BBArchi a écrit :Le site pour commencer à faire déjà quelque chose, à savoir se documenter et en parler :
http://sauvonslemastrou.over-blog.com/[/color]
large a écrit :Y -aura t-il des volontaires pour aller changer des traverses en décembre dans les gorges.
large a écrit :La conduite des trains a toujours été confiée à des professionnels . Certains bénévoles chevronnés ont été parfois autorisés à la conduite après validation de l'examen SNCF nescessaire pour le passage du tronc commun (2km).
[align=center]CONSEIL GÉNÉRAL Décision le 29 juin : la reprise du Mastrou en bonne voie[/align]
Les négociations peuvent parfois se dérouler dans des lieux impromptus. Exemple ce samedi 20 juin sur la ligne du départ de l'Ardéchoise, à Saint-Félicien. Le président du conseil général de l'Ardèche, Pascal Terrasse et le vice-président de Région, Bernard Soulage, sont, chacun, sur un vélo. Parlant du Mastrou, Pascal Terrasse se félicite que le dossier est en bonne voie. « La Région doit nous aider à hauteur d'1,5 million d'euros », précise-t-il, en regardant Bernard Soulage. « Cela dépendra qui arrivera le premier à vélo », répond ce dernier, tout sourire.
Le public et le privé impliqués
Il y a quelques mois, cette boutade aurait été plutôt mal venue tant le Département avait du mal à digérer un dossier complexe et un financièrement très lourd à gérer.
Avec Jean-Pierre Frachisse, nommé "médiateur", les services du Département et les élus sont restés tout de même mobilisés pour construire le projet le plus sérieux possible. Il sera présenté ce lundi 29 juin à Privas lors de l'assemblée plénière du conseil général.
Trois principaux acteurs seront parties prenantes dans cette reprise. Spécialiste en la matière, le Département s'occupera des voies et des ouvrages d'art qu'il rachètera (autour de 5 millions d'euros hors taxes). Les communautés de communes auront la charge des gares et des entrepôts. Et l'exploitation commerciale de la ligne ainsi que la gestion du matériel roulant seront confiées à une société privée.
Ce sont d'ailleurs quatre entreprises qui ont proposé au Département des scénarios de reprise. Ils ont été étudiés de près par le comité de pilotage.
Trois conditions
Désormais, cette reprise - en 2011 ?- est soumise à plusieurs conditions. D'abord, les élus du conseil général doivent, lundi, approuver la délibération.
Ce qui devrait être le cas, sauf grande surprise. Ensuite, une société privée doit être intéressée pour apporter des fonds : une des quatre entreprises serait justement prête à le faire. Enfin, comme s'il s'agit d'une liquidation judiciaire, ce projet doit avoir l'accord du liquidateur et du tribunal de commerce d'Aubenas, car ce sont bien eux qui auront le dernier mot.
REPÈRES
QUATRE ENTREPRISES
Les quatre sociétés privées qui ont proposé au conseil général un scénario de reprise sont :
- Hervé Saulnier Conseil, consultant en ingénierie touristique,
- SAS Citev, exploitant du train à vapeur des Cévennes,
- la Saur,
- les Courriers Rhodaniens (transports voyageurs) et Kléber Rossillon (exploitation de sites touristiques).
Rappel des faits
- 10 avril 2008 : il est décidé au conseil général de suspendre l'activité du Mastrou.
- 22 juillet 2008 : liquidation judiciaire de la SEM qui gérait le Mastrou.
[align=center]Le “nouveau Mastrou” sur les rails en 2012 ?[/align]
Le “nouveau Mastrou” sera-t-il bientôt remis sur les rails ? La question se pose chaque année depuis 2008, quand le train touristique entre Tournon-sur-Rhône et Lamastre a été arrêté faute de trésorerie. Après de multiples péripéties, le conseil général de l’Ardèche, “chef de loco” dans ce dossier, a confirmé hier son engagement : un plan de financement de 4,8 millions d’euros a été voté lors de la décision modificative 2. Objectif : acheter et remettre en état les rails et les ouvrages d’art. Au total, avec l’implication des communautés de communes du Tournonais et de Lamastre au niveau des gares, le montage financier prévu est de 8,6 millions d’euros. L’investissement est conséquent. Mais le Département, déjà soutenu par la Région (1,5 million d’euros), et les communautés de communes comptent sur les aides de l’État et de l’Europe.
La prochaine étape décisive est le choix de l’exploitant privé. Il devrait être choisi d’ici la fin de l’année. Kleber-Rossillon et les Courriers Rhodaniens sont déjà sur les rangs. Ils ont créé cet été une structure juridique (Chemin de fer du Vivarais) en ce sens. Et ils ont racheté, lors de la liquidation, le matériel roulant et seraient en train de le réparer.
Mais la question de savoir quand le Mastrou va de nouveau rouler reste délicate, tant il y a eu des rebondissements depuis deux ans. Les plus optimistes verraient bien des autorails déjà circuler l’année prochaine, en attendant éventuellement le retour de locomotives à vapeur en 2012. Plus vraisemblablement, le projet de vélo-rail pourrait voir le jour à l’été 2011. Jean-Paul Vallon, conseiller général de Lamastre, veut y croire : « Nous sommes repartis dans une dynamique. Nous avons rallumé du foyer qui, j’espère, sera celui d’une locomotive », a-t-il confié lors d’une suspension de séance. Bernard Bonin, premier vice-président, est sur la même voie : « C’est un dossier qui avance bien. »
La dernière étape sera de définir, entre les collectivités et le futur exploitant, un projet touristique dans la vallée du Doux autour du Mastrou. Un point déterminant pour le président du conseil général, Pascal Terrasse : « Le Mastrou ne doit pas être uniquement un manège pour des Lyonnais en mal de sensation. »
[align=center]"Nous voulons devenir le premier train touristique de France"[/align]
La reprise du Mastrou est, cette fois, bien lancée sur les rails. Une « étape décisive » a eu lieu jeudi avec la signature d’un accord de partenariat entre le conseil général de l’Ardèche et le futur gestionnaire du train touristique de la vallée du Doux (Nord Ardèche). Il s’agit de la Société nouvelle chemin de fer du Vivarais (SNCFV) “Mastrou”, constituée des Courriers Rhodaniens et Kléber Roussillon.
De leur côté, les deux communautés de communes concernées (Pays de Lamastre et Tournonais) se sont également impliquées dans ce projet : une nouvelle gare verra le jour à Saint-Jean-de-Muzols et une extension sera construite à la gare de Lamastre. Sans compter des aménagements pour celle de Boucieu-le-Roi.
Au total, tous acteurs confondus, plus de 13 millions d’euros ont été ou vont être investis pour cette reprise. Celle-ci débutera dès cet été avec l’activité du “vélo-kart” et montera progressivement en puissance. Avec l’objectif de refaire rouler les locomotives à vapeur en 2013.
« L’objectif est de faire du Mastrou le plus beau et le plus pittoresque train touristique de France. La qualité du site et le matériel classé “monument historique” permettent de devenir numéro Un », a affirmé Kléber Roussillon. Alors que la fréquentation était autour de 60 000 visiteurs lors de la dernière saison d’exploitation, la SNCFV “Mastrou” compte atteindre 120000 passagers d’ici cinq ans. « Nous ne sortons pas ce chiffre par hasard : nous avons bien étudié le dossier », a précisé Yves Pradon des Courriers Rhodaniens.
La complémentarité entre ces deux professionnels (transports et tourisme), un trajet du train qui va être raccourci (Saint-Jean-de-Muzols/Boucieu-le-Roi au lieu de Tournon-Lamastre), un projet touristique plus global dans la vallée et un fonds financier important peuvent être les gages d’une réussite.
Voulant miser sur une « notoriété internationale » du Mastrou, les cogérants de la SNCFV savent de toute façon qu’ils devront être patients.
[align=center]Focus : le Mastrou, train touristique du Vivarais[/align]
Une formule vélo rail pour l'été en attendant la remise en service de la ligne en 2013
Les travaux du Mastrou sont en bonne voie. Le petit train touristique à vapeur du Vivarais qui s'est arrêté en 2008 devrait pouvoir repartir en dans deux ans grâce à la collaboration des collectivités publiques et d'un exploitant privé. A terme, le Mastrou va relier Saint-Jean-de-Muzol à Lamastre.
En attendant la remise en service du train touristique à vapeur, la Société générale des chemins de fer du Vivarais qui exploitera le nouveau Mastrou a décidé de lancer cet été une offre originale. Elle devrait ramener les touristes dans la vallée du Doux. Il s'agit d'une formule vélo rail entre Boucieu-le-Roi et Saint-Jean-de-Muzols à partir du 1[sup]er[/sup] juillet.
[align=center]Le vélorail sur les traces du Mastrou[/align]
« Moderne, esthétique, familial » : les dirigeants du vélorail des gorges du Doux sont convaincus du succès qui attend ce nouveau véhicule touristique.
« Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre la naissance d’un événement qui va devenir grand ! » Il est 9h30 à Boucieu-le-Roi (07) en ce samedi 2 juillet, et Kléber Rossillon a bien du mal à contenir son enthousiasme. Pour cause : dans une heure, le co-gérant du Chemin de fer du Vivarais verra ses vélorails faire leur première apparition en public, le temps d’une balade le long des gorges du Doux. Un itinéraire mythique, celui du Mastrou, qui n’avait plus été emprunté depuis 2008. « Le vélorail, c’est la 1ère étape d’un gros projet d’investissement, reprend Kléber Rossillon. Il permettra aux touristes et aux passionnés de redécouvrir les pentes du Doux, avant que la locomotive 403 ne revienne, probablement en 2013. » Un projet, qui semble déjà porter ses fruits : deux semaines avant son coup d’envoi officiel, le vélorail comptabilisait 2000 réservations. Une belle surprise.
Et en ce jour d’inauguration, le public a bien répondu présent, certains touristes étant même venus de Belgique. Les enfants se précipitent sur les véhicules – qui ressemblent étrangement à la Volkswagen Coccinelle – pendant que la chef de train donne les premières consignes : « Veuillez ne pas vous pencher, ne pas fumer, et garder les enfants attachés. Respectez une distance de 50 mètres entre chaque vélorail, et ne vous arrêtez pas en pleine voie s’il vous plaît ». Les pieds posés sur ses pédales, Élisabeth Combat plaisante : « J’espère juste que ça va descendre suffisamment pour ne pas avoir à pédaler ! »
10h40. Le départ officiel est donné. Les premiers passagers poussent sur les jambes et… Pfiou ! Que la mise en route est laborieuse ! Élisabeth reprend : « Dis donc c’est sportif au départ ! Heureusement que mon mari est là ». Le siège n’est pas d’un grand confort, les places arrières manquent sûrement d’espace, mais une fois passés les 500 premiers mètres, la descente prend un tout autre charme. Celui de la rivière sauvage et des collines rocheuses, de la nature dans son plus simple appareil. Bref, l’Ardèche comme on la rêve. Crème solaire préconisée !
12 heures. Après 12 km de descente, les vélorails sont tous arrivés en gare de Troye. La remontée se fera en autorail, une merveille ferroviaire datant de 1938. De retour à Boucieu, le public est enchanté, et Kléber Rossillon ne boude pas son plaisir. Les prochains passagers, quant à eux, sont déjà là. Il semble que le vélorail soit parti pour faire une très belle opération touristique cet été.
[align=center]Le vélorail inauguré[/align]
Sur les rails du chemin de fer du Vivarais, entre Boucieu-le-roi et Saint-Jean-de-Muzols, les nouveaux exploitants du Mastrou, Kleber Rossillon et les Courriers rhodaniens, ont lancé dès cet été une activité de vélorail. Elle a débuté le 2 juillet et ne désemplit pas depuis avec déjà 1800 personnes accueillies. Hier matin, elle était inaugurée notamment par Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, Pascal Terrasse, président du conseil général de l’Ardèche, et Olivier Dussopt, député-maire d’Annonay. Le vélorail devrait fonctionner deux ans avant de céder la place au légendaire Mastrou qui reviendrait une fois ses locomotives et ses rails d’antan remis sur pied. Une gare doit également être construite à Saint-Jean-de-Muzols.
[align=center]LAMASTRE L’atelier du Mastrou emménage[/align]
Les aménagements intérieurs et extérieurs de l’atelier du Mastrou à Lamastre sont pratiquement terminés et le déménagement à Lamastre des ateliers de Tournon est en cours : des matériels roulant des CFV y sont entreposés.
Le bâtiment a une architecture (fin 19[sup]ème[/sup] siècle) très réussie et il offre aux mécaniciens du ferroviaire de belles possibilités pour l’entretien et la réparation des matériels roulants. Mercredi, en fin d’après midi, c’était une première pour l’atelier lamastrois, avec la venue de 2 michelines, pour une séance d’entretien. Une opération particulièrement soignée : les 2 vieilles dames étant classées "monument historique". Elles ont été construites à Tours en 1937, dans les Ets. Billard et sont équipées d’un moteur Berliet. Elles sont utilisées en ce moment pour la remontée des vélorails, entre la gare de Troyes et celle de Boucieu-le-Roi. Parmi les grosses pièces on a un ancien wagon de marchandise, récupéré en Suisse ; il sera transformé en wagon de voyageurs. Les 2 locotracteurs diesel ont une histoire étonnante.
Seul le plus petit est en état de fonctionnement mais le grand frère sera remis sur pieds ; ils viennent de traverser la mer, après une récupération en Corse.
Construits dans les années 50 à Bagnère-de- Bigorre, Ils avaient débuté leur carrière, en vallée du Doux et de l’Eyrieux, sur les lignes du CFD, en tractant des convois de bois. Dans leur nouvelle vie au CFV, ils participeront à l’entretien des voies ; un vrai retour aux sources. Deux autres grosses pièces destinées à l’entretien des voies ont été amenées : une niveleuse et une bourreuse de ballaste.
C’est une dizaine de personnes (dont 3 de nationalité polonaise) qui travaillent au démarrage de l’atelier de Lamastre, sous la direction de Bertrand Lacarrière, responsable des activités ferroviaires chez Klébert Rossillon. Ils attendent des pièces de 2 locomotives à vapeur, pour commencer les travaux de montage et être prêts pour la saison 2013.
[align=center]Boucieu-le-Roi Le vélorail, il a tout d’un grand[/align]
Gare de Boucieu-le-Roi, le premier wagon dans lequel on grimpe est souvent celui de la déception. Il est réservé au touriste tout juste arrivé dans la région et se présentant, candide, pour se hisser dans le vélorail… Et là, Madame, souvent l’envoyée de la famille pour négocier avec le préposé à la caisse, revient contrariée : « Ils m’ont dit qu’il fallait réserver plusieurs semaines à l’avance. » Le mari bougonne : « Ah… Mais pourquoi ils n’en mettent pas plus… »
Victime de son succès, la machine affole les compteurs
Parce qu’ils ne peuvent pas, lui souffle-t-on… Responsable du site boucicois, Charlotte Argod s’explique : « Nous avons cinq rotations quotidiennes avec un taux de remplissage de 100%. Nous ne pouvons faire plus à moins de rouler la nuit. »
Victime de son succès, la machine affole les compteurs : lancée en 2011, elle a cumulé 18 00 visiteurs. Depuis le printemps, déjà 14000 (chiffre à la mi-juillet, N.D.L.R.) s’étaient lancés dans les 12 km de la descente de la vallée du Doux. Soit la plus forte fréquentation pour un vélorail en France.
« Il faut réserver deux semaines à l’avance en moyenne, c’est pour cela que nous avons mis en place notre site internet. J’ai même déjà quelques réservations pour le mois de novembre, quand finira la saison… »
L’attrait pour ce vélorail, c’est d’abord un manque. Celui de toute une région pour son train légendaire, le Mastrou, arrêté en 2008 faute de rentabilité.
« On a l’impression d’être dans un manège »
Un repreneur – l’union des sociétés Kleber Rossillon et Courriers Rhodaniens – a en 2011 fait le pari de la relance. En rationalisant la gestion et le parcours (plus court). Le Mastrou devrait retrouver les voies en 2013, le temps de refaire une beauté aux locomotives.
En attendant, l’exploitant privé a donné naissance à ces vélorails. Et ce brillant élève est en passe d’approcher le maître train dans les cœurs ardéchois.
Par cette communion qu’il offre à la famille : « Même les ados ne disent pas non pour venir ici », rigole Charlotte Arod. C’est dire… Car le plaisir bucolique délivré par les magnifiques paysages de la vallée du Doux côtoie celui grisant de la vitesse quand la machine s’emballe (si l’on se met à pédaler vertement) « On a l’impression d’être dans un manège », s’émerveille une midinette qui en sort. Sa place est déjà prise… Par un vacancier qui a pensé à réserver.
Le mastrou revient en 2013
Sa future gare en construction à Saint-Jean-de-Muzols, le train légendaire le Mastrou devrait circuler à l’été 2013, cinq ans après son arrêt. Et ce sur la voie qu’emprunte aujourd’hui le vélorail. L’exploitant réfléchit toujours au meilleur moyen de faire cohabiter les deux, sachant que le train sera prioritaire puisqu’il compte en faire le plus fréquenté en France.
BOUCIEU, C’est à voir
Une journée au vélorail, c’est nécessairement une halte au village de Boucieu-le-Roi, estampillé village de caractère. Fondé par le roi de France Philippe le Bel, il est magnifiquement coiffé par la maison Pierre Vigne où vivent encore quelques sœurs. Le lieu a gardé son ambiance médiévale. Une exposition “Les arts à la cure” agrémente aussi ce voyage dans cette commune à 20 km de Tournon, direction Lamastre.
[align=center]Mastrou : des bénévoles ou de l’exploitant, qui prendra le train ?[/align]
Au pays du Mastrou, rien ne va plus entre Kléber-Rossillon, le repreneur, et l’association de Sauvegarde et de gestion des véhicules anciens (SGVA) créée en 1969 pour soutenir le petit train touristique à vapeur de la vallée du Doux.
Le torchon brûle même tellement entre professionnels et bénévoles qu’on ne se parle plus que par avocats interposés et que des anciens de la SGVA ont décidé de quitter le train en marche. Au cœur de la discorde, le matériel restant de la société d’économie mixte. Dans les ateliers de Lamastre ou de Tournon, des locomotives, des autorails, des voitures de voyageurs, dont certaines à l’état de pièces détachées, sont toujours en attente de liquidation. Un matériel qui aiguise les appétits.
« Lorsqu’on a fait notre étude auprès du conseil général, explique Yves Pradon, directeur général de Kléber-Rossillon, on avait noté qu’il nous fallait la totalité du matériel pour pouvoir disposer des pièces, restaurer et réparer. Mais l’association veut elle aussi le racheter. Ils considèrent que c’est leur train. Mais que vont-ils faire avec ce matériel ? Cela coûte très cher de le remettre en état… Et puis, nous, on est les seuls à avoir un projet économique. On ne fait pas ça pour le seul plaisir de bader devant une belle machine ! Ils nous ont proposé une convention que l’on ne peut pas accepter : c’est à nous de faire les travaux de remise en état et, si dans un délai de cinq ans l’association veut récupérer la machine, on aura dépensé 350000 euros pour rien ! S’ils nous avaient proposé du matériel en état et demandé de l’entretenir, on aurait dit OK. »
Au regard du professionnel soucieux de rendre le projet viable, Vincent Piotti, vice-président de la SGVA, oppose celui de l’amoureux du patrimoine soucieux de sa préservation : « L’association composée de bénévoles est présente depuis 1969 pour exploiter et entretenir le Mastrou, explique-t-il. Et au fil des années, il y a du matériel que les bénévoles ont acheté. Sur certaines pièces, l’exploitant ne reconnaît pas la propriété de la SGVA. Ce qui est difficile, c’est qu’il change d’avis régulièrement. » Et de justifier son positionnement auprès du liquidateur : « Un véhicule a été détruit par l’exploitant, si d’autres matériels sont inutiles, il ne faut pas que ça parte en pièces détachées ou que ce soit revendu à un ferrailleur ! »
Toutefois, Vincent Piotti se dit conscient que l’avenir ne sera pas le passé : « Pendant 39 ans, les bénévoles ont été actifs à côté des salariés. Aujourd’hui, nous sommes conscients de l’impossibilité de l’articuler de la même façon. Notre objectif n’est pas d’exploiter la ligne. La SGVA salue la remise en selle du Mastrou. Nous n’avons ni nostalgie, ni rancœur mais la pollution du passé gangrène la spirale positive et l’avenir mais il n’est pas question pour la SGVA de se dessaisir de ses biens. Le problème de la liquidation judiciaire est en train de véroler la reprise du chemin de fer. » Et il ne devrait pas être résolu avant plusieurs mois encore.
Un conflit dont se serait bien passé Kléber-Rossillon qui entend toujours tenir ses engagements de refaire siffler le Mastrou le 1[sup]er[/sup] juillet 2013. Ce qui de l’aveu même de Vincent Piotti est « un sacré défi ».
[align=center]Le Mastrou se prépare pour son grand retour[/align]
Il court de partout Bertrand Lacarrière. Grimpant sur un engin, allant vérifier sous la locomotive. Dans l’atelier du Mastrou, à Lamastre, on sent que le temps presse : « Tout est urgent en ce moment, ça ne s’arrête jamais », explique le cadre de la SNCFV, la société qui exploitera le train dans deux gros mois. 71 jours précisément, la dernière ligne droite tant attendue par les ferrovipathes en berne depuis l’arrêt du Mastrou en 2008.
La locomotive refaite à l’identique de 1903
Ils n’auront pas patienté pour rien, leur train s’est offert une cure de jouvence. Des voitures panoramiques fabriquées ex nihilo à Lamastre et, évidemment, la locomotive Mallet 403, classée monument historique, reproduite à l’identique : « Même les poignets de commande en bois », souligne Yves Pradon, gérant de la société. Il aura fallu plus de 3500 heures de travail pour redonner du lustre à la loco de 1903 – et ce n’est pas fini : « Bien que ce soit du gros matériel, cela fonctionne comme de l’horlogerie ». En témoigne l’un des employés, “sous la bête”, en train d’ajuster au centième de millimètre avant la pose des roues.
La 403 pourra bientôt sortir : « Au début du mois de mai, nous ferons une mise en chauffe de la vapeur, puis un test à vide ». Le grand départ, c’est le 2 juillet, avec l’inauguration, et le lendemain, pour l’ouverture au public. Puis il faudra préparer la Mallet 414, deuxième locomotive, pour avril 2014. Dans l’atelier, on n’a pas fini de courir…
[align=center]Le train Ardèche est reparti, 5 ans après[/align]
Ce mercredi après-midi, avait lieu le premier essai du train Ardèche, autrefois dénommé le Mastrou, qui circule entre Tournon/Saint-Jean-de-Muzols et Saint-Barthélémy-le-Plain.
Un test avec 500 personnes qui en quelques heures s’étaient inscrites pour remplir les voitures du train cet après-midi et retrouver cette visite insolite de la vallée du Doux 5 ans après sa fermeture.
Le nouvel exploitant, la SNCFV, a réduit le temps de trajet, réaménagé le matériel roulant, les collectivités locales ont-elles bâti une nouvelle gare de départ, rénové les voies… Et ce partenariat a permis la relance de ce train touristique qui avait déposé le bilan en 2008.
L’inauguration officielle aura le lieu le 2 juillet prochain, le lendemain marquant le départ de l’ouverture au public.
[align=center]En voiture, s’il vous plaît ![/align]
Ardèche. Après six ans d’interruption, le train de la vallée du Doux, plus connu sous le nom de Mastrou, reprend du service avec quelques petits changements. Voyage inaugural mardi 2 juillet.
Son arrêt, en 2008, avait semé la désolation dans la vallée du Doux en Ardèche. Le Mastrou, train à vapeur historique, qui effectuait, à flanc de montagne, les 33 km qui séparent Tournon et Lamastre, avait brutalement dû stopper son activité. L’état des rails n’assurait plus la sécurité des passagers, ni celui des locomotives à vapeur qui les transportaient.
Voyage inaugural mardi 2 juillet
Cinq ans plus tard, à la suite de gros travaux et de quelques modifications de parcours, le train de l’Ardèche reprend vie. Un voyage inaugural aura lieu mardi 2 juillet et, pendant tout l’été, il transportera les voyageurs à la recherche de paysages grandioses et d’émotions d’un autre âge.
Ce train emprunte la ligne historique des chemins de fer du Vivarais qui a été exploitée de façon commerciale à partir de 1891. Victime de la concurrence de la route, elle s’est arrêtée en 1968 pour reprendre, de façon touristique en 1970. Bon an, mal an, elle transportait de 50000 à 60000 voyageurs par an.
Un trajet réduit
Pour cette reprise, les habitués vont noter quelques changements. D’abord sur les infrastructures avec la construction d’une nouvelle gare de départ à Saint-Jean-de-Muzols, tout près de Tournon, la création d’ateliers et la réhabilitation de la gare de Lamastre. Des ponts tournants qui permettent au train de faire demi-tour sur l’unique voie ont été restaurés. Les voies et les ouvrages d’art (viaduc et tunnels) ont été rénovés. Un château d’eau a été construit pour alimenter le train à vapeur sur son parcours. Un investissement de plus de 13 millions d’euros.
Les changements se portent aussi sur les trajets. Le Mastrou historique, celui qui relie Tournon à Lamastre en deux heures, ne fonctionnera que le mardi, et seulement en septembre et octobre. Pour rejoindre Lamastre cet été, un autorail, lui aussi historique, fonctionnera le mardi matin, du 9 juillet au 27 août.
Grâce à la réalisation d’un pont tournant à la gare de Colombier-le-Vieux, les touristes pourront emprunter tous les jours de cet été (sauf le lundi) le train de l’Ardèche, également à vapeur, sur la moitié du parcours. Une balade de deux heures aller-retour sans arrêt.
Des pièces historiques
Mais que ce soit avec le train vapeur ou l’autorail, les voyageurs seront embarqués dans des locomotives et des voitures, pour la plupart classées monuments historiques. Ainsi, les locomotives à vapeur Mallet, dont la célèbre Mallet 403, aujourd’hui des pièces de collection, ont-elles été amoureusement restaurées par vingt-sept artisans durant près de trois ans.
« Grâce aux atouts du site et à la restauration du matériel roulant, indique la société Kléber Rossillon qui gère désormais l’équipement, nous souhaitons que le Train de l’Ardèche devienne un des premiers trains touristiques de France ». Patrimoine historique et culturel, ce train touristique aspire à devenir rapidement un des plus empruntés de France. Pour cette première année d’exploitation, la barre est fixée à plus de 40000 personnes pour progressivement atteindre et dépasser les 100000 voyageurs par an.
Le voyage est à tenter si vous aimez les beaux paysages et que vous êtes nostalgiques des voitures en bois, des locomotives qui ébrouent leur mécanique centenaire, de leur panache de fumée, des coups de sifflet qui se répercutent sur le fond des gorges et des effluves de charbon qui vous font plongent dans un autre siècle !
[align=center]Train de l'Ardèche : c’est déjà demain ![/align]
Le Train de l’Ardèche, ou, pour les plus nostalgiques, le Mastrou, sera inauguré en grande pompe ce mardi 2 juillet.
Ce train inaugural partira de Tournon/Saint-Jean-de-Muzols à 9h30 et arrivera à Lamastre à 11h30. Là, il sera accueilli en fanfare et laissera place aux discours, place de la Gare. À 12h15, pour les invités, ce sera l’heure d’ouverture du buffet (préparé par les traiteurs du canton) avant un départ du train à 14h30. Pour des raisons de sécurité, le site de la gare ne pourra pas être ouvert au public ce jour-là. Les amateurs de photos pourront opérer à partir de la piste cyclable.
[align=center]Ardèche : le mastrou de nouveau sur les rails[/align]
Le train de l'Ardèche repart sur les voies, surplombant les Gorges du Doux et les magnifiques paysages ardèchois. Le Mastrou, ce train à vapeur entièrement restauré, emprunte à flanc de montagne une ligne Tournon/St-Jean-de Muzol - Lamastre
Ce mardi 2 juillet a lieu le voyage inaugural du Mastrou, train touristique qui circule à pleine vapeur entre Saint-Jean-de-Muzols et Lamastre. Ce sont près de 500 personnes qui ont embarqué et ont été suivi tout au long du trajet par de nombreux passionnés de chemin de fer.
La vallée du Doux retrouve donc son « joyau », cinq ans après son interruption pour des questions financières. Repris par les Courriers rhodaniens et Kleber Rossillon, ce nouveau Mastrou, baptisé Train de l’Ardèche espère devenir le leader des trains touristiques français.
Les premiers billets seront vendu au public dès demain, mercredi 3 juillet, au matin.
[align=center]Pratique. Une ligne, quatre possibilités[/align]
Le Train des Gorges : départ tous les jours
en juillet et en août, sauf le lundi, les week-ends
en septembre et octobre de la gare Saint-Jean à Tournon.
Tarifs : 11 et 14€ aller-retour.
L’Autorail du marché : tous les mardis matin de l’été
à bord de l’autorail de 1937. Départ de Tournon à 9 heures, retour vers 13h30.
Tarifs : de 4 à 8€.
Le Mastrou :
la ligne historique, tous les mardis, départ de Tournon à 10 heures, retour de Lamastre à 15 heures.
Tarifs : de 11 à 20€.
Le Vélorail : en alternance avec le train, sur la même ligne.
Réservation conseillée sur http://www.trainardeche.fr ou au 04 75 06 07 00.
Accès : gare de Tournon Saint-Jean (Ardèche), route de Lamastre.
[align=center]J'ai testé pour vous... le train de l'Ardèche[/align]
Dix ans plus tard, me revoilà sur les rails… Enfant, j’avais pris le mythique train à vapeur de la région, pour un Ardéchois d’adoption, c’est un peu la base ! Le Mastrou est de retour. Après un arrêt de fonctionnement pendant 5 ans, il arpente à nouveau les 28 km du chemin de fer du Vivarais, reliant Lamastre à Tournon (désormais de Saint-Jean-de-Muzols, la nouvelle gare).
Embarquement dans les nouveaux wagons du train de l’Ardèche, ainsi nommé à présent. Il n’empêche que le mot Mastrou est sur toutes les lèvres, et le restera… On ne refait pas des “Testarou” !
Une nouveauté : les wagons ne sont pas fermés, ils s’ouvrent sur l’extérieur avec bien sûr des protections, de quoi admirer au mieux les paysages. Dès le départ, coup de sifflet pour la locomotive, j’observe le grand pont, et le Doux en contrebas. Le ton est donné, la balade sera belle, les souvenirs reviennent… Le premier, c’est l’épaisse fumée grise que dégage la locomotive. Toutes ces escarbilles que l’on prend en pleine tête, ça nous ramène à la nature !
Autour de moi je prends plaisir à discuter avec d’autres passagers. Certains reviennent, comme moi, prendre le train, d’autres le découvrent de A à Z. Mais nous sommes tous aussi enthousiasmés par le décor qui nous entoure, comme le viaduc et le barrage de Troyes. De nombreux jeunes qui se baignent dans le Doux applaudissent ou crient lors de notre passage.
Le train de l’Ardèche est de retour sur les rails
Premier panache de fumée et premier coup de sifflet de la saison, mardi matin, pour le train de l’Ardèche.
À 10 heures, le “Mastrou” (pour les plus nostalgiques) était de retour sur les rails pour son premier départ
en gare de Tournon-sur-Rhône/Saint-Jean-de-Muzols.
Objectif : 60 000 voyageurs
Le train touristique a repris son habituel aller/retour entre Tournon et Lamastre, en surplombant les Gorges
du Doux et de pittoresques paysages ardéchois, à flanc de montagne. Ce train à vapeur entièrement restauré
avait fêté son retour sur les terres ardéchoises en juillet dernier, après cinq ans d’absence.
Une première saison qui s’était terminée, fin octobre, après le passage de 30 000 voyageurs dans ses wagons.
Cette année l’objectif est d’atteindre les 60 000 passagers.
La suite dans Le Dauphiné Libéré
Le train de l’Ardèche (ou Mastrou), ce train à vapeur entièrement restauré, est reparti pour une deuxième saison.
Lamastre - Au chevet des locomotives du Mastrou
Le train est l'affaire d'une équipe dont seule une partie est présente pour la photo. Au premier plan, une pelle rail-route. À l'arrière-plan, l'autorail Billard de 1938. - Photo : JL Barzyk
En hiver, les ateliers du Train de l'Ardèche à Lamastre fourmillent de techniciens pour prendre soin des locomotives.
La saison d'exploitation du Train de l'Ardèche coïncide peu ou prou avec l'arrivée du printemps, et se poursuit jusqu'à la Toussaint. Durant les cinq mois d'une période hivernale étendue de novembre à mars, on pourrait légitimement penser que trains et mécaniciens se reposent.
Or, cette période est au contraire un moment d'intense activité pour le train qui doit se préparer à affronter une nouvelle saison touristique dans les meilleures conditions, à la fois pour le matériel et la sécurité des voyageurs.
18 000 km parcourus en 2019
Flash-back... Nous sommes fin novembre, la saison touristique se termine. Si, jusqu'à l'ouverture de la prochaine saison, le train ne transporte plus de voyageurs, une fourmilière grouille dans les ateliers lamastrois du Train de l'Ardèche. Là travaillent en permanence 12 agents polyvalents hautement qualifiés : menuisiers, chaudronniers, soudeurs, usineurs et personnels de maintenance du Vélorail.
La révision des machines est l'une des tâches majeures des ateliers. Les deux locomotives à vapeur, les célèbres Mallet 403 et 414, ont parcouru chacune près de 9 000 km en 2019. Pour ces vieilles dames qui travaillent aussi dur qu'au premier jour de leur exploitation, un check-up complet s'impose, à commencer par celui des pièces maîtresses : les essieux, composés d'un axe central bordé par les roues, elles-mêmes constituées du bandage (partie de la roue reposant sur le rail) et du boudin (excroissance bordant le bandage qui cale l'essieu contre le rail).
Ce boudin s'use progressivement, au fur et à mesure du roulage : son épaisseur et son profil doivent être soigneusement contrôlés afin d'éviter un déraillement, et il nécessite périodiquement un reprofilage en usine afin qu'il retrouve son profil, voire être totalement refabriqué. Une telle opération a un coût non négligeable : la Mallet 414 de 1932, 600 000 km au compteur, a vu les bandages remplacés sur toutes ses roues l'an dernier pour un montant avoisinant les 22 000 euros.
Cet hiver, la 403 nécessite un reprofilage complet, à renouveler dans une dizaine d'années, en plus d'une remise à niveau générale et d'une nouvelle peinture. Ceci n'étant qu'un exemple du travail qui attend ouvriers et mécaniciens.
Quant à la mascotte de la ligne, l'autorail Billard 213 de 1938 (qui n'est pas une Micheline, la Micheline étant un type particulier d'autorail équipé de pneus), une révision complète lui a été accordée cette année, après la réfection totale de la peinture de sa carrosserie en 2019. Pour l'anecdote, cet autorail, construit spécialement pour la ligne de chemin de fer du Vivarais, n'a jamais quitté l'Ardèche. Classé monument historique, il a été le tout premier à accueillir des touristes en 1969.
Place à la restauration
La révision du matériel roulant n'est pas la seule tâche dévolue aux ateliers lamastrois. Les techniciens s'attellent aussi à la restauration des matériels acquis afin d'élargir l'offre auprès des voyageurs, comme la voiture n° 41 de 1911. Fabriquée à Prague (République Tchèque), exploitée jusqu'en 1974 sur la prestigieuse ligne de chemin de fer Montreux Oberland Bernois (Suisse) et destinée à la destruction, elle a été sauvée de justesse et rapatriée en Ardèche il y a plusieurs années. Remise en exploitation jusqu'en 2013, elle sera finalement rangée en attendant sa restauration. Cette reconstruction à l'identique, avec des techniques semblables à celles de sa construction en 1911, vient de commencer dans les ateliers lamastrois. Ce véritable travail d'orfèvrerie devrait s'achever pour permettre sa mise en service dès l'ouverture de la saison.
Aujourd'hui le parc du Train de l'Ardèche comporte deux locomotives Mallet 403 et 414, trois autorails historiques Billard, deux autorails d'origine corse et 26 voitures dont huit panoramiques. Au total, à l'instar d'un iceberg dont la majeure partie est immergée, le Train de l'Ardèche a une activité méconnue du grand public : pour chaque heure d'exploitation du train, ce sont quatre heures de travail à l'abri des regards, à l'intérieur des ateliers à Lamastre ou à Saint-Jean-de-Muzols. Après les Mallet 403 et 414, une troisième machine devrait les rejoindre, la Mallet 413. Sa restauration complète débutera dans les mois à venir.
Attention, ça roule !
Durant la saison hivernale, de nombreux marcheurs ne se privent pas d'emprunter dangereusement les voies. Or de nombreux trains circulent sur les voies, même en hiver, comme les locotracteurs, véritables travailleurs de l'ombre, qui assurent le transport des matériaux sur leurs wagons de chantier, tel le locotracteur Y de 1949, construit à partir d'une machine à vapeur de 1887, ou le locotracteur BB 400, de 1963. Les promeneurs sont donc invités à la plus grande vigilance.
Agenda : la reprise de la saison aura lieu le 21 mars prochain pour le Vélorail et le Train des Gorges, et le 5 avril pour le Mastrou. Plus d'infos sur le site du Train de l'Ardèche et le site des Vélorails de l'Ardèche.
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