Inaugurée en 1912, la « ligne des Hirondelles », entre Saint-Claude et Morez, a été la dernière conquête du rail dans le haut Jura. Le retour à vélo permet de saisir le caractère historique exceptionnel de ce tronçon ferré de 24 km.
Pour visiter La Creuse autrement, les touristes prennent cet été le train touristique au départ de la gare de Guéret pour se rendre à Felletin.
13h30. Le quai de la gare se remplit à vue d’œil. Les vacanciers attendent leur train de pied ferme. Mais l’heure du départ n’a pas encore sonné. Impatients, les touristes s’apprêtent à embarquer à bord de l’autorail Creusois pour une visite express du département. Le tour classique à bord du petit train touristique ? C’est fini ! Place désormais au vrai wagon d’antan pour un voyage dans le passé assuré.
L’autorail mythique en livrée rouge et crème entre en gare.
À l’intérieur, la locomotive a également gardé son charme d’origine. Sièges, rideaux et fenêtres ramènent les voyageurs soixante ans en arrière. « Le poste de pilotage a été aménagé pour mieux apprécier la ligne de face », indique Guy Deplagne, président de l’association l’Autorail creusois.
Des vues incroyables
Les enfants installés à l’avant du train admirent les paysages qui défilent sous leurs yeux. Et les grands-parents, aussi curieux qu’eux, se souviennent de leur jeunesse.
Trois kilomètres de montée et la ligne plonge vers la vallée de la Creuse passant près du bourg de St-Hilaire-la-Plaine pour arriver en gare de Busseau-sur-Creuse.
« Le train ne passe pas partout mais il offre des vues incroyables à certains endroits », ajoute le président de l’association au micro. Après un très court arrêt, le train arrive sur l’imposant viaduc métallique lourd de 2.000 tonnes.
« C’est une très bonne idée d’organiser ces voyages. Je connaissais ce type de trains mais à l’époque ils n’étaient pas touristiques, c’était de l’utilitaire », explique Michel, émerveillé par le cadre magique qui s’offre à lui. Les ouvrages d’art se succèdent, murs de soutènement, ponts, tunnels.
Remis sur de bons rails, l’Autorail creusois s’offre une seconde jeunesse et sera encore en service pour un petit moment.
Edwige Blanchon
Photos Mathieu Tijéras
Où et quand ? Les jeudis après-midi jusqu’au 31 août, au départ de la gare de Guéret. Informations et réservations au 05.55.52.79.39, ou auprès des Offices de tourisme de Guéret, Aubusson et Felletin.
Rémi a écrit :Salut
Expérience du week-end à venir, démontrant qu'on passe à côté de gisements de trafic.
Je vais "faire" la ligne Besançon - Morteau et j'ai regardé pour aller faire le parcours en bateau jusqu'au saut du Doubs. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs par an, jusqu'à 16 rotations par jour... et aucun moyen d'y accéder en train. Personne n'a eu l'idée de faire une navette de 7 km entre la gare de Morteau et l'embarcadère de Villers le Lac.
Solution trouvée : l'Intermarché du coin loue quelques voitures (35 euros la journée). Il est à 10 minutes de la gare. Sauvé !
Parce que le petit taxi de Morteau, faut lui payer le retour, ce qui revient à 60 €... s'il est disponible.
Mais je ne me trompe guère si je dis que 99% des croisiéristes sur le Doubs viennent en voiture.
Rémi a écrit :Je vais "faire" la ligne Besançon - Morteau et j'ai regardé pour aller faire le parcours en bateau jusqu'au saut du Doubs. Plusieurs centaines de milliers de visiteurs par an, jusqu'à 16 rotations par jour... et aucun moyen d'y accéder en train. Personne n'a eu l'idée de faire une navette de 7 km entre la gare de Morteau et l'embarcadère de Villers le Lac.
Un train historique pour aller à la Fête du lac d’Annecy
La locomotive BB 67 400 est de retour pour tracter le train historique que l’Association pour la préservation du matériel ferroviaire savoyard (APMFS) mettra en service, demain, afin de desservir la Fête du lac d’Annecy. Un aller et un retour sont prévus entre Grenoble et Annecy (arrêts Grenoble-Gières, Pontcharra, Montmélian, Chambéry, Aix-les-Bains).
Renseignements : apmfs-voyages.fr/billetterie
Il fut un temps où ça se bousculait très tôt le matin dans cette gare d’Estivareilles. C’était le bon temps. Celui où les trains étaient bondés et circulaient encore sur cette ligne Bonson/Sembadel pour transporter des marchandises et voyageurs.
Aujourd’hui, si le Picasso assure quelques rotations essentiellement en haute saison, entre Estivareilles et La Chaise-Dieu, c’est pour sortir les vacanciers de leur train-train.
Depuis deux ans, ce Picasso s’est trouvé une autre nouvelle voie avec les Noctambules aux chandelles.
Dès l’arrivée de l’été, la compagnie de théâtre professionnelle L’Alauda, du Puy-en-Velay, investit, chaque mardi soir, l’un des wagons de ce convoi pour faire revivre l’histoire de cette ligne de chemin de fer. Une histoire qu’a réveillée Valérie Granger, de l’office de tourisme de Loire Forez et qu’a réécrite et réorchestrée, la compagnie. « Elle, c’est le sérieux, résume Yvan Bultez, comédien à L’Alauda. Nous, ce sont les conneries ». Un univers, une histoire, avec des rebondissements, des personnages, Paulette, la garde-barrière, Joseph, le conducteur du train, Mlle Jessica, une célèbre chanteuse parisienne.
Un spectacle pour rire et découvrir
Avant que le train, cadre de la pièce, ne cahote sur le rail, le spectacle démarre sur le quai avec l’inauguration de cette ligne. Une fois les discours prononcés, le ruban coupé, le public embarque dans le wagon où l’intérieur est toujours le même, d’époque. Direction la gare d’Usson-en-Forez. Le train file à son rythme, 30 km/heure, longe les forêts, prairies vertes où paissent des troupeaux de vaches. On imagine les travaux colossaux qu’a dû exiger la construction de cette ligne. « Le chantier avait mobilisé 625 ouvriers », raconte Valérie Granger. Soudainement, le train s’arrête. Dans le haut-parleur, le conducteur, Joseph, parle de « défaillance humaine. » Un saut de Joseph sur le bord du ballast pour aller botter les fesses de Prosper qui a laissé les barrières au repos et c’est reparti pour quelques kilomètres pendant lesquels le spectateur ne s’ennuiera pas. Entre la crise de panique de Jessica, coincée aux toilettes et les tirs sur le train, les spectateurs ne manqueront pas une occasion de s’amuser. Et d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de cette région et de cette ligne.
Pratique Mardi, à 21 heures. Plein tarif : 10 euros. Tarif réduit : 8,50 € (seniors plus de 65 ans). Enfant : 8,50 € (de 6 à 18 ans). Gratuit jusqu’à 5 ans.
En voiture pour une balade dans le Haut-Forez
Dans la cabine de ce Picasso, Max Vegara, casquette sur la tête.
Dans la vie, il est cheminot mais ne conduit pas de train.
Voilà six ans qu’il a rejoint les rangs de l’association Chemin de fer du Haut-Forez.
Avec d’autres nostalgiques et passionnés du chemin de fer, Max assure la circulation de ces trains touristiques.
Pratique Tél. 04.77.50.52.48 ; 04.77.50.66.15 ; 04.71.03.23.14 ; 04.71.00.01.16.
Depuis le 10 juillet et jusqu'au 10 novembre 2018, l'office du tourisme de Grenoble propose des visites guidées à la découverte des oeuvres de street-art présentes un peu partout sur les murs de la ville. Durant la visite, qui dure deux heures, tous les déplacements se font en tram
La gare de Roscoff (Finistère) est un joli bâtiment blanc, derrière lequel se cachent trois voies de chemin de fer et le béton fissuré d’un quai oublié. Mais cette gare ne sert plus à rien. Le 4 juin 2018, un violent orage a déclenché une coulée de boue qui a endommagé les voies reliant Roscoff (3300 habitants) à Morlaix (15000 habitants). La ligne, 25 km de long, a été suspendue. Ce sont désormais des autocars affrétés par la région Bretagne qui assurent le trajet. Et on ne vend plus de billets pour Roscoff au guichet de la gare de Morlaix.
De nombreux passagers empruntaient cette ligne régulièrement : salariés, étudiants, touristes débarqués du TGV et séjournant à Roscoff ou sur l’île de Batz, passagers du ferry pour Plymouth, cyclotouristes désireux de parcourir dans son intégralité la véloroute européenne Roscoff-Hendaye.
40M€ et 4-5 ans. L’État et la SNCF se sont bien gardés de profiter de l’éboulement pour condamner définitivement la ligne. Mais les élus locaux et habitants ont rapidement compris. Des manifestations ont été organisées. La région Bretagne a commandé une étude « socio-économique » destinée à observer le potentiel de la ligne. De ce rapport rendu public en décembre 2018, il résulte que la remise en état durerait « 4 ou 5 ans » (soit un peu moins que le délai annoncé de reconstruction de Notre-Dame de Paris) et coûterait 40 à 45 millions d’euros (soit environ 1000 fois moins que le coût total du supermétro du Grand Paris). Mais on est ici dans le nord Finistère, pas en Ile-de-France, et ces délais comme ces montants paraissent exorbitants.
Slow Train: découvrir la France sur les chemins (de fer) de traverse
Dans Slow Train: 30 échappées ferroviaires pour citadins en mal de nature (éditions Arthaud), la journaliste Juliette Labaronne nous invite à parcourir la France sur les petites lignes du réseau ferroviaire, plus économiques et pittoresques que le TGV. Une source d’inspiration pour les vacances d’été.
Par Jean-Marc De Jaeger
Publié le 13 juin 2019 à 07:00
Prendre le train est une manière de voyager où l’on est moins pressé d’arriver que d’apprécier les paysages.
Prendre le train est une manière de voyager où l’on est moins pressé d’arriver que d’apprécier les paysages. Pierre-Olivier Clement-Mantion/Pierre-Olivier - stock.adobe.com
C’est un livre qui tombe à point nommé, à l’heure où le slow travel et la honte de prendre de l’avion («flygsckam») nous invitent à reconsidérer notre manière de voyager. Pour un mode où l’on prend son temps, où l’on est moins pressé d’arriver à destination que d’apprécier les paysages, le patrimoine et les rencontres. C’est à ce genre de voyage que nous invite la journaliste Juliette Labaronne dans son ouvrage Slow Train, qui vient de paraître aux éditions Arthaud. Pour être dépaysé, pas besoin de se rendre à l’étranger, ni d’aller à l’autre bout du pays, insiste l’auteur. Paris Nord - Noyelles-sur-Mer, Clermont-Ferrand - Nîmes, Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Porc… L’ouvrage liste trente itinéraires en France et en Corse à réaliser à bord de TER ou d’Intercités. De quoi inspirer celles et ceux qui resteront dans l’Hexagone pour leurs vacances.
Emprunter les TER et les Intercités est à la fois écologique et économique si l’on accepte de multiplier son temps de trajet par deux ou par trois. Exemple? L’auteur nous rappelle l’existence d’un TER qui relie la gare de Paris Bercy à Lyon en cinq heures. Le prix? Une cinquantaine d’euros même en dernière minute et en période d’affluence. Entre Clermont-Ferrand et Nîmes ou entre Nîmes et Le-Grau-du-Roi, les billets sont vendus à partir d’un euro symbolique en réservant à l’avance sur le site TER des régions. En Ile-de-France, les échappées ferroviaires sont mêmes gratuites car incluses dans le pass Navigo. Les avantages ne s’arrêtent pas là, puisque la plupart de ces trains acceptent les vélos sans supplément. Un excellent moyen de combiner deux modes de transport doux et de parcourir les campagnes à son propre rythme.
Découvrir un patrimoine ferroviaire en péril
Slow Train est sorti fin avril 2019 aux éditions Arthaud. Editions Arthaud
Pour chaque échappée, l’auteur évoque les informations pratiques, les lieux d’intérêts et les sentiers de randonnées qui attendent les voyageurs à chaque halte. La «Minute cheminot» retrace l’histoire de la construction et de l’exploitation des lignes, tandis que la rubrique «Le buffet de la gare» rappelle les spécialités culinaires des régions traversées.
Page après page, le lecteur-voyageur prend conscience du déclin du transport ferroviaire. Le livre devra sans doute subir des mises à jour régulières au fil des fermetures de lignes. Les Paris Est - Strasbourg et Paris Austerlitz - Bordeaux en Intercités «100% éco» ont déjà eu le temps de disparaître depuis la parution...
Faute de fréquentation et d’entretien, certaines petites lignes subiront le même sort et laisseront place à des autocars sans charme ni poésie. Le meilleur moyen de les sauver ne serait-il pas de s’y ruer en nombre lors de ses vacances?
Slow Train: 30 échappées ferroviaires pour citadins en mal de nature, de Juliette Labaronne, éditions Arthaud, 160 pages, 21€
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Vacances : Le littoral, mais aussi la montagne ou l’arrière-pays… Les Français comptent redécouvrir leur pays cet été
TOURISME Les vacanciers vont rechercher le calme et les grands espaces dans de nouvelles régions
86 % des Français qui partiront en vacances ont choisi de rester en France, selon ADN tourisme. A côté des régions touristiques historiques, de nouvelles destinations apparaissent.
Le littoral va partager sa part du gâteau avec des territoires ruraux et la montagne.
L’Occitanie, le Pays basque, la Bretagne et la Normandie devraient progresser fortement cet été.
« Et toi, tu pars cet été ? https://www.20minutes.fr/planete/281173 ... tre-france
Et vous allez où ? » Ces questions sont sans doute parmi les plus posées depuis la sortie du confinement. https://www.20minutes.fr/societe/confinement/
Le 14 mai dernier, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait annoncé que « les Français pourront partir en vacances », les incitant à choisir la France pour destination. https://www.20minutes.fr/societe/277894 ... d-philippe
Il semble avoir été entendu. Mais s’il n’est pas nouveau de rester dans l’Hexagone pendant ses congés, la crise sanitaire a chamboulé les envies et habitudes des vacanciers, qui semblent désireux de découvrir de nouvelles régions.
Des vacances locales
Peur des déplacements et d’une contamination, difficultés financières, incertitudes sur les congés… Selon une étude publiée le 1er juillet par ADN tourisme*, la fédération des offices du tourisme en France, 50 % des Français pensent partir en vacances cet été, et parmi les autres, 28 % sont encore indécis. https://www.20minutes.fr/dossier/tourisme
Et les acteurs du tourisme peuvent se rassurer, 86 % de ceux qui vont partir ont déjà choisi de rester en France pour leurs congés. Si ce chiffre est plus fort que les années précédentes, selon ADN Tourisme, ce n’est pas une nouveauté. « La vraie tendance de fond, c’est le tourisme de proximité », explique Didier Arino, directeur général de Protourisme. Selon lui, plus de la moitié des Français passeront leurs vacances dans leur propre région, contre 40 % les années précédentes. A cela, deux explications majeures : « La peur des transports collectifs et leur coût ». https://www.20minutes.fr/dossier/transport
Et pour Didier Arino, ces vacances seront marquées par la progression de la voiture individuelle.
Sébastien Venturini, CEO de Weekendesk, site de réservations de séjours courts, abonde en précisant même la distance : « D’après nos données, les gens recherchent en moyenne un lieu à moins de 90 kilomètres de chez eux. » Après des semaines de confinement, les vacanciers ne semblent pas désireux d’avaler les kilomètres pour s’évader. « Les Français savent qu’ils peuvent se dépayser, prendre le grand air dans leur propre région. »
Le littoral confirme son succès
Cette année encore, la région PACA sera sollicitée, comme tout le littoral. https://www.20minutes.fr/dossier/paca
Mais la crise du coronavirus semble avoir rebattu quelques cartes et certaines régions, moins en vue habituellement, devraient tirer leur épingle du jeu. La Bretagne, par exemple, pourrait s’en sortir mieux que les autres, selon Didier Arino : « La Bretagne sort du mythe de la surfréquentation. https://www.20minutes.fr/planete/281041 ... ge-paimpol
Les plages y sont grandes et la promiscuité moindre. » Sa voisine, la Normandie, devrait aussi bien s’en sortir. Sur les tendances du site Weekendesk, la région arrive en deuxième position. Sa proximité avec les régions du nord et l’Ile-de-France est un atout indéniable. Les Franciliens seront aussi nombreux à profiter des charmes de leur région, puisque les réservations y sont aussi plus importantes qu’à l’habitude.
Mais s’il y a une zone qui alerte les radars des experts, c’est le Sud-Ouest. En effet, l’Occitanie et le Pays basque pourraient être les grands gagnants de l’été, et pas seulement pour leur bord de mer, comme le révèle Didier Arino : « La demande pour la campagne et le “retro-littoral”, comme le Pays basque intérieur et la Provence occitane, est de plus en plus forte. L’Occitanie ne lésine d’ailleurs pas sur la communication pour attirer les touristes. »
La montagne explose
Publicité ou pas, une autre surprise de l’été est l’engouement pour la montagne. https://www.20minutes.fr/economie/26880 ... a-montagne
« C’est un véritable boum des réservations ! Depuis la sortie du confinement, les demandes de séjours en montagne ont augmenté de 288 % par rapport à la même période l’année dernière », s’étonne Sébastien Venturini, avant de citer dans l’ordre les Alpes, les Vosges et le Jura, même si « tous les massifs montagneux sont en forte progression. »
Ce succès n’est pas dû au hasard, à en croire les études réalisées par les différentes structures du tourisme. Comme les autres régions en progression cette année, il correspond aux envies des Français pour cet été post-confinement. Selon ADN Tourisme, la priorité va aux lieux calmes, peu fréquentés et propices au ressourcement. La montagne les propose, et possède aussi les caractéristiques les plus recherchées, à savoir des paysages d’exception et un climat tempéré, pour éviter les effets de la canicule https://www.20minutes.fr/dossier/canicule
« Ces régions sont tout ce que le confinement n’est pas »
Pour Sébastien Venturini, les régions plébiscitées remplissent un autre critère : « Elles sont tout ce que le confinement n’est pas. » Il entend par là de grands espaces ouverts, aucune promiscuité, et des activités de randonnées et d’excursions que les Français affectionnent après des semaines sans pouvoir bouger. Preuve supplémentaire du rejet de la période de crise, selon Weekendesk, la chute des demandes de WIFI : « Après avoir été abreuvés de visioconférences et de consommation numérique, les Français veulent couper. »
Dernier critère de succès, d’après Sébastien Venturini, les paysages français concurrencent sans difficulté certains des plus beaux endroits du monde : « Pourquoi aller au Grand Canyon (Etats-Unis) quand on a les Cévennes ? Les plages des Caraïbes ? Il suffit d’aller en Corse ou en Bretagne, elles y sont toutes aussi belles. »
* Enquête en ligne, commanditée par les 13 comités régionaux de tourisme, réalisée du 8 au 17 juin 2020 auprès de 2.000 Français représentatifs de la population nationale.
BBArchi a écrit :Lyon Part Dieu 08:16 > Grenoble 09:39 TER 17601 (Bombardier duplex)
BBArchi a écrit :Grenoble 10:10 > Gap 12:47 TER 85605 (X73670 - on ne dira... rien sur ces engins, vu que les paysages autour de la Croix Haute et ensuite vers Veynes et Gap vous boostent les yeux et la cervelle !
BBArchi a écrit :Gap 16:26 > Valence ville 18:53 TER 17366 (X72500 bicaisses)
BBArchi a écrit :Valence Ville 20:29 > Lyon Part Dieu 21:40 TER 86194 (UM2 BGC 3 caisses)
Haute-Loire On vous emmène à bord du Velay Express
Plus haut train à vapeur de France, le Velay Express fêtera ses 50 ans d’activité touristique dimanche 16 août. D’ici là, les bénévoles de l’association des Voies Ferrées du Velay vous attendent pour un voyage dans le temps en pleine nature, entre Raucoules et Saint-Agrève.
...Toutes les fenêtres sont prises d’assaut pour avoir le meilleur point de vue sur le paysage, les prairies et forêts, le Lignon et les vastes étendues du Plateau. On apercevra même furtivement les incontournables mont Mézenc et mont Gerbier de Jonc.
La gare du Chambon-sur-Lignon se profile, son quai est noir de monde. Parents et enfants profiteront d’un arrêt de 20 minutes pour assister au remplissage de la cuve à eau de la locomotive. « Ça fait plaisir de voir autant de monde pour notre reprise, lance Hubert Azoulay, un des responsables de l’association. Le Velay-Express fêtera cette année ces 50 ans d’activité touristique, nous allons donc tous replonger dans l’ambiance des années 70. Les bénévoles seront costumés et nous invitons les voyageurs à en faire de même ! »
Ça peut vous aider…
Le Velay-Express circule tous les dimanches jusqu’à fin octobre. Départ : Oumey Gare à Raucoules. Aller-retour jusqu’à Saint-Agrève en passant par Tence et le Chambon-sur-Lignon.
Gratuit pour les moins de 4 ans. Renseignements : 04.71.59.68.06. Site : www.velay-express.fr
Une idée de loisir
Balade en gyropode à Tence. Sur un véhicule électrique, constitué d’une plateforme munie de 2 roues, parcourez les alentours du village lors d’une activité alliant plaisir et nature.
Tous les jours, de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures, sur réservation. Renseignements : Guy Peyrard au 06.98.35.95.41.
alecjcclyon a écrit :Imagine le T3 à 70km/h en mode baladeur
Et puis, si tu étais d'un naturel à ne pas prendre de risques, les gouvernements s'en occupaient pour toi, comme en 1914-1918.BBArchi a écrit :Quand les balladeuses sont arrivées sur les réseaux, la valeur d'une vie humaine était ce qu'elle était, et il ne venait à l'idée de pas grand monde de faire le c.. en sautant dans tous les sens, en prenant des risques qui paraissaient évidents même pour les gens simples ;
Ce que je trouve magnifique dans la vidéo, c'est à 1mn et qqs sec la gare sous les platanes
https://www.youtube.com/watch?v=1CMdgYPXyZU
Pour se ressourcer en France loin des incendies… direction la région Rhône-Alpes !
Alors que la Gironde, les Landes, le Gard et la Bretagne sont la proie des flammes, les annulations de séjours sur place, notamment en camping, se multiplient. Que diriez-vous de (re)programmer vos vacances en France, loin du littoral, et de partir découvrir la région Rhône-Alpes ?
Par Nadège Ceretto-Paris
Grenoble est lovée entre trois massifs : la Chartreuse, la Belledonne et le Vercors. Autant de destinations... Photo Adobe Stock
Rhône-Alpes, que l’on peut rejoindre facilement en train, dévoile une vaste palette de paysages incontournables : des cités d’art et d’histoire, des capitales de la gastronomie, des baies ouvertes sur les sommets les plus courus d’Europe…
Se mettre au vert en Isère…
A cheval sur les Alpes et la plaine du Rhône, l’Isère, éden des noix et des randonneurs, recèle de trésors montagneux.
Au cœur des massifs de Belledonne et de la Chartreuse, il vous faudra découvrir les savoir-faire des boisseliers, gantiers, liquoristes, fromagers…
Sur les pans de l’Oisans, à pied ou en kayak, le parc national des Ecrins ravira petits et grands, de même que les sentiers ensoleillés mais abrupts du Vercors (gorges du Furon, de la Bourne et de Choranche, villages de Lans, Autrans, Méaudre et de Villars, pont de la Goule Noire, cirque de Bournillon…).
Rester serein dans l’Ain…
De la Préhistoire aux grands mystères de l’univers, l’Ain offre en famille de jouir de l’instant présent tout en remontant le temps…
Dans la Bresse, éleveuse de volailles, deux boucles balisées sillonnent entre bocages et vallons. Au fil de la balade s’ouvrent les portes des fermes à colombages, des cheminées sarrasines, des églises romanes, des villages fleuris et des monastères gothiques. Au gré des auberges et/ou d’un pique-nique improvisé, poulet, crêpes vonnassiennes, tourtes au fromage, servis accompagnés d’une bière ou d’un vin local, embellissent l’assiette.
Du côté des Dombes, plateau argileux creusé de mille et un étangs abritant une faune/flore exceptionnelle mais fragile, les bourgs médiévaux se succèdent : s’arrêter évidemment au Parc des Oiseaux.
Une fois passé dans le Bugey, entre Ambérieu et Belley, s’aventurer à pied ou à vélo dans les vignes et grimper jusqu’au Colombier. Autour d’une table conviviale, apprécier les diôts/patates avec un petit verre de vin blanc !
(Re)devenir citadin dans le Rhône…
Poumon économique et étudiant de la région, Lyon et son département savent parfaitement conjuguer nature, culture et bonheur des papilles (rosette, cervelas, graton, andouillette, quenelle et tarte aux pralines).
Au fil de la Saône et du Rhône, les bases de loisirs se multiplient (via-ferrata d’Yzeron, balade à cheval à Vourles, baignade et canoë au Lac des Sapins…), les quartiers et châteaux se narrent (Fourvière, Croix-Rousse, Place des Terreaux, géosite de Bagnols, géoparc du Beaujolais…), les musées s’agrandissent (théâtre de Guignol, Confluences, Beaux-Arts, Tissus, Miniatures, Automates…), les jardins s’émancipent (Tête d’Or, Rochilly, Gleizé…).
Se divertir en Savoie et Haute-Savoie
En été aussi, la montagne s’avère un formidable terrain de jeux ! Parapentistes, traileurs, vététistes et amateurs de paysages de cartes postales de toutes catégories y trouveront leur équilibre…
Suivre les sentiers escarpés des Aravis, de la Vanoise et du Val d’Abondance, s’attarder dans la coquette Annecy, fouler les sublimes berges des grands lacs à Aix-les-Bains, à Yvoire, à Menthon ou à Talloires, visiter les VIP Megève, Chamonix et Saint-Gervais, monter à bord du train du Montenvers ou du Tramway du Mont-Blanc, s’exiler à l’Abbaye de Hautecombe, faire escale à Chambéry… Le plus difficile sera de choisir !
Le Train de la Coupe du monde de Rugby, dont le parcours évitait assez bizarrement la Bigorre, pourtant pourvoyeuse d’illustres rugbymen, fera une halte en gare de Tarbes le mercredi 24 août.
Le rugby et Tarbes, et plus largement la Bigorre, ont des liens très forts, une histoire commune. "Et pourtant, assez bizarrement, le parcours du Train de la Coupe du monde 2023 ne prévoyait pas d’escale chez nous"...
...
Une "immersion" totale dans le rugby
Fort de 4 wagons, le train de la Coupe du monde de rugby entrera en gare de Tarbes le mercredi 24 août, en fin de matinée, et offrira ses animations jusqu’à 17 heures. "Il y a beaucoup d’animations, dans un wagon, on pourra s’initier aux subtilités du rugby, dans u autre il sera possible de découvrir les équipes participantes, et surtout leur culture, elles viennent, pour beaucoup, de l’autre bout du monde, Océanie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande. Et puis, la réalité virtuelle permettra, dans un autre wagon, de se retrouver au cœur d’un match, dans les vestiaires, dans les mêlées. Un quizz permettra de gagner aussi deux billets pour un match au stadium de Toulouse.
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