Bibouquet a écrit :Rouler à 70 en 4ème, effectivement il faut retourner à l'auto école
Avec un diesel, on peut quasi rouler à 50 en 5ème, hein dédé.
StephaneDM a écrit :Et côté bagnole, mettre ne place un politique dissuasive sur les gens qui utilisent leur vl alors qu'ils pourraient utiliser les TC sans qu'elle soit trop contraignante pour ceux qui ne peuvent pas faire autrement (je pense entre autres à ceux qui travaillent en décalé comme les chauffeurs de bus !).
mm a écrit :La baisse relevé de la vitesse à 70 km/h ne sert a rien du tout, sinon qu'à amplifier le trafic automobile .
man-x86 a écrit :Ce n'est pas dit, en ralentissant un peu, en supposant que les gens ne roulent pas comme des bourrins (accélérateur/ et frein on/off), on évite les ralentissements dûs à un trafic dense
Un véhicule qui "force le passage" en bout d'une voie d'insertion, ça fait une jolie pagaille quand il y a du monde. En roulant moins vite, on a le temps d'anticiper et de se décaler/accélérer/ralentir pour qu'il passe, sans freiner de 90km/h à 50~60km/h. Idem pour un véhicule lent à doubler.
Par contre, je ne sais pas si la gratuité des TC est une idée si géniale que ça, en tant qu'abonné, ça me ferait ch*** de payer pour ce que je pourrais avoir gratuitement... Et pour les caisseux coincés dans les bouchons, je ne sais pas si ils sont prêts à abandonner leur voiture dans le parking le plus proche pour aller la chercher quelques jours plus tard.
mathieu.38 a écrit :J'allais le dire : le français moyen est accroché à sa bagnole. Ce n'est pas avec les TC gratuits qu'on va le faire changer d'avis, le coût n'est pas le frein principale à l'utilisation des TC.
Si on veut que les choses bougent, il faut des mesures coercitives : pourquoi ne pas interdire l'accès à la Presqu'ile aux voitures (et Part-Dieu par mesure d’équité, hors résidents) ?
yannick a écrit :Oui alors pourquoi faudrait-il interdire la circulation en centre ville en particulier ? La pollution s'arrête aux portes de l'hypercentre ? Et les résidents du centre auraient le droit de prendre leur voiture pour aller polluer ces salauds de banlieusards ? Ben voyons.
yannick a écrit :Oui alors pourquoi faudrait-il interdire la circulation en centre ville en particulier ? La pollution s'arrête aux portes de l'hypercentre ?
jgy a écrit :Pour la Part-Dieu c'est encore pire, vu que c'est un des quartiers les plus peuplés de la ville, avec le plus grand centre commercial européen de centre ville, il est difficile de dire "on vas fermer les milliers de places de parkings disponible, certaines toute neuve et les réserver au résidents"...
yannick a écrit :D'ailleurs, si la pollution est liée aux particules, il est dommage de ralentir les voitures à essence... mais bon on ne va pas trier les voitures par carburant sur la route non plus
man-x86 a écrit :À long terme, ça serait bien de faire comme les Suédois ou Finlandais, qui ont "statistiquement" l'essence au même prix que le gazole (En moyenne, une voiture essence consomme ~1.15* fois plus que son équivalent au gazole, du coup, l'essence est ~1.15 fois moins cher que le gazole).
*valeur prise au pif.
Métropaul a écrit :A ce sujet, juste un rappel d'un fait de base aujourd'hui : c'est au centre que les résidents possèdent le moins de voitures, et c'est au centre qu'on se mange le plus de bouchons et de pollution. Ce n'est pas plus satisfaisant...
Tib0138 a écrit :- Les parkings-relais devrait-être ouvert 24h/24 ;
Déjà commencer par desservir correctement les environs en arrêtant les guéguerres intra-politiciennesmathieu.38 a écrit :J'allais le dire : le français moyen est accroché à sa bagnole. Ce n'est pas avec les TC gratuits qu'on va le faire changer d'avis, le coût n'est pas le frein principale à l'utilisation des TC.
C'est juste le genre de chose qui va déplacer les entreprises, mon employeur cherche un prétexte pour quitter le 3e et aller s'enterrer dans les profondeurs d'une ZA éloignée pour toutes les activités ne nécessitant pas de contact direct avec la clientèle, là tout le monde devra avoir une voiture pour aller bosser; bof.mathieu.38 a écrit :Si on veut que les choses bougent, il faut des mesures coercitives : pourquoi ne pas interdire l'accès à la Presqu'ile aux voitures (et Part-Dieu par mesure d’équité, hors résidents) ?
Tib0138 a écrit :- Les parkings-relais devrait-être ouvert 24h/24 ;
- Les prix à l'heure des parkings souterrains devrait-être augmentés de manière à ce qu'il soit bien plus rentable pour une personne n'habitant pas l'agglomération Lyonnaise de poser la voiture dans un parking-relais et prendre le métro plutôt que de poser la voiture dans un parking souterrain du centre-ville.
yannick a écrit :Tib0138 a écrit :- Les prix à l'heure des parkings souterrains devrait-être augmentés de manière à ce qu'il soit bien plus rentable pour une personne n'habitant pas l'agglomération Lyonnaise de poser la voiture dans un parking-relais et prendre le métro plutôt que de poser la voiture dans un parking souterrain du centre-ville.
En ce qui concerne l'ouest (et oui, encore nous !) pas de PR à Perrache, celui d'Oullins à venir est deux fois trop petit, et atteindre Vaise et GDL nécessite une bonne heure de queue pour obtenir une place tant ils sont saturés...
Ah oui, beaucoup d'entreprise participent aux frais des déplacements des salariés soit en participant à la carte tecely/houra, soit en payant les parking dont tu veux augmenter le prix; donc encore taper sur les mauvaises personnes.
yannick a écrit :Pour en revenir à la boîte de vitesse, effectivement, tout dépend de la voiture, de la boîte de vitesse, etc.
yannick a écrit :Mais il ne me vient pas non plus à l'idée de le faire en bus si le trajet se fait en heures creuses (mais ça c'est aussi un réflexe pré-atoubusien que je pourrait perdre au final) : en général je passe par le parc relais. Et ça, c'est en habitant à proximité immédiate de plusieurs lignes de bus.
Patafix a écrit :Tour dépend surtout du couple moteur
Une fois déterminé, c'est un bon repère conso, sachant que lorsqu'on roule au couple, c'est là ou l'on consomme le moins.
jgy a écrit :Le gouvernement à toujours "sous-taxé" le gazole depuis la crise pétrolière pour favoriser ce carburant à défaut de l'essence car un moteur diesel consomme moins qu'un moteur essence, et donc limite la quantité de brut importé...
yannick a écrit :J'ai un moteur BMW-PSA EP6C sur ma 308 (courbes de couple ici : http://www.peugeot-citroen-moteurs.fr/cache/docs_public/6666cd76f96956469e7be39d750cc7d9/21_fr-fr_fiche_publique.pdf).
Le couple maxi est au delà de 4000 tours/minute. L'indicateur de changement de rapport me fait plutôt tourner autour des 2000 tr/min. L'autre jour, en côte douce, c'est bien à moins de 2000 trs/min que la consommation était la plus faible, d'après l'ordinateur de bord.
Donc c'est pas aussi évident que ça à savoir... (et encore, j'ai galéré ce soir pour trouver les courbes du moteur).[br]: Lundi 21 Novembre 2011 à 23:15:02[hr][/hr]
D'après ce qui se disait l'autre jour dans une émission de télévision sur le sujet, il s'agirait aussi d'un cercle vicieux lié au fait que l'on a initialement favorisé les moteurs diesel, ce qui a stimulé les investissements sur les moteurs diesel en Europe ; ce qui à donc favorisé le maintien d'un prix bas pour le gazole afin de favoriser les constructeurs européens, et ainsi de suite.
mathieu.38 a écrit :Si mes souvenirs sont bons, il a écarté l'idée des Verts d'un ticket journée à 1€ parce que "ce n'est pas équitable avec les abonnés".
mathieu.38 a écrit :Si mes souvenirs sont bons, il a écarté l'idée des Verts d'un ticket journée à 1€ parce que "ce n'est pas équitable avec les abonnés".
[align=center]Amiens et Saint-Quentin parmi les villes françaises les plus polluées[/align]
Dans un rapport présenté le 8 mai dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé dresse le palmarès des villes les plus polluées dans le monde et en France. La France ne figure parmi les pays les plus pollués mais Amiens et Saint-Quentin se situent au-dessus des niveaux établis par l’OMS.
L'OMS a étudié les données de 1600 villes dans le monde pour ce rapport. Résultat: 88% des villes testées sont trop polluées. Et la moitié est exposée à un air au moins 2,5 fois plus pollué que les niveaux recommandés par l’OMS, mettant ses habitants en danger de développer des problèmes de santé sérieux à long terme: maladies respiratoires et cardiaques, mais aussi cancers.
Avec une moyenne de 20µg/m3 pour la concentration en particules fines PM 2,5 (les particules de moins de 2,5 micromètres, considérées par l’OMS comme le meilleur indicateur de la qualité de l’air), la France ne figure parmi les pays les plus polluées du monde: les maxima recommandés par l'OMS sont de 10 μg/m3 de moyenne annuelle et de 25 μg/m3 en moyenne sur 24 heures.
Mais la plupart des villes françaises sont bien au-dessus de ces niveaux établis par l’OMS. Et haut de ce classement, on retrouve Amiens et Saint-Quentin qui présentent une moyenne quotidienne de 22µg/m3 de PM 2,5.
Amiens et Saint-Quentin sont classées juste derrière Douai (la ville la plus polluée de France avec une moyenne de 26µg/m3), Annecy, Martigues et Annemasse. Et au même niveau qu'Antibes, Grenoble, Lille et Reims.
Saint-Denis est la seule ville française à présenter des niveaux de pollution inférieurs ou égaux à ceux préconisés par l’OMS : sa moyenne est de 10µg/m3 de PM 2,5. Viennent ensuite Bayonne avec 11µg/m3 de PM 2,5, puis Caen, La Rochelle et Saint Nazaire 12µg/m3 de PM 2,5.
[align=center]La circulation alternée a eu un effet positif mais la méthode est à revoir[/align]
Le bilan de la circulation alternée instaurée le 17 mars en plein pic de pollution en région parisienne est enfin dressé : la concentration de particules a été baissée de 6%, mais il faut revoir la méthode des plaques d'immatriculation et mieux choisir son moment.
Airparif, l'agence de surveillance de l'air en Ile-de-France, a publié son rapport mercredi et constate "Une réelle diminution de l'exposition aux particules et une diminution encore plus forte de l'exposition au dioxyde d'azote liée à la mise en place de l'action a pu être révélée".
Une telle mesure, déjà existante à Athènes ou dans les grandes villes italiennes, avait été mise en place en 1997 pour lutter contre le dioxyde d'azote. Mais il s'agissait d'une première pour lutter contre une pollution aux particules PM10, matières microscopiques en suspension déclarées cancérigènes par l'Organisation mondiale de la Santé.
Entre 05H30 et minuit, la diminution induite par la mesure est estimée à plus de 6%, soit une baisse de 4 microgrammes par m3 de PM10, à proximité du trafic et notamment sur les grands axes parisiens. Le chiffre atteint les 10% pour le dioxyde d'azote en journée sur le périphérique.
Le dioxyde d'azote est un gaz irritant pour les bronches formé lors des processus de combustion des moteurs de voiture.
Pour réaliser ce calcul, Airparif a modélisé et comparé les émissions polluantes des véhicules circulant le 17 mars avec celles d'un lundi de trafic "normal", en l'occurrence celui du 10 mars. Ce jour-là, le seuil d'information avait été dépassé (concentration de plus de 50 microgrammes par m3 d'air).
La méthode des plaques d’immatriculation critiquée
Le 17 mars, le dépassement du seuil d'information étant attendu, les véhicules aux immatriculations impaires ont été interdits de circulation. En échange, tous les transports en commun étaient gratuits.
A Paris, la circulation s'est avérée de 18% inférieure à celle du lundi précédent, de 13% en petite couronne et de 9% sur la grande couronne, selon Airparif, et le seuil d'information n'a pas été atteint.
Mais pour l'agence, viser les véhicules en fonction de leur plaque d'immatriculation n'est pas la bonne méthode.
"Elle ne permet pas de cibler de façon sélective les véhicules les plus polluants", souligne l'agence, précisant : "des véhicules très émetteurs, de plaques impaires, ont circulé ce jour".
Autre problème : le moment choisi
La circulation alternée a le plus d'impact quand la pollution est forte et stagnante, soit une situation anticyclonique, peu de vent et une forte inversion de température, phénomène typique en hiver quand le sol se refroidit durant la nuit et qu'un grand soleil chauffe l'air en altitude, provoquant un couvercle empêchant la dispersion des polluants.
Or, selon Airparif, "ces conditions n'était pas complètement réunies lors de la journée du 17 mars". Un vent d'ouest avait commencé à souffler deux jours avant, et une inversion de température, pourtant prévue, n'a pas eu lieu.
En Ile-de-France, 30% des émissions de PM10 sont émises par l'industrie, 25% par le transport routier, 25% par le secteur résidentiel et tertiaire (chauffage au bois) et 15% par l'agriculture (labourage, engins agricoles).
[align=center]Annecy : 2e ville la plus polluée de France[/align]
C’est un véritable coup de grisou propre à faire exploser la sérénité annécienne que risque de déclencher la publication du récent rapport de l’OMS, sur la qualité de l’air dans le monde. L’Organisation mondiale de la Santé a examiné la pollution aux particules fines de 1600 villes réparties dans 91 pays et publié un classement, selon lequel Annecy serait la deuxième ville la plus polluée de France derrière Douai (Nord)…
Un pavé lancé dans “le lac le plus pur d’Europe” par un organisme dont le sérieux et la respectabilité ne peuvent pas être mis en doute.
La préfecture n’est cependant pas la seule ville du département à figurer dans le top 5 des villes polluées. Annemasse arrive en 3e position. Deux villes de Haute-Savoie sur le podium, loin devant Grenoble, Marseille ou Paris… de quoi donner des sueurs froides à tous ceux qui comptent sur “l’air pur de nos montagnes” pour attirer les touristes. Et encore, aucune commune de la vallée de l’Arve ne figure parmi les 81 villes françaises du classement.
Bien sûr, on pourrait trouver quelques remarques à opposer aux sages de l’OMS, pour atténuer le constat accablant. L’année retenue pour l’étude (2011), a ainsi été une année noire, exceptionnellement polluée à cause d’une météo particulièrement défavorable. Mais cela vaut aussi pour Chambéry et Grenoble, qui sont situées plus loin dans le classement.
On pourrait ergoter également sur le polluant retenu (uniquement les particules fines) ou l’emplacement des stations sélectionnées par l’OMS et le choix, pour Annecy, de celle de Loverchy (près de l’avenue du Rhône) plutôt que celle de Novel, plus éloignées du trafic, mais une analyse des données relevées par Air Rhône-Alpes, l’organisme chargé d’analyser la qualité de l’air au quotidien, montre que les différences ne sont pas flagrantes.
Le constat est donc là. En matière de pollution, Annecy et Annemasse ne font pas mieux que la vallée de l’Arve, considérée comme le mauvais élève du département depuis plusieurs années.
[align=center]La cité lacustre classée deuxième ville la plus polluée de France selon l'OMS[/align]
L'organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un rapport sur la pollution aux particules fines des villes du monde entier le 8 mai dernier.
En France, Annecy figure en 2e position du classement.
L'air pur de la cité lacustre ne serait-il qu'un mythe ? À en croire le dernier rapport de l'organisation mondiale de la santé, la réponse ne fait aucun doute. Dans un classement publié le 8 mai dernier, la cité lacustre apparaît comme la deuxième ville française la plus exposée aux particules fines.
L'étude a été réalisée sur plus de 1 600 villes dans 91 pays. Elle montre les relevés de microparticules PM 10 et PM 2,5. Ces dernières sont considérées comme les plus dangereuses. Elles peuvent passer directement dans les poumons et le sang des individus qui les respirent. Dans ce classement mondial, la France n'est pas le pays le plus pollué. Pourtant, au regard des chiffres, plusieurs villes de l'Hexagone ont des seuils de concentration de particules fines plus élevés que ceux préconisés par l'OMS. Dans cette logique, Annecy se positionne derrière Douai, commune du Nord de la France.
Des risques énormes pour la santé
Dans cette étude, Annecy affiche une moyenne de 25 µg/m3. En mars dernier, la pollution avait été très forte. Les pouvoirs publics des grandes villes de l'Hexagone avaient participé, le temps d'un week-end, à l'opération "bus gratuits". Celle-ci avait pour but d'inciter les usagers de la route à délaisser leur véhicule pour prendre les transports en commun. Annecy, alors, n'avait pas échappé à la règle. Beaucoup de citadins se souviennent de nuages jaunâtres stagnant au-dessus du lac.
Si la carte postale de celle que l'on surnomme la petite Venise des Alpes reste idyllique, il semblerait que sa situation topographique, sorte de "cuvette" coincée entre les montagnes, entraîne aussi de mauvaises surprises. Pour expliquer cette pollution, plus forte certains jours que d'autres, les raisons sont multiples. Selon l'OMS, plusieurs facteurs entrent en cause dans ce classement : l'utilisation des centrales électriques au charbon, de transports motorisés ou encore le gâchis de l'énergie dans l'immobilier, à cause d'une mauvaise isolation.
Dans son rapport, l'organisation met en lumière plusieurs risques sur la santé des personnes exposées. Maladies respiratoires et cardiaques ou encore cancers comptent parmi les plus courants.
LE CLASSEMENT
Classement des villes dont le seuil de pollution dépasse celui recommandé par l'organisation mondiale de la santé (OMS) : - 1 : Douai - 2 : Annecy - 3 : Martigues et Annemasse - 4 : Amiens - 5 : Antibes - 6 : Grenoble - 7 : Lille - 8 : Reims - 9 : Saint-Quentin.
Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, est la seule ville française, parmi celles étudiées, à afficher des niveaux de pollution inférieurs ou égaux à ceux préconisés par l'OMS.
Le maire d'Annecy prudent vis-à-vis de cette étude
Le maire d'Annecy Jean-Luc Rigaut, a pris connaissance de ce rapport mardi 13 mai, peu de temps avant la mise sous presse de notre journal.
Ce dernier s'est dit « surpris », de prime abord, par ces résultats, « d'autant, a-t-il ajouté, que Air Rhône-Alpes, qui est notre référent en matière de qualité de l'air et de protection de l'environnement, n'a pas donné de signaux d'alerte inquiétants dernièrement ».
Jean-Luc Rigaut invite donc à la prudence, tout classement étant fondé sur des critères et des modes de calcul qui ne sont pas forcément les mêmes d'un institut à l'autre. Pour rappel, ce dernier, en tant que président de la C2A, avait autorisé en mars dernier les bus de la Sibra à circuler gratuitement durant le dernier épisode de pollution important sur le bassin annécien.
« Le problème a été totalement occulté... »
Le député UMP Lionel Tardy appelle à tirer les conclusions qui s'imposent. Selon lui, les embouteillages sont le fléau d'Annecy et il faut agir en conséquence pour réduire la pollution de l'air. « Rien n'a été fait depuis 20 ans. Aucune route n'a été construite. Avec la démolition de l'ancien hôpital, qui n'a pas du tout été anticipée, tout va s'empirer. Il est temps d'agir, de prendre les décisions pour désengorger Annecy et son agglomération. » Et pour lui, une priorité s'impose : le tunnel sous le Semnoz, « car le bus à haut niveau de service, ce ne sera pas suffisant. » De son côté, François Astorg, conseiller municipal écologiste d'Annecy, se dit à moitié surpris du classement de la ville. « Mais cela confirme l'absence de préoccupations des élus locaux sur cette question, mise sous le boisseau depuis trop longtemps ».
Il se souvient qu'il y a 15 ans déjà, un quotidien national avait titré en une qu'Annecy était la ville la plus polluée de France. « Mais il n'y a jamais eu de dispositifs mis en place. Le problème a été totalement occulté pour des raisons touristiques, qui ont eu un impact sur les politiques choisies depuis de nombreuses années ».
La pollution ne concerne pas seulement Annecy, rappelle François Astorg, mais relève de tout le bassin annécien. Conscient que le problème ne vient pas seulement des voitures, l'écologiste pense cependant que les solutions telles que le bus à haut niveau de service ou le tunnel du Semnoz ne sont pas des réponses adéquates, avant de lancer : « La pollution n'est pas une fatalité. Même si beaucoup de décisions dépendent du national, le local peut agir en donnant le moyen aux entreprises et aux citoyens de passer à la transition énergétique ».
[align=center]CHAMBÉRY Pollution des camions : les Verts interpellent le procureur[/align]
C’était une première en France. En août dernier, des députés Europe écologie les Verts déposaient une plainte contre X auprès du procureur de la République de Chambéry pour mise en danger de la vie d’autrui. Dans leur ligne de mire, le trafic des poids lourds et la lourde pollution qui selon eux en résulte. Ce matin, Daniel Ibanez, candidat aux élections européennes, est venu apporter de nouveaux éléments au parquet de Chambéry et dénoncer que : « depuis 2012, les pouvoirs public ne font rien pour améliorer la situation. C’est comme pour les affaires du sang contaminé et de l’amiante mais nous ne laisserons pas faire. »
[align=center]Paris : la feuille de route antipollution d'Anne Hidalgo[/align]
Anne Hidalgo présentera le 19 mai un plan de bataille contre la pollution.
En 2001, Bertrand Delanoë, alors maire de Paris, proposait aux habitants de « changer d'ère ». Sa successeure, Anne Hidalgo, elle, prétend « améliorer la qualité » de l'air de la capitale. La maire de Paris présentera, lundi 19 mai, un plan de bataille contre la pollution que Le Monde s'est procuré. Outre la réduction de la circulation, la municipalité vise « une sortie progressive et concertée du diesel d'ici 2020 ». Pour réaliser cet objectif, l'élue socialiste entend entamer une concertation avec l’État et composer avec les communes voisines.
Le document de trois pages se présente sous la forme d'un « vœu » — à Paris, c'est à la préfecture de police qu'il revient de prendre des décisions dans ce genre de dossier — que les élus pourront amender. Il servira de feuille de route pour la mandature.
La municipalité entend encourager les Parisiens à renoncer à leur voiture en cas de pic de pollution. Lors d'un dépassement d'un seuil d'émission de polluants dans l'air, il appartient au préfet de police d'informer les Parisiens et de prendre des mesures : restriction de la vitesse de circulation, interdiction aux poids lourds de transiter par Paris.
DES VÉHICULES MUNICIPAUX « ÉLECTRIQUES ET HYBRIDES »
Mais, de son côté, la municipalité s'engage à rendre « systématiquement » gratuit le stationnement résidentiel. Elle prendra « des mesures de gratuité » pour l'utilisation de Vélib' ou Autolib'. La Ville de Paris demandera au préfet de mettre en place « la circulation alternée », « au premier jour de dépassement du seuil d'alerte ».
La ville entend également restreindre les véhicules polluants de manière pérenne. « D'ici la fin de l'année 2014 », la municipalité aura « supprimé tous les véhicules diesel de son parc de berlines et de voitures citadines ». Elle les remplacera par des véhicules «électriques et hybrides essence ». Ce plan mobilisera « 5 millions d'euros » sur le budget municipal.
Mais aller vers « une sortie progressive et concertée du diesel à Paris » suppose trois préalables, souligne la mairie. Il sera indispensable, tout d'abord, de définir « avec l’État » « les modalités » et « le calendrier » de mise en œuvre de cette restriction. Ensuite, la municipalité entend établir « un diagnostic précis du parc concerné (automobiles, véhicules utilitaires, cars de tourisme, poids lourds et deux-roues motorisés) » .
Il faudra, enfin, « que l’État crée le cadre législatif et réglementaire » pour « l'identification et le contrôle des véhicules », précise l'exécutif. Ces mesures de restriction de la circulation devront, en outre, « être concertées » à « l'échelle métropolitaine et régionale ».
Mme Hidalgo demande que la future métropole du Grand Paris, dont la création est programmée pour le 1er janvier 2016, adopte « dès les premiers mois de son existence » « un plan d'amélioration de la qualité de l'air assorti d'objectifs et d'actions précises ».
[align=center]Le Conseil de Paris veut rouler à 30 Km/h...maxi[/align]
Dans le cadre du plan antipollution, le Conseil de Paris a prévu de généraliser la limitation de vitesse à 30 Km/h. A l'exception des grands axes. Une mesure diversement appréciée des Parisiens
Le conseil de Paris a voté hier soir, lundi 19 mai, un plan anti-pollution pour améliorer la qualité de l'air. Il prévoit entre autre de généraliser la limitation de vitesse à 30 km/h dans la capitale. La mesure exclut les grands axes comme les Champs-Élysées. Un projet qui divise les automobilistes et les piétons
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