Ça me parrait être un joli discours de pipologie :crazy2:
Chaque chose est présentée partiellement (bien sûr, pas un mot sur les inconvénients, ni sur l'irréalisabilité de la chose).
nanar a écrit :1) La ligne n° 1 du métro de Milan fonctionne désormais à l’énergie solaire, grâce à 23 000 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur le toit d’un dépôt de la société de gestion du métro milanais ATM (Azienda Transporti Milanesi).
Malgré des investissements importants, le prix du billet n’a pas augmenté du fait des économies attendues.
"Ouais, c'est génial, des panneaux solaires, et en plus on fait des économies" (de quoi ?)
23 000 m², ça *peut* produire 3MW, pour ~15M€.
23 000 m², 15M€, c'est énorme... 3MW, c'est ridicule (surtout pour alimenter un métro)...
Et quand il fait nuit/mauvais, on arrête le metro, et on injecte plein de rames si il fait beau en HC ?
Le problème, c'est qu'on consomme une énergie une quantité de matières premières non négligeables pour la fabication des panneaux...
On va me dire qu'il faut voir à long terme, mais justement, au bout d'une dizaine d'années, leurs performances se dégradent visiblement, et la plupart sont donnés pour morts après une 20aine d'années).
Et pour le recyclage, c'est une autre paire de manches :crazy2:
Par contre, poser un panneau solaire sur le haut des bornes visulys pour éviter de creuser pour tirer des cables, ce n'est pas une si mauvaise idée (pour des bornes "isolées" ça pourrait être bien, mais à GDL, bellecour ou à Parilly, c'est assez discutable)
nanar a écrit :2) ProRail, gestionnaire de l’infrastructure néerlandaise qui avait annoncé fin 2009 l’installation de panneaux solaires au-dessus des voies ferrées revient sur ce projet. En effet, la société estime qu’il faudrait 60 ans pour rentabiliser de tels aménagements, sans compter les risques liés à la sécurité.
Par contre, l’équipement en panneaux solaires sur de nouvelles voies ramènerait ce délai à 10 ans.
Même remarque qu'au dessus, mais je ne suis pas convaincu que le plus gros vienne des travaux de génie civil/stations électriques.
nanar a écrit :3) L’opérateur privé américain, Iowa Interstate Railroad, fait circuler des trains de marchandises, chargés par une quinzaine de clients, de produits complètement différents (produits agricoles, alcool, papier, éthanol…). Ces trains sont constitués de wagons isolés regroupés en un seul convoi d’environ 3 kilomètres de long, 6 700 tonnes et tracté par deux locomotives.
La société possède une ligne de 500 kilomètres entre Omaha (Nebraska) et Chicago (Illinois). Environ 10 trains d’une centaine de wagons circulent chaque semaine par sens. Ils sont équipés de cellules GPS permettant de les localiser et de les suivre 24h sur 24h. L’entreprise dispose de 3 000 wagons loués, 30 locomotives et compte aujourd’hui 200 salariés.
Aux États-Unis, ce genre d’opérateurs représente une vraie concurrence face aux transporteurs routiers. Iowa Interstate Railroad propose depuis l’année dernière de se développer en France, en partenariat avec la SNCF.
Là je trouve l'idée géniale, même si il n'y a pas de précisions sur le modèle de logistique (gares de tri/réseau entre les gares et les clients)
La seule chose qui me gène un peu, c'est le fait que l'écrasante majorité des trains de fret Américains roulent au gasoil...
nanar a écrit :4) Afin de résoudre les questions d’installation de bornes de recharge des véhicules électriques, Telekom Austria propose une solution innovante : utiliser le réseau de cabines téléphoniques existant et y installer des stations de recharge. Une première phase de tests a débuté et 30 cabines devraient ainsi être transformées d’ici la fin de l’année. Le temps de recharge d’une batterie de voiture s’élève à 6h30 et 1h20 pour un scooter.
L’intérêt de coupler les cabines aux bornes réside dans le fait que les cabines sont largement implantées et qu’elles sont déjà reliées au réseau électrique. L’investissement pour assurer un maillage satisfaisant du territoire se trouve donc très limité : environ 2 000 euros par cabine.
Après la période de test gratuite, Telekom Austria prévoit un système de paiement via SMS ou puce RFID. Ce système pourrait être exporté : en France, nous disposons d’un parc de 150 000 cabines téléphoniques, qui permettrait d’assurer un maillage serré, même dans des zones moins urbanisées.
L'idée est bonne, mais il manque des infos.
Si les cabines sont déjà reliées au réseau électrique, sans adaptations, je ne pense pas qu'on puisse brancher un (ou plusieurs) chargeurs dessus...
Je suppose que le cablage a été dimensionné pour des téléphones, la consommation n'est pas la même qu'un chargeur li-ion avec un courant de brute (qui au passage diminue bien la durée de vie des batteries).
Et 30 points de charge, c'est bien, mais si c'est comme les vélov où il faut en trouver un autre quand toutes les bornes sont occupées/libres, ça perd son intérêt (et si il n'y de place pour qu'une voiture par point de charge, ça risque d'être carrément inutile).
nanar a écrit :5) L’Université technologique de Delft aux Pays-Bas met en place un projet de « Superbus », qui a reçu le soutien du ministère des transports hollandais en 2006, avec une contribution de 7 millions d’euros, ayant permis de lancer le développement de l’engin. La première version du système de «Superbus » sera opérationnelle en 2015 et reliera l’aéroport Schipol d’Amsterdam à Groningen, au nord des Pays-Bas, pour un coût estimé à 70 millions d’euros.
A mi-chemin entre le covoiturage et le taxi, « Superbus » est conçu pour offrir la souplesse et le confort de la voiture particulière, le maillage du réseau des transports en commun et une tarification proche d’un ticket de bus. Pouvant atteindre une vitesse de 250 km/h, ce véhicule électrique ayant la longueur d’un bus et la hauteur d’une voiture, offre une capacité de 30 places assises et bénéficie des dernières avancées en terme de technologies.
Le véhicule pourra, soit être dirigé par un conducteur aidé d’outils de navigation sur route normale, soit en conduite automatisée sur des routes dédiées.
L’innovation majeure du concept consiste à rendre les utilisateurs maîtres de ce véhicule collectif. Les voyageurs n’auront qu’à envoyer un SMS ou un mail pour demander au « Superbus » de venir les prendre et les emmener là où ils souhaitent se rendre. Afin d’optimiser les trajets, le système rassemblera les demandes de passagers ayant des points de départ rapprochés et la même destination.
J'ai du mal à cerner le message du mélange pipologique de technique, d'exploitation, et de thune...
En gros, c'est entre un bus, une voiture et un train, et c'est conduit automatiquement ou manuellement, pour environ 70M€ (flou).
Mais on est absolument sûr que ça ira à 250km/h et que ça sera là dans 5 ans.
5) L’Espagne compte actuellement plus de 1 600 kilomètres de voies ferrées
obsolètes qui ont été converties en un réseau de plus de 80 voies vertes, grâce
au programme « Vias verdes », développé depuis 17 ans. Fondé sur les
modèles de reconversion américain et britannique, ce programme aménage les
chemins de fer désaffectés avec comme objectif la promotion d’un nouveau
modèle de loisir écologique, la contribution au développement rural durable
ainsi qu’une mission de sensibilisation pour les plus jeunes.
Si c'est comme la voie verte de Calluire, ils risquent de s'en mordre les doigts

.
Mais le langage pipologique arrive à occuper 510 caractères là ou ne rien faire serait un moindre mal.