Doktor Villamos a écrit :J'ai pas très bien compris la suppression de ces barrières : à la RATP ils ont ricané et m'ont répondu "mais maintenant c'est un tram, monsieur, sur les trams il n'y a pas de passages à niveau, ah, ah"
Bizzare ,j'en ai vu sur la ligne 51 d'Amsterdam et aussi pas mal en Allemagne, mais j'ai du rêver...
MCL
Pour le T2 parisien, on aurait aussi pu préserver le gabarit ferroviaire SNCF lors de l'implantation de la caténaire, hein... Mais bon, c'est un tram
Salut
Pour la conversion métro, je n'en vois pas l'intérêt, le coût n'est pas le même.
Rémi a écrit :Salut
Si elle ne l'a pas été c'est parce que le choix n'a pas été jugé judicieux. Il avait bien été envisagé très brièvement d'acquérir des voitures MI84 équipées d'un troisième rail. Mais c'est comme monter un moteur de Ferrari sur une 2CV...
A+
Rémi
Pour en revenir au sujet initial, comparatif entre LEA et T2 parisien, l'ayant à nouveau emprunté cet après midi, je trouve que finalement les 2 lignes ne se ressemblent pas tant que ça : T2 parisien ne comporte que 2 ou 3 PN, sinon, elle le rencontre aucun obstacle à sa progression. Alors que LEA rencontre de nombreux PN ou carrefours, de part sa position bcp plus urbaine.
Comparer leurs vitesses commerciales en disant qu'elle sont voisines serait à mon avis une erreur.
TRANS-VAL-DE-SEINE : DES QUESTIONS
Nous nous posons un certain nombre de questions au sujet du projet de
la SNCF et du département des Hauts-de-Seine, de tramway La Défense -
Puteaux - Issy-Plaine - Boulevard-Victor dit "Trans Val-de-Seine", avec des prolongements ultérieurs à Ermont via Argenteuil ou Gennevilliers via Colombes (Le Stade), à la porte d'Orléans par la Petite ceinture sud, sur la partie nord de la Petite ceinture via la porte de Clichy, etc.
Le choix du maintien du troisième rail d'alimentation électrique, dont la SNCF s'est débarrassé sur la quasi-totalité, est étonnant. Trois interprétations sont possibles : une interprétation Dallas, une prosaïque et une enthousiasmante. L'interprétation Dallas ; la SNCF a voulu contrer un projet RATP de rocade tramway autour de Paris, intégrant Puteaux - Issy-Plaine, en maintenant le troisième rail, incompatible avec l'utilisation des tramways surbaissés RATP type Grenoble ou Saint-Denis - Bobigny.
L'interprétation prosaïque : il n'y aurait pas assez d'argent pour financer à la fois le prolongement à La Défense et à Boulevard Victor, et moderniser l'électrification de Puteaux - Issy-Plaine. Maintenir le troisième rail permettrait d'utiliser en état la partie existante.
L'interprétation enthousiasmante : depuis plusieurs années, des associations d'usagers, dont l'ADTC Est-Parisien et les chemins de fer régionaux d'Alsace, demandent l'introduction de véhicules à la fois tramways et trains de banlieue, pouvant rouler dans la rue et sur les voies de la SNCF. De tels véhicules existent dans d'autres pays.
Jusqu'à maintenant, la SNCF s'y est opposée, déclarant qu'un tramway,
même renforcé, ne pouvait coexister avec des trains SNCF. Soumise à
l'affectueuse pression de ses usagers, elle vient d'inventer la version française.
Dans un premier temps, ces engins rouleront sur une voie isolée de la circulation, mais les extensions annoncées impliquent non seulement des passages à niveaux, mais aussi des parcours au niveau du sol, comme l'extension envisagée à Gennevilliers depuis la station du Stade
(de Colombes). Les voies nécessaires existent, elles passent dans le port de Gennevilliers. On annonce aussi une desserte fine des terrains Renault, dans l'île Seguin et Boulogne-Billancourt. La section Puteaux
- Issy-Plaine est certes électrifiée par troisième rail, mais réaliser un engin prenant son courant par troisième rail sur une partie de son trajet, et par caténaire sur une autre, est un problème que l'on sait résoudre depuis un siècle.
Avec des convois courts, deux voitures, 50 mètres, 300 places dont 170 assises, la SNCF se lance sur un nouveau marché, la desserte fine des banlieues. En Ile-de-France, cette desserte n'est assurée que par des autobus, trop souvent prisonniers de la circulation.
Les liaisons que ces trains-tramways pourraient assurer sont nombreuses, entre autres :
- Brie-Comte-Robert - Bercy - Tolbiac ; l'ADTC Est-Parisien et d'autres associations réclament une dalle lourde sur le passage du TGV à Villecresnes, pour le maintien d'une voie ferrée. Selon la SNCF, il n'y a pas de place à la gare de Lyon ni à Austerlitz pour accueillir ces trains. L'ADTC Est Parisien a déjà proposé la création d'une boucle de site propre tram + bus passant par Bercy, Tolbiac, Paris-Lyon et Austerlitz ;.
- service tramway sur la navette Bondy - Livry-Gargan - Aulnay, avec maintien de l'accès direct à la gare de l'Est ;
- remise en service du train-tramway qui a existé jusque dans les années 30 de Pantin à Saint-Ouen, via la Plaine-Saint-Denis. Les voies existent toujours, elles sont interconnectées aux docks de Saint-Ouen avec la branche du RER-C desservant Gennevilliers, Ermont et Argenteuil. Cette ligne de train-tramway pourrait être ressuscitée et aller de Gennevilliers à Noisy-le-Sec, importante correspondance entre SNCF et autobus, voire intégrer la navette Bondy - Aulnay.
Les trains tramways SNCF doivent être utilisables sur des voies communes avec les tramways RATP, les arrêts étant comme à Amstelveen (Amsterdam) composés de quais SNCF hauts d'un mètre suivis de quais RATP hauts de 30 centimètres. Techniquement, c'est possible, de toute façon tramways RATP et SNCF seront payés en grande partie par les Franciliens, par leurs cartes oranges, leurs tickets et leurs impôts. Nous sommes les payeurs, nous voulons cette décision.
Association pour le développement des
transports collectifs, voies piétonnes et cyclables dans l'Est
Parisien.
Voir aussi
http://groups.google.fr/groups?hl=fr&lr=&q=rn19+fr
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