Selon ces travaux, une trottinette électrique partagée générerait dans ce pays autour de 130 grammes de CO2 équivalent par personne et par kilomètre parcouru.
Un impact plus faible que la voiture, mais globalement plus important que les transports en commun.
Rhône Lyon 7: deux blessés graves après une collision entre un tram et une voiture
Une collision s'est produite entre le tramway T1 et une voiture dans la nuit de mercredi à jeudi. Les passagers de la voiture, deux hommes sont grièvement blessés.
Aux alentours de 1 heure du matin, dans la nuit du mercredi à ce jeudi 1er octobre, le tramway T1 et une voiture se sont percutés sur l'avenue-Tony Garnier au croisement avec l'avenue Debourg à Lyon (7e).
Les deux occupants du véhicule, deux hommes âgés de 23 et 25 ans, ont dû être désincarcérés.
Ils sont tout deux grièvement blessés et ont été transportés vers l'hôpital Édouard-Herriot.
La rame de tram a elle déraillé, sans se coucher sur le bitume. Elle est toujours debout. Dix passagers étaient à bord au moment de l'accident, aucun n'a été blessé.
La rame du tramway a été découpée, avant d'être évacuée à l'aide d'une grue. pic.twitter.com/mHJ5mL74ik
— Le Progrès Rhône (@leprogresrhone) 1 octobre 2020
Une lourde opération pour évacuer la rame
Les équipes de Keolis étaient sur les lieux et ont commencé les travaux aux alentours de 8 heures pour évacuer la rame qui a déraillé.
Pour cela, l'exploitant a dû découper le tramway en trois parties avant que celles-ci ne soient évacuées à l'aide d'une grue.
L'évacuation s'est terminée aux alentours de 11 heures.
L'avenue Tony-Garnier a été coupée à la circulation une grande partie de la matinée. Cela a engendré d'importants bouchons dans le secteur.
La circulation du T1 et du T6 perturbée
Le tram T1 a été fortement perturbé une bonne partie de la matinée. Le trafic a repris progressivement vers 11 heures.
T1 - 5h05 - Circule uniquement entre les stations IUT Feyssine et Hôtel de Région Montrochet - Stations de Musée des Confluences à Debourg non desservies - Reprise estimée à 12h30- Accident
— TCL infos trafic (@TCLtrafic) 1 octobre 2020
Les stations allant de Musée des Confluences à Debourg n'étaients plus desservies.
Le T6 a aussi été impacté et ne circulait plus qu'entre les stations Hôpitaux Est et Beauvisage-Pressensé.
L'avenue Tony-Garnier a également été coupée à la circulation.
Mobilité
La mobilité urbaine en transition : les familles ont encore besoin d'espace
Un avenir vert exige une nouvelle mobilité urbaine. Au centre de cette problématique : les familles. Ces dernières doivent concilier conscience écologique et réalité du quotidien. Heureusement, la bonne voiture aide à trouver cet équilibre...
Un monde qui bouge toujours plus vite et toujours plus centré sur l’individu se traduit en effet par une mobilité toujours plus grande. Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle on constate davantage de bouchons. Dans les villes, les nouvelles pistes cyclables, les arrêts de tram et/ou de bus sont souvent construits aux dépens des voies de circulation, ce qui rend la politique des transports très complexe. Mais une plus grande mobilité a aussi ses avantages: l'accroissement de la mobilité individuelle permet à chacun de décider quand, comment et où il veut se déplacer. Dans les villes, cependant, les limites sont presque déjà atteintes. Et selon certaines prévisions, les deux tiers de la population vivront dans les villes et les agglomérations d'ici 2050.
Entre aspiration et réalité
Les villes de demain devront être plus agréables à vivre, plus vertes et plus détendues. Mais c’est une contradiction pour les familles. Le mode de vie des familles urbaines d'aujourd'hui exige déjà une gestion extrêmement efficace du temps et de la mobilité. Et en même temps, les attentes augmentent, car indépendamment de la numérisation et de la durabilité, une mobilité fonctionnelle est indispensable dans la vie quotidienne.
Des activités et loisirs en commun, pouvoir rendre visite à ses amis, gérer la vie scolaire quotidienne, les sports, les hobbys: tout cela nécessite des solutions pratiques. Chaque famille sait que tout ne peut pas être fait en transports publics. En outre, les structures familiales deviennent de plus en plus complexes, notamment avec les familles recomposées. De plus en plus de parents et d'enfants rencontrent un besoin d’indépendance, ce qui ne facilite pas la vie quotidienne. Ce qui participe également à l'étalement urbain et l'allongement des distances.
Plus souvent dans de nombreux endroits
La vie de famille signifie de plus en plus souvent devoir être à plusieurs endroits en même temps. Le temps devient donc une denrée précieuse. Mais ça, une mère qui va chercher son enfant à la garderie après le travail le sait déjà. Une bonne coordination exige une grande mobilité. Le besoin de mobilité dans une famille moderne correspond au désir de concilier les exigences et les besoins de la famille et du travail. C'est un exploit d’y arriver et c'est pourquoi les demandes de soutien dans la vie quotidienne - y compris en ce qui concerne voiture - sont de plus en plus nombreuses.
Espalion : de la friture sur la future ligne de bus
L’opposition, par la voix de Guillaume Septfonds, s’inquiète sur la pertinence du projet de navette gratuite.
Le projet d’une navette gratuite en centre-ville suscite des interrogations pour l’opposition des élus de Territoire d’avenir pointant le manque de transparence. « Le bus est révélateur de la gestion globale de la majorité. Il n’y a pas de débat. Nous, on veut travailler dans les commissions mais on ne peut pas car tout est ficelé à l’avance. La seule exception concerne la commission environnement », avance Guillaume Septfonds.
Et de citer, à titre d’exemple, la mise en route de ce projet de navette : « Nous apprenons le 3 août que le maire a pris la décision pendant le confinement de mettre en place cette ligne de bus alors qu’il nous a clairement dit en conseil municipal du 25 juin que si l’étude démontrait la non-pertinence du projet, il l’arrêterait. Nous apprenons également en étudiant le dossier en mairie que la mise en route de ce projet est prévue pour 2021. Finalement, la décision était prise depuis longtemps. »
Coût financier
En matière de transparence, Éric Picard, maire, rappelle que « le projet est un engagement de campagne et figurait dans le programme, donc l’opposition était au courant ». Machine arrière ou pas, il indique que « rien n’est encore acté, l’opposition est libre de faire des propositions. C’est un schéma, il n’y a rien d’arrêté. Si le budget ne le supporte pas, on laissera tomber ».
Pour cela, un cabinet d’avocat a été sollicité mais pour l’opposition dont l’un des colistiers s’est penché sur le sujet, avec connaissance du métier, il est inutile d’attendre le résultat. « Le coût estimatif de fonctionnement d’un tel service du lundi au samedi, de 8 h à 19 h pour un minibus, roulant 30 000 km/an, avec 2,2 conducteurs s’élève à plus de 100 000 € HT/an auquel il faut ajouter le coût d’aménagement et la sécurisation des treize arrêts énoncés soit 300 000 à 400 000 €. Nous pouvons affirmer qu’un tel service au niveau d’une ville comme Espalion entraînerait un déficit démesuré. »
Choix écologique
Au-delà du volet financier, l’opposition soulève la question écologique. « Nous voyons se multiplier des modes de transports alternatifs, solidaires, beaucoup plus souples qu’un réseau de minibus interne, moins chers, adaptés à la diversité de la demande, tant dans les destinations, les horaires, les motifs de déplacements. Par exemple, nous soulignons l’initiative de covoiturage associé à une monnaie locale mené à titre expérimental pour parcourir des petites distances sur la commune d’Argences-en-Aubrac ou encore celle du PNR Aubrac qui a répondu à un appel à projet pour le développement des déplacements doux et pour lequel la commune de Saint-Côme-d’Olt est partenaire ! » Ce dernier point remet une bûche dans le feu sur le retrait de la ville d’Espalion du PNR de l’Aubrac alors qu’une ligne avec sa ville voisine pourrait être étudiée à la vue de l’aménagement urbain qui relie les deux communes.
Le maire se défend de l’utilité du bus qui a pour vocation « d’éviter les voitures ventouses en centre-ville en se garant sur les parkings en périphérie ou encore sur l’aire de covoiturage de Bessuéjouls qui sera sur l’ancienne base de vie du chantier de la déviation. » Enfin, sur l’inquiétude économique de l’opposition portant sur la navette qui conduirait les usagers vers le centre commercial situé avenue d’Estaing, le maire, conclut : « Notre problématique c’est la zone de Sébazac et pas d’Espalion. Super U se développe et le centre-ville prospère. »
Rodez Agglo : la gratuité des transports "toujours d’actualité"
Christian Teyssèdre a assuré mardi soir lors du conseil d'agglomération qu’il tiendrait sa promesse de campagne concernant la gratuité des transports en public. Sans pour autant donner de perspectives…
Alpes-Maritimes : le train au secours des sinistrés
La voie ferrée est le seul lien pour certains sinistrés après le passage de la tempête Alex.
Une partie de la ligne Nice-Tende-Cunéo a été rouverte et la SNCF a transformé un TER en train cargo pour acheminer des vivres.
Une petite ligne démontre sa grande utilité en période de crise.
BBArchi a écrit :Et en tout cas, je note qu'à Lyon, il y a des frémissements... on est donc des "frémissants".
Timeas a écrit :[...]envoyé un message bien clair aux bureaucrates: les citoyens sont parfaitement conscients que les fonctionnaires et les élus balayaient la poussière sous le tapis depuis des décennies.[...]
BBArchi a écrit :La généralisation est le piège ; mais malheureusement, il est aussi très difficile au staff de l'usine administrative de s'abstenir de faire ce pourquoi on les paie : de l'administratif, et bien sûr à la demande des personnels politiques...
Un premier test de transport de passagers à bord d’un train futuriste supersonique a eu lieu cette semaine dans le Nevada
La start-up américaine Virgin Hyperloop a annoncé lundi avoir procédé avec succès dans le désert du Nevada au premier test de transport de passagers à bord d’un train futuriste supersonique. Le train a embarqué deux passagers, des salariés de Virgin Hyperloop, qui ont parcouru dimanche, sur une piste d’essai, 500 mètres à 15 secondes, atteignant 172 km/h, selon un communiqué de la société.
"Est-ce que l’hyperloop est sûr ?"
Le système Hyperloop, que Virgin n’est pas le seul à développer, fait léviter des capsules ("pods" en anglais) pouvant aller de 1.000 à 1.200 km/h. Elles se succéderaient à grande cadence dans des tubes à basse pression posés sur des pylônes. "Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai entendu, "est-ce que l’hyperloop est sûr ?" Grâce à ce test avec des passagers, nous avons répondu avec succès à cette question", se félicite Jay Walder, directeur général de Virgin Hyperloop.
L’objectif de l’entreprise est une mise en service de son train "au milieu des années 2020"
Ce concept d’Hyperloop a été lancé en 2013 par le milliardaire Elon Musk, patron du fabricant de voitures électriques Tesla et de l’entreprise d’exploration spatiale SpaceX. Mais d’autres start-up se sont engouffrées dans la brèche avec notamment outre Virgin, l’américaine Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT ou HTT) et la canadienne TransPod.
Virgin Hyperloop a été fondée en 2014 à Los Angeles sous le nom d’Hyperloop Technologies, avant d’être rebaptisé en 2017 avec l’arrivée au capital du milliardaire britannique Richard Branson. La SNCF et l’opérateur portuaire émirati DP World font également partie des actionnaires. L’objectif de l’entreprise est une mise en service de son train "au milieu des années 2020"
Pendant la première période de confinement, du 17 mars au 11 mai 2020, l’arrêt des déplacements et activités, a engendré une baisse soudaine et considérable du bruit dans l’environnement. L’énergie sonore a baissé de 50% à 80% le jour et jusqu’à 90% la nuit, selon les relevés sonométriques réalisés par les différents observatoires du bruit en France (Bruitparif, Acoucité).
Le Centre d’information sur le bruit (CidB) a souhaité évaluer l’impact de cette situation inédite en termes de perceptions de l’environnement sonore dans les zones urbanisées, où les sources potentielles de bruit sont multiples.
Le bruit est une réelle préoccupation des citadins
Si toutes les régions françaises sont représentées dans le panel de réponses, l’Ile-de-France représente la moitié de l’échantillon ; viennent ensuite les régions Auvergne-Rhône-Alpes (10,2%) et PACA (8,4%). Les 2000 volontaires qui ont répondu à l’enquête sont majoritairement des citadins, dont 68% habitent en zone urbaine et 15% en zone périurbaine.
Le profil
La répartition par classe d’âge des personnes ayant souhaité répondre à l’enquête montre que le bruit devient une préoccupation réelle à partir de 30 ans : alors que les moins de 29 ans représentent une minorité des répondants (8%), près d’un tiers d’entre eux ont entre 30 et 44 ans (32%) et semblent ainsi autant préoccupés par le bruit que leurs aînés (34% ont entre 45-59 ans).
Ces personnes représentent surtout des familles avec enfants (38%), des couples (35%) ainsi que des personnes seules à domicile (23%).
Ensuite, ce sont en premier les cadres et professions intellectuelles qui ont répondu (54%), pour qui la poursuite des activités professionnelles est généralement possible pendant le confinement. Toutefois, pour la majorité, ils ont testé le télétravail pour la première fois pendant le confinement (43%).
Les caractéristiques du logement
Plus de la moitié des répondants résident dans un appartement (58%), et plus d’un tiers dans une maison contiguë à une autre(38%).
Pour la plupart, le logement a une surface supérieure à 80m² (56%) et bénéficie d’un espace extérieur privatif (77%), le plus souvent d’un jardin (46%).
Enfin, dans l’ensemble ils sont satisfaits de leur logement (87%), mais plus de la moitié estime disposer d’une mauvaise isolation acoustique (56%).
L’enquête affirme que la baisse des expositions sonores, subies ou volontaires, a entraîné non seulement de nombreux effets bénéfiques concernant tous les aspects de la santé et de la qualité de vie des citadins, mais aussi modifié leur rapport à l’environnement en termes de mobilité, d’habitat, de relations sociales, etc.
Les habitants interrogés proposent également des actions à mettre œuvre pour améliorer durablement la qualité de leur environnement sonore.
Quel est l’impact du confinement sur la perception du bruit en ville ?
Des effets positifs sur la santé
La réduction de la pollution sonore a eu des bénéfices en termes de santé, notamment en ce qui concerne la réduction de la gêne (76%). Parmi les bienfaits, certains relèvent la diminution de la fatigue (45%), l’amélioration de la qualité du sommeil et l’augmentation de leur concentration (40% chacun).
Cependant, selon le CidB, la disparition de certaines nuisances sonores s’est accompagnée de l’accentuation de nouvelles sources de bruit, comme le bricolage ou le jardinage, qui ont pu contribuer à nuancer la position de certains répondants.
Une sensibilité au bruit renforcée
La période du confinement a néanmoins révélé une sensibilité au bruit accrue : 57% des habitants interrogés s’estiment plus sensibles aux bruits qu’auparavant, et même 60% des personnes qui se disaient peu ou pas sensibles au bruit avant le confinement le sont devenues.
Les bruits urbains perçus comme les plus gênants sont générés par le trafic routier (49%) et plus fortement par les 2 roues motorisés (57%) et les voitures (25%) ; viennent ensuite les bruits de voisinage (36%), et les chantiers (8%).
Pour les bruits de voisinage, plus d’un tiers des nuisances subies résulte des « comportements de voisinage » (36%), et moins des activités exercées à proximité, qu’il s’agisse des bars et restaurants (14%) ou des commerces (5%).
Pour certains, la recrudescence des bruits de voisinage a eu des effets négatifs sur la qualité de vie, en raison notamment d’un défaut d’isolation de leur logement. Parmi les principales nuisances ressenties, ils sont 19% à avoir été gênés par les bruits internes à l’habitat (comportements bruyants, bricolage, etc.) et 14% ont subi des tensions dus aux bruits extérieurs (jardinage, travaux, etc.).
Comment améliorer la qualité de leur environnement sonore ?
Une aspiration au changement de comportement
Après la période de quasi-silence vécue pendant le confinement, 41% des habitants interrogés souhaitent dans leur quotidien continuer à profiter de calme et de sons liés à la nature, masqués par les bruits des transports ou d’activités. En effet, la réduction des bruits leur a permis d’apprécier davantage l’environnement extérieur, en ouvrant plus souvent leurs fenêtres (72%) ou en profitant plus de leur jardin (51%).
Plus d’un tiers des habitants (38%) souhaitent opter pour un mode de déplacement doux (vélos, marche, etc.) pour leurs déplacements quotidiens.
Par ailleurs, les nuisances sonores dans l’habitat semblent rédhibitoires dans la mesure où près d’un tiers des répondants souhaiterait déménager (32%).
Une minorité d’habitants envisage des travaux pour isoler acoustiquement leur logement (7%). Toutefois, pour certains, il est indispensable d’aider financièrement à la réalisation de ces travaux, surtout pour les logements anciens.
Enfin, certains comptent faire davantage de télétravail pour réduire leur impact sur les niveaux de bruits urbains (13%).
Des moyens d’actions à mettre en place
Plusieurs modalités d’actions sont proposées par les citadins pour réduire le bruit à la source, dans sa propagation et à sa réception.
Pour améliorer la qualité de leur environnement sonore, ils demandent en priorité une réglementation plus efficace, à la fois avec une meilleure application des lois existantes mais aussi « une réglementation plus sévère, au même titre que les autres pollutions pour protéger la santé des habitants ». Concrètement, parmi les moyens d’actions réglementaires plébiscités, certains concernent l’interdiction des modes de transports les plus bruyants ainsi que l’interdiction de leur accès en ville et dans les zones résidentielles.
Ensuite, pour créer un urbanisme favorable à la qualité de l’environnement sonore, il est nécessaire pour les citadins de développer les mobilités « douces » moins bruyantes pour les déplacements quotidiens (38%) et de limiter les déplacements (13%). Cela se traduirait notamment par l’utilisation de véhicules silencieux et l’amélioration du revêtement routier, mais aussi par les changements d’habitudes de déplacements, en privilégiant les modes de transports doux (marche, vélo, covoiturage, transports en commun).
Les habitants interrogés demandent également la mise en place d’actions visant à limiter la place de la voiture en ville, parmi lesquelles certaines consisteraient notamment à réduire la circulation et la vitesse en centre-ville, mais aussi à augmenter les espaces piétonniers, les pistes cyclables, ainsi que les espaces verts. Ensuite, il pourrait s’agir également de « repenser les zones d’habitats en fonction des sources de bruit », ou « d’éviter des densités de populations trop importantes » en ville. Pour cela, certains réclament une « réelle stratégie d’urbanisme » intégrant « la construction des logements en fonction de sources sonores ». D’autres rappellent aussi l’importance de prendre en compte « l’expérience d’usage avant l’élaboration de l’habitat ».
Par ailleurs, les habitants proposent plusieurs moyens d’actions relatifs à la meilleure isolation acoustique des logements, comme l’interdiction des climatiseurs et chauffage réversibles sauf dans certains établissements (hôpitaux, maisons de retraite). Certains réclament « une meilleure isolation tant vis-à-vis de l’intérieur que de l’extérieur », « avec des exigences minimales […] mais surtout des exigences supplémentaires en fonction du contexte, notamment en vue d'une mixité des quartiers (repos/travail/loisirs). ». Pour d’autres, imposer une isolation acoustique de qualité des logements devrait « passer par l'obligation des propriétaires de rénover les logements qu'ils proposent à la location », sinon par une diminution du loyer. Enfin, certains suggèrent la fourniture a minima d'un diagnostic acoustique aux futurs locataires avant signature du bail.
Les architectes considérés comme des acteurs clés du changement
Pour la majorité des habitants interrogés les pouvoirs publics sont les mieux placés pour engager des actions de prévention, de médiation et de sanction pour lutter contre le bruit (87%), suivis par les citoyens (72%). Mais les professionnels du bâtiment, les architectes et urbanistes sont considérés comme les acteurs clés du changement (pour 40% des répondants), suivis par les acousticiens (32%) et les professionnels de santé (22%). En effet, selon les nuisances sonores auxquelles ils sont confrontés, les habitants devraient s’orienter en priorité vers les acteurs qui pourraient contribuer à améliorer leur confort sonore.
A la lumière de ces résultats, le CidB montre que l’expérience du confinement fait de la lutte contre le bruit un enjeu majeur de l’aménagement urbain. Afin que la problématique du bruit soit traitée dans une réflexion globale conduisant à un projet d’aménagement et de développement durables, l’objectif doit être de prendre davantage en compte la gêne sonore dans les documents de planification (aménagement, déplacements, etc.) A ce titre, les solutions destinées à limiter l’exposition des populations aux nuisances sonores devraient être intégrées dès la conception des projets d’urbanisme.
BBArchi a écrit :Oui, c'est en gros ce que je me suis dis. 500 mètres. 15 secondes. Vitesse max 172km/h
J'imagine qu'ils ont freiné avant de sortir à l'extrémité du tube ?
Sinon, j'imagine bien le résultat : l'estomac mélangé au cerveau.
Airbus a écrit : je ne parle pas de la problématique du bruit avec une circulation supersonique dans ces tuyaux au ras du sol !
BBArchi a écrit :Auron, Patafix... ça ne vous rappelle rien ?
Avec un potentiel de 80 000 voyageurs par jour (chiffres Sytral), c’est autant de voitures en moins dans nos rues ! »
Trois mois de piétonnisation testé cours Charlemagne à la livraison du T2 en mars
La Ville et la Métropole lancent une expérimentation entre la rue Montrochet et le quai Antoine-Riboud, à compter de la mise en service du T2. L’objectif est de réaliser un premier test de piétonnisation et de mener en parallèle une consultation citoyenne pour recueillir des propositions d’aménagement.
Jusqu’à février 2021, les équipes du SYTRAL et de la Métropole de Lyon, mènent des travaux de prolongement du tramway T2 entre Perrache et l’Hôtel de Région au carrefour Montrochet-Charlemagne. Ce prolongement facilitera l’accès des 12 000 habitantes et habitants, des salariés et visiteurs au sud de la Confluence par les transports en commun.
La Ville de Lyon, la Métropole et la SPL Lyon Confluence lancent dès aujourd’hui un appel à idées, afin que chacun puisse s’exprimer sur la future esplanade Montrochet. Et ce en attendant la fin des travaux de contournement de la ligne T2 qui ne sera mis en service qu’au printemps 2 021 (mars-avril), comme nous l’avions annoncé le 26 novembre.
Des travaux qui occasionnent depuis mai dernier, la fermeture d’une partie du cours Charlemagne entre la rue Montrochet et le quai Antoine-Riboud dans le sens Sud-Nord. Les collectivités ont saisi l’opportunité de l’arrivée du T2 au sud de Confluence pour repenser et apaiser l’espace. « Le choix de l’expérimentation permettra de tester en situation réelle la piétonnisation de cette zone fréquentée par de nombreux piétons. Nous devons co-construire ces aménagements afin qu’ils correspondent aux besoins de ceux qui l’utilisent tous les jours », indique Fabien Bagnon, vice-président délégué à la voirie et aux mobilités douces. Pour Grégory Doucet « Une piétonnisation réussie c’est une piétonnisation portée par les Lyonnaises et les Lyonnais. Elle doit susciter l’adhésion et doit répondre à des usages concrets du quotidien ».
Le maire de Lyon invite les habitants à s’emparer de leurs rues en proposant des idées sur le site :
https://bit.ly/ContributionExperimentationCharlemagne.
Un bureau d’études mandaté par la Métropole de Lyon a examiné le futur fonctionnement du carrefour Charlemagne/Montrochet. Les études indiquent que, pour permettre un bon fonctionnement du carrefour et améliorer les cheminements piétons au niveau du centre commercial et de la darse, une piétonnisation du cours Charlemagne entre le carrefour Montrochet et le Quai Antoine-Riboud est à privilégier. L’expérimentation de trois mois permettra de vérifier la pertinence du dispositif et de le faire évoluer si nécessaire.
En parallèle, la Métropole étudiera finement l’impact du report des trafics sur les axes environnants. Avec les travaux actuels, les automobilistes qui viennent du sud de Confluence ou de la rue Montrochet sont obligés d’emprunter le quai Perrache. La consultation confiée à la SPL Lyon Confluence (société publique locale), permettra de faire émerger dans le cadre d’enquêtes et d’ateliers participatifs, des aménagements adaptés à leurs besoins. Enfin, une réunion publique sera programmée pour restituer les propositions et définir les choix d’aménagement. Elle était réclamée depuis août par le maire d’opposition du 2e , Pierre Oliver.
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