à La Chaux-de-Fonds sans changement ne pourront plus dépasser le point frontière du Locle Col des Roches. De nombreux élus locaux des deux côtés de la frontière sonnent l'alarme.
A partir du 1er janvier 2015, les trains français de la ligne dite des Horlogers, qui actuellement atteignent, sans changement, le nœud de correspondance de La Chaux-de-Fonds, ne pourront plus circuler sur les voies suisses au-delà du point frontière du Locle Col des Roches.
Cette décision, imposée par l’Office fédéral des transports OFT), est liée à un renforcement des système de sécurité des CFF, suite à la collision frontale de deux trains régionaux à Granges-Marnand en Suisse, le 29 juillet dernier (un mort et une trentaine de blessés).
De nombreux élus locaux des deux côtés de la frontière s'en sont inquiétés lors d'une conférence de presse ce vendredi à Morteau.
Une telle rupture de charge signerait à coup sûr, sinon la mort, du moins la fin de cette ligne comme élément du dispositif de mobilité pour les travailleurs frontaliers, explique en substance Patrick Réal, Vice-président de la Fédération national des associations d'usagers des transports (FNAUT) Franche-Comté.
Le problème: le système de sécurité suisse actuel ne suffit plus et va être renforcé par un autre. Or les trains français ne sont équipés que du premier.
La suite dans Arcinfo.ch
Train des horlogers: train frontalier de 17h03 pour Morteau.
[align=center]Offensive fédérale pour davantage de ponctualité dans les transports[/align]
Selon la NZZ amSonntag, la Confédération veut mesurer la propreté et la ponctualité de tous les trains et les bus régionaux pour mieux estimer ce qu'apportent les investissements fédéraux et cantonaux.
L'office fédéral des Transports (OFT) prévoit de mesurer la qualité des transports publics régionaux sur voies et sur routes, révèle la NZZ amSonntag.
Ponctualité, ordre et propreté, informations sur les dérangements et fréquence des dégâts seraient évalués afin de permettre à la Confédération et aux cantons de mieux estimer ce qu'apportent les 900 millions de francs investis chaque année dans les transports publics.
Menace d'amendes
Les données pourraient prendre la forme d'un système de points bonus/malus, avec amendes à payer en cas d'objectifs non remplis.
[align=center]Zurich inaugure sa ligne diamétrale en présence de Doris Leuthard[/align]
La ministre des Transports Doris Leuthard a inauguré jeudi la ligne diamétrale et la nouvelle gare souterraine traversante de Zurich.
Flanquée du patron des CFF Andreas Meyer, de la maire de Zurich Corine Mauch et du conseiller d’État Ernst Stocker, Doris Leuthard a parcouru jeudi matin la nouvelle ligne ferroviaire diamétrale de Zurich en train, avec 350 invités et journalistes.
La conseillère fédérale a ensuite coupé le ruban peu avant 11h00 après l'arrivée du convoi dans la nouvelle gare souterraine traversante. La ministre des transports a vanté les mérites du nouveau tracé, estimant qu'il ne fallait pas seulement construire en hauteur mais aussi en profondeur.
Plus de 2 milliards de francs de travaux
Rapprochant l'aéroport du centre-ville, le nouveau tronçon doit profiter au RER dès dimanche et au trafic des grandes lignes dès la fin 2015. Il évitera notamment aux convois de faire demi-tour dans une gare en cul-de-sac.
La nouvelle gare se trouve, elle, à une profondeur de 16 mètres sous les quais. Les travaux ont duré 7 ans et ont coûté plus de 2 milliards de francs dont deux tiers sont financés par la Confédération.
Gain de temps entre Genève et Saint-Gall
Les trains des grandes lignes venant de Suisse romande emprunteront la diamétrale dès la fin 2015, après l'achèvement de deux viaducs à l'entrée de Zurich.
Ils s'arrêteront moins longtemps et rallieront l'aéroport plus rapidement grâce au tracé souterrain.
Une première gare souterraine réservée au RER avait été inaugurée fin 1989 lors du lancement du S-Bahn. Elle accueille l'essentiel des lignes RER s'arrêtant en gare centrale.
Deux ponts fragiles
Les deux ponts de la nouvelle ligne à Zurich ont des points faibles et devront être renforcés, ont confirmé les CFF mercredi.
Le lit de gravier qui devait être posé entre les rails est trop lourd et les tabliers des ponts devront être renforcés.
Le projet a dû être modifié en conséquence, en accord avec l'Office fédéral des transports, engendrant d'importants coûts supplémentaires.
L'ouverture au trafic en 2015 n'est pas remise en cause par ces problèmes.
[align=center]Le secret des trains qui roulent en temps de grève[/align]
En cas de grève, les plans de circulation des trains SNCF sont prévus bien à l’avance, en accord avec les régions.
L’expression, on le sait, reste trompeuse. En temps de grève, la SNCF évoque parfois la notion de « service garanti » mais (certains d’usagers le regrettent) la garantie ne concerne guère que l’information fiable des usagers sur les trains qui rouleront, et non un nombre de dessertes minimal.
Pour prendre un exemple extrême, il n’y aurait aucun train en service au cas improbable où 100 % des cheminots seraient en arrêt de travail, puisque les textes de loi n’ont pas prévu de réquisition lors des conflits sociaux dans les transports terrestres. On est donc loin des trois heures de service que Nicolas Sarkozy voulait voir assurées matin et soir aux heures de pointe…
Prévoir le plus tôt possible la liste des trains en circulation
Depuis 2007, une fois un préavis de grève posé par les syndicats, les cheminots sont tenus de se signaler individuellement s’ils décident de cesser le travail ; et cela au plus tard 48 heures avant le déclenchement du mouvement. C’est ce qu’on appelle la « déclaration individuelle d’intention » (DII).
En fait, cette DII ne concerne que trois catégories de cheminots, jugés indispensables à la circulation des trains : les conducteurs, les contrôleurs et les agents d’aiguillage. « Le nombre global de grévistes sera peut-être plus important que le nombre de déclarations individuelles puisque les autres catégories d’agents n’y sont pas tenues », précise Alain Krakovitch, directeur général Sécurité et Qualité de service ferroviaire.
Le seul nombre des déclarations, qui sont décomptées par établissement et donc de manière géographique, permet en revanche à la SNCF de déterminer le plus tôt possible les différents plans de transports : autrement dit la liste des trains qui fonctionneront.
Considérations commerciales
Ces plans ne sont pas le fruit d’une décision de dernière minute mais résultent de schémas préétablis longtemps à l’avance, selon des hypothèses de participation à la grève. « Ils ont été négociés en amont avec les autorités organisatrices de transports (AOT) », dit Alain Krakovitch.
Ces AOT (essentiellement les régions pour les TER) ont donné leurs priorités de dessertes, de lignes et d’horaires selon leurs besoins et les usagers qu’elles veulent privilégier : salariés, scolaires… « Différents plans de service existent, en fonction du nombre d’agents, selon que le tiers, la moitié ou les deux-tiers des trains peuvent rouler », dit le responsable de la SNCF.
« Il existe par ailleurs des clauses entre la SNCF et les AOT, ajoute Bernard Soulage, vice-président du Groupement des autorités responsables de transport (GART) et ancien vice-président de la région Rhône-Alpes en charge des transports. Lors de ces plans, qui résultent de programmes prioritaires décidés en amont en cas de situation perturbée, la SNCF peut recevoir des bonus si elle nous offre plus de trains que prévus, mais elle peut aussi avoir un malus si moins de services cars ou trains fonctionnent. »
Reste le cas des TGV, qui ne sont pas financés par les régions mais gérés par la SNCF. En fonction du nombre de DII, l’opérateur choisira selon des considérations commerciales. Les trains à grande vitesse les plus pleins et les plus rentables ont donc toutes les chances d’être ceux qui passeront à travers les gouttes de la grève.
[align=center]Le TCS-Genève à la rescousse de la traversée de la Rade[/align]
Le Touring-Club suisse propose des modifications à l'ouvrage qui sera soumis au vote le 28 septembre. Objectif : améliorer le projet.
Le TCS soutient mordicus la traversée de la Rade qui sera soumise en votation populaire le 28 septembre. Mais il propose toute une série de modifications au projet. Dans l'idée d'en supprimer les défauts.
Le Touring-Club suisse propose notamment d'améliorer les points d'accès à l'ouvrage. Les experts en circulation ont en effet prédit qu'ils seraient vite saturés, avec des bouchons à l'intérieur même du tunnel. Le TCS propose notamment un accès supplémentaire sur la rue de Lausanne et trois accès différents, à choix, sur la route de Malagnou.
L'association conteste par ailleurs l'avis des experts qui prédisent que l'ouvrage va conduire à la paralysie du centre-ville. Selon le TCS, l'ouvrage ne va pas générer de trafic supplémentaire. Il va seulement attirer du trafic des autres ponts, par un simple transfert.
Selon le TCS, 2800 voitures à l'heure de pointe vont emprunter la traversée, ce qui correspond à 60% du trafic du pont du Mont-Blanc. Sur les autres ponts, le trafic va baisser de 3 à 12%, toujours selon le TCS.
L'initiative prévoit une traversée en tunnel de l'avenue de France au Port-Noir avec un prolongement jusqu'à la route de Malagnou. Son coût est estimé à 1,2 milliard de francs.
Le détail des modifications proposées par le TCS est publié dans l'édition imprimée de la Tribune de Genève de mardi.
Vallorcine à nouveau reliée à Chamonix par le rail
Ce tunnel reliant la vallée de Chamonix à celle de Vallorcine et ne servant, pour les voitures, que quelques jours par hiver, aura coûté la modique somme de 24 millions d’euros (dont 13 M€ réglés par le conseil général de la Haute-Savoie).
Hier, à défaut d’être officiellement inauguré, il était présenté aux élus locaux et du département, dans le cadre d’une visite de chantier en compagnie notamment du président du Conseil général, Christian Monteil.
La suite dans Le Dauphiné Libéré
Un tunnel entièrement rénové et disposant d’une voie “à niveau”, qui a séduit ses visiteurs officiels, le président Monteil en tête.
Revenir à « Le forum de Lyon en Lignes »
Utilisateurs parcourant ce forum : Amazon [Bot], Google [Bot], Semrush [Bot] et 28 invités