nanar a écrit :Il y a des choses qui manquent, il y a des choses en plus, donc on ne peut pas vraiment dire que c'est la carte du réseau (ou des dessertes) TGV.
Avec le printemps et le déconfinement, le Gentiane express reprend peu à peu sa circulation entre Riom-ès-Montagnes et Lugarde dès la semaine du 13 mai 2021. Et propose quatre jours de découverte au public pour le pont de l’Ascension.
«On sent déjà un petit frémissement, les gens nous appellent, ils ont envie de se changer les idées, de sortir et de prendre l’air alors, pour le week-end de l’Ascension, on espère qu’ils feront le pont et viendront découvrir la voie et les paysages avec nous », confie Patrice Juillard, de l’association des Chemins de fer de la Haute Auvergne qui gère le Gentiane express.
Dès jeudi 13 mai 2021, le Gentiane express reprend ses circulations régulières au départ de la gare de Riom-ès-Montagnes, les jeudis et dimanches, à 15 heures. Et, pour l’Ascension, prendra aussi les voyageurs quatre jours durant, jeudi 13, vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 mai. Pour l’occasion, la rame grand parcours aux couleurs jaune et blanche de la gentiane et de 136 places sera de sortie (l’association compte trois autorails de 60, 136 et 200 places).
Les trajets des 13, 14, 15, 16 mai 2021.
Rendez-vous est donné au départ de la gare de Riom-ès-Montagnes, les 13, 14, 15 et 16 mai, à 15 heures. Réservations auprès de l’Office de tourisme, au 04.71.78.07.37 et à la billetterie en gare de Riom-ès-Montagnes. Tarifs : de 9 à 16 €. Site internet : gentiane-express.com
https://www.gentiane-express.com/
« Avec le respect de toutes les règles sanitaires en vigueur, bien évidemment, précise Patrice. L’aller-retour fait 2 h 45, il est entièrement commenté. On fait un premier arrêt au col de Pierrefitte pour que les passagers profitent de la vue et prennent des photos puis 45 minutes de découverte du village de Lugarde avec une balade au suc du chien pour découvrir la vue du Sancy. Au retour, on s’arrête pour les points de vue sur le massif du Sancy et le viaduc de Barajol, ouvrage d’art et que les passagers pourront arpenter à pied. Sur tout le trajet, on explique à chaque fois l’histoire et la géographie des lieux parce que l’on est avant tout une association qui veut promouvoir et préserver cette voie ferrée. »
Pour faire rouler les trains, l’association fera venir trois bénévoles, parfois de loin, mais tous passionnés, qui en profiteront, comme il est d’habitude « pour gratter un peu la voie » et effectuer quelques travaux d’entretien de cette ligne touristique et ferroviaire atypique.
Magali Roche
BBArchi a écrit :Pour clore ce détail, pas souvenir d’avoir vu des tgv sur certains points rouges, comme à Remiremont, à Montauban, ou à Saumur…
A Lannion, par contre, sisi, je suis sur !
https://www.google.fr/maps/@48.7269806, ... 312!8i6656
Incendie accidentel d'un train effectuant des travaux sur la ligne POLT et fort dégagement de fumée en Haute-Vienne
Un train effectuant des travaux de rénovation de la ligne POLT a pris feu sur la commune de St Hilaire Bonneval (87). Le degagement de fumée est visible depuis Limoges. Quarante pompiers sont intervenus.
L'un des wagons du train spécial effectuant les travaux sur la ligne POLT a pris feu.
Ce vendredi 28 mai vers 21h30, le standard des pompiers de la Haute-Vienne a été submergé d'appels. Vous êtes très nombreux à avoir aperçu un important dégagement de fumée. Il provient de l'incendie d'un train au lieu-dit Moncontour sur la commune de Saint Hilaire Bonneval.
Le feu a pris au milieu du convoi de 26 wagons.
Ce train usine de 26 wagons de l'entreprise Enorail, extérieure de la SNCF (groupement Eiffage Rail et ETF) sert à effectuer des travaux de rénovation du balast sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT). Il s'agit d'un train Renouvellement Voie Ballast (RVB) avec une locomotive à l'avant et une autre à l'arrière.
Le feu s'est déclaré de façon accidentelle selon la gendarmerie.
Deux salariés se trouvaient à bord du train qui remontait en direction de Limoges. Selon les informations que nous avons pu recueillir, le feu serait d'origine accidentelle. Le conducteur de queue du convoi a senti de la fumée et a fait arréter le train qui se dirigeait vers Limoges. Le feu a pris sur le train du milieu.
Les pompiers ont eu du mal à éteindre l'incendie en raison de produits très inflammables.
Les pompiers ont installé un PC de crise sur place. Une quarantaine d'hommes sont intervenus et ils ont eu du mal à acheminer de l'eau à travers champs pour atteindre le lieu de l'incendie. Les gendarmes sont également sur les lieux comme des représentants de la direction de la SNCF.
Sur place, un agent de la SNCF confiait, très ému, "n'avoir jamais vu un tel incendie".
Le trafic des trains sur la ligne POLT est perturbé ce vendredi soir.
Le panache de fumée visible de Limoges.
https://youtu.be/Ydr6b6LioFI
[youtube]https://youtu.be/Ydr6b6LioFI[/youtube]
[youtube]Ydr6b6LioFI[/youtube]
Incendie d'un train de travaux sur la ligne Polt.
Retour à un trafic presque normal
Ce samedi matin, le trafic SNCF n'est pas interrompu sur la ligne POLT. Les trains circulent en alternance sur une seule voie. Certains peuvent enregistrer de légers retards.
Quelques TER ont dû être supprimés pour permettre aux équipes de travailler sur le train endommagé et d'anticiper son dégagement, qui pourrait prendre plusieurs jours. Des bus de substitution ont été mis en place.
La SNCF a envoyé sur place, ce samedi matin, un huissier pour constater les dégats et évaluer le montant des dommages, qui pourrait atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros.
Trois wagons du train ont été totalement détruits. 56 mètres de voies sont à refaire, ainsi que la caténaire. Plusieurs poteaux ont également été tordus par la chaleur.
La SNCF a ouvert une cellule de crise à Limoges.
Un train de travaux prend feu sur la ligne SNCF Paris-Toulouse en Haute-Vienne
L'incendie s'est déclaré peu avant 21 h 30, vendredi 28 mai, à hauteur de la commune Saint-Hilaire-Bonneval, au sud de Limoges.
Trois wagons d'un train de travaux ont pris feu, ce vendredi 28 mai au soir, sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, à hauteur de la commune de Saint-Hilaire-Bonneval au lieu-dit "Le petit Bonne", à une quinzaine de kilomètres au sud de Limoges (Haute-Vienne).
Il s'agit d'un train de 26 wagons et long de plusieurs centaines de mètres du groupement Enorail (Eiffage Rail et ETF) conçu pour le renouvellement intégral des voies de chemin de fer. Un chantier est en cours depuis le 10 mai pour remplacer 32 kilomètres de voies entre Limoges et Salon-la-Tour.
Alertés vers 21 h 30, les sapeurs-pompiers ont dépêché une quarantaine d'hommes sur place, notamment pour protéger les motrices et le reste du convoi dans lequel se trouvent des produits inflammables comme du gasoil, des huiles et de l'azote.
« Nous nous sommes rendus maîtres du feu vers minuit », a expliqué sur place le commandant des opérations le lieutenant-colonel Laure Chedozaud qui a estimé que la présence des pompiers devait être nécessaire jusqu'à ce samedi matin « aux petites heures du jour ». Le feu a été éteint un peu avant 3 heures.
Des agents SNCF et du groupement Enorail ainsi que les gendarmes étaient mobilisés sur le lieu du sinistre.
Malgré la présence de deux agents dans le train aux moments de l'incendie, aucun blessé n'est à déplorer.
D'après les premières constatations, l'origine du sinistre semble accidentelle.
C'est la voie 2, la voie montante allant de Toulouse à Paris qui est impactée par l'incendie mais la voie descendante permet de faire circuler les trains, dans les deux sens. « Le trafic sera un peu moins fluide, il y aura peut-être quelques légers retards relatifs à la signalisation mais les trains circulent et aucune annulation de trains n'est prévue », a-t-on déclaré du côté de la SNCF ce samedi matin.
Incendie d’un train en Haute-Vienne : tout sera réparé dans une semaine
Les conséquences de l’incendie qui s’est produit vendredi 28 mai seront limitées. La voie de chemin de fer sera réparée dans une semaine. Le chantier de rénovation de la ligne POLT va lui aussi reprendre rapidement.
Le train usine a pu rouler lentement jusqu'à a gare de triage de Puy Imbert
La fumée était visible à plus de 20 kilomètres à la ronde. C’est un train usine composé de beaucoup de caoutchouc et d’huile qui a brûlé vendredi 28 mai sur la commune de Saint-Hilaire-Bonneval (Haute-Vienne) alors qu’il rentrait à sa base pour le weekend. Ce train de dernière génération était utilisé pour rénover le ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT)
Grâce à l’intervention rapide des pompiers, seule une quarantaine de mètres sur 200 a été détruite.
Réparation de la voie
La voie de chemin de fer a été endommagée sur 56 mètres. Les rails, le ballast et les caténaires vont devoir être remplacés.
Et puisque le train qui a subi l’incendie a pu rouler malgré tout jusqu’à sa base de Limoges, les travaux de réfection de la ligne vont débuter dès la nuit prochaine. La bonne nouvelle est qu’ils ne dureront qu’une petite semaine.
En attendant, les liaison Paris-Toulouse ne se font que sur la voie 1 en alternance. Les retards n’excèdent pas une quinzaine de minutes selon la SNCF.
Pour les liaisons régionales, quelques bus de substitution sont encore possibles.
Rénovation de la ligne POLT
Le train usine qui a brûlé était utilisé pour la rénovation de la ligne POLT. Elle doit permettre d’augmenter la vitesse entre Paris, Limoges, Brive et Toulouse et de mettre Limoges à 2h50 de Paris d’ici 2026.
La société ETF, en charge de ces travaux, va mettre un autre train usine à la disposition des ouvriers. Il est un peu plus âgé que celui qui a brûlé mais permettra de reprendre très rapidement les chantiers.
Le train usine endommagé par un incendie en Haute-Vienne a pu être placé sur une voie de garage à Limoges
Les caténairistes à l'œuvre ce dimanche matin.
Le train usine du groupement Enorail a été victime d'un incendie a priori accidentel, vendredi 28 mai, sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse à Saint-Hilaire-Bonneval, en Haute-Vienne.
Le trajet de quelques kilomètres a duré plusieurs heures. Après de nombreuses expertises pour s’assurer que l’opération était possible, le train usine endommagé par un incendie vendredi soir, a pu se mettre en branle ce dimanche matin à 5h30, à la vitesse de 5 kilomètres par heure pour aller stationner quatre heures plus tard à la base de travaux du Puy-Imbert à Limoges, où il sera réparé.
Ce train usine très récent, appartenant au groupement Enorail (formé d’Eiffage et d’ETF), a été victime d’une avarie vendredi vers 21 h 30, alors qu’il roulait pour aller sur les lieux des travaux. Trois wagons ont été la proie des flammes avant que les pompiers de Haute-Vienne ne circonscrivent le feu.
Dans la nuit de samedi à dimanche, caténairistes ou ouvriers étaient à l’œuvre pour réparer la caténaire abîmée lors de l’incendie, ainsi que les rails endommagées.
Les travaux vont reprendre dans quelques jours
Les travaux commencés le 10 mai pour le remplacement des voies entre Salon-la-Tour et Limoges devraient reprendre d’ici quelques jours. « Nous avons un autre train usine qu’on va pouvoir utiliser pour continuer les travaux. Il faut juste prendre le temps de remettre le train en service et permettre à l’équipe de s’adapter à ce nouveau matériel », explique Johann Pagès, directeur des communications chez ETF.
Du point de vue de la circulation, les trains dans les deux sens deux circulations se sont partagé la voie encore disponible, entraînant quelques retards. Certains trains ont été substitués par autocar, mais d’une manière ou d’une autre « le service a été assuré », commente la SNCF.
Transport
L’avenir du rail en Livradois-Forez (Puy-de-Dôme) en 7 points
Dans le Puy-de-Dôme, l’avenir du rail sur le réseau ferré du Livradois-Forez tend à s’éclaircir. Fin novembre, les premières voies de son développement seront révélées au public.
Mercredi 20 octobre, l’heure était à la restitution devant les élus concernés de l’étude Tenmod, pour « Territoires de nouvelles mobilités durables ». Celle-ci faisait suite à l’appel à manifestation d’intérêt proposé par l’Ademe et France Mobilité auquel avait répondu le Syndicat ferroviaire du Livradois-Forez (*). Ce dernier est propriétaire et gestionnaire du réseau ferré du Livradois-Forez qui s’étend sur trois départements : la Haute-Loire, la Loire et le Puy-de-Dôme.
Une étude globale
Objectif : réaliser une étude globale sur les potentiels de transport de marchandises et de voyageurs sur le réseau ferré, évaluer la performance de l’infrastructure avec du matériel roulant adapté, léger et innovant et en dégager les conséquences positives pour le territoire. Cette étude, financée à 50 % par l’Ademe, à 25 % par Railcoop et à 25 % par le Syndicat, avait débuté en octobre 2020.
Déterminer plusieurs scenarii
Les institutionnels ont donc eu la primeur, ce mercredi, de découvrir la synthèse des résultats. À eux, désormais d’en tirer les conclusions et de fixer les premières actions à mettre en place : « À l’issue de la présentation de la synthèse, un ou plusieurs scenarii possibles seront définis pour être présentés au public fin novembre », présente Guillaume Sournac, coordonnateur de projets au Syndicat ferroviaire du Livradois-Forez.
Voici sept éléments de la synthèse qui ont alimenté leurs réflexions :
1) La concertation
Cette étude a permis de mettre en relation l’ensemble des acteurs, que ce soient les institutionnels, des associations, des entreprises, des techniciens ou le grand public… Plus de 300 personnes ont répondu aux questionnaires mis en ligne. Des ateliers participatifs ont pu se tenir en dépit des mesures de confinement et des dispositions sanitaires découlant de la pandémie de Covid-19.
C'est à vous d'imaginer le train de demain en Livradois-Forez, entre Puy-de-Dôme, Loire et Haute-Loire !
https://www.lamontagne.fr/ambert-63600/ ... _13909523/
2) Les marchandises
« Le potentiel du transport de marchandises sur ce réseau ferré est élevé. Ce sont 103.000 tonnes par an qui pourraient être concernées que ce soit du bois, des déchets ou des matières dangereuses, interpelle Guillaume Sournac. Aujourd’hui, ce ne sont que 38.000 tonnes par an qui circulent. »
3) L'environnement
Selon cette étude, comme il le décrit, « le réseau routier répond aujourd’hui aux besoins. En effet, le rail ne s’avère pas la première solution de mobilité. Toutefois, en ce qui concerne le grand public, des personnes disent qu’elles seraient prêtes à prendre le train en raison du changement climatique, afin de limiter leur empreinte carbone. »
De nouveaux usages
4) Les gares
Les gares sont perçues comme des lieux à préserver. Elles représentent des points de passage et d’échanges, tant pour les voyageurs au travers de services, que pour les marchandises. « Comme le cabinet médical en gare de Courpière ou l’espace de lecture et culturel à Vertolaye. Des usages pourraient être à réinventer concernant ces lieux. »
5) La gouvernance
Un constat semble s’imposer : « Il faut redéfinir la gouvernance du syndicat et son modèle économique afin d’être en mesure d’assumer son rôle. Il a en effet pour mission l’entretien des infrastructures et notamment leur remise à niveau. Certaines portions sont même limite question sécurité. Il faut prendre les choses en main avant qu’il n’y ait un accident. Aujourd’hui, il a trois opérateurs sur 150 km de voies ferrées. Cette pluralité ne favorise pas les actions à mettre en place dont l’ouverture à de niveaux trafics. »
Il faudrait qu’un opérateur prenne le leadership. Celui-ci pourrait fluidifier les liaisons et gérer l’ensemble des circulations sur le réseau.
6) La population
La synthèse souligne que la consultation grand public a bien fonctionné. « Il faut continuer à associer la population à l’avenir du rail en Livradois-Forez et en Velay. »
Un an de défense de la ligne Clermont-Thiers-Boën-Saint-Étienne-Lyon pour le collectif ferroviaire (Puy-de-Dôme)
https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/ ... _14016398/
7) La temporalité
Il s’avère nécessaire de projeter le futur de ce réseau dans le temps :
On pourrait expérimenter en 2022-2023 le transport de déchets, de Courpière au Valtom à Clermont, par exemple. Et puis peut-être développer une nouvelle activité touristique, côté Haute-Loire.
« En 2024, le transport de déchets pourrait rejoindre Ambert au Valtom cette fois. En 2027, si le réseau ferré est rénové, pourquoi ne pas développer le transport voyageurs, selon un principe de navette à la demande ? En 2032, ces 150 km pourraient être reliés au réseau SNCF et ainsi rejoindre les grandes métropoles. »
(*) Il rassemble deux communautés de communes, Thiers Dore et Montagne et Ambert Livradois Forez, deux communautés d’agglomération, celle du Puy-en-Velay et Loire-Forez, et Peschadoires.
Transport
Le Syndicat mixte ferroviaire du Livradois-Forez et Velay cesse le fret et une partie du trafic touristique
À compter du 1er janvier 2022, le Syndicat mixte ferroviaire du Livradois-Forez et Velay a annoncé qu’il suspendait temporairement le trafic fret et une partie du trafic touristique. © Geneviève THIVAT
La nouvelle est tombée voilà quelques jours : le Syndicat mixte ferroviaire du Livradois-Forez et Velay doit stopper son activité fret et une petite partie du trafic touristique compte tenu de difficultés financières et techniques.
L’image, venue d’Épinal, fait plutôt rire jaune en Livradois-Forez. En effet, le 12 décembre dernier, la ligne entre Épinal et Saint-Dié-des-Vosges, fermée depuis décembre 2018, rouvrait en grande pompe en présence du Premier ministre, Jean Castex, et du ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
L’avenir du rail en Livradois-Forez (Puy-de-Dôme) en 7 points https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/ ... _14033742/
À quelques jours d’intervalle, le Syndicat mixte ferroviaire du Livradois-Forez et Velay (*) annonçait, lui, la suspension temporaire du trafic, « l’état de l’infrastructure ne permettant plus d’assurer toutes les circulations actuelles. C’est un grand regret, une déception et une décision difficile à prendre pour l’ensemble des élus. » Sont impactés le trafic fret et une partie du trafic touristique, dès le 1er janvier 2022.
Des travaux d'investissement à mener
Depuis plusieurs années, le syndicat « tente de subsister grâce aux collectivités locales et fait également appel depuis une dizaine d’années à la Région et à l’État pour assurer les travaux d’investissement sur la ligne afin de maintenir et développer les différentes circulations », résume Guillaume Sournac, coordonnateur de projets au Syndicat mixte. Et même si ce dernier se défend de fustiger la position actuelle de la Région AuRA ou de l’État sur la question – « c’est un débat politique à avoir » – il rappelle que cette problématique est celle que connaissent beaucoup de petites lignes en France, et n’est absolument pas nouvelle.
L’abominable ligne Thiers-Boën (Le Pays roannais) https://www.le-pays.fr/boen-sur-lignon- ... _14053767/
Dans le cas du Livradois-Forez, l’addition de deux facteurs pèse dans cette décision : la sécurité d’abord, avec différents points de mesure. Guillaume Sournac l'explique :
Nous avons par exemple des écartements de rail identifiés et qui sont hors tolérance.
Les infrastructures ont été reprises par la collectivité il y a trente ou quarante ans mais leur régénération ne s’est pas faite suffisamment rapidement
Une tournée à pied menée en 2020 confirmée par une étude en mars 2021 avait ainsi recommandé le remplacement de quelque 1.250 traverses et le régalage de 1.000 tonnes de ballast. Idem pour la zone exploitée de façon touristique. « On ne pouvait pas attendre l’accident pour réagir », estime Guillaume Sournac.
Plus de 2 M€ de travaux
Deuxième facteur, celui des financements, et « leur non-visibilité » et ce, malgré le soutien sans faille des collectivités. Les 190.000 € annuels versés pour cette ligne longue de 150 km n’y suffisent pas. Car, face à cela, la facture ne cesse de croître : on parle ainsi de 400.000 € de travaux d’urgence, 1 M€ sur cinq ans pour la partie fret. « Les montants sont démesurés », réagit Guillaume Sournac. Et ça n’est pas mieux sur la partie touristique avec 220.000 € de premiers travaux à prévoir et 700.000 € à rajouter sur dix ans. Au final, une facture de plus de 2 M€ pour l’estimation la plus haute. D’où la recherche par le syndicat mixte d’autres partenaires. « Nous ne pouvons pas continuer seuls. On l’a vu avec l’hôpital d’Ambert, quand la Région s’est emparée du dossier, ils ont pu se relancer sur les prochains mois. On sent qu’on est sur des dynamiques fébriles », explique le coordonnateur de projets.
D’autres partenaires envisagés
Plusieurs pistes sont ouvertes, peut-être en faisant évoluer le syndicat mixte, « un modèle périmé » vers d’autres formes, avec d’autres partenaires. En sollicitant surtout la Région Auvergne-Rhône-Alpes afin de bénéficier de fonds dans le cadre du Plan de relance ou du Contrat de plan État-Région (CPER). « Cela fait un an que nous n’avons pas de réponse claire. Difficile d’envisager un avenir serein », regrette Guillaume Sournac.
Pourtant le rail ne manque pas d’arguments actuellement, déjà par le soutien qu’affiche l’État à l’égard de ce mode de transport.
Ensuite par les résultats de l’enquête Tenmod financée par l’Ademe (50 %), la SCIC Railcoop à laquelle adhère le Syndicat (25 %) et le syndicat ferroviaire (25 %) et qui viennent d’être dévoilés. Par les chiffres, celle-ci indique que 15.000 personnes voyagent sur les trains touristiques d’Agrivap entre Ambert et La Chaise-Dieu et des Chemins de fer du Haut Forez entre Estivareilles et La Chaise-Dieu ; 6.000 autres pratiquent le vélorail et, 5 jours sur 7 toute l’année, l’opérateur de fret, Combrail, achemine près de 38.000 tonnes de marchandises soit environ 2.000 camions.
Les élus régionaux s'indignent de l'absence de trains de nuit en Auvergne https://www.lamontagne.fr/clermont-ferr ... _14062176/
Malgré l’arrêt annoncé, le syndicat mixte ne cesse pas pour autant de travailler. Outre la recherche d’autres marchés (voir par ailleurs), une rencontre avec le préfet du Puy-de-Dôme est d’ores et déjà prévue mi-janvier « pour capter des financements ».
(*) Ce réseau ferré du Livradois-Forez s’étend sur trois départements (la Haute-Loire, la Loire et le Puy-de-Dôme) et met autour de la table des communautés de communes (Thiers Dore et Montagne et Ambert Livradois Forez), des communautés d’agglomération (Le Puy-en-Velay et Loire-Forez) et la commune de Peschadoires.
Les conséquences directes. Pour le fret – 10 km exploités entre les Papeteries de Giroux et le site de Celta à Courpière – cela signifie son report sur les routes. 38.000 tonnes sont actuellement transportées par rail représentant, demain, quelque 2.000 camions remis sur la route chaque année. Pour le train touristique, cela veut dire l’interruption de la circulation sur des tronçons entre Craponne-sur-Arzon et Sembadel et entre La Chaise-Dieu et Sembadel.
Les pistes à exploiter. Selon le syndicat mixte, quelque 103.000 tonnes sont potentiellement transportables par le rail, « moyen le plus sûr et le plus écologique », rappelle Guillaume Sournac. Par exemple avec les déchets du Valtom, en charge de la gestion et du traitement des déchets ménagers et assimilés pour le Puy-de-Dôme et le nord de la Haute-Loire. Cela pourrait représenter 10.000 tonnes par an. « Une initiative publique pourrait être un dynamiseur pour les entreprises privées », estime Guillaume Sournac. À cela s’ajouterait aussi du transport de voyageurs, par exemple du côté du lac de Malaguet.
François Jaulhac
francois.jaulhac@centrefrance.com
Ruralité : "Il est grand temps que l’on mise sur le ferroviaire, l’un des transports d’avenir du XXIe siècle"
Tribune
Par Dominique Marmier , Nathalie Montero , Nelly Vallance et Véronique Marchand
Publié le 06/03/2022 à 10:37
Nelly Vallance, présidente du Mouvement rural de jeunesse chrétienne
Par Dominique Marmier , Nathalie Montero , Nelly Vallance et Véronique Marchand
Publié le 06/03/2022 à 10:37
Nelly Vallance, présidente du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC), Véronique Marchand et Nathalie Montero, co-présidentes de la Confédération nationale des foyers ruraux, et Dominique Marmier, président de la Fédération nationale Familles rurales, plaident pour un renforcement du train à la campagne, afin de sortir du tout-automobile.
En ce début d’une année électorale décisive pour le pays dans son ensemble, le foisonnement des analyses sur les « fractures » françaises ou sur « l’archipélisation » du pays suscite débats, colloques et tribunes. Le constat est là et est une inépuisable mine de controverses médiatiques. Comme très souvent, le diagnostic passionne autant que les remèdes indiffèrent. À croire que la contemplation des difficultés du pays produit un intérêt et une curiosité tels que les politiques à mener pour y remédier revêtent une dimension moindre, d’un intérêt tout relatif par rapport à la contemplation des malfaçons de notre société.
Pour les mondes ruraux, les questions de mobilité sont essentielles. Elles déterminent à la fois la réalisation de l’égalité, la possibilité de travailler, d’accéder à des services publics ou de santé aussi bien qu’aux lieux commerciaux. Entre tous ces lieux on ne compte pas en kilomètres mais quasi systématiquement en dizaines de kilomètres. L’automobile n’a de rôle plus déterminant et plus central que dans les mondes ruraux ( https://www.marianne.net/societe/transp ... dependance ). Le mouvement social des Gilets jaunes a mis en lumière cette réalité et a eu pour glu idéologique, rassemblant des gens très différents, une véritable culture de la « bagnole ». Apporter une vision et un projet s’inscrivant dans le long terme ne peut se faire qu’en associant et mobilisant la société, c’est-à-dire les habitants dans leur diversité, ainsi que les collectivités locales en lien avec les citoyens.
Favoriser le train
Si aujourd’hui le tout-automobile domine les mondes ruraux, avec une accidentologie record leur étant propre, il est temps de reconsidérer nos politiques relatives à la mobilité et aux transports. Alors que nos métropoles adoptent des politiques visant à réduire drastiquement le trafic automobile, on ne sait par quelle absurdité les mondes ruraux ne bénéficieraient pas d’une révision des politiques de transport les touchant.
Victimes du choix d’un demi-siècle de l’État visant à favoriser les lignes à grande vitesse, les « petites lignes » sont aujourd’hui délaissées, les gares vides quand elles n’ont pas été vendues par la SNCF. Le chemin de fer a contribué pendant toute une époque à aménager le territoire national. Il ne s’agit nullement à nos yeux de vanter « la douceur des lampes à huile et la splendeur de la marine à voile » mais, au contraire, d’imaginer la mobilité de demain, plus égalitaire, plus écologique, plus sûre également. Les petites lignes sont un trésor inestimable pour notre pays et ses mondes ruraux. En rouvrant des lignes, en assurant une desserte suffisante et intelligente des territoires, notre pays ferait un investissement qui s’avérerait rentable à maints égards à l’avenir. Y compris sur le plan du développement économique, le pari sur les infrastructures ferroviaires contribuera à l’essor de nouvelles activités économiques dans les mondes ruraux.
À LIRE AUSSI : "On rend plus compliqué le recours au train, qu’on vous recommande par ailleurs" https://www.marianne.net/agora/les-sign ... r-ailleurs
Les liaisons ferroviaires sont essentielles pour faciliter le lien entre les métropoles régionales et les zones rurales, ce qui implique un accès plus grand à certains soins hospitaliers ou aux centres universitaires pour les plus jeunes. Les petites lignes ont aussi un potentiel de règlement de la fréquentation des axes départementaux et nationaux par de longues files de camion qui souvent font du cabotage dans nos régions, alors que le fret ferroviaire désengorgerait et sécuriserait ces axes. Quant aux gares, qu’elles soient existantes ou à construire, elles méritent mieux que de demeurer une salle des pas perdus sans personnels aucun pour renseigner ou aider les usagers.
Transport d'avenir
Les gares de demain peuvent devenir des centres importants de la vie sociale, notamment en accueillant des services publics, des espaces de coworking. Évidemment, pour que les gens prennent le train, il faut que l’offre soit à la hauteur de l’ambition d’un changement de paradigme. C’est ainsi que le retour du train, attendu, espéré et nécessaire implique une politique favorisant l’efflorescence de moyens connexes de transport pour relier gares et lieux de vie, commerciaux ou de production. Il faudra conséquemment travailler sur la façon de promouvoir des formes de transports nécessaires aux mondes ruraux : transport à la demande, plate-forme de covoiturage, service auto-stop sécurisé, taxi solidaire, mise à disposition de véhicules en auto-partage à proximité des gares… Il faut partir du vécu réel de nos concitoyens pour opérer un changement nécessaire et radical en matière de mobilité.
Qu’on ne se méprenne pas : si on offre une alternative efficace au tout-automobile et au tout-camion, on donnera aux ménages des marges de manœuvre supplémentaires et on désengorgera des axes hyperfréquentés au bénéfice de la sécurité, de l’environnement et de l’accès plus égalitaire aux services parfois éloignés de dizaines de kilomètres des ruraux concernés. Il est grand temps que l’on mise sur le ferroviaire, l’un des transports d’avenir du XXIe siècle.
Deux trains Intercités dans le sens Paris-Province seraient supprimés à partir du samedi 21 janvier et pour deux semaines. Sans plus d'explications...
Les collectifs d'usagers sont à l'affût. Et l'application commerciale de la SNCF confirme : deux Paris-Limoges au départ d'Austerlitz les après-midi ne rouleront pas pendant deux semaines à partir du samedi 21 janvier.
Il s'agit des Intercités 3645 et 3665 qui partent respectivement à 14h40 et 17h39 de la gare parisienne.
Pourquoi LE train du matin est supprimé cet hiver ? (11/2022) : https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/ ... _14218592/
Les usagers soulignent que ces suppressions posent particulièrement problème pour avoir plusieurs correspondances en fin d'après-midi à Châteauroux, avec des TER qui desservent ensuite les "petites" gares : Eguzon (Indre), Saint-Sébastien (Creuse), Saint-Sulpice-Laurière (Haute-Vienne).
Manifestation en gare des Bénédictins pour le Polt (12/2022) : https://www.lepopulaire.fr/limoges-8700 ... _14231861/
Aucune explication n'a été fournie par l'entreprise pour cette suppression ou suspension. SNCF Réseaux, qui gère l'infrastructure, n'étant même pas au courant. Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu sur le Polt (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse), après le tollé qui avait été provoqué en fin d'année par la suspension hivernale d'un des principaux Intercités (3624) pour Paris les matins.
Floris Bressy
Le Grand Lyon devient sociétaire de Railcoop pour soutenir le train Lyon-Bordeaux
Le Lyon-Bordeaux exploité par la SNCF avait été arrêté par l'État en 2014 faute de rentabilité. ©Railcoop
La métropole de Lyon a voté ce lundi une subvention de 80.000€ pour entrer au capital de Railcoop. Une coopérative ferroviaire qui souhaite relancer la ligne Lyon-Bordeaux, mais dont le projet a pris du retard.
La métropole de Lyon a voté ce lundi une subvention de 80.000€ pour prendre 800 participations au sein de la coopérative ferroviaire Railcoop qui prévoit de relancer la ligne de train entre Lyon et Bordeaux. À travers cette entrée au capital, le Grand Lyon souhaite participer à la relance de ces lignes délaissées par l'État, comme ce fut le cas du Lyon-Bordeaux, stoppé en 2014 faute de rentabilité. Un tronçon qui permettait pourtant de desservir, en plus des deux métropoles, Roanne, Saint-Germain-des-Fossés, Gannat, Montluçon, Guéret, Saint-Sulpice-Laurière ou Limoges.
Le train Railcoop prend déjà du retard
Toutefois, le projet qui devait voir le jour initialement à l'été 2022 a pris du retard. Et si la coopérative a déjà réuni 13.000 de sociétaires particuliers, entreprises et collectivités pour un montant récolté de 8 millions d'euros, elle n'a pas encore franchi le cap de l'exploitation. La faute à des coûts d'entrée importants dans le ferroviaire, à commencer par l'achat de matériel.
Pour rassurer ses sociétaires actuels et ceux qui souhaiteraient devenir demain partie prenante de l'aventure Railcoop, la coopérative a présenté fin novembre 2022 un audit de sa rame X72500 achetée à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Une expertise qui a jugé l'état du matériel comme bon. De quoi rassurer Railcoop qui a déjà signé un contrat pour l'acquisition de sept autres rames similaires avec la SNCF et qui espère recevoir une garantie des pouvoirs publics pour emprunter une trentaine de millions d'euros pour conclure cet achat. En cas d'obtention de ce financement, «il faudrait au moins une bonne année avant que la première ligne ne voie le jour», confie Nicolas Debaisieux, directeur général de Railcoop.
Une gauche divisée sur le sujet
Du côté de la métropole de Lyon, ce financement a divisé la majorité de gauche tiraillée entre son soutien aux projets prenant la forme de coopérative et sa critique de la fin du monopole de la SNCF sur le ferroviaire en France. «Au-delà des aspects positifs de Railcoop, on peut s'interroger sur la création de concurrents directs à la SNCF. De tels acteurs privés seront-ils capables d'apporter des solutions économiques viables là où le service public national ne se donne pas les moyens de le faire ?», s'est interrogée Laurence Boffet, élue du groupe la Métropole en commun avant de s'abstenir.
«Quelle est la place de Railcoop ? Oui il y a défaillance de SNCF, mais la critique est aisée et facile si l'on évacue les causes de cette défaillance. Railcoop est-il la 3e voie entre public et privé ou l'instrument du libéralisme ?», s'est questionné de son côté Thierry Haon, élu du groupe Communiste et républicain qui a voté contre. Jean-Charles Kohlhaas, le vice-président chargé des déplacements a lui assuré que Railcoop n'est pas «un concurrent à la SNCF », mais souhaite simplement «refaire du ferroviaire au service des territoires et des personnes».
Le Grand Lyon n'est pas la première collectivité à soutenir financièrement Railcoop. La région Grand-Est, le département de l'Allier et la plupart des villes et agglomérations traversées par le tracé de ce Lyon-Bordeaux ont déjà décidé de devenir sociétaires. Ce que devrait aussi faire prochainement la ville de Lyon.
Une gauche divisée sur le sujet
Du côté de la métropole de Lyon, ce financement a divisé la majorité de gauche tiraillée entre son soutien aux projets prenant la forme de coopérative et sa critique de la fin du monopole de la SNCF sur le ferroviaire en France. «Au-delà des aspects positifs de Railcoop, on peut s'interroger sur la création de concurrents directs à la SNCF. De tels acteurs privés seront-ils capables d'apporter des solutions économiques viables là où le service public national ne se donne pas les moyens de le faire ?», s'est interrogée Laurence Boffet, élue du groupe la Métropole en commun avant de s'abstenir.
Non, 80k€ ce n'est pas une grosse somme pour le budget lyonnais,
TubeSurf a écrit :… La seule chose bien huilée chez eux est leur communication, et leur habileté / aptitude à rejeter toute contrainte / retard / contrariété sur les autres. C'est un peu facile…
Train vers Bordeaux : Brive adhère à une association
Le conseil municipal a voté l'adhésion de la ville à l'Association pour la promotion de la ligne ferroviaire Bordeaux-Périgueux-Brive-Tulle qui a vu le jour le 31 août dernier. C'est Frédéric Soulier, très attaché à un Brive-Bordeaux en moins de 1 h 30, qui y siègera.
L'association a notamment pour but de "défendre et promouvoir la modernisation et l'amélioration des infrastructures, du matériel, des dessertes, du cadencement... D'agir pour son interconnexion au réseau européen à grande vitesse".
A lire aussi : Peut-on vraiment rêver d'un train Brive-Bordeaux en 1 h 15? La question qui divise les élus du conseil municipal : https://www.lamontagne.fr/brive-la-gail ... _13842328/
Frédéric Soulier a notamment évoqué "le TER à grande vitesse entre Limoges et Poitiers" projeté par le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset. "En quoi cette ligne diffère-t-elle de Brive-Bordeaux ? a-t-il lancé. Le président Rousset va sans doute être un peu gêné aux entournures par tous les projets de son territoire. Organisons-nous pour que ce désenclavement soit une réalité à vingt ans."
BBArchi a écrit :(spéciale dédicace à Auron ) ... alors qu'il y a nettement mieux à voir...
BBArchi a écrit :
Auron> Pour ça, est ce que je lobbyise dès à présent pour que dans ton roulement tu fasses la circulation inaugurale avec un chapelet de 3 saucisses ?
Rémi a écrit :Pas besoin de LGV entre Toulouse et Narbonne pour y faire passer dans le meilleur des cas 1 ou 2 rapides par heure : en revanche, il faut travailler sur la sortie de Toulouse pour favoriser le développement du RER et renforcer significativement l'alimentation électrique souffreteuse pour améliorer le temps de parcours (aujourd'hui, on ne peut prendre que 4 MW d'où TGV interdits en UM2) et plancher sur un relèvement à 220 km/h.
Rémi
Le seules interdictions en UM de TGV dans le quartier concernent les lignes Perpignan - Villefranche-Vernet-les-Bains et Béziers - Neussargues qui sont par ailleurs interdites pour cause de gabarit aux TGV à deux niveaux
Transport
Brive-Bordeaux en 1 h 50 : l'association de lobbying se structure
Cheffe d’entreprise à Brive, Alexandra Froidefond a pris la présidence d’une association de défense et de promotion de la ligne ferroviaire Tulle-Bordeaux. Avec un objectif : faire passer le temps de trajet à 1 h 50 entre Brive et la capitale régionale.
En septembre 2021, les agglomérations de Tulle, Brive et Périgueux avaient débloqué des fonds * pour financer une étude de « faisabilité technique et financière ».
Cette étude a été confiée au groupe Systra, spécialisé dans l’ingénierie et le conseil en mobilité, qui devra donc déterminer la possibilité de gagner, dans un premier temps, une demi-heure de trajet entre Brive et Bordeaux. « Voire même un peu plus, car même si le meilleur temps actuel est de 2 h 20, moi qui suis une usagère régulière je peux vous dire que c’est souvent 3 heures », souligne Alexandra Froidefond.
Train : Brive-Bordeaux en 1 h 15, est-ce vraiment réalisable ? https://www.lamontagne.fr/brive-la-gaillarde-19100/actualites/train-brive-bordeaux-en-1-h-15-est-ce-vraiment-realisable_13810595/
"Combien de personnes prendraient le train ?"
L’objectif initial, affiché par le président de l’agglo de Brive, Frédéric Soulier, était de « 1 h 15 ». Il n’est pour l’instant pas repris. « Techniquement, ce serait réalisable, estime Laure Delmas, qui anime l’association. Mais il ne faut pas rêver, cela demanderait des investissements très importants. Ce qui serait très intéressant, en revanche, ce serait de savoir combien de personnes préféreraient prendre le train avec un tel temps de trajet. »
Des résultats dans six à huit mois
Même si la SNCF ne laisse pas l’accès à ses données - « ce qui est scandaleux », juge Alexandra Froidefond - l’étude de Systra devrait être rendue d'ici à six à huit mois. En attendant, l’association va continuer de se structurer. « On va commencer par lui trouver un nom », confie la présidente.
Des actions pourraient également être menées, comme des « assemblées plénières sur le thème de la mobilité, en allant au-delà du train », imagine Alexandra Froidefond.
"Pas seulement des élus"
Des échanges auront également lieu avec l’association Urgence Polt, qui se bat depuis treize ans pour l’amélioration de la ligne Paris-Toulouse via Limoges et Brive.
« La force de notre collectif, c’est qu’il ne réunit pas que des élus, estime Alexandra Froidefond. Il y a trois agglos de sensibilités politiques différentes, mais aussi des entrepreneurs et on l’espère beaucoup d’usagers. »
Tanguy Ollivier
* https://www.lamontagne.fr/brive-la-gail ... _14020513/
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