TubeSurf a écrit :(Ah, grillé par Sylvain)
Sylvain a écrit :Bien fait : ta réponse était trop longue!
Bon, plus sérieusement : non, ce n'est pas compatible, c'est pas le même système. La présence d'un rail central ne signifie rien. Ce n'est pas le même profil de rail, le TVR a un galet qui appuie par dessus, le Translohr en a deux qui appuient de façon oblique (à a manière d'un V enserrant le rail).
Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail est de nouveau réuni. Il doit être informé des derniers éléments recueillis par l'expert. À l'heure où nous écrivons ces lignes, il est toujours en cours. A priori, le rapport conclurait à un incident dû à un petit caillou. Une explication qui ne convient pas aux représentants du personnel. « Ça voudrait dire que ça peut arriver n'importe quand », s'étonne Hervé Brière (Sud)
solcarlus a écrit :Dans la série, le TVR est une machine tout à fait fiable et performante... http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-Apres-son-deraillement-le-tram-ne-roule-toujours-pas-_loc-949846_actu.Htm
En gros, un méchant caillou aurait fait dérailler le "tram"
rabelaisien a écrit :La RATP, qui a essayé les deux entre Choisy-le-Roi et Thais, avec changement de rail entre les deux, a défini un profil de rail compatible avec les deux. Mais pour ce qui existe des deux technologies, le TVR est large de 2,50 met le translohr de 2,20.
mm a écrit :Salut,
A propos de Translhor, on connait les défaillances techniques et bien ils ont réussit à le refiler en AFRIQUE( je ne sais plus quel pays ),
Source : http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-Le-tramway-a-repris-du-service-ce-matin-_loc-951275_actu.Htm« Il repart, assure Éric Vève, président de Viacités. Le rapport de la STVR nous informe que le déguidage ne provient pas du matériel Bombardier, mais d'un corps étranger. » Ceci après « l'inspection de toute la flotte et des rails ». [...] Réservée, la préfecture donne un accord prudent. Les cinq syndicats siégeant au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail aussi. Mais le syndicat Sud s'y oppose. « Pour nous, il n'y a aucune preuve tangible que la défaillance ne vienne pas du système de guidage ».
BBArchi a écrit :
Encore un coup de "on va leur refiler les riblons" ?
... ce ne serait pas la première fois que des matériels ou produits ayant "raté" ou "terminé" leur carrière européenne font un second parcours africain.
Je n'aime pas cette hypothèse, mais les éléments sont troublants...
Rémi a écrit :Le rehaussement n'est quand même pas une solution très commode surtout pour les traversées de la plateforme, car même s'il y a de la largeur, compenser un hiatus de 30 cm, ça ne va pas être simple si on veut conserver des conditions de franchissement normal.
il y a un tapis métallique en nid d'abeille, soit disant pour améliorer la rigidité
Un Translohr en Prime
Un an après son rachat par Alstom et le Fonds stratégique d'Investissement (FSI) en 2012, Nouveau Translhor (NTL) qui construit et commercialise un tramway sur pneu, est en ordre de marche. Le constructeur alsacien vient de livrer 20 rames de la future ligne T5 en Ile-de- France et prépare "Prime" une version simplifiée de son tramway pour concurrencer le marché du bus à haut niveau de service.
Pour les 230 salariés de NTL, le changement d'actionnaire en mai 2012, s'est fait en douceur. Le constructeur alsacien est toujours installé dans ses locaux de Dupigheim, à vingt minutes de Strasbourg. Son atelier de production et sa piste d'essai pour éprouver les véhicules sortant de chaîne et de tester les innovations, sont situés au cœur du site industriel de son ancien propriétaire, Lohr Industrie.
Pas de changement de lieu donc, ni de modification majeure dans le management de cette PME rachetée par une entreprise cotée au CAC 40. "Nous ne voulions surtout pas casser sa dynamique d'innovation et le savoir-faire de ses équipes. NTL conserve son autonomie du point de vue industriel et commercial. Alstom lui apporte son soutien et joue un rôle d'investisseur avisé", explique Jérôme Wallut, président de NTL et directeur général d'Alstom transport France.
Entre tramway fer et bus à haut niveau de service (BHNS)
Le Translohr complète la gamme de produits d'Alstom, deuxième constructeur mondial de tramway (1 600 Citadis vendus en 15 ans). Ses différentes versions (du 25 au 46 mètres) le situe entre le tramway Compact, dernier né d'Alstom, et les bus à haut niveau de service. Tant au niveau des coûts au kilomètre que de la capacité de transport.
"Mais, à la différence du BHNS, nous nous situons dans la famille des systèmes de transport guidé, ce qui est un atout important en matière de confort et surtout de gain d'espace dans la ville. Une double voie de Translohr nécessite une emprise de 5,2 m alors que pour un BHNS il faut compter sept mètres", explique Philibert d'Hotelans, directeur développement et stratégie de NTL.
Pour mordre encore un peu plus sur ce marché du BHNS qui intéresse beaucoup d'agglomérations, NTL prépare une version simplifiée du Translohr : le Prime (prononcez à l'anglaise). Il s'agit d'un véhicule unidirectionnel ne disposant de portes que d'un seul côté. "Le fait de supprimer un poste de conduite à une extrémité et les portes d'un côté est source d'économies (5 à 7%) et nous fera aussi gagner en capacité (6%)", selon Philibert d'Hotelans.
Seule obligation, une voie en boucle à chaque terminus ce qui permet au véhicule de repartir dans l'autre sens. En attendant l'arrivée de ce modèle, qui gardera les caractéristiques essentielles de la gamme Translohr, NTL travaille au développement de Wipost, un système d'autonomie pour s'affranchir de caténaires entre deux stations. Le véhicule sera équioé de batteries et de supercapacités, rechargeables aux arrêts.
De l'Ile-de-France à Médellin
Mais l'actualité de Translohr à court terme est la mise en service en septembre 2013 de la ligne T5 entre Saint-Denis et Sarcelles (Seine-Saint-Denis), sur 6,6 km. La dernière rame (25 mètres) d'une commande de 20, doit être livrée dans les prochains jours. Puis fin 2014, ce sera au tour de T6 qui accueillera le plus gros véhicule de la gamme : le STE6, 46 mètres de long. Quelques exemplaires circulent déjà sur la voie d'essais de Dupigheim (photo).
Ces deux nouvelles lignes s'ajouteront aux cinq qui sont déjà en exploitation dans le monde depuis 2006 : deux en Chine, deux en Italie et une à Clermont-Ferrand. S'y ajoutera fin 2014 une ligne à Médellin, en Colombie.
NTL s'apprête à répondre aux nombreux appels d'offres qui devraient fleurir en France après les élections municipales de 2014, mais aussi à l'international. Le défi du constructeur alsacien est de démontrer que le tramway sur pneus est une vraie alternative au tram sur fer et aux projets lourds de BHNS. Et ce, malgré les déboires de son concurrent, le TVR de Bombardier à Caen et à Nancy et quelques soucis de jeunesse au démarrage de la première ligne de Translhor dans la ville de Michelin.
Robert Viennet
Pourquoi le tram de Caen déraille encore
Le tram de Caen a subi son troisième déraillement en trois mois. Cette fois, l'état du rail est en cause. Explications.
Depuis que le tram a déraillé, le réseau tourne au ralenti.
« Les deux premiers déguidages ont été provoqués par la perte de pièces sur la plateforme et qui se sont logées dans le rail », explique Éric Vève avant de donner des éclairages sur le nouveau déraillement. « Après le troisième déguidage du 11 mai, Viacités a lancé des investigations et il ressort que l’usure du rail est en cause. Nous avons fait des sondages à différents endroits pour savoir si le problème se posait ailleurs sur la ligne et effectivement, le rail n’a pas partout la largeur qu’il doit avoir. »
Rechargement du rail et changement des galets
Pour réparer cette usure, un rechargement du rail est nécessaire pour lui faire retrouver la bonne dimension. Autre solution ? Que tous les galets soient en état pour pallier le problème. Il s’agit de pièces de la rame qui permettent d’assurer le guidage du véhicule en appui sur le rail central. Chaque rame est équipée de huit galets. Plus le galet est neuf, plus il est fin et donc, plus il peut s’adapter au rail usé. « Nous avons constaté que, sur chaque rame, la moitié est à changer. » Problème ! La STVR n’a que 12 galets en stock et s’est donc tournée vers le fabricant, Bombardier, qui ne dispose que de deux galets !
Une dizaine de rames en circulation
Depuis plusieurs jours, le tram tourne au ralenti ou pas du tout. Une dizaine de rames sont actuellement en circulation. Et ce, pour la sécurité des passagers. Selon le président de Viacités, « la STVR a commis deux fautes : le rail est mal entretenu et pas contrôlé ». La STVR avait demandé une interruption du réseau pendant une semaine au mois de juillet, pour réaliser des travaux sur le rail. Ce mercredi, l’interlocuteur de la STVR qui aurait pu répondre à nos interrogations était sur le terrain et injoignable.
Face l’urgence des travaux à réaliser pour la sécurité des passagers, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération caennaise a mis en demeure la STVR de recharger le rail partout où il y a des problèmes mais aussi de fournir des galets avant la fin de la semaine pour permettre au tram de rouler malgré l’usure des rails. « Viacités bloquera le paiement d’une partie des subventions à verser à la société de TVR, tant que ces opérations ne seront pas effectuées de manière complète afin de garantir la sécurité du système. » Une fois les pièces réceptionnées, Keolis devrait pouvoir les changer en une journée. Aussi, Éric Vève espère un retour à la normale, en début de semaine prochaine.
Le tram va-t-il rouler jusqu’en 2017 ?
« Notre objectif est de faire rouler le tram sur pneus jusqu’à l’arrivée du tram sur fer. On sait que nous ne pourrons pas fournir le même niveau de service avec des bus de substitution. Il nous faudrait 40 bus articulés en plus pour remplacer le tram. Et en raison de leur largeur, ils ne peuvent pas rouler sur toute la plateforme du tram. Par exemple, c’est impossible sur une portion de la ligne A.
Aussi imparfait soit-il, nous voulons l’emmener jusqu’en 2017, même si nous devons le porter à bout de bras. »
Caen, France
Par marjoriejanetaud
BBArchi a écrit :Je remonte ce topic (que j'ai dû rechercher manuellement parmi toutes les pages, le moteur de recherche ne me retournant rien avec les termes "Translohr" "Caen" "TVR"...)
Fouré : «Non définitif au tramway à Amiens… sauf si c’est un tram sur pneus»
1 Tramway
Le sujet a été au cœur de la campagne. D’un côté, Thierry Bonté (PS) fervent défenseur du projet. Qui avait finalement décidé de le mettre en « stand-by » dans l’entre-deux tours. De l’autre, Alain Gest et Brigitte Fouré (Union UDI-UMP), farouchement opposés. Celle qui est devenue maire d’Amiens depuis n’a pourtant pas toujours été opposée à l’idée de voir un jour un tramway circuler dans les rues d’Amiens . L’été dernier, elle se disait pour, « mais pas à n’importe quel prix et pas avec n’importe quel tracé ».
Autrement dit, elle n’en voyait l’intérêt que s’il passait en centre-ville. « Il (Alain Gest) a dit être contre mais il y a des choses dont il faudra discuter. J’ai de l’ambition pour ma ville alors je n’imagine pas dire non à ce mode de déplacement moderne » déclarait-elle alors qu’elle attendait encore la décision de la commission d’investiture de l’UDI. Aujourd’hui maire de la capitale régionale, elle s’explique : « J’ai toujours dit ‘pourquoi pas ?’car c’est un mode déplacement intéressant, agréable, où il y a de la mixité, mais ‘attention au tracé et au plan de financement’. Là, ce n’est pas envisageable : le plan n’était pas bouclé, avec les 50 millions de subventions escomptés manquants, et le tracé n’est pas satisfaisant puisqu’il ne passe pas en centre-ville. » Est-ce pour autant de la part du nouvel édile un non définitif au tramway à Amiens ?
Sous la forme développée par ses adversaires politiques, oui. Mais avec quelques adaptations, pourquoi pas : « Nous n’avons pas d’avantage le financement qui demande tout de même 20M € le km, c’est donc un non définitif sauf si demain on parle de tram sur pneu, un système qui existe déjà à Nancy.
Les bus rouleraient à l’électrique sur un circuit ressemblant à un tram, mais cela demanderait beaucoup moins d’investissement car les travaux sont bien moins conséquents : on ne creuse pas aussi profondément que pour installer des rails. C’est donc bien moins dangereux pour la situation des commerçants. Ce serait un bon compromis. » En attendant, Brigitte Fouré dit vouloir mettre la priorité sur l’aménagement des dessertes de bus.
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