Attention à ne pas tout confondre !

L'acier dans l'ingéniérie des voitures ferroviaires est intervenu tardivement, après les années 1900, tout simplement pour des questions de sécurité, suite aux carnages de plusieurs accidents terribles (voiture à caisse en bois qui explose dans le choc + feu des locomotives...).
Et la soudure autogène ou à l'arc est arrivée bien plus tard, avant d'être transposée au secteur ferroviaire.
La technologie du rivet est particulière : en fait, le principe est basé sur l'adhérence des tôles maintenues plaquées les unes contre les autres, le corps du rivet lui même ne transmettant qu'une partie négligeable des efforts à reprendre.Chaque rivet résulte de l'assemblage de 2 1/2 rivets, frappés à chaud (quand le fer est encore malléable) pour les enfoncer l'un dans l'autre, le refroidissement produisant par rétractation le resserrement de l'ensemble et le placage des tôles.
D'où la mise en scène et l'ordonnancement des files de rivets, découlant d'un savoir faire empirique au départ, puis progressivement rationalisé, mis en formules et en équations, et optimisé.
Avec une esthétique certaine... Mais il faut aussi se souvenir que leur mise en oeuvre passait par des métiers très pénibles et dangereux (3 à 4 ouvriers faisant tourner leur masse de 5 à 7 kgs pour former les rivets sortis de la forge, les gamins de 5 ans qui passaient le plus vite possible les rivets (impérativement à la bonne température) aux poseurs, 1 qui tenait la pointerolle (supportant le 1/2 rivet du dessous) et 1 ou 2 qui tapaient sur le 1/2 rivet du dessus). Dans certains cas, l'accessibilité se réduisait à un passage de 50cm de coté dans un volume intégralement en acier, mal ventilé, à des températures évidemment impossibles aujourd'hui...
Dans les premiers temps, les boulons ont été utilisés avec les mêmes bases de calcul, puis progressivement, la technologie a évolué, avec des paramètres de calculs propres. Simultanément, la qualité des aciers mis en oeuvre a évolué en influant sur les bases de calcul.
La soudure, apparue parallèlement, a elle aussi conduit à la modification de la façon d'utiliser, de mettre en oeuvre, de concevoir les ouvrages en acier.
D'où le changement d'esthétique progressif jusqu'à ce qu'on connaît actuellement, où l'acier a cédé le pas aux composites pour les coques extérieures.
Pour le bois sur le matériel roulant, présenté comme ne résistant pas au lavage : c'est justement une des défiances vis à vis du matériau, plus forcément justifiée aujourd'hui.
Quid du passage régulier et répété des rouleaux sur les panneaux de fibres de verre + résine des trams ? La pellicule de finition est prévue pour durer combien de temps ? au bout de combien de cycles l'aspect va se ternir, par disparition de la couche extérieure ? Est-il prévu une remise en peinture (type époxy ou équivalente en résistance) lors de la GRG ?
Sur certains Citadis lyonnais, j'ai constaté un début de changement de teintes et d'aspect sur certains panneaux, en particulier dans les parties hautes au dessus et immédiatement à coté des cabines, avec un blanc qui commence ponctuellement à virer au blanc-bleuté, mais pas de façon homogène entre les panneaux...
Je pense que le bois chauffé est tout à fait équivalent en terme de résistance et de comportement dans le temps, avec ses défauts et ses avantages propres.
A Marseille, je pense que personne n'a voulu s'exposer en prenant un pari sur une technologie, perçue comme un risque. Mais je ne suis pas sûr du tout que ce qui était prévu était du bois chauffé ; à priori, au vu des esquisses, ce serait plutôt du bois classique, avec un vernis type marine, pour effectivement faire un rappel des coques des Pointus marseillais... Et la durée de vie d'une dizaine d'années maximum de ce type de traitement, pour le bateau, descend à beaucoup moins si les rouleaux sont passés tous les soirs avec les détergents en prime...
[br]
: Samedi 21 Novembre 2009 à 20:16:28[hr][/hr]Salut.
Ca bouge pas mal à Tours, en ce moment, avec le lobby automobile qui remue pas mal... mais un changement d'attitude "en face" et l'idée que le tram ne sert pas à grand chose non plus...
http://www.lanouvellerepublique.fr/doss ... 4e6f5f95dbPas de tram-train...
http://www.lanouvellerepublique.fr/doss ... um=1518711[br]
: Vendredi 22 Janvier 2010 à 12:36:15[hr][/hr]Du nouveau à Tours...
http://www.tram-tours.fr/Et des réactions...
http://www.nrblog.fr/grandtours/2012/10 ... -sa-promo/http://www.nrblog.fr/grandtours/2012/10 ... -ses-mots/Les âmes sensibles éviteront la fréquentation du 2ème lien, un peu trop "rugueux"...

Et en attendant, un ORNI va prendre l'air :
http://www.nrblog.fr/grandtours/2012/10 ... e-bobobus/[img]http://www.nrblog.fr/grandtours/files/bus-électr1-450x337.jpg[/img]
Avec l’arrivée du tram, d’aucuns nous prédisent une boboïsation du centre-ville: il va devenir du dernier chic, prévoient certains, d’emprunter le tramway pour aller faire ses emplettes dans les boutiques tendance du centre-ville! Pensez donc: pas de bruit, pas d’émissions de CO2, et on pourra même faire un premier tour de repérage rue Nationale et descendre de la rame ensuite, pour profiter des bonnes affaires.
Mais pourquoi attendre un an pour emprunter les transports en commun? C’est vrai, quoi, le Sitcat met à disposition des bobos, ou présumés tels, une petite ligne de bus électriques, Citadine, qui effectue une « tournée de ramassage » dans les quartiers Beaujardin, Febvotte, Prébendes, pour mener les gens faire leurs courses aux halles.
Et là, luxe suprême, on peut emprunter un véritable « bobobus », alias Petite Citadine, qui fait la navette entre les halles et les Studio!
Argh. Mais qu'est-ce ?

Parce que c'est électrique, la carrosserie doit obligatoirement être de forme compliquée et aux antipodes de la boite à chaussure retenue pour les bus standards ?
Et un truc classe entre les 2... non ?
