Derrière le débat, il y a la question de l'identification du BHNS par les usagers.
Chaque fois qu'une autorité organisatrice investit sur un BHNS, elle a envie de le valoriser en montrant que derrière le volume des investissements, il y a un service normalement à part. Dans cet esprit-là, Nantes avait fait le choix de prendre le numéro 4 (avec le "Busway") donc identique aux trams.
A Lyon, lors de la création de C1/C2, on a voulu donner un identifiant spécifique. comme on avait fusionné les lignes 1 et 51, on a voulu les mettre dans le même panier. Manque de bol, le service rendu n'était pas à la hauteur de l'appellation différente :
- C3 n'avait pas de site propre sur la majeure partie de son itinéraire et avait des performances catastrophiques (sans parler de la fiabilité du matériel...)
- C2 manquait clairement de régularité
- C1 disposait de fréquence qui n'étaient pas exceptionnelles (de mémoire, après 10 min en HP au lancement, on était passé à 12 min en HP mais je n'ai pas vérifié)
Le service de ces lignes n'étant pas à la hauteur du tram (en terme de régularité, de fréquence et/ou d'amplitude), lors de la renumérotation de 2011, on a créé d'autres lignes Cx.
Maintenant, on va avoir un vrai BHNS. Je suppose donc, à travers les mots de Bruno Bernard, que l'enjeu était de trouver une appellation qui montrerait que la ligne TB12 est à part. Peut-être qu'en comparant TB12 et C3, ils se sont dit que ces lignes seraient dans la même catégorie ?
Pour ma part, je trouve que l'option nantaise
(ou celle d'Atoubus mais que pour les lignes Cx et pas pour l'explosion par ailleurs d'autres indices qu'on connait : Zi, GE, xEX, etc.) est la plus logique : identifier les lignes par un niveau de service perçu, même si ce n'est pas le même matériel, me semble plus lisible.