Europacorp a écrit :tant pis si c´est un peu HS, mais je trouve assez mauvaise l´idée de chèque transport que je viens de lire ici:
http://www.lefigaro.fr/eco/20060823.WWW000000270_un_cheque_transport_disponible_au_er_janvier_.html
Pour ceux qui aurait la flemme de lire l´article, il s´agit d´un chèque sur le modèle du ticket restaurant mais pour les transports. Il aurait un montant d´environ quelques dizaines d´€ mensuels, et distribué par les entreprises à leurs salariés, l´entreprise bénéficiant en retour d´avantages fiscaux.
Il serait utilisable comme moyen de paiment dans les stations services pour payer son plein, et pour avoir bonne conscience également pour payer ses tickets/abos de TC.
On voit clairement que c´est un moyen d´alléger l´effet de l´augmentation du prix de l´essence sur les salariés. Il est clair que 99% du montant de ces chèques sera utilisé pour acheter de l´essence, alors même que l´augmentation du prix du carburant incitait depuis quelques temps les automobilistes à prendre les TC (cf l´augmentation de fréquentation des TER depuis 5 ans).
Que l´on décide de limiter l´usage de ce ticket au seul paiement de titres de transport TC, et ce sera sans doute un excellent moyen pour doper la fréquentation des TC.
Comme il y a avantage fiscaux en retour, c'est donc clairement, au moins partiellement, une mesure qui est financée publiquement (sur les 30 €, combien viendraient de l'Etat ?). Comme le note EuropaCorp voilà une excellente mesure pour doper la fréquentation des TC.
Maintenant, pour prolonger la réflexion, allez donc jeter un coup d'oeil sur le site de la fédération routière internationale, http://www.irfnet.org/.
Et téléchargez le "European Road Statistics 2006" de l'ERF (Fédération Routière Européenne).
C'est sur http://www.erf.be/section/statistics.
Ca commence par> ERF is in favour of a fair deal for motorists and stable funding mechanisms for Europe’s road network
> ERF believes users should be placed at the heart of Europe’s transport policy
je préfèrerai qu'on emploie la proposition de Christian Philip à savoir [...] qu'à terme, les employeurs prennent en charge une partie du coût de l'abonnement aux TC de leurs salariés (ce qui permettrait de limiter les surfaces foncières non productives destinées au stationnement !).
Le principal problème du péage urbain est son inégalité social. Les plus riches payent le droit de ne pas changer leurs habitudes, les plus défavorisés n'ont que le droit de rester dans leurs banlieues.
UN CHÈQUE TRANSPORT POUR COMPENSER LA FLAMBÉE DU BRUT EN ÉTUDE
PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin pourrait annoncer le 31 août la mise en place d'une allocation de transport lors de sa conférence de presse de rentrée, qu'il tiendra à Troyes (Aube).
Le ministre de l'Economie Thierry Breton a déclaré sur France 2 que ce dispositif, qui n'a pas détaillé, aiderait les salariés à compenser la flambée des prix des carburants.
THIERRY BRETON CONFIRME LA MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF
Selon une source gouvernementale, les modalités de cette mesure ne sont pas encore définitivement arbitrées mais le principe d'un chèque transport, qui pourrait être mensuel, sur le modèle des "chèques restaurant", tiendrait la corde.
La presse évoque pour sa part une aide de l'ordre de 30 euros par mois pour contribuer à l'achat de carburant ou de titres de transports. L'un des éléments les plus délicats à mettre en place est le financement de cette mesure.
En tout état de cause, "ce sera annoncé par le Premier ministre le 31 août lors de sa conférence de presse mensuelle, à Troyes", affirme-t-on de source gouvernementale.
Le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a confirmé, en marge du conseil des ministres, que Dominique de Villepin tiendrait sa conférence de presse de rentrée jeudi prochain à Troyes.
L'idée d'un chèque transport, réclamé par les syndicats, est combattue par le patronat, qui craint d'en assumer le coût alors que les entreprises subissent elles-mêmes le renchérissement des prix pétroliers.
"Le Medef attire l'attention sur le danger et l'injustice économiques que représenterait la création d'une 'prime' ou d'un 'chèque transport'", a prévenu l'organisation patronale dans un communiqué.
"Si, à la hausse des énergies achetées par l'entreprise, et à la forte augmentation de la taxe transport, on ajoute un chèque transport, cela revient à faire payer trois fois les entreprises alors qu'elles ne sont pas en mesure de le faire."
POUVOIR D'ACHAT
Le ministre de l'Economie, sur France 2, a indiqué que le dispositif serait financé par "l'ensemble des acteurs" et qu'il s'agirait d'une "mesure très précise qui ira directement dans la poche des consommateurs, qui allègera leur facture transport".
Plus globalement, Thierry Breton a annoncé qu'il convoquerait à nouveau "l'ensemble des compagnies pétrolières pour voir avec elles les dispositifs et les mécanismes" à mettre en place pour que les répercussions de la hausse des prix du pétrole "ne se fassent pas trop rapidement et que le consommateur soit protégé".
« Chèque transport »
Oui à un chèque tous transports pour les déplacements
domicile-travail alternatifs à la voiture en solo
Le Gart – Groupement des autorités responsables de transport – et le Club des villes cyclables demandent, depuis plus d’un an, la mise en place d’un chèque-déplacements, sur le modèle du chèque-restaurant. Il permettrait de financer les dépenses liées à l’utilisation des modes alternatifs à la voiture en solo, en incitant nos concitoyens à abandonner leur voiture pour les déplacements domicile-travail. Une telle mesure permettrait à la fois de lutter contre les modifications climatiques et la pollution atmosphérique et de préserver le pouvoir d’achat. Jusqu’à présent, le Gouvernement est resté sourd à cette demande.
Or, selon différentes sources, le Gouvernement préparerait une mesure du type chèque-essence.
Michel Destot, président du Gart, et Denis Baupin, président du Club des Villes Cyclables, estiment qu'une telle mesure serait une erreur stratégique majeure, car elle constituerait une incitation à l'utilisation de la voiture particulière, alors qu'au contraire, il faut d'urgence inciter à utiliser les modes alternatifs, faute de quoi augmenteront la pollution, les dérèglements climatiques, l'étalement urbain... et la dépendance pétrolière.
Le coût d’une telle mesure, supporté par l’Etat et donc par les contribuables (les entreprises récupéreraient cette contribution sous la forme d’exonération fiscale), est évalué à plus d’1,5 milliards d’euros. Un tel budget pourrait financer un ensemble de mesures structurantes et cohérentes, dans le sens des objectifs des lois sur l’Air et sur la Solidarité et le renouvellement urbain, pour promouvoir tous modes de transport alternatifs à la voiture particulière, notamment pour les déplacements domicile-travail.
C’est pourquoi, le Gart et le Club des villes cyclables rappellent au Gouvernement ses engagements en matière de développement durable et leur proposition de chèque déplacements qui, sur le modèle du chèque-restaurant, serait facultatif, simple, utilisable pour tous les modes, autres que la voiture solo et souple dans son utilisation.
Ce chèque serait utilisable pour l’usage des transports publics, du vélo, de la marche, du covoiturage, du transport à la demande, des taxis.
Ce service en direction des salariés compléterait les dispositifs de Plans de Déplacements des Entreprises (PDE) mis en place par les employeurs.
Les enjeux climatiques, économiques et de santé publique imposent une démarche cohérente, concertée et pérenne. Ils ne peuvent varier au gré des contingences électorales et des dispositifs de court terme.
Salut,
Le péage urbain pourrait se faire par rapport à la bagnole,
sont exemptés : les taxis
amaury a écrit :Salut,
Sur le principe, je suis à fond pour. C'est l'idéal.
Principe imaginaire :
. sont exemptés : véhicules dits "propres" (tant qu'ils ne sont pas devenus la norme...)
100 euros pour la voiture et 200 pour les transports collectifs
LE MONDE | 29.08.06 | 13h25 • Mis à jour le 29.08.06 | 13h25
Pour compenser la hausse du prix de l'essence, le gouvernement a décidé de créer un système de "chèque transport" qui "pourra concerner tous les salariés", mais sera "facultatif" pour l'entreprise, a annoncé Dominique de Villepin, lundi 28 août sur TF1. Ce dispositif devrait être mis en place "à partir du 1er janvier 2007" et devrait être présenté aux partenaires sociaux dans les prochains jours.
Le montant de l'aide au salarié serait, sur un an, de 200 euros pour les déplacements "là où il y a des transports collectifs" et de 100 euros pour l'essence consommée individuellement, somme qui correspond à peu près selon Matignon à l'augmentation du prix de l'essence sur un an. Il reste à préciser, notamment avec les syndicats, les zones "à transports collectifs" qui rendraient impossible, dans le scénario gouvernemental, l'accès au chèque essence.
Comme tous les responsables syndicaux qui attendent des précisions, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly a confié au Monde, mardi matin, que son syndicat serait reçu en fin de journée au ministère de l'emploi et qu'il attendait "des éclaircissements, notamment pour savoir si là où existent des transports collectifs, en Ile-de-France par exemple, des salariés pourront bénéficier du chèque essence".
"Là où il y a des transports collectifs", le premier ministre s'est engagé à ce que la prise en charge par l'employeur, représentant 50 % de l'abonnement du salarié et, ne pouvant excéder 200 euros, soit exonérée de charges sociales. Un système similaire à celui de la Carte orange en Ile-de-France sera ainsi étendu à tout le territoire.
Le fonctionnement du chèque essence sera calqué sur celui du ticket restaurant. Le salarié bénéficiera alors d'un chèque de 100 euros. L'employeur profitera d'une exonération totale de charges sur ces 100 euros.
Enfin, les fonctionnaires, exclus de ce scénario, disposeront d'aides pour lesquelles des discussions doivent être ouvertes prochainement.
Attendue depuis près d'un an par les syndicats qui avaient demandé une aide aux salariés pour compenser la hausse du prix du pétrole à l'automne 2005, et promise à l'époque par le gouvernement, cette mesure prend donc la forme d'un chèque. Ceux qui, au sein du gouvernement entre autres, plaidaient pour une "prime transports" n'ont pas eu gain de cause. "Le risque avec ce système basé sur le volontariat, regrettent certains, c'est que les salariés des grandes entreprises bénéficient rapidement du dispositif et que ceux des petites boîtes n'en voient pas la couleur." Et de rappeler qu'en vingt-cinq années de chèques restaurant, seuls quelque trois millions et demi de salariés en bénéficient. Le numéro un de la CFDT, François Chérèque, a regretté le caractère facultatif de cette mesure qui ne fera qu'augmenter les inégalités.
En fonction de la montée en puissance du dispositif et du nombre de salariés concernés, le coût de la mesure pourrait être à terme de 200 millions à 400 millions d'euros.
Rémi Barroux
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