La dette, qui était en dessous de 650 M€ en 2019 passerait à 791 M€ en 2022 et 1727 M€ en 2026.
On va faire un très bref hs.
Soit une dette multipliée par 2.6569 en 7 ans.
Ce ne serait pas 'un peu gonflé' et hasardeux de partir sur cette aventure, alors que les taux sont en train de remonter et qu'ils seront au plus haut au moment de concrétiser les emprunts ?
Quand les problèmes de l'économie (qui s'emballe 'très provisoirement') et leurs effets vont nous rattraper, simultanément et en superposition à cette dette nouvelle, je pressens un gigantesque et très méchant correctif.
Factuellement, est ce que l'augmentation du trafic va réellement se poursuivre sur la même trajectoire qu'avant 2019, et nécessitera les investissements aussi lourds aussi rapidement ?
Les palanquées d'experts en tous genre, qui nous infligent parfois leurs leçons de morales contredites quelques mois plus tard, auront-ils suffisamment d'humilité pour avouer qu'ils ne sont pas du tout en mesure de prévoir raisonnablement et précisément la consistance de l'évolution dans les mois qui viennent, alors les années ?? ?? ?? ?
Va falloir rembourser.
En dehors de tout regard sur une éventuelle stratégie politique qui me dépasse, la simple réflexion conduit à réaliser qu'au bout du bout, c'est mon porte monnaie qui va se retrouver délesté.
Alors si vous voulez que je continue à abonder, même de façon symbolique, le tonneau du remboursement pendant les années à venir, va falloir me lâcher l'affaire sur les crit'air 3, pendant encore quelques mois...
