
Une LÉGENDE ? J'ai bien lu, là ? Une légende ?
Ho, on se réveille ! C'est vrai aussi bien pour les transports en commun que pour les routes en milieu urbain : la nature a horreur du vide.
On a un axe routier saturé ? Pouf, on en met un autre. Dix ans plus tard, on a quoi ? Deux axes routiers saturés. Ce n'est certes pas systématique, mais créer un barreau routier dans un secteur congestionné, c'est une excellente réponse si on ne regarde pas trop loin.*
Alors je vais poser une question bête : qu'est-ce qui, dans la configuration du réseau routier actuel, empêche la connexion entre l'A450, l'A7 et le BUS ? Elle n'existe pas, peut-être ? Quand je regarde ce nœud autoroutier A7-A450, je vois un bel échangeur complet. Un peu plus bas, l'échangeur A7/périph' est tout aussi complet. Quant au plat de nouilles A7/BUS, il l'est également. Et on veut tirer un barreau à grands frais pour éviter un détour d'un kilomètre ?!
Non. Qu'on commence par redresser la voie ferrée St-E - Lyon au niveau de Chasse. Qu'on commence par gérer un peu certains problèmes de mobilité un peu plus épineux.
*A Toulouse, l'argument du "un échangeur, ça fluidifie le trafic", ils connaissent : quelques années avant le 21 septembre 2001, on avait installé un bel échangeur entre le périph' et l'A64, à proximité de l'usine AZF, "pour fluidifier le trafic et ainsi réduire la durée d'exposition au risque industriel" (entre autres). Résultat, le 21 septembre 2001 à 10h17... la voirie censée être fluide était pleine de véhicules. Ooooh, tout plein de blessés. Mais alors, l'échangeur n'avait pas éliminé le bouchon ? On nous aurait menti ? Ooooh...