https://www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/le-train-leger-draisy-veut-rehabiliter-les-petites-lignes-ferroviaires-1779518 a écrit :Le train léger Draisy veut réhabiliter les petites lignes ferroviaires
MOBILITE DE DEMAIN (1/8). L'entreprise alsacienne Lohr a imaginé, dans le cadre d'un consortium mené par la SNCF, un véhicule hybridant le train et le bus. Doté de batteries rapidement rechargeables, cet engin peut circuler sur des voies non électrifiées, peu coûteuses à entretenir.
Le 2 août 2022, la "Planification du réseau de transport ferroviaire de Guangzhou (2018-2035)" a commencé à être rendue publique.
Ce cycle de "planification" construit un système de transport ferroviaire urbain pour Guangzhou composé de métros à grande vitesse, de métros express et de métros à vitesse régulière, avec une échelle totale de 53 lignes et 2 029 kilomètres.
Par rapport au cycle de planification précédent, 30 lignes et 1 004 kilomètres ont été ajoutés.
Lignes de métro à grande vitesse : les lignes 18 et 22 sont prolongées du nord au sud, et les lignes 17, 28 et 37 sont nouvellement ajoutées, avec un total de 5 lignes et 452 kilomètres.
Lignes de métro express : Nouvelles lignes 24, 25, 26, 27 et 29, avec un total de 11 lignes et 607 kilomètres.
Lignes de métro à vitesse ordinaire : crypter le réseau de lignes dans la ville centrale, créer un réseau relativement indépendant pour le sous-centre de Nansha, construire un cadre ferroviaire dans la ville périphérique et introduire 10 lignes ferroviaires à Foshan, Dongguan et d'autres villes environnantes, avec un total de 37 lignes et 970 kilomètres.
Billy a écrit :Amaury Tremblay pour BFMTV https://www.bfmtv.com/lyon/moins-de-pan ... 80562.html a écrit :MOINS DE PANNEAUX EN VILLE, FIN DES ÉCRANS DANS LE MÉTRO: LYON MET UN COUP DE FREIN À LA PUBLICITÉ
La Métropole de Lyon a adopté lundi un nouveau règlement sur la publicité afin de réduire le nombre de panneaux. Le métro est aussi concerné avec la fin prochaine des écrans numériques.
Les Lyonnais et les habitants de la Métropole vont voir les publicités dans la rue disparaître progressivement. Les élus métropolitains, réunis lundi en conseil, ont examiné le nouveau Règlement local de la publicité.
Mise en place en 2023
Il s'agit du texte réglementant la place des écrans de publicité dans l'espace public, mais aussi des enseignes lumineuses et des bâches publicitaires installées sur des immeubles en chantier.
"Avec 111 voix pour sur 150 (seule la droite a voté contre), la grande majorité des élus de la Métropole de Lyon s'est mis d'accord pour diminuer fortement la place de la publicité dans l'espace public", annonce Benjamin Badouard, co-président du groupe des écologistes à la Métropole de Lyon.
Dans le détail, les écrans numériques installés en ville seront démontés, les enseignes lumineuses seront éteintes de minuit à 6 heures du matin et la taille comme le nombre des panneaux publicitaires seront réduits (4m2 maximum).
Ce règlement va désormais être soumis à une enquête publique au cours de l'été afin de recueillir l'avis des habitants et des professionnels concernés par le projet. En fonction des résultats, le règlement local de la publicité sera éventuellement modifié pour une présentation et une adoption définitive prévue d'ici début 2023 par les élus métropolitains.
Autre lieu où la place de la publicité va changer: le métro. Là, l'implantation des espaces publicitaires n'est pas concernée par le Règlement local de la publicité. Mais, Bruno Bernard, président de la Métropole et de Sytral, l'organisme chargé des transports en commun, indique que les écrans numériques y seront interdits.
Selon Benjamin Badouard, le retrait des écrans publicitaires vidéo, présents dans les stations de métro, doit intervenir en 2024. "Sobriété énergétique, sobriété cognitive, stop aux appels à surconsommer... nous continuons d'agir pour l'intérêt général", indique l'élu métropolitain.
Dans le Rhône, d'autres communes ont déjà pris les devants pour réduire la place de la publicité. C'est le cas de la ville d'Oullins qui affirme avoir retiré 99% de ses panneaux publicitaires dans son espace public.
La fin des écrans numériques ne signifie pas forcément la fin de la publicité dans le métro... Mais c'est déjà une belle avancée, on sera moins agressé visuellement par tous ces écrans
Des mesures de sobriété énergétique doivent répondre au danger climatique et aux prix élevés du gaz et de l'électricité avant l'hiver.
La France va d'ici «la fin de l'été» unifier les règles d'interdiction des publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin, et interdire au niveau national les portes ouvertes des commerces chauffés ou climatisés, a indiqué lundi le ministère de la Transition énergétique dans un nouveau calendrier. La ministre Agnès Pannier-Runacher avait annoncé le 24 juillet dans le Journal du Dimanche deux décrets «dans les prochains jours», mais ceux-ci seront prêts d'ici «la fin de l'été», soit d'ici le 21 septembre, a annoncé à l'AFP le ministère.
Airbus a écrit :Personnellement la publicité ne me dérange pas et elle constitue une ressource économique dont il va falloir se passer. Par quoi sera t elle compensée ?
Airbus a écrit :Personnellement la publicité ne me dérange pas et elle constitue une ressource économique dont il va falloir se passer. Par quoi sera t elle compensée ?
Par une réduction de l'offre ou par un nouveau ralentissement des investissements ou par une hausse des tarifs ? Dernière hypothèse sans doute la plus probable
La hausse des prix de l'électricité va représenter un surcoût d'environ 1,6 milliard d'euros pour la SNCF en 2023
– Lors d'une audition au Sénat le 14 septembre, le PDG du groupe ferroviaire, Jean-Pierre Farandou, a annoncé un surcoût limité à 300 millions d'euros pour 2022, car la SNCF avait acheté la majorité de son électricité avant la crise. Cette somme représente néanmoins un doublement de la facture. Pour 2023, les premières projections misent sur un surcoût de 1,6 à 1,7 milliard d'euros.
Hausse des prix de l'électricité : IDFM appelle à l'aide
– Alors que Jean-Pierre Farandou évoquait les surcoûts d'électricité pour la SNCF devant le Sénat le 14 septembre, Valérie Pécresse dévoilait au même moment qu'Île-de-France Mobilités prévoit une facture d'électricité en hausse de 950 millions d'euros pour 2023 (sur 11 milliards de coûts totaux d'exploitation). Si 200 millions ont trouvé un financement par la région, l'autorité organisatrice cherche encore 750 millions d'euros. Elle refuse de répercuter cette somme uniquement sur le passe Navigo (qui devrait alors augmenter de 25 euros, pour passer à 100 euros). Elle propose donc que les collectivités (départements et Ville de Paris) apportent 100 millions d'euros au total, que les opérateurs franciliens RATP et SNCF mettent 200 millions de leur poche « exceptionnellement » et que le versement mobilité soit augmenté en ciblant les entreprises du cœur de l'agglomération parisienne pour engranger 250 à 300 millions d'euros.
La concertation sur la rive droite du Rhône est terminée depuis plusieurs mois. Comment voyez-vous les choses ?
On sait qu’il y aura un apaisement assez fort puisqu’on est sur un profil de deux voies automobiles dans le sens sud-nord et une voie dans le sens nord-sud. Il y a aussi le traitement des intersections qui doit être étudié au cas par cas.
Le projet de piscine a-t-il été retenu ?
Je pense qu’il y a un déficit des endroits où se baigner. Cela me semble intéressant de se rapprocher des fleuves. Mais je ne connais pas la faisabilité du projet.
Il y a aussi le sujet des ponts. Lafayette est mal adapté à la circulation des vélos…
Les aménagements cyclables sont sur trottoirs, pas larges et avec des candélabres au milieu. On a demandé des études en coordination avec les voies lyonnaises. Il n’y a pas cinquante solutions : il faut supprimer une voie de circulation. Nous souhaitions remettre la piste au niveau de la chaussée, à l’image de ce que nous avons réalisé sur le pont Wilson. Toutefois, la structure du pont ne le permettait pas. Nous allons donc élargir la piste et le trottoir avec une vraie séparation entre les deux de chaque côté du pont. Les travaux auront lieu à l’été 2023.
Quid du pont Morand ?
Aujourd’hui, le trottoir est trop étroit et il y a un conflit d’usage entre les cyclistes et les piétons : le trottoir va donc être élargi en lieu et place d’une voie de circulation.
Guingamp-Paimpol Agglomération rebaptise son réseau de transports, le nom étant pris par La Poste
Guingamp-Paimpol Agglomération a officialisé le changement du nom de son réseau de transport, dû à un dépôt de l’ancienne dénomination à l’Inpi par le groupe La Poste.
En novembre 2022, Guingamp-Paimpol Agglomération avait annoncé devoir changer le nom de son réseau de transport. Appelé Axéo depuis 2011, cette dénomination n’avait pas fait l’objet d’un dépôt à l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle), mais seulement d’un courrier. « Or, un écrit ne vaut pas un dépôt », avait déploré, à l’époque, Vincent Le Meaux, président de GPA.
Et en 2017, le groupe La Poste a, en revanche, déposé le nom Axéo à l’Inpi. Contraignant ainsi GPA à un changement de nom d’ici au 1er avril 2023. Ce nouveau nom a été dévoilé, ce jeudi 16 mars : Guingamp-Paimpol Mobilité. « Un nom institutionnel pour permettre d’être identifié », dixit Vincent Le Meaux, en attendant de trouver « un nom affectif. Prenons le temps, et écoutons les gens ».
Hastan Buan, Posteo, Taxeo : nos lecteurs ont des idées pour rebaptiser le réseau de transports de Guingamp-Paimpol
Et bim ! La Poste, qui a déposé le nom, va récupérer l’appellation Axéo. Quel nom sera choisi pour rebaptiser le service de transports de Guingamp Paimpol agglomération, à partir du 1er avril 2023 ? Les lecteurs du Télégramme proposent des pistes.
Ce n’est pas un poisson d’avril. Au 1er avril 2023, Guingamp-Paimpol Agglo va devoir débaptiser son réseau de transport Axéo.
Le groupe La Poste a déposé ce nom à l’Inpi, pour sa filiale multiservices de proximité.
Guingamp Paimpol agglomération ne l’avait pas fait.
Pour éviter le GPT de Guingamp Paimpol Transport, nous avons demandé aux lecteurs du Télégramme de venir à la rescousse de l’agglomération pour trouver le nouveau nom d’Axéo.
De son côté, Gaël Roblin, conseiller municipal d’opposition à Guingamp et médiateur à Ti ar Vro, pencherait bien pour une appellation en breton comme liamm (lien), al liamm (le lien) ou hent (route).
Hastan Buan, Buzug, Posteo…
Après avoir acquis un nom de domaine en .bzh pour son site internet et avoir signé la charte Ya d’ar brezhoneg en 2017, la piste d’un nom en breton pour Axéo ne serait-elle pas une bonne idée ? Certains lecteurs du Télégramme aiment cette hypothèse. Jean-Paul, qui est âgé de 65 et domicilié à Grâces, propose « Tro Vale » (promenade). Nicolas, 37 ans de Pabu, mise plutôt sur « Buan » (rapide). Dans le même registre, Gaël, âgé de 49 ans et domicilié à Guingamp, est inspiré par « Hastan Buan » (Dépêche toi). Anne, 48 ans de Guingamp, voit les bus d’Axéo comme des « Buzug » (Lombric).
Si les élus de GPA ont beaucoup d’humour, ils peuvent opter pour la proposition de Benoît, 45 ans et habitant Saint-Agathon : « Posteo ».
Plus classique, Pierre, 69 ans de Guingamp, propose « GUIPAMO » comme Guingamp-Paimpol mobilité. Il y a aussi un « TransaggloGP », imaginé par Annie.
Jean, 76 ans de Pabu, rajoute une petite lettre avec « Taxéo ».
Nom en breton ou pas alors ? Les avis sont assez partagés et plutôt tranchés. Le « évidemment, c‘est la langue de notre pays », s’oppose à « non, absolument pas. Ce ne serait que pour satisfaire le lobby des extrémistes de la langue bretonne et cela ne signifierait rien pour nos visiteurs étrangers à la région ».
« Honte à la Poste »
Et dans cette histoire, comment les lecteurs du Télégramme jugent-ils l’attitude de la Poste ? Ils sont plutôt remontés contre l’institution. « C‘est minable et indigne. La Poste, dans ce cas, doit indemniser l’agglo et faut faire le nécessaire pour cela », déclare Pierre. « Une honte, faut demander dédommagement », ajoute Annie. Anne lâche un « Ils sont gonflés ». Jean-Paul renchérit : « Honte à La Poste, c’est bien l’image qu’elle reflète ». Un seul lecteur se démarque en pointant du doigt GPA : « L’agglo aurait dû se renseigner avant ».
J'aimerais y croireMais ça devrait changer avec les travaux en cours à Part Dieu.
Source : https://www.lorient-agglo.bzh/actualite ... omeration/Retour à la normale sur le réseau de bus de Lorient Agglomération
Suite à une panne survenue lors de mise à jour du Système d’Aide à l’Exploitation et à l’Information Voyageurs (SAEIV), la circulation des bus du réseau de Lorient Agglomération a été interrompue puis a fonctionnée en mode dégradé une bonne partie de la matinée le mardi 22 août. Conscient de l’impact de cet incident pour les usagers, Lorient Agglomération a tout mis en œuvre pour que les lignes de bus retrouvent un fonctionnement normal dès 12h.
Pour rappel, le SAEIV est un dispositif complet et intelligent, utile à la fois aux voyageurs, aux conducteurs et également aux exploitants. Il assure trois rôles majeurs au quotidien : communiquer une information aux voyageurs en temps réel, de faciliter la conduite et le métier des conducteurs et d’accompagner les exploitants dans la supervision de l'exploitation.
La qualité de la radio-phonie permettant la liaison directe entre les conducteurs et le PC radio basé au dépôt de bus de Lorient nécessitait une mise à jour du système avant la rentrée. Le constructeur Inéo a réalisé cette opération la nuit dernière. C’est cette procédure annuelle pourtant classique qui a fait « planter » les serveurs du SAEIV du réseau de bus de Lorient Agglomération. A date, même si l’incident est résolu, le prestataire poursuit ses recherches pour définir la raison technique de cette panne temporaire.
123 000 abonnés grand public
186 000 abonnés jeunes (hors boursier)
166 000 abonnés solidaires (dont 72 000 bénéficient de la gratuité)
25 000 abonnés multimodaux
A+"C'est la croix et la bannière" : pourquoi les bus 100 % électriques sont "un échec total" à Grenoble
La quasi-totalité des bus électriques de l'agglomération grenobloise, livrés en 2020, ne fonctionnent pas correctement. Problèmes techniques et maniabilité difficile : les bus vont être rendus au constructeur et de nouveaux véhicules électriques devraient les remplacer.
Ils devaient symboliser l'accélération vers la transition énergétique sur le réseau de transports de la métropole grenobloise. Ils devaient aussi être plus maniables avec leurs quatre roues directrices et bénéficier d'une autonomie de 250 kilomètres. Mais, quatre ans après leur arrivée dans la métropole grenobloise, les sept bus électriques construits par Alstom sont quasiment tous à l'arrêt.
La plupart d'entre eux prennent la poussière au dépôt d'Eybens. Lors de sa première sortie en décembre 2020, le nouveau bus 100 % électrique n'est pas passé inaperçu. Sept exemplaires ont été commandés à Alstom qui en a déjà fourni à Strasbourg et Paris. À la veille des municipales, les villes veulent alors démontrer leur engagement écologique.
Mais très vite les problèmes surviennent : essieu défaillant, batterie défectueuse, conduite inconfortable... "On a eu un taux d'efficience très faible vis-à-vis de ces bus. En 2020, nous avons acheté sept bus électriques. Au fur et à mesure des jours, on a toujours eu des problèmes techniques ou de direction. C'était très dur et on a même dû déclencher des enquêtes", explique Georges Garcia, délégué syndical FO.
Près de 4 millions d'euros
"Un ou deux bus fonctionnent encore. Mais, c'est la croix et la bannière. Et la vérité du lundi n'est pas celle du mardi en termes de fonctionnalité. C'est un échec total", poursuit ce chauffeur avec 25 ans d'ancienneté dans l'entreprise.
Ces bus étaient censés accélérer la transition énergétique du réseau métropolitain, déjà fort de 120 bus roulant au biogaz. Les véhicules électriques devaient aussi remplacer à terme les modèles diesel, qui représentent un quart de la flotte du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (SMMAG).
"C'est un coût pour l'entreprise et le SMMAG. Chaque bus, avec sa batterie, représente 600 000 euros. Il y a plus de 4 millions sur la table", continue Georges Garcia. Une situation que regrette également sa direction : "Depuis le début, ces bus rencontrent des problèmes techniques qui sont dus à la fabrication du constructeur. Malheureusement, ils n'ont jamais rendu un service plein et entier", témoigne Sylvain Laval, président du SMMAG.
Une opération financière "neutre"
Malgré l'échec, le SMMAG a trouvé une solution pour maintenir son cap "transition écologique". La régie des transports en commun prévoit de renvoyer ces sept bus à Alstom : "Le constructeur va reprendre l'intégralité de ces bus, qui ne fonctionnent pas (...) moyennant une somme qui va nous être versée par Alstom. Nous allons les remplacer par des bus neufs d'une technologie éprouvée", indique Sylvain Laval.
C'est une autre entreprise française, de la région, qui devrait fournir les futurs bus électriques de la métropole. Seule les batteries actuelles vont être préservées : "C'est une opération quasiment neutre financièrement", promet le président du SMMAG. Une bonne nouvelle pour Georges Garcia : "L'efficience de ces futurs bus sera, sans difficulté, nettement meilleure. Parce qu'on a déjà touché le fond."
https://www.ville-rail-transports.com/f ... mobilites/PASS DE BRONZE : La Métropole de Lyon joue la complémentarité des transports
Métro, tramway, covoiturage, vélo… la collectivité lyonnaise mise sur l’intermodalité pour faciliter les déplacements et réduire l’usage de la voiture individuelle.
500 000e abonné ! C’est le cap franchi en septembre dernier par le réseau des Transports en commun lyonnais (TCL). « C’est 20 % de plus qu’en 2019. Un signe fort qui témoigne de l’attractivité de notre réseau. Il y a également une prise de conscience collective sur l’enjeu de se déplacer autrement. En 2022, près de 467 millions de voyages ont été enregistrés sur le réseau TCL, soit 20 % de plus qu’en 2021 », souligne Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de SYTRAL Mobilités. Avec la mise en service, mi-octobre, du prolongement de la ligne B du métro, la fréquentation devrait encore être dopée, puisqu’environ 25 000 voyageurs supplémentaires/jour sont attendus aux deux nouvelles stations d’Oullins Centre et de Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon Sud. Si plus aucune nouvelle ligne ou prolongement de métro n’est à l’ordre du jour, les élus de l’autorité organisatrice de transport ont, en revanche, voté en juin un vaste plan de modernisation.
Moderniser le réseau
Afin d’offrir un service performant, le réseau métro qui compte 4 lignes, 34 kilomètres de voies et 42 stations va connaître d’importants travaux de rénovation. « 1,7 milliard sera investi d’ici 2035 dans des chantiers d’envergure, dont 222 millions dans le mandat », annonce Bruno Bernard. L’automatisation du système de pilotage, le déploiement de portes palières, l’achat de nouvelles rames automatiques de grande capacité… sont prévus pour garantir la sécurité et le confort des 700 000 voyageurs quotidiens. Pour poursuivre le maillage du territoire, SYTRAL Mobilités mise sur deux nouvelles lignes de tram en 2026. Ces projets structurants, dont le potentiel est évalué à 38 000 et 22 000 voyageurs quotidiens, relieront des secteurs jusqu’à présent mal desservis.
355 km de pistes cyclables
La Métropole de Lyon développe d’autres alternatives à l’autosolisme. Plusieurs initiatives ont été prises ces derniers mois afin d’intensifier le covoiturage : refonte de la plateforme En Covoit’Grand Lyon avec une incitation financière forte, expérimentation de la vidéoverbalisation sur les voies réservées sur l’axe M6-M7, ouverture d’une aire dédiée à Dardilly-La Brochetière… La collectivité accompagne également la montée en puissance du vélo avec le projet des Voies lyonnaises. Ce réseau de pistes cyclables continues et sécurisées proposera 13 lignes pour 355 km à l’horizon 2030. L’investissement sur ce mandat s’élève à 282 millions. À ce jour, 29 km d’aménagements sont en cours ou livrés et, d’ici l’été prochain, près de 90 km seront achevés. Enfin, pour conseiller les habitants, la Métropole de Lyon a ouvert une agence des mobilités en septembre 2022. « En matière de mobilités du quotidien, la solution magique n’existe pas, mais des solutions combinées, appelées communément bouquet de mobilités, permettent à tout un chacun de choisir le ou les modes de déplacement les plus pertinents », estime Bruno Bernard.
Alors.Réouverture de ligne Luchon / Montréjeau (36 km de voie unique) en 2024 après 10 ans de fermeture : https://www.laregion.fr/Ligne-Montrejea ... s-des-2024
La Région Occanie veut rapidement mettre en œuvre son RER Métropolitain![]()
Là dessus je suis d'accord, mais la volonté politique est, encore plus que d'habitude, primordiale...Ça donne envie de réouvrir les lignes vers Lyon / Ste Foy L'Argentiere et Brignais / Givors. Comme quoi tout est possible !
Il faut faire attention aux infos qu'on interprète.D'ailleurs la première rame hydrogène a roulé la semaine dernière sur la ligne Toulouse - Mazamet : https://www.ladepeche.fr/2023/12/16/le- ... 647132.php
La ligne Luchon / Montréjeau / Toulouse sera normalement exploitée ave ce matériel.
Pour le coup, effectivement c'est ce qui est annoncé à terme. Toutefois, au début l'exploitation se fera dans un premier temps avec des trains diesels classiques (voire bi-modes : caténaires pour l'acheminement depuis Toulouse et diesels de Montréjeau à Luchon), le train hybride actuellement mis en service commercial étant appelé à être exploité dans un deuxième temps dans les autres régions parties prenantes du financement de ce projet.La ligne Luchon / Montréjeau / Toulouse sera normalement exploitée ave ce matériel.
Et petit quizz : où est prise la photo en tête d'article ?Mobilités à Lyon : la politique des Verts, objet de toutes les tensions
Stationnement, ZFE, voies lyonnaises… Les sujets de conflit autour des mobilités ne manquent pas dans la métropole de Lyon. Elles sont même devenues l’un des principaux points de tension entre les écologistes et la droite.
À la tête de la Ville et de la Métropole de Lyon, les écologistes mènent une politique volontariste pour réduire la place et l’impact de la voiture dans l’agglomération. Élargissement des trottoirs, multiplication des voies cyclables, zone à faible émission, réduction de la vitesse… L’exécutif vert tente de laisser plus de places aux alternatives (moins polluantes) à la voiture. En face, l’opposition gronde et dénonce le manque de solution et de concertation entre la Métropole et les communes la composant.
Grâce à notre partenaire Radio Anthropocène, Rue89Lyon dresse, en podcast, un panorama de cette nouvelle politique menée depuis 2020, et des tensions qu’elle suscite. L’enquête est suivie d’un entretien avec Valentin Lungenstrass, adjoint au maire de Lyon en charge des mobilités, mené par Radio Anthropocène.
Une âme charitable abonnée au Progrès aurait-elle la bonté de partager le contenu complet de cet article (ou d’en faire un résumé) ? https://www.leprogres.fr/transport/2024 ... ropolitain
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