citelis12 a écrit :Bonjour, Pour les aménagement tactiques on pourrait éventuellement les rendre définitiFS après la crise du COVID-19, pour avoir une alternative à la voiture.
Tubesurf> Si le passage des bus dans le tunnel historique est mis en oeuvre, il sera intéressant de savoir si les taxis pourront emprunter ce SPT (Site propre tactique)
Entre la peur de reprendre les transports en commun et l’envie de refaire du sport en extérieur, les cyclistes devraient être nombreux sur les routes à partir de lundi.
« Cela fait 40 ans que l’on vante les mérites du vélo, mais là, nous avons des avantages nouveaux ». Le Brestois Olivier Schneider, président de la Fédération française des usagers de la bicyclette (Fub), voit dans la pratique du vélo un geste barrière pour lutter contre le coronavirus. « Faire du vélo, c’est se protéger et protéger les autres. En plus, ça libère de l’espace dans les transports en commun pour ceux qui en ont absolument besoin ».
« Destiné à sauver des vies »
Olivier Schneider espère que tous ceux qui auront peur de prendre un bus ou un métro privilégieront le deux-roues à la voiture. « Si ces gens-là prennent leur automobile, la voirie ne pourra pas les accueillir ». La solution ? Le vélo, bien sûr ! « On peut faire passer six fois plus de personnes à vélo qu’en voiture ». Le défenseur de la bicyclette estime que cette crise va « nous permettre de gagner cinq à dix ans dans les politiques cyclables. Pour la première fois, la mise en place d’itinéraires dédiés aux cyclistes est prise au sérieux, car c’est quelque chose destiné à sauver des vies ! »
50 € pour faire réparer son vélo
Le Brestois prend en exemple Montpellier, la première ville à avoir mis en place des pistes cyclables temporaires. Cette initiative a fait boule de neige. Nice, Marseille, Lyon… mais aussi des villes plus petites comme Amiens ou Cholet ont fait des efforts.
Autre signal fort en faveur du vélo, les 20 M€ mis sur la table par le gouvernement dans le cadre du plan « Coup de pouce pour le vélo » qui se traduit concrètement par une prime de 50 € pour faire réparer sa vieille bicyclette.
L’État s’engage aussi à prendre en charge une partie du coût d’installation de places de stationnement pour le vélo et à offrir des formations de remise en selle.
« Il y a un frémissement »
Du côté des magasins de cycles, on reste toutefois prudent, notamment vis-à-vis des 50 € qui seront versés aux réparateurs agréés par la Fub. « On a fait la demande, mais on n’a pas encore eu de retour », explique Stéphane Fichant (Cycleworks à Quimper), qui précise que ce sera au magasin de faire l’avance avant de se faire payer par l’État. « Ce n’est pas forcément simple à un moment où les magasins ont besoin de rentrer de la trésorerie ».
En tout cas, la mesure intéresse ses clients, tout comme ceux de Sébastien Michon (Giant à Hennebont) : « On voit des gens qu’on ne voyait pas avant et qui ont envie de ressortir leur vélo ». « Il y a un frémissement », assure, de son côté, Sébastien Hinault (Cycle Seb Hinault à Saint-Brieuc), dont quelques clients envisagent de faire leurs courses de proximité ou de se rendre au travail à deux-roues.
Le déconfinement va-t-il booster le vélo ? Il est trop tôt pour le dire, mais Sébastien Michon se montre optimiste. « Si cet été, on doit passer nos vacances dans un rayon de 100 km, pourquoi ne pas se déplacer à vélo ? » Et rattraper un peu le retard sur les Pays-Bas, où 43 % de la population utilise le vélo au quotidien contre 5 % en France
Déconfinement : les conseils pour se rendre au travail à vélo
Vous faites partie des nombreux Français qui ont choisi de passer au vélo pour vos déplacements avec le déconfinement. Nous vous proposons une série de conseils pour vous accompagner dans votre démarche
Le vélo s'impose comme un moyen de transport privilégié pour accompagner le déconfinement. Il permet d'éviter l'engorgement des transports en commun sans congestionner les rues. L'État et les collectivités locales l'ont bien compris : le premier promet une prime de 50 euros pour remettre son vélo en bon état, les secondes mettent en place des pistes cyclables temporaires pour accompagner les nouveaux flux de cyclistes. Si ces aides sont les bienvenues, se remettre au vélo en milieu urbain ne s'improvise pas.
Voici une série de conseils pour pour faciliter votre retour sur les pédales.
Que vérifier sur son vélo ?
Avant votre trajet, vérifiez l'état de votre vélo : ce n'est pas le matin même qu'il faudra remettre tout en place. En vous y prenant à l'avance, vous bénéficierez ainsi d'un petit délai pour amener votre monture chez un vélociste, même si ces derniers jours, il a été aussi sollicité que le père Noël un soir de 24 décembre.
Si votre vélo n'a pas servi depuis longtemps, il est plus que probable que ses pneus soient dégonflés, sinon complètement à plat. Commencez donc par les regonfler correctement, vous aurez beaucoup moins de risques de crever et vous roulerez plus vite. Comment procéder ? Tout d'abord repérez le type de valve de votre chambre à air. Il en existe deux : fine (en général sur les vélos de ville et de course) et grosse (plutôt sur les VTT). Les pompes possèdent en général les deux sorties, il suffit d'adapter la bonne. Observez le flanc de votre pneu : deux chiffres expriment les valeurs entre lesquelles la pression à laquelle votre pneu doit être comprise. Si vous avez une pompe à pieds, il suffit de gonfler jusqu'à la pression désirée, indiquée sur le manomètre. Si vous avez une pompe à main, gonflez jusqu'à ce que le pneu soit dur lorsque vous appuyez dessus. Enfin, si le pneu est crevé, rendez-vous par ici pour changer la chambre à air, ce n'est pas bien compliqué.
Second élément capital : les freins. Il est très important qu'ils soient en bon état de marche, à l'avant comme à l'arrière. En milieu urbain, vous serez amenés à vous arrêter rapidement. S'ils ne fonctionnent pas du tout, filez chez le réparateur. S'ils sont simplement un peu mous, vous pouvez les resserrer en quelques tours de clés comme le montre cette vidéo.
Enfin, dernière chose, n'hésitez pas à nettoyer la chaîne avec un chiffon et un dégrippant, type WD40, puis à la regraisser avec une huile.
Comment s'habiller ?
Le vélo est prêt. Maintenant, c'est vous qu'il faut préparer. En mai fait ce qu'il te plait nous dit l'adage. Certes, mais en vélo mieux vaut prévenir que guérir. La bicyclette est sans doute le mode de transport du quotidien où la prise en compte de la météo a le plus d'importance. Il va falloir vous équiper en conséquence.
Nous ne sommes pas encore à l’abri de matinées très froides. Si c'est le cas, la règle est simple: essayez de recouvrir un maximum de surface de votre peau. Des gants longs vous éviteront d'avoir les doigts gelés, un foulard sera indispensable pour protéger votre cou. Ne prenez pas de vêtements trop serrés et ne rajoutez pas de couches trop nombreuses, vous risqueriez d'avoir trop chaud. Si vous avez un peu froid les premières minutes, essayez de mouliner rapidement sur une petite vitesse, plutôt que de forcer sur un gros braquet. En tournant les jambes rapidement, vous vous réchaufferez plus vite, même si cela ne vous paraît pas naturel. Bonus: comme vous ne forcez pas, vous n'aurez pas mal aux jambes après.
S'il faut chaud, c'est un peu l'inverse. Pensez à vous découvrir et à rouler en t-shirt, short/jupe, quitte à vous changer en arrivant au travail si nécessaire. Une casquette de cycliste sous votre casque absorbera la transpiration et sera facile à laver. D'une manière générale, pour éviter la sueur, ne faites pas la course. En roulant à un rythme normal, avec l'effet de l'air et du vent, vous évitez la surchauffe.
S'il pleut, il reste tout à fait possible de vous déplacer à vélo, même sous le déluge. Il suffit pour cela d'être un minimum équipé, et ceci pour quelques euros. Il existe plusieurs écoles. La première consiste à associer une cape de pluie avec des guêtres imperméables. Une deuxième de prendre une veste et un surpantalon imperméables. Dans les deux cas, vous serez protégés de la tête aux pieds. Au niveau du vélo, si vous n'avez pas de garde-boue, il existe des modèles amovibles en plastique pour limiter les dégâts.
Et quelle que soit la météo, portez un casque. Ce n'est pas obligatoire, mais très vivement recommandé : on ne lésine pas sur la sécurité.
Comment étudier le parcours ?
C'est maintenant le moment d'étudier votre chemin. On ne prend pas nécessairement les mêmes voies à vélo qu'en transport en commun ou en voiture. À Paris, des pistes cyclables temporaires doivent bientôt suivre les lignes de métro, mais elles ne sont pas encore en place. Il faut donc bien regarder par où passer.
D'une manière générale, choisissez systématiquement les trajets comprenant des pistes cyclables, votre route n'en sera que plus agréable. Même si celles-ci sont de plus en plus saturées en raison de l'augmentation constante du nombre de cyclistes et du probable effet du déconfinement, la protection qu'elles offrent vaut souvent un détour et quelques centaines de mètres. Et lorsqu'il n'y a pas de piste, prenez les petites rues.
Comment repérer les pistes et établir son parcours? Des applications telles que Geovelo ou Komoot permettent de tracer votre chemin. Entrez vos points de départ et d'arrivée, elles se chargent de vous trouver par où passer. Des supports existent pour fixer votre téléphone sur le guidon et suivre le tracé proposé. Sans cela, essayez d'en mémoriser les grandes lignes et, en cas de doute sur le chemin, arrêtez-vous pour consulter votre téléphone. Au bout de quelques jours, vous adapterez votre parcours en fonction de vos préférences.
Quelle distance parcourir? Tout dépend de votre forme. Pour donner un point de repère, en fonction des capacités de chacun, 10 kilomètres équivalent à 30 ou 40 minutes de vélo.
Comment se déplacer en toute sécurité ?
Vous vous apercevrez bien vite que même sur les pistes cyclables, il faut garder l'œil ouvert. Faites attention aux automobilistes qui peuvent débouler à tout moment sans regarder, aux scooters qui s'y glissent pour avancer plus vite ou aux piétons distraits qui y risquent un pas sans faire attention. Vous serez contraint de partager la piste avec les utilisateurs de trottinette, dont les déplacements cohabitent difficilement avec ceux des cyclistes. Sur la route, vous vous apercevrez que des automobilistes vont vous dépasser à vive allure pour arriver avant vous au feu rouge quelques mètres plus loin, où vous les redépasserez sans problème.
La règle : soyez philosophe, car il y a de quoi s'énerver. Dites-vous qu'en milieu urbain, vous arriverez systématiquement avant une voiture pour la même distance parcourue. Si l'on tente de vous forcer la priorité, c'est désagréable, mais il vaut mieux freiner et laisser passer que d'être renversé.
Sur la route, lorsque des voitures sont garées sur votre droite, roulez au milieu de la voie pour éviter les ouvertures de portière. Sur votre gauche, les automobilistes doivent laisser une distance d'un mètre pour vous doubler (1,50 mètre hors agglomération).
Enfin, si vous roulez de nuit, il est indispensable de vous équiper de lumières. Pour quelques euros, vous pourrez être vus et rouler en sécurité.
Comment sécuriser son vélo à l'arrivée ?
Vous avez suivi tous nos conseils et vous êtes arrivés à bon port. Une règle à retenir pour repartir le soir avec votre vélo : il faudra bien l'attacher. Deux antivols sont nécessaires pour cela. Oubliez le vieux tortillon qui ne protège rien du tout. Préférez l'antivol en U ou la chaîne en acier. Attachez votre vélo en deux points différents, à l'avant et à l'arrière, toujours avec le cadre plus une roue. Roue, cadre et point fixe : c'est la règle.
Pour plus de conseils, n'hésitez pas à consulter les sites des associations Mieux se déplacer à bicyclette, ou Paris en selle.
Montréal a annoncé vendredi que plus de 1200 kilomètres de voies seront réservés aux vélos et aux piétons cet été, un plan présenté comme « l’un des plus imposants au monde » par la ville canadienne la plus touchée par le coronavirus.
Tous les grands festivals de l’été ont été annulés dans la métropole, épicentre de l’épidémie au Canada. « La plupart d’entre nous passeront vraisemblablement nos vacances en ville », a expliqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en présentant son « plan estival » lors d’une conférence de presse.
Pour inciter les Montréalais à « aller dehors, à bouger, mais de façon sécuritaire », Mme Plante a annoncé la création dans les prochaines semaines de plus de 320 km de nouvelles voies piétonnes et cyclables reliant les parcs et espaces verts. Le circuit total couvrira plus de 1200 km dans les prochaines semaines.
« Il s’agit d’un des plans les plus imposants au monde », a assuré Mme Plante, qui s’est dite soucieuse de la « santé mentale et physique » des Montréalais alors que la ville tourne au ralenti depuis deux mois. Le déconfinement du Grand Montréal doit commencer au plus tôt le 25 mai.
Alors que le canton de Genève inaugurait en décembre dernier le CEVA, chaînon manquant du réseau du Léman Express, les changements attendus par nos autorités en matière de mobilité ont été stoppés net.
À présent que le déconfinement a débuté, les travailleurs, craignant la promiscuité dans les transports publics, sont à nouveau tentés de privilégier l’utilisation de modes de transport individuel, en particulier leur voiture. Ainsi le nombre de véhicules, que le CEVA avait contribué à réduire quelque peu, risque de nouveau de croître et d’engorger les axes principaux.
Dans ce contexte, l’idée d’inciter la population à utiliser un vélo en lieu et place de sa voiture est tout à fait louable, mais en tant que patron d’une entreprise de transport, j’ai été désagréablement surpris que les aménagements se soient faits sans concertation avec les milieux professionnels, surtout quand il s’agit de prendre l’espace nécessaire sur des voies de circulation.
Le rétrécissement des routes pour donner plus de place aux vélos et aux piétons m’inquiète particulièrement. La suppression de voies a immédiatement eu des répercussions sur la cadence des livraisons des entreprises de transport et rendu la conduite plus stressante et compliquée. Le gain en matière de sécurité routière est de plus très relatif pour les cyclistes sur certains axes où le parti pris fut simplement d’élargir la voie du bus au détriment d’une voie de circulation. Les cyclistes se retrouvent ainsi toujours exposés en partageant une voie avec les bus et les taxis.
Je suis d’avis que l’État doit proposer des voies de circulation pour la mobilité douce qui ne soient pas directement liées aux axes primaires et envisager des espaces au sein des quartiers plus apaisés et sûrs.
Je suis particulièrement sidéré par la nouvelle configuration du U lacustre alors que d’autres options étaient envisageables (pistes cyclables bidirectionnelles provisoires, réorganisation de la piste cyclable sur le trottoir le long du quai, utilisation des places de stationnement).
J’espère sincèrement que la voix des PME sera entendue par nos autorités afin de redéfinir des itinéraires provisoires, voire considérer leur suppression si les conditions de sécurité routière ne sont pas garanties ou les conditions de trafic nettement péjorées.
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Des parcours « archivélo » pour explorer les paysages et le patrimoine du Grand Paris
Libération 24 mai 2020
(mise à jour : 24 mai 2020)
Des parcours « archivélo » pour explorer les paysages et le patrimoine du Grand Paris
Le château de Maisons à Maisons-Laffitte, point d’orgue de l'un des quatre parcours "archivélo" / © Thibaut François (Creative commons)
Ce 20 mai, Enlarge your Paris et le Pavillon de l'Arsenal ont lancé les parcours "archivélo", quatre itinéraires disponibles en ligne pour sillonner et faire plus ample connaissance avec le Grand Paris en enfourchant son vélo.
Gaspard Guérin, journaliste pour Enlarge your Paris
Avec la limitation des déplacements en raison du Covid-19, le tourisme de proximité ( https://www.enlargeyourparis.fr/societe ... staycation ) a le vent dans le dos. Parfait donc pour les balades à vélo. En partenariat avec le Pavillon de l’Arsenal, Centre d’urbanisme et d’architecture de Paris et de la métropole (4e), nous avons lancé les parcours «archivélo» (https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arc ... archivelo/ ) pour partir à la découverte du patrimoine et des paysages du Grand Paris. Quatre tracés ont été mis en ligne ce 20 mai, empruntant des véloroutes sécurisées dont l’une des plus longues au monde, la Scandibérique, (https://eurovelo3.fr/eurovelo3/ ) qui relie Trondheim en Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne sur plus de 5000 km.
166 km de voies partagées, de pistes cyclables, de chemins de halage et de voies vertes
Ces tracés les voici :
« L’envers de la Seine de Paris à Fontainebleau », ( https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arc ... bleau.html )
« Le long du canal de l’Ourcq, sur les Champs-Elysée du Grand Paris », ( https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arc ... paris.html )
« La Coulée verte du sud parisien, tapis rouge pour cyclistes » ( https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arc ... istes.html )
« De Notre-Dame au château de Maisons, à la découverte des joyaux de la couronne sur l’Avenue verte London – Paris ». ( https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arc ... paris.html )
En tout 166 km de voies partagées, de pistes cyclables, de chemins de halage et de voies vertes que vous pouvez faire à l’aller en pédalant et au retour en embarquant, vous et votre monture, à bord du Transilien ou du RER. https://www.transilien.com/fr/page-edit ... c-son-velo
Infos pratiques : Les parcours «archivélo» sont à retrouver sur pavillon-arsenal.com https://www.pavillon-arsenal.com/fr/arc ... archivelo/
Pour être informé chaque semaine de l’actualité culturelle dans le Grand Paris, inscrivez-vous gratuitement à la newsletter d’Enlarge your Paris ou suivez-nous sur enlargeyourparis.fr http://www.enlargeyourparis.fr/
Lire aussi : Plus de 200 sorties nature autour de Paris https://www.enlargeyourparis.fr/balades ... tour-paris
Lire aussi : Nos escapades à moins de 100 km autour de Paris https://www.enlargeyourparis.fr/balades ... tour-paris
Lire aussi : Des fermes-cueillettes pour faire ses courses en plein champ en Île-de-France https://www.enlargeyourparis.fr/artdevi ... -de-france
albert liet a écrit :Bien souvent le développement des parcours cyclables se fait au détriment de l espace et la sécurité des piétons.
À Lyon le vélo est tantôt sur la route, tantôt sur les trottoirs, et des fois sur les pistes cyclables.... C'est juste dangereux pour les automobilistes
Effectivement on ne compte plus les automobilistes décédés percutés par un cycliste enragé.
Clermont Auvergne Métropole vient de confirmer la création d'aménagements cyclables transitoires sur les boulevards Aristide-Briand, Jean-Jaurès, Cote-Blatin et Lafayette à Clermont-Ferrand. Début des travaux prévus ce mercredi soir, si les conditions météo le permettent. De quoi ravir, et sécuriser, les cyclistes.
C'est une des conséquences de la crise du coronavirus. En fin de semaine dernière, Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont Auvergne Métropole, annonçait la création de trois kilomètres de pistes cyclables en ville, "anticipant de nouveaux besoins liés au déconfinement progressif".
La situation s'accélère et se concrétise car les travaux doivent débuter dès ce mercredi soir, si les conditions météorologiques le permettent.
Les pistes sont transitoires mais ont à vocation à perdurer, étant en partie prévues dans le cadre du schéma cyclable métropolitain
La piste cyclable le long du jardin Lecoq risque de susciter des tensions de la part des automobilistes.
« Ce début de déconfinement nous amène à réfléchir à une nouvelle organisation de l’espace public et des transports pour appliquer les règles de distanciation physique et pour accélérer la mutation urbaine vers des modes de déplacement dits actifs (marche et vélo) favorables à la qualité de l’air. »
Le plus visible, depuis, est le traçage de trois kilomètres de pistes cyclables transitoires le long des boulevards sud de Clermont-Ferrand.
Traçage de nouvelles pistes cyclables, boulevard Aristide-Briand à Clermont-Ferrand. © Rémi DUGNE
La mobilité urbaine était un sujet majeur des débats entre candidats pour les municipales. A l'approche du second tour dans les grandes villes, c'est toujours, et même encore plus, un enjeu majeur.
Nous avons tous constaté la différence entre la période du confinement et un retour presque à la normale de la circulation urbaine dans l'agglomération de Clermont-Ferrand.
Les militants clermontois de l'ONG Greenpeace l'ont également remarqué :
« Rapidement, le bruit, la pollution et le risque d’accidents sont réapparus dans notre quotidien et c’est avec grand regret que nous constatons le retour des moteurs et des nuisances dans les rues. » On sait que la pollution liée aux transports est responsable de maladies respiratoires, qui touchent un nombre important d'urbains.
Davantage de place aux piétons et moins à la voiture
Quatre mesures sont espérées :
« La poursuite et l’accélération du déploiement de pistes cyclables temporaires, en coordination avec les associations de cyclistes. »
« Nous demandons donc de mettre en place très rapidement des élargissements de trottoirs ou des piétonisations partielles ou totales de certaines rues », pour un partage plus équilibré de la voirie.
« La ville à 30km/h, qui facilite l'usage du vélo dans toutes les rues, et rend la vie des piétons moins périlleuse. »
«Le retour le plus vite possible à un cadencement fréquent des transports publics, et son maintien pendant l’été. »
Questions de droit Accident avec un vélo ou une trottinette: l'automobiliste toujours responsable ?
Les usagers de trottinettes ou de vélos sont de plus en plus nombreux. Si les infrastructures progressent avec le développement des pistes cyclables notamment, ces usagers, fatalement mal protégés, doivent cohabiter sur la route avec les voitures. Mais qui sera tenu responsable en cas d’accident ?
Par Christophe Saint-Laurent
La présomption de responsabilité
“Si vous renversez un cycliste, un piéton ou un utilisateur de trottinette, monoroue ou autre gyropode, il faut comprendre une chose : il y a une présomption de responsabilité du conducteur de la voiture” prévient Maître Le Dall.
Cela signifie que dans la grande majorité des cas, l’automobiliste sera tenu comme responsable de l’accident et devra en assumer les conséquences.
“Cette responsabilité pourra être accentuée par d’éventuelles circonstances aggravantes de la part de l’auteur des faits. La conduite sous alcool ou après usage de stupéfiants, pourra par exemple aggraver le cas du conducteur.”
Elle s'inscrit dans la perspective des indemnisations par les assureurs et est basée sur la loi Badinter (https://www.assurland.com/assurance-blo ... inter.html). Elle permet surtout qu'une personne blessée puisse être prise en charge à la hauteur de la blessure. Elle ne vise pas à rendre le conducteur responsable au sens pénal du terme. Elle ne s'applique pas dans les cas suivants :Code de la route, article R412-6 a écrit :"I.-Tout véhicule en mouvement ou tout ensemble de véhicules en mouvement doit avoir un conducteur. Celui-ci doit, à tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes à la circulation. Il doit notamment faire preuve d'une prudence accrue à l'égard des usagers les plus vulnérables."
Dit autrement, si on avait un système de sécurité sociale et d'assurance "universel", elle n'existerait pas.https://www.assurland.com/assurance-blog/infos-pratiques-assurance/accident-de-velo-pieton-ce-que-dit-la-loi-badinter.html a écrit :pas d’indemnisation quand :Certains usagers de la route seront intégralement indemnisés même en cas des deux exceptions citées ci-dessus. On parle alors de victimes surprotégées :
- Il y a faute inexcusable ou intentionnelle de la victime. C’est-à-dire que la victime a volontairement cherché à subir le dommage (suicide ou tentative de suicide).
- Il y a faute inexcusable de la victime. Il s’agit d’une faute volontaire mettant en danger volontairement et sans raison valable la victime (par exemple, le vélo grille un feu rouge). Cette faute doit être la seule et unique cause de l’accident.
- Les enfants de moins de 16 ans
- Les seniors de plus de 70 ans
- Les personnes invalides à hauteur de 80 %
Ils sont apparus mardi matin, ici sur une bande cyclable, là à l’entrée d’une zone 20 km/h. Comme si le centre-ville comptait un nouveau moyen de transport, ailé cette fois.
Des logos d’avions ont fleuri sur l’asphalte. Une référence évidente aux voies pour vélos récemment mises en place au bout du lac, dont certaines jugées démesurées avaient été qualifiées de «pistes d’atterrissage» par des automobilistes et des politiciens furieux. Les auteurs des dessins restent inconnus (cf. encadré ci-dessous)
«Ça me fait plutôt rire, avoue Olivier Gurtner, président de Pro Vélo Genève. La pose de ces voies cyclables a donné à certains l’impression qu’on expropriait les gens, alors qu’il s’agissait d’appliquer la loi sur la priorisation de la mobilité douce au centre-ville».
Dans le camp d’en face, l’heure n’est pas forcément au sourire. Sprayer un pictogramme sauvage sur la route, «c’est un trait d’humour déplacé, juge Hugues Hiltpold, président du Groupement Transports et Economie. Il y a des lois à respecter. On ne peut pas faire n’importe quoi, contrairement à quelques acteurs de la mobilité douce qui pensent que certaines causes, comme la protection du climat ou le développement durable, les autorisent à passer outre en bloquant des ponts ou en s’attaquant à des boucheries».
[...] les taux d’incidence de blessures pour les vélos avaient baissé de manière significative entre 1996- 1997 et 2005-2006 (toutes blessures confondues : 201 pour 1 million d’heures en 1996-1997, vs. 87 pour 1 million d’heures en 2005-2006). Les auteurs expliquent cette diminution du risque par une constance dans le nombre de blessés, alors que le niveau d’exposition des usagers est plus important. Cette diminution du risque apparaît plus importante pour les cyclistes que pour les occupants d’une voiture. Ce constat semble être en faveur d’une théorie dénommée « Safety in numbers », selon laquelle plus le nombre de cyclistes est important, meilleure est leur identification par les autres usagers de la route (notamment les véhicules motorisés), et donc plus faible est leur probabilité d’être victime d’un accident."
[...]
"Cette théorie a ensuite été éprouvée dans plusieurs travaux."
Source = Vélo et risques d’accident : revue de la littérature scientifique en France et à l’étranger de 1990 à 2016
Rémi a écrit :Ce qui m'inquiète, c'est une forme d'intolérance à certaines formes de mixité et il faudrait saucissonner l'espace public. A quand la piste gyropode distincte de la bande cyclable ?
Rémi a écrit :[...]D'ailleurs, globalement, s'il y a eu un effet "chasse d'eau" sur les transports en commun, ce n'est que minoritairement au profit du vélo. De ce que je constate au cours de mes pérégrinations, l'usage du vélo me semble progresser de façon relativement modeste car très contrastée. Et même en semaine à l'heure de pointe, les pistes temporaires que j'ai observées sont peu garnies.
[...]
En gros, on est encore dans le doute sur l'évolution de l'usage du vélo...
Ces chiffres montrent un mouvement largement entamé et qui fait pleinement écho aux travaux de F. Héran. Il a en effet étudié les résultats des enquêtes mobilité de très nombreuses villes dans le monde. Je l'ai vu en conférence il y a 2 ans. Il expliquait qu'il préparait un bouquin justement à partir de ces analyses. Son propos était assez simple : partout, même là où on ne fait rien pour, le vélo revient. Dans les territoires, les plus avancés, on n'est plus dans le cliché éculé du CSP+ de centre-ville (le fameux "bobo"). Selon FH, sur la base des enquêtes déplacements internationales, partout, le phénomène se développe selon le même schéma : d'abord les CSP+ des centres urbains puis extension à la fois géographique (périurbain puis rural) et, parallèlement, socio-économique (classes moyennes puis classes populaires). Je n'ai pas l'impression qu'il ait publié pour l'instant l'ouvrage en question mais on trouve certaines bases de cette analyse à travers des articles déjà publiés comme : https://www.cairn.info/revue-transports ... age-36.htm.Après 10 ans de suivi de la fréquentation, la Métropole constate donc que la croissance du trafic cycliste est de +15% par an depuis 6 ans, et de 370% en 10 ans.
Une pub pour vélo interdite de diffusion en France
En général sur Carfree, on ne fait pas de promotion de fabricants de vélos en particulier, mais il se trouve que VanMoof, un constructeur de cycles néerlandais, vient de faire une très belle pub… interdite de diffusion en France, car trop anti-voitures!
https://youtu.be/kMpqVfnuyII
Déjà qu’il n’y a pas souvent de pubs pour les vélos en France, il faut en plus qu’une pub télévisée soit rejetée par l’Autorité de la Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP). C’est même la première fois qu’une publicité de vélo est interdite de diffusion! Dans ce spot, VanMoof invite le spectateur à repenser sa mobilité en ville pour un avenir plus propre et plus vert… ce qui a été interdit par l’ARRP sous prétexte que cela «créerait un climat d’anxiété»…
On croit rêver, depuis des années on se tape des pubs de bagnoles matin, midi et soir. Désormais on nous parle de « vague verte, » de « tournant écolo » ou de « monde d’après, » et la première pub de vélo qui arrive est interdite!
La publicité en question intitulée “Time to ride the future” montre des images de cheminées d’usines, d’embouteillages ou encore d’un accident sur un reflet de carrosserie d’une automobile sportive. Pour finir, la voiture fond afin de laisser place à un vélo VanMoof…
Pistes cyclables: «A Zurich, c’est le chaos. Mais ça fonctionne»
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mobilité douce
En Suisse romande, les voies cyclables font polémique.
La Suisse alémanique est souvent citée en exemple pour sa politique en matière de vélo.
En piste pour Bâle, Berne et Zurich
la suite pour les abonnés seulementAu cœur de Paris, à quelques encablures de la place de l'Etoile, le parking de La Financière de l'Echiquier ressemble à une ruche. Ce n'est pas à cause de l'afflux des voitures : les premiers responsables sont la vingtaine de vélos de fonction, 22 précisément, que la société de gestion de portefeuille (avec près de dix milliards d'euros d'actifs sous gestion) vient de mettre à disposition de ses salariés. La possibilité de leur épargner le recours aux transports collectifs – sources de craintes depuis le début de la crise sanitaire – a évidemment encouragé cette initiative mais ce n'est pas le seul argument ......
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