Le combat contre la 'philosophie' des tenants des tours comme élément urbains indispensable est perdu d'avance. Promoteurs comme simples quidam s'extasiant sur le moindre bidule un peu clinquant ; ce sont des gens bien structurés, parfaitement capables de dézinguer le gronchon qui aurait l'idée sotte et grenue de trouver à y redire et cherchant d'autres approches ...
Donc on va s'économiser.
Petit complément sur ce que je disais plus tôt :
Principe de ces IGH, à 99.9% des cas : une enveloppe vitrée.
Avec des ossatures porteuses de ces surfaces vitrées, en relief, ou en creux planquées derrière les raccords entre vitrages.
Chacune de ces jonctions constitue un sifflet, avec une fréquence propre à chaque panneau...
S'ajoute le principe des harmoniques, qui génèrent un son / bruit encore plus fort par combinaison de ces fréquences entre elles ; les espaces vides entre les bâtiments avec ce type de façade constituent aussi une caisse de résonance, qui amplifie ces bruits et ces harmoniques pour peu que la fréquence coïncide parfaitement.
Et hop.
On obtient une sorte d'orgue urbain... parfaitement non maîtrisé, et permanent.
Mais silencieux en l'absence de vent, alors que la clim / CTA est permanente...
Autre souci un peu parallèle, mais pas complètement HS : toutes ces surfaces vitrées ... aberrantes sur le plan écologique, apportant un fonctionnement illogique au possible !
Malgré les progrès réels en matière de performance des vitrages, elles laissent passer lumière et infrarouge en quantités supérieures aux besoins réels ; elles nécessitent des stores pour limiter les éblouissements, stores qui ne peuvent pas être positionnés à l'extérieur (arrachage garanti par grand vent)...
'Trop' de lumière, mais surtout trop de chaleur de l'extérieur venant en superposition avec le bilan interne : ordis, personnes, éclairages, machines à café en marche permanente, etc.
Toutes ces calories superflues qui ont pénétré DANS le bâtiment doivent être évacuées
par la clim, vu que personne ne sait faire autrement.
Et le vieux schéma architectural de celui qui a la plus haute et la plus large continue de perdurer, avec de vieux schémas éculés en matière de gestion thermique des façades... maquillés à coup de greenwashing
