J'ai bien une idée, qui résume le contexte général du climat politique en France, aujourd'hui et maintenant :
On ne vit pas sur une autre planète : nous sommes juste sur un même support physique, mais dans un espace-temps changeant.
Ce n'est plus un affrontement droite - gauche d'une autre génération (tel que certains "jeunes" journalistes un peu naïfs et carriéristes à courte vue, tout émoustillés de se retrouver à l'antenne "comme les grands", sont chargés de nous faire ingurgiter).
C'est plutôt un
antagonisme vieux / jeunes avec articulation à la cinquantaine qui se dégage progressivement :
. les premiers prêts (pour maintenir coûte que coûte un fonctionnement social, économique, culturel, relationnel dépassé) à quelques petites adaptations de l'existant, et à pas mal de n'importe quoi dont la stupidité n'a d'égale que la rentabilité immédiate, validé bien sur par des collèges d'experts (on en trouve toujours, comme des journalistes ...)
. les deuxièmes (qui doivent encore et toujours se contenter de seconds rôles serviles et de miettes) qui commencent enfin à réaliser et à chiffrer qu'aucune facilité ne leur sera donnée, que leur cas n'est pas unique (bien que le ton général essaie de le faire croire), que c'est de moins en moins acceptable avec le temps qui passe, et, plus important, qu'ils n'auront que ce qu'ils auront été chercher avec de la niaque.
Le résultat de ces élections promet d'être instructif : le débat est artificiellement positionné sur le "classique" droite / gauche, donc les électeurs vont utiliser cet outil pour exprimer autre chose. Et, probablement, comme d'habitude aussi, la traduction officielle sera tout autre...