@ simseb : Je conçois aisément qu'il est facile de me renvoyer la balle en disant "non, c'est toi qui l'es" mais j'aimerais aller plus loin. Je me propose de commencer :
- la pollution de l'air a-t-elle un cout pour la société ?
- le réchauffement climatique a-t-il un cout pour la société ?
- les accidents ont-ils un cout pour la société ?
- le bruit a-t-il un cout pour la société ?
- la congestion a-t-elle un cout pour la société ?
- ...
Pour chacune de ces questions, la réponse est évidemment oui. Si tu le nies, je ne pourrai bien sûr rien faire pour toi...
Pour donner un exemple sur ce qui n'est pas évident (et peut paraitre cynique) : les accidents coutent à la société parce que la société investit pour chaque individu. Ainsi, chaque mort en âge de travailler représente un manque à gagner pour la société. C'est cynique. Complètement d'accord. Mais c'est le moyen d'intégrer ce qu'on appelle "externalités" dans un raisonnement purement économique. C'est d'ailleurs, en y réfléchissant trois secondes, une réalité. L'intérêt, c'est que ça incite à réduire le nombre d'accidents. Je ne vois pas en quoi c'est "orienté" de décider que puisque ces nuisances ont un cout, on va tout faire pour l'évaluer..."Encore des arguments fallacieux basé sur rien..."
Je te le redis mais je ne vais pas gaspiller mon temps plus longtemps là-dessus puisque Rémi l'a fait aussi : TOUS les voyages en train incluent le remboursement (au moins partiel) de l'entretien des infrastructures. Pour la route, il n'y a QUE les autoroutes qui l'incluent. C'est un argument fallacieux basé sur rien ? Quand tu prends ta voiture et que tu n'empruntes pas l'autoroute, tu ne payes RIEN de l'entretien des voiries autrement que par l'impôt. Or (presque*) tout le monde paye l'impôt. Personnellement, moi qui ai choisi de me passer de voiture et de faire tous mes déplacements à vélo, en TC ou, au pire, en covoiturage, ça me dérange de participer au financement des gens qui empruntent des modes de déplacements plus polluants. Dit comme ça, c'est plus clair ?

A +
Amaury
P.S. "Dégraisser le mammouth". Voilà, le bel argument idéologique. Pour te donner un exemple très concret : on va supprimer 16 000 postes dans l'Éducation Nationale. Ma mère a pris sa retraite il y a 3 ans. Dans les dernières années de sa carrière, elle était remplaçante de courte durée. Finalement, elle ne remplaçait que pour des longues durées. Parce que les remplacements de courte durée n'étaient pas assurés, faute de personnel. Mais, suis-je bête. Tu vas certainement dire que les enseignants se mettent en arrêt maladie injustifié et qu'il suffirait de les obliger à travailler. Et que dans les autres corps de métier de la fonction publique, on pourrait faire autant avec moins de monde. Je me demande où tu as acquis cette vision d'ensemble. Puisque que ce n'est pas possible que tu juges à propos du "beau-frère de ma belle-sœur" qui connait des fonctionnaires qui ne travaillent pas et puisque ce ne peut pas être non plus par une simple idée préconçue, tu dois avoir probablement étudié la question en détail, à l'échelle nationale et dans tous les corps de métiers de la fonction publique...
* On va pas insister sur les différences entre taxes et impôt sur le revenu ou autre, c'est pas le sujet.













En tout cas, je ne crois pas que ça soit à la SNCF d'injecter des milliards pour sauver des voies ferrées qui n'intéressent personne. Si chaque citoyen se comportait de manière un tant soit peu responsable, on arriverait peut-être à sauver ce qui peut encore l'être.
)...).
^^ 
