[align=center]Grève SNCF : un TGV fait une entrée remarquée en gare de Clermont-Ferrand[/align]
Pour tenter d'atténuer la gêne des voyageurs, la SNCF a déployé une série de mesures et même un TGV, qui a fait une entrée remarquée en gare de Clermont-Ferrand jeudi matin.
Déployé en renfort, un train à grande vitesse a été mis en place pour pallier la suppression des trains en grève. Si pour tous, son arrivée en gare de Clermont-Ferrand a créé la surprise, pour Pierre Miquel (Syndicat CGT des cheminots de Clermont-Ferrand), cet événement est symbolique, dans "une des régions les plus délaissées où on risque de se retrouver avec deux lignes seulement d’ici 2020".
Christophe Chartrain, directeur TER Auvergne, a précisé que le déploiement de ce train à grande vitesse relevait d’une "mesure exceptionnelle", et que la SNCF était en capacité de faire rouler ce type de matériel "à 320 km/h sur des lignes dédiées, ou quand il le fallait (comme dans le cas présent), à 200 km/h sur des lignes moins équipées techniquement pour recevoir de la très grande vitesse".
Ce TGV exceptionnel n’augure pas de perspectives de déploiement de la grande vitesse dans la région.
Marche funèbre à 30 kilomètres à l'heure entre Laqueuille et Eygurande
Pp87 a écrit :La Montagne, le 27/06/2014Marche funèbre à 30 kilomètres à l'heure entre Laqueuille et Eygurande
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/2014/06/27/marche-funebre-a-30-kilometres-a-l-heure-entre-laqueuille-et-eygurande_11058168.html
Felletin-Limoges, un fil si fragile
Le retour du « Y » renversé : une étude renversante pour la desserte ferroviaire de Clermont-Ferrand et de Limoges
Finalement la suppression du lien ferroviaire entre le Puy-de-Dôme et la Corrèze a été fort peu médiatisée.
Train mythique, le Capitole c'était la grande vitesse et le luxe en plus
Saint-Sébastien, la petite gare creusoise entêtée
BBArchi a écrit :Sécurité améliorée... vraiment ? on vient d'avoir le rapport sur l'accident de Brétigny, il semblerait qu'on puisse penser à mal sur ce sujet. Et plus simple, on ferme purement et simplement les lignes "dangereuses" ou qu'on a laissé devenir sciemment "dangereuses" pour les fermer (au choix du client pour l'interprétation).
BBArchi a écrit :Temps de parcours plus performants... vraiment ? J'aimerais retrouver les horaires de l'époque, façon Chaix pour ceux à qui le nom dit quelque chose... "Le" Chaix. Bible des horaires, toujours disponible, toujours en accès direct, jamais de panne (si, quelques coquilles tous les ans, mais rien à voir avec le pastrouillage délirant des sites internet maison). Consultable même sans smartphone, tablette ou pc. Lecture possible à la bougie, pendant les pannes de courant.![]()
Le Chaix, donc. Histoire de vérifier qu'on nous prend bien pour des jambons.
Confort et qualité de voyage... Si le confort supplémentaire (?) venait en supplément par rapport à l'offre de desserte de l'époque du Capitole, ça se saurait, et on prendrait tout de suite. Mais comparer les matériels TER récents avec le Capitole, c'est prendre un risque.![]()
Comme il est quasiment devenu impossible de refaire aujourd'hui les trajets de cette époque, on va dire que le confort le meilleur est offert par... la voiture.
Vu qu'il n'y a plus vraiment d'offre ferroviaire sur ces trajets... et qu'ils ne rentrent pas dans les mêmes temps de parcours pour les rares tronçons qui restent...
La SNCF vient d’autoriser la mise en circulation de la locomotive 140 C 38
BBArchi a écrit :Je suis passé récemment dans un lieu tout simplement magnifique... et totalement tombé dans l'oubli : le Viaduc des Fades.
Les plus hautes piles en maçonnerie appareillée du monde.
Un des ponts les plus fabuleux de l'histoire de la construction métallique, qu'on serait maintenant incapable de refaire.
Un site incroyable, avec une insertion physique et architecturale de l'ouvrage dans ce site, d'une maîtrise esthétique absolue.
Et tout ça à l'abandon.
Le viaduc de Busseau en Creuse fête ses 150 ans demain
Spectacle son et lumière pour célébrer hier les 150 ans du viaduc de Busseau en Creuse
L'avenir de la ligne Limoges-Lyon semble de plus en plus compromis
Des trains pourraient à nouveau desservir la ligne fermée depuis près de deux ans. Les usagers de l'axe Bordeaux Lyon par Limoges, Guéret et Montluçon se sont beaucoup mobilisés pour une réouverture de la ligne. Mais la SNCF pose encore des conditions.
Les travaux devaient durer un an. La ligne entre Limoges et Saint-Germain-des-Fossés est fermée depuis décembre 2012, et ses usagers commençaient à perdre espoir. Ils s'étaient mobilisés pour la réouverture de l'axe, d'abord prévu fin 2013. Mais leur alerte au préfet et leur pétition n'avaient pas fait bouger la SNCF.
Changement de pied en cette rentrée. Critiquée pour sa gestion des lignes Intercités, en particulier dans le centre de la France (voir notre carte de la situation), la SNCF ouvre à nouveau la porte. Son directeur des régions, Alain Le Vern, affirme que, oui, des trains reviendront sur ces rails. Il évoque aussi, pour l'instant au conditionnel, l'échéance des "horaires 2015" pour le retour d'une liaison Bordeaux - Lyon. Cette transversale peut en effet passer par Montluçon, Guéret et Limoges.
Aucune alternative
Un élément plaide en la faveur de la ligne : la coupure définitive, en juillet dernier, de l'itinéraire sud de la traversée du Massif central. Quelques kilomètres de voie fermée qui rendent impossible la liaison Lyon-Clermont-Brive-Périgueux-Bordeaux. Dans ces conditions le passage par la Creuse devient le seul itinéraire est-ouest entre la Loire et la Méditerrannée.
Mais rien n'est encore garanti : Alain Le Vern conditionne la reprise de la circulation aux discussions avec l'Etat. En clair, la SNCF veut bien rouvrir la ligne, à condition d'être subventionnée. Cet axe était déjà aidé, avant sa fermeture, au titre de l'aménagement du territoire.
CARTE - Trains intercités : le centre de la France en voie de désertification
Vendredi 05 septembre 2014 à 05h00
Une association d'usagers du rail tire le signal d'alarme sur l'avenir des liaisons en train "classique". Ni grande vitesse, ni proximité : les lignes Intercités de la SNCF auraient perdu 10% de leurs dessertes en 4 ans. Une tendance particulièrement marquée dans les régions les moins peuplées comme le Masif central et ses environs.
Deux axes fermés en deux ans, des dessertes réduites... état des lieux ligne par ligne :
Bordeaux - Lyon. C'est le gros point noir. Depuis décembre 2012 aucun train ne circule sur l'itinéraire nord. La fermeture pour travaux du tronçon Limoges - Saint-Germain-des-Fossés pourrait toutefois avoir une fin. Après des mois d'attente, la SNCF vient de d'ouvrir la porte à une réouverture.
Au sud, c'est pire : le tronçon Clermont - Brive a fermé, peut-être définitivement, en juillet 2014, à cause de 7 kilomètres de voies non entretenues. Aucune remise en état n'est prévue. Le barreau nord-sud Aigurande - Montluçon, qui aurait permis de courtouner cet obstacle, est fermé depuis 2008.
Causses et Cévennes. Les deux lignes de traversée nord-sud du Massif central tournent au minimum : un aller-retour quotidien en grandes lignes, plus un aller-retour en TER entre Clermont et Nîmes. Le niveau d'entretien est à l'avenant, ce qui fait craindre le pire aux défenseurs de ces lignes historiques.
Paris - Clermont. L'une des rares lignes à ne pas être menacée. Mais les Auvergnats ont peu goûté le déplacement du terminus parisien de la gare de Lyon à celle de Bercy, plus petite, plus loin des correspondances, et dépourvue d'accès direct au métro.
Paris - Montluçon. Plus courte que ses voisines vers Clermont et Toulouse, la ligne a failli être transformée, en 2012, en Paris - Bourges avec correspondance pour Montluçon.
POLT. La ligne a perdu deux allers-retours quotidiens depuis 2010. Et ce n'est peut-être pas fini. En rapprochant Toulouse de Paris, la future ligne TGV jusqu'à Bordeaux va lui faire perdre des voyageurs. L'hypothèse de la grande vitesse entre Poitiers et Limoges constitue un danger plus lointain.
Tours - Lyon. Officiellement classée TER, elle dessert quatre régions (Centre, Bourgogne, Auvergne et Rhône-Alpes). Elle constitue le plus gros morceau de l'axe Lyon-Nantes, où le TGV règne désormais en maître. Pour assurer son avenir, les usagers et des élus locaux militent pour son électrification complète. Cela lui permettrait aussi d'accueillir plus facilement du trafic fret.
Quelques kilomètres de voie fermée qui rendent impossible la liaison Lyon-Clermont-Brive-Périgueux-Bordeaux. Dans ces conditions le passage par la Creuse devient le seul itinéraire est-ouest entre la Loire et la Méditerranée.
La ligne Bordeaux-Lyon via Limoges, Guéret et Montluçon pourrait rouvrir début 2015
phili_b a écrit :Et en passant par Montpellier ? J'y ai vu des trains par Db France. Mais ça reste plus long que le direct.
man-x86 a écrit :Capitaine-train me propose un trajet
"Si je ferme, c'est la mort du village."
Le regard perdu dans la brume du massif du Sancy, le pompiste de Picherande ne cache pas son inquiétude face à la suppression annoncée des aides aux petites stations-services.
En Auvergne, le signal d'alarme des pompistes ruraux
«Si je ferme, c'est la mort du village.» Le regard perdu dans la brume du massif du Sancy, le pompiste de Picherande ne cache pas son inquiétude face à la suppression annoncée des aides aux petites stations-services.
Après un licenciement, Alain Marion a repris en 2011 celle de ce bourg d'altitude du Puy-de-Dôme aux quelque 400 âmes, raconte-t-il en faisant le plein d'un client. Parce que les temps sont durs et les charges lourdes, il attend avec fébrilité les 130.000 euros de subvention qu'il a demandés au Comité professionnel de distribution de carburants (CPDC) lors de son installation.
D'autant que cette enveloppe, il pourrait ne «jamais en voir la couleur»: le gouvernement a annoncé dans son budget 2015 la suppression des aides versées jusqu'alors par le CPDC pour contribuer à financer les mises aux normes environnementales imposées par l'Union européenne.
Comme M. Marion, quelque 2.200 petits détaillants attendent le traitement de leur dossier. A terme, peut-être autant de fermetures potentielles: en Auvergne, la moitié des 300 stations-services existantes seraient en péril, selon le Conseil national des professionnels de l'automobile.
Pour beaucoup, cette décision aura un effet «boule de neige» car rares sont les pompistes en zone rurale à ne tenir qu'un seul commerce. Lorsque l'épicerie historique de Picherande a fermé, Alain Marion a décidé de «résister»: il a repris l'activité et amoncelle dans son hangar quantité de produits alimentaires et d'articles de quincaillerie.
- L’âne et la carriole -
Un point de ravitaillement indispensable pour les habitants du coin, face aux 35 kilomètres aller-retour qui les séparent du supermarché de Besse-et-Saint-Anastaise, le plus proche. Surtout l'hiver, quand la neige allonge encore la route.
«Va falloir ressortir l'âne et la carriole pour se déplacer!», lance mi-figue, mi-raisin Pierre Amblard, 70 ans, venu s'approvisionner en briques de lait et en bonbons, «son indispensable gourmandise».
Pire encore, sans les trois «pistolets» de la station sur la D203, c'est un rayon de 60 kilomètres à la ronde qui se trouvera asséché de la moindre goutte d'essence. Un exemple comme tant d'autres qui préfigure «une France sans pompes», d'après les professionnels de l'automobile.
Depuis une trentaine d'années, leur nombre n'a cessé de diminuer, passant de 40.000 en 1980 à 11.476 en 2013, indique la Fédération nationale de l'Artisanat automobile. Quatre millions de Français dépendent aujourd'hui de 871 stations dites «ultimes», dont la disparition provoquerait des pénuries de carburant.
«On est appelé à mourir», lâche Michel Roudaire qui a hérité de celle ouverte dans les années 1930 par son père à Saint-Ours-les-Roches (Puy-de-Dôme), à une heure de voiture plus au nord.
- Combler le vide -
Aujourd'hui, malgré l'installation de cuves à double paroi et la refonte de la piste édictées par Bruxelles, il craint de voir son outil de travail rouiller s'il ne trouve pas rapidement un repreneur. «Quel jeune acceptera de travailler sept jours sur sept, de faire des heures à gogo sans gagner une fortune?», s'interroge cet homme de 63 ans.
Pour Jean-Louis Puech, pompiste-garagiste à Lafeuillade-en-Vézie (Cantal), l'annonce de Bercy est aussi «un coup bas» pour le monde rural.
«On voit souvent à la télé de belles cartes postales des villages français qui font rêver. Sauf que si l'on n'a plus de carburant, ces campagnes disparaîtront. On n'aura plus rien à offrir, hormis les ronces qui repousseront!», tempête ce conseiller municipal.
A Buxières-les-Mines (Allier), la municipalité a décidé de combler le vide en installant prochainement une station automatisée, où le litre d'essence devrait être vendu trois centimes d'euro plus cher qu'ailleurs.
«C'est le prix à payer si l'on veut protéger nos commerces. Cela évite que les gens se rabattent sur les grandes surfaces pour faire leurs courses quand ils partent chercher du carburant», explique le maire, François Olivier.
7 nouveaux trains en Limousin
Baptisés X73500 ces nouveaux autorails circuleront prochainement sur les lignes régionales.
Métro C a écrit :Salut,
pour info, ces engins ont étés vendus par la région Alsace, qui les remplace par des AGC libérés par l'arrivée des Régiolis
@+
La région Limousin se dote de sept nouveaux TER plus accessibles et plus confortables
Claudine Le Barbier, conseillère générale de Belvès, a interpellé le président du Département, mardi matin, à l'ouverture de la session budgétaire. Elle veut que l'assemblée départementale pèse sur la commission nationale sur l'avenir des trains d'équilibre du territoire.
Une motion en décembre, et depuis rien.
Ce mardi matin, lors de l'ouverture de la session budgétaire du Conseil général, Claudine Le Barbier a relancé le débat sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Lyon, qui permettait aux Périgourdins de traverser la France d'ouest en est.
Cette ligne, faute d'entretien et d'investissements, est tronçonnée, notamment entre Périgueux et Clermont-Ferrand. Or, un voyagiste ouvre une liaison en autocar à la fin du mois, postulant sur l''abandon" de la ligne par la SNCF, sans halte en Dordogne. Le tout, sur fond de loi Macron censée ouvrir le marché du transport en bus.
L'élue demande donc la "preuve" que la ligne ferroviaire n'est pas "viable". "Vous avez rappelé, avec Monsieur le Préfet, l'importance du désenclavement pour notre Département", a expliqué l'élue de Belvès (ex-UMP) ce mardi matin, s'adressant au président Bernard Cazeau.
L'élue demande la "preuve" que la ligne ferroviaire n'est pas "viable"
"À la dernière session, nous avons voté à l'unanimité une motion pour la réouverture de la ligne ferroviaire Bordeaux/Lyon, ligne qui devait être rouverte en 2015."
"Il y a une incohérence flagrante", explique Claudine Le Barbier à "Sud Ouest". "On parle de désenclavement, de transition énergétique, de ne plus rouler au diesel et ne nouvelles mesures sur la sécurité routière, et en même temps, on met des bus sur la route, alors que leur bilan écologique est plus mauvais et qu'ils sont moins sécurisés que le train..." Et en plus, la ligne de bus, lancée par la compagnie des Courriers rhodaniens, n'a pas encore annoncé d'arrêt en Dordogne.
"On parle de désenclavement, de transition énergétique... et en même temps, on met des bus sur la route"
"Je milite pour le train", ajoute Claudine Le Barbier. "Bordeaux-Lyon, c'est une ligne transversale importante." Elle demande que la commission nationale qui planche sur l'avenir des trains d'équilibre du territoire, créée en novembre dernier par le secrétaire d'Etat Alain Vidalies, "nous démontre que cette ligne n'est pas viable". ( http://www.developpement-durable.gouv.f ... ssion.html )
Ce dont doute l'élue. "Le fond du problème, c'est qu'il n'y a pas d'argent pour la rénover."
L'élue rappelle qu'une pétition signée par 10.000 personnes circule sur internet : https://www.change.org/p/urgence-r%C3%A ... moges-lyon
La ligne Bordeaux-Lyon pourrait sortir du coma
Deux perspectives lors du comité de pôle des lignes TER, qui s’est tenu à Ahun : la remise en service de l’Intercités Bordeaux-Lyon et le lancement d’une nouvelle transversale TER, Aubusson-Clermont en autocar. 2015 sera encore perturbée par les travaux sur les rails, mais ça ira mieux en 2016.
« Le Bordeaux-Lyon ne circule pas depuis trois ans pour cause de travaux, alors qu'il n'y a plus de travaux », a pointé Daniel Coffin, représentant du Coderail, le collectif d'usagers et de cheminots montluçonnais, vendredi à Ahun. Emmanuel Laurent, directeur régional SNCF-réseaux (ex-RFF) a affirmé que sur l'axe Bordeaux-lyon : « les travaux ne sont pas terminés. Il faut que la totalité de l'axe soit dégagée pour remettre en service un train. Une circulation un jour sur trois ne serait pas lisible, pas acceptable. »
Le sillon horaire du Bordeaux-Lyon de 2016 est à l'étude
Si la traversée de l'Allier semble maintenant bien dégagée, ça va encore coincer en 2015 en Limousin puisque 26 semaines de travaux sont annoncées sur le tronçon Saint-Sulpice-Laurière-Limoges (sur la ligne Paris Orléans Limoges Toulouse) et six semaines sur Saint-Sulpice-Laurière-Guéret. (lire ci-contre). En revanche, SNCF réseaux confirme que la voie sera libre à partir de décembre 2015. Gilles Pallier, le vice-président de la région Limousin en charge des transports est très confiant : « J'ai une lettre d'Alain Le Vern, directeur des trains Intercités à la SNCF qui me confirme que la ligne va rouvrir en 2016 ». Sauf que l'État n'a pas encore assuré qu'il était prêt à continuer de soutenir ce Train d'équilibre du territoire (TET). C'est justement ce que doit définir la commission TET présidée par le député Philippe Duron et dont les conclusions sont attendues pour la mi-2015. Indice favorable : « On m'a demandé de travailler sur les horaires », confie Laurence Retailleau, de SNCF-Réseaux.
Selon Gilles Pallier le Bordeaux-Lyon ressuscité reprendrait son unique trajet quotidien « avec le même matériel et sur le même créneau horaire qu'en 2012. Mais il est envisagé un aller et retour dans la journée avec un départ de Bordeaux à 7 heures, en 2017. »
1 h 30 en autocar entre Aubusson et Clermont
La loi Macron prévoir le remplacement de liaisons interrégionales en train par des liaisons par autocar : l'opérateur public qu'est le Conseil régional va lancer une nouvelle ligne d'autocar TER Felletin-Aubusson-Clermont-Ferrand. « Nous allons profiter du nouveau pôle d'échanges intermodal de la gare de Clermont », souligne Gilles Pallier. Les horaires doivent permettre une correspondance en train pour Lyon. Rapide, l'autocar « ne quittera pas la RD.941 ». Il pourra néanmoins ramasser les voyageurs du canton de Crocq à La Villetelle et Lestrade (Mérinchal). Seul crochet : Pontaumur. « Il y a un potentiel de clientèle dans le Puy-de-Dôme qui peut nous aider à rendre la ligne viable », concède Gilles Pallier. Naturellement, c'est vers l'Aquitaine que l'offre de transports va être renforcée. Autant un trajet Limoges-Clermont, Guéret-Clermont ou Brive-Tulle-Clermont en train est aujourd'hui compliqué (1), autant Limoges-Bordeaux sera fluidifié par « 4 allers et retours directs quotidiens ».
(1) Du fait de la "suspension" de la ligne Ussel-Clermont.
Julien Rapegno
julien.rapegno@centrefrance.com
on se dit que bien des choses sont à revoir.« Le Bordeaux-Lyon ne circule pas depuis trois ans pour cause de travaux, alors qu'il n'y a plus de travaux »
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