Perso, j'attends avec impatience la suppression de l'arrêté municipal lyonnais interdisant l'accès du centre ville ... aux chevaux et voitures à cheval.
:D
Solcarlus> +1. C'est exactement ce type de démarche qui s'inscrit dans une logique intéressante ; il existe un paquet de transports (urbains, mais pas seulement) de courte distance, de poids faible à modéré, pour lesquels il n'est pas besoin à priori de moteur... Et il est également révélateur de la possibilité d'un autre fonctionnement social que chacun planqué derrière son pc...[br]
: Mercredi 21 Juillet 2010 à 12:27:27[hr][/hr]Sans rire. Un soutien de poids, de dernière minute...
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/ ... -du-projetC’est un soutien de poids que vient de décrocher le sénateur Pierre Bernard-Reymond dans le dossier de la poursuite de l’A 51, dont le gouvernement envisage l’abandon. Le président de la Haute Assemblée, Gérard Larcher, a en effet écrit au Premier ministre, François Fillon, pour obtenir l’aboutissement de ce « chaînon autoroutier manquant entre Grenoble et Gap ».
« J’apporte tout mon soutien à ce projet, qui n’est que trop longtemps resté en souffrance, et je souhaite que vous puissiez prendre les mesures nécessaires pour en assurer une mise en œuvre rapide », écrit le deuxième personnage de l’État. « C’est l’aménagement du territoire et le développement économique de cette région qui sont en jeu. Nous ne pouvons plus attendre, et encore moins accepter que des arbitrages politiques ne soient pas mis en œuvre. »
Avec cette note que Gérard Larcher a ajoutée de sa main : « C’est un dossier sur lequel il faut enfin aboutir. »
Bin justement, aboutissons, aboutissons. ::) Assez de préliminaires, entrons dans le vif du sujet... >:D
Simplement, économiquement, proprement.
Et avec panache :
gardons le budget, remettons la nationale au goût du jour (2x2 voies sur quelques sections, créneaux de dépassement dans les quelques sections en côte...) et surtout remettons la voie ferrée en pression. Vu le coût des quelques kilomètres de la section Vif / Monestier / col du Fau, qu'on peut sans complexe reconduire pour toute la partie sud après le col du Fau, compte tenu de la configuration du paysage, on doit à priori atteindre le 100 voire le 140km/h sur les rails après travaux... ::)
J'attends la suite avec gourmandise...

[br]
: Dimanche 01 Août 2010 à 01:17:56[hr][/hr]Plus au sud, des travaux de modernisation de la ligne Aix-Briançon :
http://www.laprovence.com/actu/region-e ... -moderniseA rapprocher du budget nécessaire pour Grenoble <> Gap.[br]
: Lundi 02 Août 2010 à 19:43:11[hr][/hr]J'ajoute les quelques agitations politiques :
http://www.laprovence.com/article/economie-a-la-une-885Avec une très belle illustration de l'article :

Que cette affiche est belle dans le paysage... [br]
: Lundi 02 Août 2010 à 19:46:58[hr][/hr]Je rajoute une couche à la sédimentation :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... -noel.htmlDans un courrier daté du 21 octobre et publié par Libération samedi 6 novembre, David Azéma, le chef de la stratégie et des finances de la SNCF, s'inquiète d'un possible risque de manque de trains à partir du 13 décembre, date du passage de l'entreprise au régime 2011.
La lettre s'adresse à Hubert du Mesnil, patron du Réseau ferré de France (RFF), l'entreprise propriétaire du réseau, et dont la SNCF pointe la responsabilité. RFF a pour mission de fixer les créneaux horaires des trains empruntant le réseau. De ce fait, la SNCF procède annuellement, pour chaque train, à un renouvellement de sa demande de sillons pour l'année suivante.
Or, le courrier souligne, concernant les TER, "une situation totalement inédite avec plus de 500 trains commerciaux qui n'avaient pas reçu de réponses à la date du 8 septembre". Selon David Azéma, "le faible taux de réponse […] peut conduire à court terme à des réductions d'offres".
Les complications découlant des retards causés par RFF seraient déjà à l'ordre du jour : "Un risque est d'ores et déjà identifiée sur le Briançonnais, où aucun train ne peut aujourd'hui être mis en vente malgré la proximité des fêtes de fin d'année...".
Comme par hasard.
Le trafic d'hiver / fin d'année sur le Briançonnais est important, et compte pour une part indispensable, voire cruciale dans le bilan de la ligne.
Et hop. Bizarre, on ne peut pas faire circuler de train.
Il y a quelques temps, "on" avait trouvé terriblement tendance et développement durable, yessss, de supprimer les trains de fret qui chargeaient l'eau de la source Roche des Ecrins, à Chorges, et passé le tout sur les camions.
Et youpla. Pas de train = pas de recettes !
Un trou dans le bilan financier de la ligne, poste recettes.
Au même moment que la présentation des factures d'entretien / régénération de la ligne sur le poste "dépenses". Et hop. La ligne devient déficitaire.
La suite, déjà expérimentée et parfaitement rodée :
"On ferme", en basculant tout sur la route.
Yaka mettre des [s]bus[/s] cars !
J'ai beaucoup, beaucoup de mal à admettre qu'on puisse parler aussi cyniquement de stratégie, et même de créer le poste qui va avec.
Et que le numéro de duettiste entre RFF et SNCF serve à créer ce genre de situations difficilement réversibles.
Si seulement on pouvait mettre enfin le turbo sur le tunnel du Montgenevre, pour lier avec l'Italie avant qu'il ne soit trop tard selon les critères actuels...[br]
: Samedi 06 Novembre 2010 à 17:22:17[hr][/hr]Encore une info, et de taille !
http://www.ledauphine.com/actualite/201 ... des-wagonsLe fret de la SNCF est en train de perdre ses derniers clients sur la ligne des Alpes du Sud. L’usine Sanofi-Aventis de Sisteron va à son tour abandonner le transport ferroviaire début décembre.
« La SNCF nous a mis devant le fait accompli en décidant d’augmenter ses tarifs de façon très significative dès janvier 2011 » explique Michel Aillaud, du comité de direction. Du coup, le groupe pharmaceutique renonce aux trains de marchandises pour ses approvisionnements en produits solvants.
Sanofi-Aventis utilisera désormais des camions à la place des wagons. « On ne peut que déplorer cette décision de la SNCF qui avance des questions de rentabilité. Le rail était plus souhaitable en terme de développement durable et pour éviter de transporter des matières dangereuses sur la route » observe Michel Aillaud.
Pour sa part, la direction du fret à la SNCF se refuse à tout commentaire, en précisant « qu’elle ne communique pas sur les négociations commerciales avec ses clients ».
En 2009, la SNCF s’était déjà désengagée du “train eau” qui transportait les bouteilles d’eau de l’usine de Chorges. Elle jugeait que ce trafic n’était pas assez rentable. Les 11 wagons quotidiens avaient été remplacés par 22 poids-lourds.
Le fret également menacé à Arkéma ?
L’abandon du fret ferroviaire à Sanofi inquiète les cheminots des Alpes du Sud. Ils craignent que la desserte de l’usine Arkéma de Château-Arnoux-Saint-Auban s’arrête à son tour.
« Après la disparition du fret à Laragne-Montéglin, à Chorges et à Sisteron, Arkéma aura beaucoup de mal à assumer seul le coût des transports au prix du péage actuel. À terme, le fret risque de totalement disparaître de la ligne et c’est donc par camion sur les routes que seront transportés les produits extrêmement dangereux » regrette Franck Gatounes, représentant CGT des cheminots.
En 2005, de quatre à six trains d’environ 30 wagons chacun passaient tous les jours sur le site de Saint-Auban et donnaient du travail à 13 personnes. « Aujourd’hui, deux trains seulement s’arrêtent et il n’y a plus que deux employés chargés du fret » constate le cheminot.
Un ticket d’entrée à un million d’euros
Les syndicalistes ont un autre motif d’inquiétude. Le pont-rail construit pour Silpro (Silicium de Provence) est devenu un obstacle pour l’avenir du site industriel de Saint-Auban.
L’usine qui devait produire du silicium pour panneaux solaires n’a jamais vu le jour, mais elle a laissé un cadeau empoisonné et une verrue dans le paysage. Le pont-rail a coûté un million d’euros à Réseau ferré de France (RFF). Placée en liquidation judiciaire, Silpro n’a jamais réglé la facture.
Les repreneurs éventuels du site devront donc payer un ticket d’entrée d’un million d’euros. « Comment voulez-vous qu’un investisseur s’intéresse à nous ? » s’interroge David Bouissou, représentant CGT d’Arkéma. « Il devra mettre la main à la poche dès son arrivée, alors que dans d’autres régions, on lui fera un pont d’or pour s’installer ! ».
Pour lui, il est difficile de parler de réindustrialisation avec ce verrou fermé à double tour. La CGT demande aux élus et aux partenaires économiques de se réunir autour d’une table pour prendre les dispositions qui s’imposent.
Et puis, surtout, ceci :
http://www.ledauphine.com/actualite/201 ... nt-decidee... PARIS-BRIANÇON : « Jai deux militants assidus de cette ligne, un de chaque côté, P.B-R et Joël Giraud. Qu’ils se rassurent, le 13 décembre, je signe avec le ministre des Transports Thierry Mariani l’inscription de cette ligne dans le cadre de la convention des trains d’équilibre des territoires. Ce train sera donc pérennisé. En revanche, pas question de remettre des couchettes pour des questions de sécurité. »
...C'est accessoirement ce qui faisait tout l'intérêt de la liaison : partir le vendredi soir et se réveiller au pied des pistes le samedi matin... en évitant un trajet en voiture assez fatigant. Conséquences ?
