Hello
• des aménagements d’ouvrages dénivelés pour fluidifier la circulation :
- à Sathonay : entre les TGV de Paris et les TER vers Bourg-en-Bresse ;
- à Saint-Germain-au-Mont-d’Or : TER entre Lyon-Paray/Roanne et Lyon-Villefranche ;
- Saint-André-le-Gaz : trains entre Lyon-Chambéry et Lyon-Grenoble
Bon courage pour créer des sauts-de-mouton dans ces gares !
Saint Germain au Mont d'Or : le raccordement / saut de mouton existe déjà (antérieur à 1932). 1 VU (je me souviens l'avoir pris dans les 2 sens vers les années 70, dans les X2800 + XR Decauville rouge et crème...

La banalisation est elle toujours d'actualité ?
Saint André le Gaz : compte tenu des emprises encore disponibles (sauf si RFF a vendu les bijoux de famille...), et en profitant du projet pour supprimer au passage le PN coté Grenoble, le passage en saut de mouton de Lyon <> Grenoble serait plus possible que pour la ligne de Chambéry. Cela supposerait aussi de refondre la zone de quais de la gare, à repositionner plus en hauteur. Le trafic actuel et potentiel nécessite t-il une gare aussi importante aujourd'hui ?
Sathonay : les emprises commencent à être bien pleines... et les réserves foncières bien réduites. Contrainte complémentaire, la pente de la ligne vers la Part Dieu, qui démarre quasiment au ras de la gare...
• de la création d’un quai supplémentaire en gare de Lyon-Perrache et de nouvelles communications de voies sur la ligne Lyon-Givors
Et ils le mettraient où ce nouveau quai à Perrache ? sur les voies M derrière la voie I ? A la place de la rotonde côté ligne de la rive droite ?
On rase le BV qui ne sert plus à rien aujourd'hui. On récupère l'emprise de 4 voies à minima.
Non ?
• la banalisation du raccordement de Saint-Fons entre la ligne en rive gauche du Rhône et la ligne Lyon – Grenoble
Donc si un train venant du sud doit emprunter le raccordement pour rejoindre la ligne de Grenoble, il va devoir cisailler toutes les voies de la PLM pour pouvoir emprunter le raccordement : joli bazar et sueurs froides à la régulation en perspective...
Sur ce sujet, la place est encore dispo pour refondre l'imbrication actuelle des voies et compléter l'existant par un saut de mouton permettant cette jonction directe en venant du Sud (configuration très proche du raccordement ferroviaire de Givors étudié récemment). Cela impliquerait, à la louche à trous, depuis le sud :
. Modification du plan de voies au sud de la gare de St Fons pour l'entrée sur le raccordement ; la section à 4 voies est déjà adaptée avec les sauts de moutons vers Sibelin
. Utilisation des emprises désaffectées coté ouest de la gare de St Fons, refonte des voies et faisceaux d'attente de la desserte de la zone d'activité chimique
. Modification de plusieurs ponts-route (qui arrivent aussi en fin de vie ou à la limite d'usage nécessitant une réno)
. Mise en place de soutènement puis d'estacade, puis le saut de mouton au dessus des PLM (4 voies)
. Mise en place du saut de mouton au dessus de Lyon > Grenoble (4 voies itou)
. Modification de la VU nord sud passant dans le triangle, permettant de passer par dessus les voies PLM (raccordement sur Lyon <> Grenoble au ras du saut de mouton existant) : reprise de tracé en x/y/z, et ouvrages connexes (électrification...)
. Refonte des voies et des appareils entre la gare de Vénissieux, pour le raccordement créé
... etc.
Cela implique un ensemble d'ouvrages d'art (+ la refonte de la voie nord/sud prenant place dans le triangle) et une ingéniérie foncière pour les quelques parcelles concernées, dont le coût n'est pas vraiment en phase avec les besoins et le bénéfice escompté si le modèle actuel est conservé. Dans l'exploitation actuelle, combien de circulations potentiellement 'utiles' n'ont pas à s'arrêter à la Part Dieu ou Perrache ou Jean Macé, et devraient emprunter ce nouveau raccordement ?
Sinon, en regardant au delà de la réflexion technique ponctuelle sur ce raccordement, on peut pousser le raisonnement au delà : la montée en puissance de la gare de Vénissieux (avec création d'un quai et d'une voie supplémentaires ?) pourrait aussi permettre de décombrer une partie du trafic prévisible depuis le sud en direction de la Part Dieu : vous savez, celui qui obligera à faire d'autres voies supplémentaires dans les années 50 ... 2050 !
Dans cette optique, le saut de mouton Sud > Grenoble devient un outil fondamental.
