Relookage de la place des Jacobins

[BBArchi]

Ca-y-est ! arffff !  :laugh:

La place des Jacobins va enfin voir la part de la bagnole réduite au profit du piéton. En-fin !  :D

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rh ... -2012.html

En 2010, la fontaine de la place va faire l'objet d'une totale restauration. Fin 2011, c'est la place elle-même qui va changer de physionomie. Le Grand Lyon vient de lancer une consultation pour la réalisation des travaux

Il faudra attendre mi-2012. Mais dès octobre prochain, la fontaine de la place des Jacobins va connaître une profonde restauration. Une opération évaluée à 1,5 million d'euros et six mois de travaux, qui sera la première touche d'une modification bien plus vaste. Car c'est l'ensemble de la place qui va être revisitée.

La place des Jacobins, c'est un espace de transition entre le secteur piéton de la rue Mercière, le Carré d'or et les Célestins. Une zone de transit également.

Les architectes sélectionnés ont été mandatés pour redonner son identité à la place en substituant à l'image de vaste carrefour giratoire celle « d'une véritable place publique, au caractère patrimonial ».

Deuxième impératif, hiérarchiser les priorités entre les impératifs de déplacement de chacun. Quelle place pour les piétons, quelle place pour la voiture ? L'objectif est de favoriser la vie de quartier, mais aussi l'activité commerciale ainsi que l'animation touristique et les déplacements tous modes confondus. Equation difficile à résoudre... Sans parler du stationnement, des emplacements destinés aux taxis, du mobilier urbain.

Le concept vise à suggérer un Carré d'or au milieu duquel irradie une fontaine. Le monument, situé au centre d'un vaste espace plan à dominante minérale, sera mis en valeur par une succession d'ondes concentriques dans lesquelles viendront s'inscrire des marches, des bancs, et des tables végétales. Le sol sera unifié par un dallage en pierre calcaire ocre incrusté de barrettes de bronze.

Côté végétation, quelques arbres seront plantés le long de la rue Edouard-Herriot, ainsi que des « tables végétales ».

Un grand soin a également été apporté aux éclairages. La nuit, il sera assuré par des projecteurs en périphérie et se fera discret au centre pour faire ressortir la fontaine qui sera illuminée. Des ponctuations lumineuses seront également encastrées dans le sol.

Au total, le projet est aujourd'hui évalué à 7 millions d'euros (hors fontaine), quasi intégralement financé par le Grand-Lyon.

Geoffrey Mercier gmercier@leprogres.fr

Les aménagements :

> Nouvelle largeur des trottoirs

> Maintien du giratoire

> Des pistes cyclables (avec double sens en façade nord et piste cyclable au sud)

> Suppression du stationnement en partie centrale

> Une dizaine d'emplacements en façade sud

> Déplacement de la station de taxi

> Création d'aires de livraison aux angles de plusieurs rues débouchant sur la place

> Construction d'un wc public à l'entrée de la rue Mercière

> Relooking du kiosque à journaux maintenu à son emplacement actuel

> Suppression et déplacement des armoires techniques


Juste un détail, mais peut-être n'a t-il pas été jugé important... Et l'arrêt du 99, il sera où ? 

[nanar]

Salut

Apparemment la voirie sur le côté Est de la place reste large, suffisamment pour l'arrêt du 99 

A+
nanar

[BBArchi]

Rien de spécial ne semble prévu, sorti de l'arrêt en bordure de trottoir : le relookage aurait pu être l'occasion de montrer un peu mieux que des bus y passent, et mettre un peu plus en phase la ville avec les ambitions écologiques et les enjeux du développement durable.

Au passage, c'est un peu une réflexion générale sur le rapport entre la ville et une de ses composantes pas si neutre que ça, quand même, qui pourrait être amorcée !

On a l'impression que l'idée de sortir du potelet riquiqui et discret représente une atteinte intolérable à l'espace que s'est appropriée la voiture. Un abribus est toujours perçu comme une nuisance ou presque par l'environnement immédiat (le commerçant qui pense automatiquement "qu'on ne voit plus son magasin !" comme l'habitant qui pense fréquemment que ça va attirer les clochards). Un bus qui stationne au départ de ligne est une nuisance, etc...

Il serait temps d'intégrer de façon plus visible la trace d'une ligne de bus dans la ville.
Sans faire de centre d'échange façon Perrache,  ni sombrer dans le luxe façon station de tram,  il me semble utile aujourd'hui de plus matérialiser cette trace.

Les trolleys ont cet avantage d'ailleurs : la ligne est matérialisée par les lacs... (Je verrais bien une file de diodes alimentée par les lignes !)

[nanar]

Salut

Un auvent vitré fixé en façade et protégeant les personnes attendant le bus peut être ?

http://maps.google.fr/?ie=UTF8&hq=&hnea ... 2,,0,-6.03

A+
nanar

[Métropaul]

Dans le genre de ce qu'on trouve à Saxe-Préfecture direction La Doua ?
Le problème, dans le cas présent, c'est qu'on ne pourrait vraisemblablement (pour des raisons esthétiques) accrocher cet auvent qu'à la hauteur du plafond du rez-de-chaussée (à environ 3m50 de haut). Pas dit que ça protège grand-chose, à cette hauteur-là...

Pour en revenir à la place proprement dite, la démarche est a priori bonne. Reste à voir comment tout cela tournera. Il serait peut-être souhaitable de revoir enfin le plan de circulation dans le secteur, pas assez dissuasif.

[BBArchi]

Merci Nanar !  O0

Ca illustre bien le problème : ça ne vous choque pas, qu'on reconnaisse l'arrêt de bus uniquement à cause du potelet gris et d'une poubelle du même acabit ? Peut mieux faire, non ?

Une verrière / un auvent, quelque chose qui se compose avec les façades : pourquoi pas ? la modénature des bâtiments sur le coté Est est assez continue pour permettre d'imaginer quelque chose de plus consistant... Sans pour autant tomber dans l'excès. Juste un petit quelque chose de plus consistant, quoi...

Métropaul> Le principe de la conception est justement de prendre en compte toutes les contraintes et tous les paramètres, de les synthétiser et de trouver une traduction formelle. Pas simple dans ce cas précis...

Si la solution passe par une surface plus grande, parce que plus haute, pour protéger une surface au sol réduite, ce n'est pas forcément la meilleure ; mais pourquoi pas ? Mais qui de son rapport avec l'existant. Confrontation ou mimétisme ? Dialogue ou rupture brutale ? Passéisme 1900 ou démarche plus contemporaine, mais respectueuse ?

On pourrait aussi jouer sur la forme de cette surface couverte, sur l'ossature porteuse, sur les rapports qu'elle peut entretenir avec les points de fixation, etc... (on n'est pas obligé de rester coincé dans la logique du 4 poteaux + 1 toit à un ou deux pans).

On peut aussi imaginer un ruban d'une dizaine de potelets indépendants portant une surface gauche de quelques mètres carrés, bien détachés les uns des autres, mais composés sur le rythme vertical des façades.

Par exemple...

On a ce cas de figure dans plein d'endroits, qui justifieraient un outil intermédiaire entre l'abribus standard avec pub incorporée, et le potelet anonyme.