La carte ne mentionne même pas Clermont-Ferrand. C'est dire le niveau lamentable de perception et de compréhension de ce qui constitue le territoire, la géographie, toussa...
Non, peu de risque que ce discours de 2013, là, précisément, ait influencé un autre discours.
C'était l'air du temps de l'époque, une sorte de vent mauvais soufflant sur tous les domaines. Peu de chance qu'on reprenne ces ventilations de l'ancien monde...
Pour rester dans le sujet, les vélo-rails qui se développent un peu partout permettent de "sauvegarder" les emprises ferroviaires, à défaut de voir recirculer des trains.
Mais en même temps, cela permet aussi de botter en touche, de remettre à un hypothétique "plus tard" la question de la préservation ou de la réutilisation, ainsi que celle de l'entretien du paysage ; c'est une question qui est traitée par le vide, par l'absence, par le déni : plus personne n'entretient les paysages "en suspens" du monde ferroviaire, quand l'exploitation est suspendue. Même les plantes autrefois présentes dans les gares, dans les salles d'attentes, sont livrées à la mort par déshydratation définitive.
Les nombreuses lignes suspendues du Massif Central, comme celles déclassée et déferrées, retournent à l'état sauvage. L'arrêt de l'épandage de biocides est une bénédiction pour la biodiversité, mais en contrepartie, ces espaces en déshérence sont bien pratiques pour certains abrutis soucieux d'économiser le trajet à la déchetterie la plus proche, par exemple, pour les déchets et gravats de chantier déversés depuis des ponts franchissant des tranchées...
L'entretien de ces emprises pourrait générer de l'emploi. Qui paye ? C'est la première question qui fuse, celle qui fait bien dans le décor de ces temps troublés. Au lieu de hurler au gaspillage, quelques questions légitimes devraient s'inviter, et prendre le problème autrement qu'au niveau ferroviaire, de la pertinence d'un mode lourd par rapport à des besoins présents, disparus, ou futurs mais ne rentrant pas dans les codes (l'exemple de 2013...)
Sans retourner aux Ateliers Nationaux d'une époque lointaine (allez voir ce dont il s'agit) on pourrait donner un peu de sens à toutes ces sensibilités motivées qui cherchent un emploi (parce qu'il y en a au total plus que de "feignasses") pourraient y trouver partiellement une stabilité, en échange d'un salaire, même ponctuel, et sans perdre des droits, y compris avec des "missions" en dehors de leur cadre habituel, découverte du territoire included.
On est à un an des échéances électorales, il me semble ? Logiquement, et traditionnellement, les gouvernements à la manoeuvre s'ingénient à chercher et à mettre en place des solutions pratiques pour "faire baisser le nombre de chomeurs". La solution du bac d'acide étant peut-être un peu rugueuse, cette piste plus consensuelle serait à explorer ?
Et voir des emprises ferroviaires tondues, élaguées des gourmands, rejets, et autres végétation spontanée, refaire surface, avec les bordures de quais en pierres ressortir de l'oubli, cela a du sens. Un peu comme les campagnes d'élagage et de bucheronnage le long des voies ferrées autour de Lyon a fait ressurgir un paysage oublié, en permettant simultanément de donner à voir des trains qui circulent, et depuis les trains un paysage qui est ce qu'il est, mais qui n'est plus caché derrière un tunnel vert !
Un article pour illustrer de façon très collatérale l'intérêt de ce principe :
https://www.lamontagne.fr/ancizes-comps ... _13803891/Voir l'historique des gens à la base de l'initiative...
Et pour rester dans le coin, il y a ceci, avec une vraie piste pour les loisirs du futur...
https://www.lamontagne.fr/landeyrat-151 ... r_13945111Et s'il n'y a pas de vent, on colle des éoliennes sur le trajet, l'électricité produite est récupérée pour alimenter des gros ventilateurs disposés à intervalles réguliers le long de la voie, et youpidou. 60 km/h.
On peut imaginer tellement de choses à partir du rail...