yannick a écrit :Notamment la petite boucle de la ligne 6 derrière Castorama qui a perduré 3 ans pour 2 clampins, et qui mettait tout le monde en retard de 15 minutes chaque jour. Ça a fait les beaux jours du 61 comme ligne "retour" sur Lyon.
La zone s'est grosso modo développée progressivement en bordure des villages, et le long des axes de communication. C'est assez moche et pas très efficace, mais sachant que c'est une situation transitoire pour une zone en cours d'urbanisation, je n'y vois pas non plus un faute majeure.
Le Mag a écrit :L'arrivée du futur métro à Alaï et la réalisation du bouclage du périphérique via le tronçon ouest (Anneau des sciences), confirmées l'une et l'autre encore très récemment par le Président de la Métropole, attestent que l'action impulsée avec mon équipe municipale pour les Tassilunois porte ses fruits
nanar a écrit :Il n'y a pas la volonté de faire, ni d'accepter les compromis.
Qui irait se marier avec un(e) promis(e) hyper-endetté(e) qui cherche à se refaire une santé financière ?
Si il (elle) possède des apparts, mieux vaut lui en acheter un, et ne plus rien faire ensemble ensuite, que d'accepter d'être et rester lié, taillable, et corvéable. (je sais, ce n'est pas romantique).
yanns040586 a écrit :Y'a quand même un gars qui dit que même un site propre n'est pas possible, alors si on peut rien faire, pourquoi pas ne rien faire et décourager tout simplement la densification du secteur ?
Que je sache, la préservation de secteurs peu denses n'est pas forcément une mauvaise chose, si on densifie (un peu) en contrepartie ce qui peut l'être plus facilement, à moindre coût ET sans baisser la qualité du cadre de vie actuel (tout ce qu'on ne fait pas à la Part-Dieu...). C'est pas mal, des arbres, parfois ?
alecjcclyon a écrit :Métro E desservira Eurexpo avant d'arriver à l'aéroport.
En espérant ne pas avoir le métro en 2060 à saint ex.
Ménival (et Libération) sont déjà présents sur les documents publiés début février,alecjcclyon a écrit :http://www.leprogres.fr/economie/2018/0 ... tudes-yjja
Ah ça y est,ils ont rajouté Ménival ouf
alecjcclyon a écrit :Métro E desservira Eurexpo avant d'arriver à l'aéroport.
En espérant ne pas avoir le métro en 2060 à saint ex
Alors que l'hypothèse d'un transfert des petites lignes dans le giron des régions est de plus en plus probable, certaines d'entre elles posent leurs conditions. L'une d'elle serait une véritable révolution si elle était acceptée : ouvrir à la concurrence l’entretien des infrastructures.
Pendant que l’attention est focalisée sur le projet gouvernemental de réforme ferroviaire, en grande partie centrée sur la transformation de la SNCF, la préoccupation des élus est ailleurs. Écarté des discussions actuellement menées par l’exécutif , le devenir des petites lignes continue d’être un sujet de vigilance.
L’onde de choc Spinetta
Il n’a suffi que de quelques heures pour que de nombreux élus fassent connaître leur désapprobation concernant le rapport Spinetta. Rendu le 15 février, ce document avait pour mission de nourrir les réflexions du gouvernement sur la réforme du ferroviaire français ; il préconisait notamment de réétudier la pertinence du réseau de dessertes fines – appelé dans le jargon le réseau UIC 7 à 9.
Les élus conviennent que ses résultats ne sont pas satisfaisants. Pour autant, remettre en question ces lignes découle selon eux d’une vision purement comptable. Le dossier devient vite un casus belli. Le gouvernement a senti monter la grogne. La ministre des Transports a d’abord tenté de rassurer les élus, en recevant leurs associations les unes après les autres, sans grand succès. Puis le 26 février, Edouard Philippe a choisi de mettre le dossier de côté. Celui-ci ne figure donc pas au programme de la réforme ferroviaire. Mais les élus ne sont pas rassurés pour autant.
Vers un transfert aux régions
La position du gouvernement sur le dossier se résume désormais en une phrase : « on décide pas la fermeture de 9000 km de lignes depuis Paris sur des critères administratifs et comptables ». En réalité, sous-couvert d’une prise en compte des situations de chaque territoire, le gouvernement renvoie la balle aux élus locaux. Et tous les acteurs du secteur interrogés sont unanimes : on se dirige probablement vers un transfert de propriété de ces « petites lignes » aux régions. Selon nos informations, un groupe de travail va d’ailleurs être mis en place sur ce sujet, rassemblant notamment SNCF Réseau, les services du ministère des Transports et Régions de France.
Côté régions justement, la plupart sont très prudentes. Mais d’autres sont loin d’être fermées à l’idée. David Valence, vice-président de la région Grand-Est en charge des infrastructures et des transports résume le sentiment collectif : « nous sommes prêts à discuter ». Mais au delà de ce message général, les régions ont déjà des idées en tête et envisagent de poser trois conditions à une potentielle reprise en main d’une partie des lignes capillaires.
Obtenir des marges de manœuvre financières
D’abord, ce transfert doit s’accompagner d’un transfert d’une recette dynamique afin de leur donner les moyens de gérer ces lignes. A défaut, le transfert ne serait qu’un écran de fumée permettant à l’Etat de se défausser, et se destinerait à faire porter la responsabilité des fermetures de lignes aux élus régionaux .
Deuxième exigence : que l’Etat pousse la SNCF à faire évoluer ses standards de maintenance. Les collectivités régionales estiment que l’entretien de ces lignes pourrait être bien moins coûteux en modifiant des normes techniques jugées trop strictes. Des obligations en terme de choix de ballast pèsent par exemple sur les factures. Ailleurs en Europe, les procédures sont moins rigides et la maintenance coûte 20 à 30 % moins chers, sans remettre en question la sécurité, d’après plusieurs bons connaisseurs du dossier.
Ouvrir à la concurrence les trains … et les infrastructures !
La troisième demande est la plus explosive. Les régions souhaitent discuter de la possibilité de recourir à d’autres entreprises que SNCF Réseau pour l’entretien du réseau qu’elles auraient récupéré. En d’autres termes, il s’agit de demander l’ouverture à la concurrence de ce volet. Une suggestion que devraient peu goûter les syndicats de la SNCF, déjà récalcitrants à propos de l’ouverture à la concurrence pour l’exploitation des lignes. A l’inverse, les régions voient majoritairement la libéralisation d’un bon œil. D’ailleurs, SNCF Réseau externalise déjà une partie de ces chantiers. Et plusieurs sources nous indiquent que les entreprises sollicitées affirment être capables de réaliser les mêmes travaux, là encore pour des factures 20 à 30 % inférieures à celles réclamées par SNCF Réseau. Certaines régions pourraient aussi être tentées de recourir à des régies publiques.
Ces trois propositions ont été présentées à Elisabeth Borne. La ministre se serait montrée particulièrement attentive, sans faire connaître son sentiment. De toute façon, pour un expert du dossier, « si le gouvernement veut vraiment transférer le dossier aux régions, il sera bien obligé de leur lâcher du lest ».
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