Lyon Capitale a écrit :Depuis 19 ans, la carte Técély était toujours rouge à Lyon, mais ce 27 novembre marque un grand changement. Quatre nouveaux designs viennent d’apparaître, dont certains qui donneraient presque envie de perdre sa bonne vieille carte rouge.
Adieu carte rouge Técély : depuis ce 27 novembre, quatre nouveaux designs sont proposés pour la carte permettant d'accéder au réseau TCL de l'agglomération de Lyon.
La Soie, Fourvière, les quais de Saône et Gratte-Ciel, ces nouveaux visuels sont disponibles dans les 5 agences TCL. Cela fait 19 ans que la carte était rouge, c'est donc une petite révolution de design.
Pour avoir celui que l'on préfère, il faudra néanmoins avoir un peu de chance puisque la diffusion sera aléatoire. Et pour les têtes en l'air ou amoureux des nouveaux visuels qui ont envie de changer, un renouvellement de carte coûte 5 euros (ne pas abuser néanmoins).
A l'heure où TCL lance le ticket dématérialisé sur téléphone Android, la carte d'abonnement n'a pas encore dit son dernier mot.
Auron a écrit :Ils auraient pu trouver mieux qu'un Renault Agora Line
Un jeune homme de 18 ans a été interpellé vendredi à 23h40 à la suite de l’agression d’une conductrice de tramway, qu’il présente comme une simple tentative de séduction.
Les faits se sont produits au terminus de la station Debourg, à Lyon (7e), où la conductrice est sortie de sa cabine pour repartir en sens inverse.
À la tête d’un petit groupe d’adolescents, l’individu en état d’ivresse a fait des avances à la conductrice, qui les a repoussées. Il s’est alors énervé et l’a saisie par l’épaule, tandis qu’elle tentait de se libérer.
Un passager du tramway est intervenu et, dans la confusion qui a suivi, il s’est fait voler son téléphone.
L’agresseur a pris la fuite mais a été arrêté quelques minutes plus tard.
Il a été placé en garde à vue et a nié les violences, affirmant qu’il s’était montré courtois avec la victime.
Deux tramways se percutent à Montpellier : 41 blessés au niveau de l'arrêt Lapeyronie
Deux rames de tram sont entrées en collision ce lundi 2 décembre aux alentours de 15 h 30. Selon nos informations, 41 usagers seraient blessés.
Que s'est-il passé ce lundi 2 décembre en milieu d'après-midi à hauteur de l'arrêt Lapeyronie ? Il est trop tôt pour le dire. Une chose est sûre, deux rames de tramways se sont percutées faisant 41 blessés légers. Les secours, dont 80 pompiers et le Smur, sont sur place ainsi que les policiers du commissariat central de Montpellier et le préfet de l'Hérault.
Trafic interrompu
Selon les premières investigations, un tram en aurait accidenté un autre en venant le percuter par l'arrière. Le trafic est interrompu.
Édito - 2025, 2030, 2040, voire même 2050 : pour ces élections municipales et métropolitaines de Lyon, les candidats ne vont pas manquer de proposer des projets de mobilité à des horizons parfois très éloignés. Pourtant, pour toute personne qui ne se déplace pas en voiture avec chauffeur, l'évidence saute aux yeux : l'urgence, c'est maintenant !
La congestion sur les routes, des aménagements cyclables qui servent de parkings temporaires aux voitures, des transports en commun TCL bondés, des bus coincés dans les bouchons fautes de voies dédiées, des bagages oubliés dans des stations centrales qui bloquent plusieurs lignes de métro ou tramways... certains jours, se déplacer dans Lyon peut prendre des allures de promotion pour le télétravail. La ville continue inlassablement de grandir, le trafic des véhicules baisse doucement tandis que le report vers les transports en commun et le vélo battent des records inédits.
Pourtant malgré ces solides croissances, qui sont très loin d'être des épiphénomènes, la demande dépasse largement l'offre : certains aménagements cyclables commencent à être sous-dimensionnés, les bus, métros et tramways restent saturés en heure de pointe, les renforts d'offre comblent tout juste les retards, sans jamais jouer le coup d'après. L'arrivée de la 4G dans les métros met de plus en plus en lumière les conditions déplorables dans lesquels voyagent parfois les voyageurs. Depuis que le réseau mobile est disponible, apparaissent des "Stories" et autres messages photo à l'appui montrant des quais ou rames bondées.
Vendre du rêve, sans penser à aujourd'hui
Pour cette campagne des élections municipales et métropolitaines, les élus commencent à sortir des projets pour 2025, 2030, 2040, voire 2050. Mais lorsqu'il s'agit de répondre à l'urgence, le concret se fait attendre.
Qui proposera un plan qu'il est possible de mettre en place dès 2020 ? Qui sortira de sa zone de confort et des grands clichés habituels comme le téléphérique ou le fluviale à toute les sauces pour s'attaquer aux problèmes du quotidien ? Qui sera suffisamment proactif pour trouver des solutions rapides sans tomber dans le greenwashing ou promettre des infrastructures qui n'ont pas le moindre centime de financement ? Qui aura le courage de ne pas mentir aux autres, ou à lui-même, sur l'impact d'un projet, de tout poser à plat, d'écouter les habitants de la métropole, les chercheurs, scientifiques dont les modèles mathématiques ont fait leur preuve, de regarder ce qui fonctionne ailleurs ? Qui ouvrira enfin le débat sur l'occupation de l'espace au sol largement dominé par des véhicules toujours plus grands qui ne transportent qu'une seule personne ?
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Citoyens, journalistes, associatifs, il est de notre responsabilité de demander aux élus et candidats ce qu'ils vont faire maintenant, sans attendre. Car si les projets à 2025, voire jusqu'en 2050, peuvent faire rêver, qui peut dire ce que deviendra la mobilité d'ici une trentaine d'années ? Construire le futur, c'est être en mesure de proposer des projets qui pourront être mis en place dès 2020. Le reste n'est que promesse qui n’engage que ceux qui y croient et ne vivent peut-être pas le quotidien de milliers de Lyonnais dont la patience touche à ses limites.
Dans un contexte marqué par le coronavirus, le syndicat FO TCL a adressé plusieurs demandes à Keolis Lyon. L'organisation souhaite notamment que les conducteurs ne touchent plus la monnaie et que les contrôleurs ne manipulent plus cartes et tickets.
Faute de paiement sans contact, ceux qui veulent acheter un ticket TCL à l'intérieur d'un bus n'ont que deux choix : passer par l'application e-Ticket Android (l'iPhone n'est pas compatible) ou payer directement son ticket au conducteur avec de la monnaie. Dans un contexte marqué par le coronavirus, cette situation n'est plus tenable selon FO TCL. Le syndicat a adressé plusieurs demandes à Keolis Lyon, gestionnaire du réseau.
"Ne plus toucher à la monnaie"
L'organisation a ainsi requis que "les conducteurs ne vendent plus de tickets et qu'ils ne touchent plus à la monnaie", mais aussi que "les contrôleurs ne touchent plus cartes et tickets". Selon FO, Keolis aurait refusé ces deux points. Contacté par Lyon Capitale, le gestionnaire explique "ne pas vouloir rentrer dans une surenchère", "il n'y a aucune consigne ou recommandation de la part de l'Organisation mondiale de la santé sur la monnaie. Ce type de transaction continue aujourd'hui dans les boulangeries, commerces...", précise Keolis. Néanmoins, des gels hydroalcooliques ont été commandés et vont être distribués dans les services, tout comme des gants pour les contrôleurs qui étaient demandés par les organisations syndicales, "même si leur efficacité n'a pas été démontrée".
Des nettoyages quotidiens renforcés
Les nettoyages quotidiens des bus, métros, tramways et funiculaires ont été renforcés ces dernières semaines, avec une attention supplémentaire sur les barres de maintien. Par ailleurs, dans les dépôts, où le serrage de main et la bise sont encore largement pratiqués malgré les consignes gouvernementales, le rappelle des gestes barrières a été intensifié (se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude, limiter les contacts comme se serrer la main, les étreintes ou bise).
Dans son point quotidien l'Agence régionale de santé rappelle que l'une des méthodes principales de transmission du coronavirus reste "la projection de gouttelettes, lors de face à face pendant moins 15 minutes, à moins d'un mètre". La bouche est le point d'entrée du virus, ce qui explique l'importance de se laver régulièrement les mains puisque nous touchons notre visage machinalement plus de 2 000 à 3 000 fois par jour.
Le monde ne sait plus où stocker le pétrole
Avec l'effondrement de la demande de produits pétroliers, les capacités de stockage se remplissent à grande vitesse aux quatre coins de la planète, y compris sur les supertankers en mer. Le coût du stockage explose, accentuant la pression à la baisse sur les cours du brut.
Le coût de location journalier d'un supertanker est passé de 30.000 dollars par jour début mars à près de 150.000 dollars aujourd'hui. (Edgar Su/Reuters)
Par Vincent Collen, le 7 avr. 2020
Les hommes ont fait la guerre pour le pétrole, mais aujourd'hui plus personne n'en veut. L'effondrement de la demande combinée à une production en hausse a généré un excédent de brut sans précédent dans l'histoire plus que centenaire de l'or noir.
Au point que le secteur cherche désespérément des solutions pour stocker les surplus qui s'accumulent aux quatre coins de la planète. « Etant donné l'énorme déséquilibre entre l'offre et la demande, on redoute sérieusement que le monde arrive à court de capacités de stockage », écrivent les analystes de l'Oxford Institute for Energy Studies....
Le 17/04/2020 Jean-François Bélanger dans Mobilités Magazine a écrit :SNCF : Jean-Pierre Farandou veut des voyageurs masqués dans les trains
Auditionné par les sénateurs ce mercredi, le patron de la Sncf a répondu aux nombreuses questions qui se posent, en amont de la reprise progressive des transports attendue à partir du 11 mai.
Depuis le début du confinement, l’offre du transporteur national s’est progressivement réduite pour être, à ce jour sans doute à son niveau le plus bas : 7% de TGV (qui assurent 1% du trafic habituel), 15% de TER, et entre 20 et 25% de trains sur le réseau francilien.
« Un plan de transport élaboré en coordination avec l’Etat et avec les autorités organisatrices régionales », selon le président de la SNCF.
Après une période de vérifications et de contrôles des matériels et des infrastructures et à partir du 11 mai, il est question de remettre en route progressivement la machine, en multipliant par deux l’offre, dans le respect des notifications gouvernementales, tout en sachant qu’une régionalisation du confinement compliquerait singulièrement la tâche du transporteur.
100% de l’offre au début de l’été
« Cela nous permettrait un rodage en vue d’arriver à une offre normale, avec notamment 100% des TGV, que nous envisageons pour le début de l’été », selon Jean-Pierre Farandou.
Pour autant, se posera la question du respect de la protection ses voyageurs et la question de la distanciation sociale, avec une évidence pour le patron de l’entreprise publique, le port du masque. Avec pour argument : « en Ile-de-France, si nous devons respecter entre un mètre et un mètre cinquante, entre les voyageurs et en admettant que nous remettions 100% de nos moyens, nous ne serons capable de transporter que le quart des 3,5 millions de passagers qui utilisent les trains ».
Le président de la SNCF a aussi abordé la question des TGV : « nous savons que le point d’équilibre de l’exploitation des Tgv est atteint avec 60% d’occupation. Le port du masque pourrait nous éviter d’avoir une offre d’un siège sur deux, comme c’est le cas aujourd’hui ».
Une vision plus économique donc, car s’il est prématuré de répondre à la question du coût engendré par la crise sanitaire, nul doute qu’il sera très élevé.
Jean-Pierre Farandou veut se montrer cependant rassurant sur l’état de la trésorerie. « Nous venons de lever la semaine dernière 1,250 Md€ de green bonds et nous serons vigilants, en particulier sur le respect des dates d’échéance des factures de nos fournisseurs, pour ne pas les mettre en difficulté ».
Pour ce qui est des avenants qui ne vont pas manquer d’être signés avec les Régions concernant les transports régionaux, « je pense qu’elles accepteront de payer le coût du service et que nous aurons des discussions sur la partie concernant les pertes de recettes », avance Jean-Pierre Farandou. Un discours qui devrait donc connaître des prolongements...
Jean-François Bélanger dans Mobilités Magazine, le 21 avril 2020, a écrit :La métropole lyonnaise est confinée et son réseau de transport collectif* tourne, comme partout, au ralenti. Comment Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral, se place-t-elle dans la perspective d’un déconfinement, désormais programmé pour le 11 mai ?
Mobilités Magazine : où en est le réseau des transports en commun lyonnais aujourd’hui ?
Fouziya Bouzerda : conformément aux recommandations, nous avons adapté le plan de transport depuis le début du confinement. A ce jour, nous opérons environ 50% de l’offre classique pour une demande qui ne représente plus que 10% de ce que nous enregistrons habituellement. Les choix se sont effectués en concertation avec les représentants des territoires afin de maintenir presque partout une offre minimale. Le fonctionnement du Sytral n’est pas trop altéré. En particulier, grâce aux nouvelles technologies, nous exerçons nos mandats et réglons nos dépenses en temps et en heure pour ne pas pénaliser nos prestataires dans cette période difficile.
MM : comment voyez-vous le 11 mai ?
FB : nous allons nous organiser d’ici là pour être prêt à produire avec nos délégataires entre 70 et 80% de l’offre à ce moment là, tout en espérant que la reprise soit progressive à tous les niveaux, que ce soit dans les écoles, dans les entreprises, dans les administrations... C’est pour cela que pour nous, la poursuite du recours au temps partiel, le lissage des heures de pointe… représentent autant de facteurs exogènes qui participeraient à une reprise sécurisée dans les transports en commun, là où la distanciation sociale est mise à rude épreuve. C’est pour cela que nous avons mis en place un comité de reprise. Il associe les représentants de la santé, de l’état, de l’éducation nationale, des milieux économiques… et des opérateurs de transport, en vue de coordonner nos actions.
MM : quels aménagements prévoyez-vous ?
FB : comme d’autres autorités organisatrices ou opérateurs, nous sommes favorables au port du masque pour les usagers et nous sommes prêts à collaborer dans ce sens pour faciliter leur diffusion. Idem pour les produits hydroalcooliques. Des plexiglass de protection pour les conducteurs seront installés. Partout où cela est possible nous allons créer des circuits différenciés en fonction des flux, dissocier la montée et la descente des voyageurs, avec l’adoption d’une signalétique au sol renforcée. Nous devons convaincre la population que la sécurité sanitaire dans les transports en commun est irréprochable. Car l’enjeu de cette reprise est d’éviter le recours à la voiture individuelle qui casserait la dynamique sur laquelle le réseau lyonnais est engagé depuis plusieurs années.
La réouverture d’un drive McDonald’s en Seine et Marne provoque un énorme bouchon
Certains ont attendu pendant près de trois heures pour récupérer leur commande.[PHILIPPE HUGUEN / AFP]
Scène surréaliste aux abords d’un McDonald’s. La réouverture du drive d’un restaurant, situé à Moissy-Cramayel en Seine et Marne, a provoqué, lundi, un impressionnant embouteillage de plusieurs heures en plein confinement.
Alors qu’il avait rouvert à partir de 11h, le fast-food a vu plusieurs dizaines de voitures s’entasser jusqu’à 21h30 dans l’espoir de retirer frites, hamburgers ou encore nuggets. Le McDonald’s avait pourtant mis en place un système de click and collect pour pouvoir passer commande sur internet avant de venir récupérer leur commande. Mais le service a été littéralement pris d’assaut. Certains ont même attendu pendant près de trois heures pour être servis.
Cette interminable file d’attente a été très largement relayée et commentée sur les réseaux sociaux et interroge en plein confinement en raison de la pandémie de coronavirus. Des internautes ont même alerté les autorités interloqués par cette affluence au regard de la crise sanitaire dans le pays.
Il y a quelques semaines, la chaîne de restauration rapide avait annoncé la réouverture d’une trentaine de ses restaurants en drive et livraison avec des mesures sanitaires renforcées pour le personnel comme pour ses clients. Les salariés doivent porter un masque et se laver les mains à une fréquence plus importante, tandis qu’un marquage au sol a été effectué pour respecter la distanciation sociale.
Et pour ceux qui auraient une envie trop pressante d’un Big Mac ou autres sandwichs, il est possible de se sustenter sans avoir à se déplacer en se faisant tout simplement livrer…
Pour les écopes qui dépassent, je te laisse t'arranger avec le STRMTG? Je repasse dans 6 mois
Autrefois, ils étaient mieux ventilés, les tramways (il n'y a pas de vitre pare brise sur ce modèle d'avant 1ère G.M..)TubeSurf a écrit :Bof. En ouvrant en cabine, on va surtout avoir l'air de la salle qui va s'y engouffrer, je suis sûr que le conducteur sera ravi...![]()
Pour les écopes qui dépassent, je te laisse t'arranger avec le STRMTG? Je repasse dans 6 mois![]()
Ce lundi vers 10 h 15, un poids lourd a violemment percuté la pile du pont SNCF situé rue Jean-Ligonnet, à quelques mètres de la gare Givors Canal et de l’Intermarché, dans le sens Givors-Vienne.
Didier a écrit :Pour le tablier, regarde bien le plan de voies sur une vue aérienne : quand on vient de Chasse (de la rive gauche, et donc de Part-Dieu), on emprunte bien ce tablier là avant de rejoindre les voies vers St Etienne plus au sud.
Vaulx-en-Velin La Soie
Pour ce métronome, débutons par la fin plutôt que par le commencement : Vaulx-en-Velin – La Soie. Alors pour « Vaux-en-Velin », je l’ai. C’est une petite commune de l’est lyonnais où il fait bon vivre, comme en témoigne cette petite histoire. Mais d’où exactement vient cette appellation, la Soie ? C’est très simple. Historiquement, Vaux-en-Velin a toujours été un quartier très industriel, dans lequel on produisait notamment de la soie.
L.Bonnevay
Terminus initial de la ligne A jusqu’en 2007, cette station de métro porte le nom de Laurent Bonnevay. Mais qui peut bien être cet homme pout mériter qu’une station de métro porte son blaze ?
A) L’inventeur du diabolo
B) L’inventeur du bilboquet
C) L’inventeur du Kendama
D) L’inventeur du hand-spinner
Malheureusement, rien de tout ça. Laurent Bonnevay, né à Saint-Didier-au-Mont-d’Or, était un homme politique de la troisième république, et fut garde des Sceaux sous Aristide Briand durant un an. Il a aussi fait partie de ceux ayant voté contre l’attribution des pleins-pouvoir à Philippe Pétain en 1940. Lyon est définitivement une ville de résistants !
Cusset
Le mystère reste entier sur l’origine du nom de cette station toutefois il rendrait juste hommage à un hammeau non loin de Villeurbanne.
Flachet – Alain Gilles
Originellement nommée uniquement Flachet, on a ensuite ajouté Alain-Gilles pour pimper un peu le tout. Rentrons un peu plus dans le détail.
Pierre Flachet est un grand homme de l’Histoire de France, et vous devriez vous interroger sur votre niveau de culture générale si ce nom ne vous évoque rien. Son plus grand fait d’arme ? Il fut adjoint au maire de Villeurbanne au XIXème siècle.
Alain Gilles, quant à lui, est l’un des plus grands basketteurs français du XXème. Il a notamment été l’un des joueurs emblématiques de L’ASVEL dans les années 70.
Gratte-ciel
Gratte-ciel, c’est le nom du projet architectural qui a transformé Villeurbane dans les années 1930. Le maire de l’époque, Lazare Goujon (parti socialiste), voulait créer un nouveau centre-ville avec beaucoup de logements aux loyers modérés. C’est un projet novateur qui avait été choisi par le jury de la ville, composé entre autres de Tony Garnier.
Ces gratte-ciels n’ont pas grand-chose à voir avec leurs grands cousins américains, mais ils étaient tout de même parmi les premiers à voir le jour en France.
République
Pas besoin de faire long sur celui-là. C’est parce que la station donne sur le cours de la République.
Charpennes
Charpennes est à l’origine un vieux quartier de Villeurbanne, qui existe depuis le XVIIIème siècle. Mais attention, rangez les enfants, parce que ce n’était pas n’importe quel quartier. L’endroit fourmillait de cabarets et de maisons de plaisir.
Masséna
Les Lyonnais bonapartistes savent de qui il s’agit. Masséna, aussi connu sous le sobriquet de « l’enfant chéri de la victoire » fut l’un des plus grands généraux de la Révolution et de l’Empire. Il lie son destin à celui du futur empereur lors de la campagne d’Italie de 1796, durant laquelle il contribue de façon décisive aux batailles de Rivoli à celle du pont d’Arcole. Il sera élevé à la dignité de maréchal d’Empire en 1804.
Foch
Encore un maréchal ! Un siècle plus tard, c’est le général Foch qui rentrera dans l’Histoire de France grâce à ses exploits militaires. Cette fois-ci, ce n’est pas contre les Autrichiens, mais contre les Allemands que s’illustre ce nouvel héros français. En 1914, alors que l’armée française est en pleine déroute et que les Allemands s’approchent dangereusement de Paris, il est nommé général de la IXème armée et participe à l’organisation de la contre-attaque victorieuse de la Marne. Pas connu pour son attentisme, il aurait eu ces mots restés célèbres juste avant la bataille de la Marne :
« Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque ! »
Hotel de ville – Louis Pradel :
Louis Pradel, y a-t-il un maire plus emblématique de sa ville ? A la tête de Lyon de 1957 à 1976, il s’est consacré entièrement à sa ville et uniquement à sa ville. Surnommé « Monsieur Béton » par certain, il a été à l’origine de nombreux projets qui ont profondément transformé la ville de Lyon : le métro, le quartier de la Part-Dieu, le palais des Congrès, le musée gallo-romain de Fourvière etc. Il aimait tellement détruire pour mieux construire, qu’il a même voulu raser le quartier de la renaissance du Vieux-Lyon pour y construire une autoroute. Faut dire qu’à l’époque, ce quartier était en ruine, rien à voir avec aujourd’hui, où l’on y trouve avant tout des bouchons et des touristes.
Louis Pradel qui explique à Georges Pompidou les transformations qu'il est en train d'accomplir au sein de la ville de Lyon.
Cordeliers
Le nom vient du couvent des Cordeliers qui a existé à cet emplacement du XIIIème siècle jusqu’à la Révolution. Les Cordeliers étaient au Moyen-Age une des branches de l’ordre franciscain. Cette dernière était réputée pour sa stricte observance des règles établies par saint François d’Assise. En signe distinctif, les fidèles de cet ordre arboraient un froc gris de laine et une corde autour de la taille, d’où : les cordeliers.
Un cordelier dans son habit.
Bellecour
La plus grande place de notre ville s’appelle Bellecour, parce que c’était au XIIème siècle un beau jardin qui appartenait à l’archevêque de Lyon. Mais, me direz-vous, quel est le rapport entre un jardin et une cour ? Comment passe-t-on d’un beau jardin à une belle cour ? Bellecour vient en fait du latin « bella curtis » qui veut dire « beau jardin », expression qui désignait à l’époque les beaux jardins de l’archevêque de Lyon.
Mais avant de se nommer ainsi, notre place a porté plus d’un nom ! Lorsqu’elle devint une place publique en 1715, elle fut d’abord nommée « place Royale », puis place « Louis-le-Grand » jusqu’à la Révolution. Elle porta ensuite successivement les noms de « place de la Fédération », « place Bonaparte » puis « place Napoléon » puis rebelote « place Louis-le-Grand » en 1814. C’est seulement sous la Troisième République qu’elle prit finalement le nom de « place Bellecour ». Et même celui-ci, elle le perdit pendant un temps. De 1940 à 1944, la place Bellecour fut ainsi nommée « place du Maréchal Pétain », avant de retrouver son vrai nom à la Libération. Bref, les noms de notre place ont évolué en même temps que l’histoire de notre pays, et cela n’est peut-être pas fini.
Ampère
André-Marie Ampère, est né à Lyon en 1775. Il est probablement l’un des hommes les plus intelligents qu’ait vu naître cette ville : mathématicien, physicien, chimiste, philosophe. Rien ne l’arrêtait. Il n’était pas franciscain, et pourtant il avait plus d’une corde à son arc. Il est en particulier connu pour avoir donné son nom à l’unité de mesure de l’intensité d’un courant électrique : l’ampère.
C'était vraiment une tête d'ampoule Ampère !
Perrache
Michel Perrache était un sculpteur lyonnais du XVIIIème siècle. Parti se former à Anvers et en Italie, il est ensuite revenu à Lyon pour orner de ses ouvrages les jardins et les églises de la ville. On peut encore retrouver certaines de ses oeuvres aujourd’hui dans Lyon, comme par exemple La Vierge de l’église Saint-Polycarpe de Lyon ou le bas-relief Les Apôtres au tombeau de la Vierge de l’église Saint-Nizier.
Autre hypothèse : La station Perrache s'appelle ainsi en l'honneur d'Antoine Michel Perrache, le fils du sculpteur, car c'est lui qui a réaménagé le quartier.
Terminus, c’est tout pour la ligne A, mais on se revoit bientôt !
est une course-poursuite peu ordinaire voire spectaculaire qui s’est engagée ce samedi soir à Lyon peu avant minuit. Point de départ : une rixe éclate vers 23h30 entre un individu et un groupe aux Terreaux (Lyon 1er ) à l’angle du quai Saint-Vincent et du pont de la Feuillée. Quand une patrouille arrive sur les lieux, un des protagonistes prend la fuite dans son véhicule et refuse de s’arrêter malgré les injonctions.Il accélère, franchit plusieurs intersections sans ralentir, percute un automobiliste. Des équipages de la BAC (brigade anticriminalité) se joignent aux premières voitures de police et se lancent à leur tour à sa poursuite.
A Confluence, sur la rive droite du Rhône, des témoins voient passer à toute allure vers 23 h 45, six ou sept véhicules de police, gyrophares allumés et sirènes hurlantes qui remontent le cours Charlemagne en direction du musée à une vitesse folle. Ils empruntent les voies de tramway à contresens en soulevant un nuage de poussière. Ce qui a même provoqué un freinage d’urgence d’un tram. Parvenu à l’autopont de Gerland, le fuyard a foncé en direction de l’A7 toujours poursuivi. Sa course folle s’est arrêtée contre un mur dans l’Isère, au nord de Vienne peu avant minuit. L’individu qui était seul dans son véhicule en a perdu le contrôle à Seyssuel. Blessé légèrement, il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital. Âgé de 27 ans, Lyonnais, il n'avait pu être entendu ce dimanche matin en raison de son état par les policiers.
C’était l’un des plus beau paysage du tram lyonnais. Lors de la construction de la ligne T1 sur le site de l’INSA entre 1997 et 2000, le long de l’avenue Albert-Einstein les voies de la ligne avaient été installées de part et d’autre d’un très bel alignement d’anciens et beaux platanes datant probablement de la période où ce terrain était un camp militaire. Pour parfaire l’ambiance, les voies ont été noyées dans un tapis de gazon.
Une poignée d’arbres avait déjà été abattus en 2003 pour permettre l’implantation de la station Croix Luizet, mais sans dénaturer le site. Depuis le 4 mai 2020, c’est sinon la totalité de l’alignement, au moins sa plus grade partie qui est passée à la tronçonneuse. Ceci en pleine période de nidification des oiseaux. Alors certes, on va nous expliquer qu’il y a des question de sécurité, qu’ils sont malades, voir même qu’ils se précipitent sous les roues des tramways en traversant les voies sans regarder… Mais vu l’endroit où ils se trouvent, ils ne pourront jamais être remplacés, car il n’y a pas de place pour des arbres plus jeunes dont la houppe trop basse viendrait se prendre dans la ligne aérienne de contact… Et c’est donc une ambiance qui disparaît à tout jamais. Décidément, les dernières années auront été meurtrières pour les platanes sur la métropole…
Sur le campus LyonTech-La Doua, la nature poursuit sa vie et prolifère sous l’œil avisé et bienveillant de Loïs Guillot, directrice du service interuniversitaire du domaine de la Doua. Floraison, abattage d’arbres touchés par le chancre coloré, suivi de chantiers et projets d’aménagements font le quotidien bien rempli de la jeune femme logée sur le campus. Récit.
Ce ne sont plus des étudiants, ce sont des familles avec leurs jeunes enfants qui s’offrent une respiration sur l’axe vert, utilisant les galets pour sièges naturels. Ce ne sont plus des professeurs qui circulent à bicyclette sur la piste, ce sont des pères, à vélo ou à pied, qui s’offrent un bol d’air à travers le campus. Depuis que le confinement a éloigné les usagers habituels du site LyonTech-la Doua, un autre public s’est dévoilé sur ces hectares partagés par l’Université Lyon 1 et l’INSA Lyon. À défaut de pouvoir se rendre au parc de la Tête d’Or ou celui de la Feyssine, certains promeneurs en quête de respiration pendant une durée imposée et sur une distance périmétrée ont trouvé une alternative à deux pas de chez eux.
De quoi procurer un sentiment étrange à Loïs Guillot, directrice du service interuniversitaire du domaine de la Doua. Logée sur place, elle a pour jardin l’immensité du domaine de la Doua, qu’elle cajole depuis son premier jour de prise de fonctions. Végétation, plantations, aménagements, réhabilitation, constructions n’ont aucun secret pour cette amoureuse de la nature, qui veille sur le campus comme un cuisinier surveille la cuisson de ses mets. Même en cette période qui a contraint à l’isolement l’ensemble de la population. Isolée, elle ne l’est que physiquement. Depuis sept semaines maintenant, elle assure la surveillance du site, le lien avec les entreprises, la gestion des chantiers, la poursuite des dossiers, et avoue recevoir beaucoup de coups de téléphone et plus de mails que d’habitude. Première spectatrice d’une nature qui se déploie à sa mesure, elle observe un campus désormais en fleurs, loin des usages massifs estudiantins qui l’assaillent habituellement en cette période de l’année : le printemps, les festivals et les post-partiels.
Mais il est un danger qui guette, et qui a frappé fort cette année. Une maladie grave, causée par un champignon classé parasite de lutte obligatoire. Aucun moyen de lutte efficace n’a été trouvé à ce jour, obligeant le signalement de tout sujet contaminé, et la mise en place de méthodes de lutte en tout temps, et en tout lieu. Cette maladie incurable, véritable fléau pour les platanes, a fait son apparition en France en 1945, lors du débarquement en Provence des troupes américaines. Le bois de leurs caisses de munitions a permis l’introduction du parasite responsable de cette maladie, le chancre coloré. Si le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône sont les départements les plus touchés, la maladie se propage et provoque chaque année l’abattage de milliers de platanes sur tout le territoire français.
Lorsque les symptômes sont apparus sur les platanes du campus, Loïs savait qu’il était déjà trop tard. Le chancre avait déjà commencé à détruire ses hôtes depuis quelques années, rendant le verdict sans appel. L’abattage est assuré, après vérification du diagnostic et établissement de la procédure appliquée par arrêté préfectoral. Plusieurs platanes sont touchés aux extrémités du site, sur le parking de l’ENSSIB et devant la direction du patrimoine de l’INSA. Cette allée emblématique du campus, qui longe les quartiers des élèves de première année, va ainsi perdre un peu de sa superbe. Par une semaine de mai 2020, en plein confinement imposé dans la lutte contre la propagation du COVID-19, dix-huit platanes malades ont été abattus pour éviter qu’une autre maladie ne se propage et ne tuent d’autres arbres alentours. L’image est forte et le parallèle apporte son lot de songes.![]()
Loïs a assisté à l’opération, menée scrupuleusement par des spécialistes en tenue complète de protection. Elle a regardé ces arbres emmenés presque entiers vers la plateforme de brûlage, laissant derrière eux la marque de leur emprise sur le sol et une partie de leurs racines, qui ne peuvent être totalement retirées. Le terrain ainsi contaminé ne peut permettre la plantation de nouvelles espèces. Il porte les stigmates de l’abattage et marquera son temps, photos d’archives à l’appui.
Une autre physionomie de l’endroit est à l’étude. À l’horizon, un plan d’aménagement État-Région dans lequel Loïs va s’impliquer, pour proposer un décor végétal en cohérence avec le projet. La zone est très ensoleillée, il y fait très chaud l’été. En attendant, elle ne peut s’empêcher de penser aux étudiants restés confinés dans leur chambre de 9 m2. Même s’ils peuvent sortir une heure par jour sur un campus en pleine nature, le temps doit leur paraître long.
La reprise est encore floue, pour eux, comme pour elle. Mais à l’image des arbres dont les fleurs commencent à bourgeonner, et de cette nature qui se déploie malgré tout, la vie se poursuit, et peut parfois se réinventer.
Allongé sur le toit d'un RER B, puis assis sur le rebord les pieds dans le vide avant de se relever et de remonter toute la rame, en passant d'une voiture à l'autre… Un jeune homme de 18 ans a adopté un comportement aussi insensé qu'inexpliqué, jeudi dernier, à hauteur de la gare de la Plaine-Stade de France, à Saint-Denis.
© Twitter Saint-Denis, gare du stade de France, RER B, le 4 juin. Un jeune homme de 18 ans est monté sur le toit du RER B et a remonté toute la rame. Il a fini par se blesser.
Une attitude qui aurait pu se terminer en drame. Malgré une série d'interruptions électriques décidées en urgence, l'improbable voyageur a été blessé et a semble-t-il été électrisé. Il est atteint de brûlures mais «son pronostic vital n'est pas engagé», a indiqué le parquet de Bobigny.
Si l'incident est exceptionnel par sa tournure, les intrusions sont en revanche très régulières sur le dense réseau de la gare du Nord, la plus importante d'Europe en termes de trafic et de voyageurs, avec 700000 usagers par jour.
Une plainte déposée
Jeudi, entre 15h53, heure de l'alerte radio qui a imposé un premier arrêt des RER et le début de soirée, «194 trains ont été retardés sur tout le réseau SNCF (fret, TGV, TER, Transilien)», indique l'exploitant qui a déposé plainte le lendemain des faits, le 5 juin. Une enquête a depuis été ouverte «pour recherche des causes des blessures graves» et confiée par le parquet de Bobigny au commissariat de Saint-Denis.
Que s'est-il passé dans la tête de la victime ? Souffre-t-elle de troubles psychiatriques, s'agit-il d'un défi similaire à ceux que se lancent les «train surfers» qui s'accrochent ou marchent sur des trains en mouvement ? Pour l'instant, pas de réponse.
La scène du jeune homme sur le toit de la rame a été filmée par de nombreux voyageurs interloqués : «Le gars est au calme, il est en train de ni**** toute la circulation du RER. Regarde-moi ça, le gars il est sur le train ! Oh lalala !» s'exclame un témoin qui capte la séquence avec son téléphone.
Les intrusions sur le réseau ferré connues sous l'expression «personnes sur les voies» sont redoutées par les usagers. «On sait en général qu'il y en a pour deux heures, voire plus, détaille Martine qui prend au quotidien une ligne de grande banlieue. Car tout se fait à flux tendu : le train qu'on attend est lui-même en circulation, en provenance d'une autre destination. Il se retrouve bloqué. Les retards s'accumulent et se terminent par des suppressions. Il y a un effet en cascade assez insupportable.»
Vu deux fois sur le RER
«Ce qui s'est passé jeudi est incroyable et les conséquences sont très lourdes, confirme Marc Pelissier, président de la Fnaut Ile-de-France, l'association des usagers des transports. L'incident soulève aussi le problème de l'interruption électrique générale de l'ensemble du réseau nord.»
Les faits se sont en effet déroulés sur l'axe du RER B, après le tronçon ferroviaire commun à toutes les lignes. Néanmoins, il a touché toutes les dessertes, comme les TER Hauts-de-France ou le RER D.
Lorsque le jeune homme descend une première fois du toit d'un RER, l'alimentation électrique est alors remise. Les trains repartent doucement, en «marche prudente». Mais la présence de ce jeune est de nouveau signalée, remontant les voies vers Paris. Il est ensuite vu grimpant encore sur un RER. Il finit par se blesser et est évacué par les secours vers 17h30. Mais pour les voyageurs, rien n'est terminé… L'alimentation électrique n'est rétablie complètement qu'après 19 heures et les difficultés se répercuteront jusqu'en soirée.
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