Simbac> statistiquement...
. au bout de combien de semaines de fréquentation quotidienne des TC arrive t-on à 10 contrôles sur un même trajet ?
. au bout de combien de semaines de fréquentation à raison de 3/4 trajets par semaines arrive t-on à 10 contrôles sur un même trajet ?
J'avais noté l'article, mais je n'avais pas créé de topic sur Lel, pour ne pas cautionner. Mais bon, puisque le coup est parti... >:D
Amaury> le principe de la gratuité de l'école répond à un principe
non négociable. Et les seules limites ne sont pas les limites économiques, mais celles du regard porté sur cet outil collectif, et de sa gestion, plus exactement de sa gouvernance, et celles des motivations qui impactent l'ensemble. Sans motivation forte, il est très facile de laisser progressivement se déséquilibrer l'enseignement public, pour créer un mouvement vers le secteur privé.
Générateur de flux financiers.
...finalité en soi. Et dans ce cas, effectivement, les paramètres économiques sont présents dans la mesure où depuis longtemps, c'est un secteur économique actif basé habilement sur les attentes des parents.
Les limites environnementales des TC ou de l'énergie sont un faux problème, un faux débat. D'autres sujets sont bien plus impactants, et pourtant, ne sont pas traités. Par rapport à la montagne qui fume et le trou noir qui fuit, le bilan carbone /consommation du trafic aérien, et la déforestation tout azimuth, (thèmes récurrents au hasard - liste non exhaustive) il est effectivement bien plus rentable et efficace (?) de culpabiliser la foule.
...qui envisage de modifier d'elle même ses habitudes de consommation, pour des raisons, elles, bien économiques ! :buck2:
La liberté de déplacement, à partir du moment ou le choix de créer un urbanisme dense en quelques métropoles est imposé, ne peut se concevoir uniquement avec des modes doux, "réservé" à des personnes valides ou du moins, en bonne condition physique.
Les transports en commun répondent donc aussi aux besoins "non négociables" en déplacement d'une partie de la population "obligée", ni motorisée individuellement, ni suffisamment valide.
Ou qui n'a pas forcément envie ni la possibilité de trimballer un sac garni sur un vélo ou à l'épaule, surtout quand il pleut...
Ou qui, par ses convictions, préfère mutualiser sa facture de pollution pour la réduire, participant ainsi à une qualité globale.
Dans quelle mesure ces besoins ne sont pas "éligibles" à ce même critère de gratuité que l'école ? ???
Idem pour les services de sécurité, ou l'infrastructure médicale.
On ne pose que rarement la question du coût, à ceci près que l'on parle désormais de "rentabilité" dans des domaines qui ne devraient pas être gérés avec les mêmes règles que dans le monde économique...
Alors certes, on peut renvoyer à chaque fois le débat sur le coût réel des tc rapporté à la fraction payée par l'utilisateur, en l'opposant au coût "réel" de la voiture. Mais dans ce débat, l'utilisateur "obligé" tel que défini juste avant, et finalement pas concerné, est convié en quelque sorte à se taire et à supporter.
Pour cet utilisateur, la gratuité s'impose.

Pour rebondir sur le sujet, j'avais évoqué il y a longtemps l'idée d'une tarification différente des amendes, si on tient absolument à conserver le principe utilisateur = payeur ; pas de titre = amende forfaitaire correspondant à 2 mois "secs" + 6 mois d'abonnement... ou 12 mois, MAIS donnant lieu a l'établissement d'un abonnement de 6 mois ou 12 mois.
Au moins, l'avance ainsi faite permettrait d'assurer un complément de trésorerie, sans donner l'impression que "les tcl c'est tous des voleurs !"
