Blague à part, ça a été animé ici. ^^
Le temps est très long (trop long, le temps entre deux stations sera de 5 min au minium alors que le métro est de 1 à 2 minutes.
Je ne vais pas remettre une pièce dans la machine, visiblement c'est revenu au calme.
Néanmoins j'ai l'impression qu'il y a, par rapport à ton message, eu un quiproquo. Est-ce que plutôt que "temps entre deux stations" tu ne voulais pas plutôt dire "temps entre deux rames" ?
Auquel cas, il y a des lignes de métro avec une fréquence de 7 minutes en week-end (viens voir la B à Toulouse tu vas rigoler), tout comme il y a des lignes de trams avec une fréquence extrêmement élevée. Là encore, la ligne T1 de Toulouse monte à 2/3 minutes en HP. Ce sont des performances tout à fait atteignables.
Sauf erreur de ma part, je n’ai jamais vu de tram avec une fréquence de 1 à 2 min.
CF. réponse juste avant la citation.
Petit aparté tout de même, @Max25

:
Ce qui amène une collectivité à arbitrer dans le dimensionnement d'une infra, une fois le mode choisi selon des critères propres à chaque territoire et décideurs, c'est la fréquentation attendue sur une période donnée (par exemple, x voyageurs dans un intervalle de y minutes). C'est à partir de cette donnée d'entrée qu'on positionne ensuite le service.
Et à ce moment-là, en tenant compte de ressources financières qui ne sont ni infinies ni extensibles, le choix de départ pour l'exploitation est "simple" : soit on privilégie la capacité unitaire de chaque rame pour économiser sur le volume de conducteurs et de matériel roulant nécessaires, soit on n'a pas les moyens d'acheter du matériel à grande capacité et on va dans ce cas plutôt jouer sur la fréquence plutôt que sur la capacité unitaire.
Prenons comme exemple deux métropoles identiques en terme de population (je parlerai ici volontairement de population et non de densité habitant/km²) : Lyon et Toulouse, et plus particulièrement deux lignes de métro à fréquentation équivalente : la ligne A de Lyon et la ligne B de Toulouse.
- La ligne A de Lyon :
- Capacité max. par rame : 500 voyageurs
- Fréquentation en 2022 : 185 000 voyageurs/jours
- La ligne B de Toulouse :
- Capacité max. par rame : 210 voyageurs
- Fréquentation en 2022 : 210 000 voyageurs/jours
A noter que ces deux lignes accueillent entre 10500 et 13000 voyageurs par stations. La différence sur le volume total de passagers/jour provient de la longueur des lignes et du nombre de stations (20 contre 14).
Que remarque-t-on ? Que finalement, en matière d'arbitrages (forcément politiques), peu importe le dimensionnement technique mis en œuvre et l'orientation privilégiée (fréquence ou capacité des rames), ce critère n'est pas déterminant et importe peu dans la fréquentation d'une ligne.
Une des véritables variables d'ajustement, c'est le budget dont dispose la collectivité qui choisit de se doter d'une infra de transport.