NP73 a écrit :Salut
Les 2 personnes citées sont de la Drôme, il me semble?
@+
amaury a écrit :Pour moi, le seul intérêt de cette gare serait éventuellement de pousser à la réalisation de la virgule entre le Teil et Montélimar, permettant de développer de nouveaux services à partir de l'infra Voguë - Le Teil qui appartient à une association (voir http://www.pcf-ardeche.fr/spip.php?article9). Mais ce positionnement est politique et concerne du long terme (voir la distance à construire et les contraintes pour aller de Voguë à l'Espace de Restitution de la Grotte de Chauvet sur http://goo.gl/maps/puzQ).
Rémi a écrit :Salut
Vous me supposiez, me voila.
Mariani est effectivement élu du nord Vaucluse, député et ancien maire de Valréas, commune que je connais bien (il y aurait comme qui dirait une maison de famille...). Mariton est député du sud Drôme, dans une circonscription qui va de Die au Vaucluse. Forcément, ça se rejoint.:
Cela revient à prolonger les TER Annecy - Valence à Avignon TGV. Pour ça il faut éviter un stationnement de 15 min à Valence ville.[br]: Jeudi 01 Septembre 2011 à 20:13:28[hr][/hr]Le Dauphiné Libéré, 20 octobreRémi a écrit :Salut
Surtout qu'il est bien connu que les usagers du TGV à Montélimar arrivent par l'A7. Si certains regardaient à deux fois avant de dire des bêtises. Encore une fois, Montélimar TGV, non. Par contre, une amélioration des offres TER par autocars, oui, et une desserte ferroviaire régionale Avignon TGV - Valence TGV - Grenoble, oui.
A+
Rémi
[br]: Jeudi 20 Octobre 2011 à 11:43:16[hr][/hr]Le Dauphiné Libéré (22 novembre) a interrogé le président de la Région Rhône-Alpes sur le projet d'une gare TGV à Allan.[align=center]La Région Rhône-Alpes veut des précisions avant de financer[/align]
Voilà que l’on reparle (une fois encore) de la future gare Montélimar-TGV, qui devrait être située à Allan. Ces dernières semaines, une rumeur a couru : la majorité socialiste de la Région Rhône-Alpes, pressée par ses alliés Verts, ne souhaiterait pas financer la construction de l’infrastructure, dont le coût global est estimé à 70 millions d’euros. Interrogée à ce sujet, la vice-présidente du conseil régional, Bernadette Laclais, tient à relativiser : « Nous n’avons jamais dit ça. Ce que nous disons c’est qu’il faut aller jusqu’au bout des études car le projet manque de clarté. Nous voulons savoir précisément combien de trains s’arrêteront par jour, est-ce qu’ils s’arrêteront au détriment d’autres gares existantes, quel sera le coût d’exploitation, quelle est la position de la SNCF… Nous avons accepté de cofinancer les études mais avant de passer à une autre étape, il est normal d’avoir tous les éléments de réponse. »
Sur un plan plus politique, Bernardette Laclais précise : « Avec les Verts, nous avons acté que nous ne sommes pas d’accord sur ce projet. »
Rappelons que l’État s’est engagé à financer le projet à hauteur de 50 %. Les restes étant à la charge des collectivités territoriales.
[br]: Jeudi 24 Novembre 2011 à 01:29:00[hr][/hr]Communiqué de la FNAUT (fnaut.asso.fr, 25 novembre)Pourquoi hésiter à valider la gare TGV d'Allan ?
"Nous avons demandé au Préfet des informations. Quel sera l'impact sur les TER ? Quel est l'engagement de la SNCF à faire des arrêts durables ? Quels coûts de fonctionnement ? La Région attend des réponses. On annonce une gare à 75M€. En dehors de l'État, quels sont les autres financeurs ? La Région veut connaître le niveau de service d'une telle gare. Celles de Valence TGV et d'Avignon n'ont pas eu de financement de la Région."
[br]: Vendredi 25 Novembre 2011 à 15:16:40[hr][/hr]Le Dauphiné Libéré, 27 novembre[align=center]Une gare TGV à Allan ? Une fausse bonne idée[/align]
La FNAUT désapprouve fermement le projet de gare TGV d’Allan, en périphérie de Montélimar, dénué de toute pertinence technique, écologique ou économique : il s’agit d’une fausse bonne idée, d’un caprice d’élus en mal de grand projet.
Une gare TGV à Allan n’accueillerait qu’un petit nombre de TGV (4 par sens et par jour).
Contrairement à la gare urbaine de Montélimar, correctement desservie par les bus urbains, les cars départementaux, les trains TER de la vallée du Rhône et les cars TER d’Ardèche, elle serait très mal reliée aux transports publics de proximité : comme celui des autres gares TGV implantées à la campagne et cernées de vastes parkings, son accès se ferait donc essentiellement en voiture.
Sa mise en service réduirait la desserte actuelle de Valence-ville, Montélimar (de 4 à 2 TGV par jour), Orange et Avignon-ville, dont la pérennité ne serait plus assurée, ainsi que celle de Valence-TGV et Avignon-TGV.
Sa construction impliquerait une dépense élevée, des travaux routiers importants (sans parler des coûts de fonctionnement), et un regrettable gaspillage d'espace dans une zone à forte valeur agricole.
Le quartier de la gare de Montélimar serait dévalorisé et ses activités commerciales fragilisées (ce phénomène a été observé à Valence et Avignon).
Enfin, comme ici encore le montre l’exemple des autres gares TGV implantées à la campagne, il est illusoire d’espérer que le terrain vague jouxtant la gare et baptisé pompeusement « technopole » se remplira par miracle d’entreprises « innovantes ».
Il y a mieux à faire de l’argent public : faut-il aujourd’hui contribuer à renforcer l’endettement de la France en lançant un investissement inutile et présentant de nombreux effets pervers, alors que le financement de projets ferroviaires indispensables est si difficile ?
La FNAUT rappelle que, malgré ses avertissements émis depuis de nombreuses années, de nombreuses gares TGV ont été implantées, contre tout bon sens, sans connexion directe avec le réseau ferré classique. Cette erreur va être réparée en Lorraine (transfert de la gare de Louvigny à Vandières) et en Avignon (construction d’une « virgule » entre la gare centrale et la gare TGV). Mais faut-il récidiver ailleurs ?
[align=center]Projet de gare Montélimar-TGV : la Région pas encore convaincue[/align]
Franck Reynier, devant notamment le préfet de la Drôme Pierre-André Durand, qui l’a assuré du soutien de l’État, a mis en avant l’importance du moment, en vue « d’associer l’ensemble des acteurs du territoire » au projet.
Franck Reynier l’a répété : « Quel outil de développement que le TGV ! » Un constat qui faisait (presque) l’unanimité, hier à l’hôtel de ville de Montélimar, au moment du lancement officiel de la concertation publique concernant la future gare Montélimar-TGV. Presque, car les différents financements ne sont pas bouclés. Le projet, évalué à environ 75 millions d’euros (bâtiment voyageurs, accès et stationnement), a pour l’instant reçu le soutien de l’État à hauteur de 50 %, du conseil général (15 millions d’euros) et de l’Agglomération Montélimar-Sésame (5 millions d’euros). Reste donc à trouver environ 20 millions d’euros. Et si tous les yeux étaient hier tournés vers Michèle Eybalin, conseillère régionale, celle-ci a rappelé que la Région attendait « des éléments sur la pérennité et l’équilibre socio-économique du projet, ainsi que sur la desserte de la gare et la prise en charge des coûts d’exploitation ». Avant d’interroger : « Quid des liaisons avec le département de l’Ardèche ? »
Ce à quoi Franck Reynier répondait : « Des études ont démontré que l’installation d’une gare à Allan [était] possible. » La concertation, déclinée en 3 phases et qui s’achèvera en décembre 2012, permettra peut-être de « fédérer les acteurs du territoire », selon les vœux du député-maire de Montélimar.
[br]: Dimanche 04 Décembre 2011 à 13:50:47[hr][/hr]Le Dauphiné Libéré, 14 janvier[align=center]TRANSPORTS Vendredi, Franck Reynier a demandé à l'Ardèche et la Région de se positionner très vite[/align]
[align=center]" Nous prenons le risque de perdre la gare d'Allan "[/align]
MONTELIMAR
"Si on ne valide pas le dossier avant la présidentielle, nous prenons le risque de perdre la gare d'Allan. " Hier en tout début de matinée, devant 200 chefs d'entreprises du bassin économique de Montélimar, Franck Reynier, maire et député de la Drôme, a publiquement fait part de son inquiétude. Une manière, sans doute aussi, de faire pression sur d'autres collectivités territoriales.
Franck Reynier (Parti radical) est depuis 10 ans un farouche partisan de la gare TGV d'Allan, rebaptisée depuis peu "gare de Montélimar TGV". Aujourd'hui, le projet vient d'entrer dans sa phase de concertation et il se trouve réellement à un tournant.
Être " dans la phase irréversible " avant la présidentielle
" L'Etat a annoncé qu'il financera le projet à hauteur de 50%, a déclaré Franck Reynier. Mais je ne suis pas persuadé qu'après la présidentielle, quel que soit le président élu, des coupes drastiques ne seront pas faites. Certains projets seront sans doute abandonnés. J'espère que d'ici là nous validerons le projet et que d'ici la présidentielle nous serons dans la phase irréversible de la gare TGV. "
Le député-maire de Montélimar a une fois encopre rappelé les chiffres officiels : RFF (Réseau ferré de France) a estimé que la création de la gare TGV coûtera 75 millions d'euros d'argent public. L'Etat en prendra en charge 50 % (environ 37,5 M€), le conseil général de la Drôme contribuera à hauteur de 15 M€ et la communauté d'agglomération Montélimar Sésale à hauteur de 5 M€. Mais le compte n'y est pas et il manque 20 millions d'euros.
"Je lance un appel à la responsabilité à destination du conseil général de l'Ardèche et de la région Rhône-Alpes, a déclaré Franck Reynier. L'Ardèche ne peut pas attendre 300 000 visiteurs par an pour la grotte Chauvet et ne pas contribuer à la création de cet équipement structurant. Au minimum, le Département devrait s'engager à la même hauteur que la Sésame. Quant à la Région, qui a demandé des compléments d'informations, j'espère qu'elle validera sa participation vers le mois de mars. "
En un mot comme en mille, pour le TGV, le temps presse. Sans mauvais jeu de mots.
POUR EN SAVOIR PLUS
La phase de concertation a débuté. Les citoyens peuvent donner leur avis en mairie de Montélimar, où se trouve aussi une exposition.
De manière moins officielle, vous pouvez aussi vous exprimer sur www.ledauphine.com
[align=center]Gare d’Allan : réponses attendues pour mars[/align]
Alors qu’une exposition signée Réseau Ferré de France (RFF) tourne actuellement dans des mairies de la région de Montélimar pour présenter le projet de la gare Montélimar-TGV à Allan, une étude complémentaire est en cours afin de répondre aux différentes questions soulevées par le conseil régional de Rhône-Alpes, qui réserve sa décision quant à sa participation financière pour la réalisation de cette infrastructure. L’information a été confirmée par le député-maire de Montélimar, Franck Reynier (Parti radical) et le député-maire de Crest, Hervé Mariton (UMP). La Région (par la voix de la vice-présidente Bernadette Laclais) souhaite en effet avoir des précisions sur ce projet qui « manque de clarté… Combien de trains s’arrêteront par jour, est-ce qu’ils s’arrêteront au détriment d’autres gares existantes, quel sera le coût d’exploitation, quelle est la position de la SNCF ? Nous avons accepté de cofinancer les études mais avant de passer à une autre étape, il est normal d’avoir tous les éléments de réponse. » La publication du compte-rendu de cette nouvelle étude, dont le coût avoisine les 200 000 euros, a été annoncée pour le mois de mars par M. Reynier. Quant au planning de RFF, il prévoit la réalisation des études d’avant-projet en 2012.
L'Ardèche ne peut pas attendre 300 000 visiteurs par an pour la grotte Chauvet et ne pas contribuer à la création de cet équipement structurant.
BBArchi a écrit :On reste typiquement dans les comportements du siècle passé, pendant la montée en popularité du chemin de fer : tout le monde veut sa gare...
[align=center]Éric Besson : « J'assume tout »[/align]
Éric Besson sera candidat à Donzère en 2014 pour un nouveau mandat. Il est maire depuis 1995.
Éric Besson ne s’était jamais exprimé publiquement depuis qu’il ne fait plus partie du gouvernement Fillon. Le maire de Donzère, ancien ministre, a réservé sa première interview au Dauphiné Libéré…
Vous êtes toujours maire de Donzère. Allez-vous vous représenter aux municipales en 2014 ?
« Oui, je l’ai déjà dit et je vous le confirme. Il y a beaucoup de projets en cours (le centre commercial, le multiplexe, la maison de retraite, la halle multi-activités, etc.) que je veux voir naître. »
Votre opposition dit que vous êtes plus à Paris qu’à Donzère…
« Elle a raison. Cela dure comme ça depuis près de 18 ans et Donzère ne paraît pas en souffrir si vous regardez ce qu’ont été nos résultats, combien Donzère s’est transformée, ce que sont les services offerts sur la commune. Je forme avec mon premier adjoint, Michel Lantheaume, un tandem qui fonctionne bien. Il est lui à plein-temps à la mairie et nous travaillons ensemble sur tous les grands projets ou tous les sujets sensibles. »
Le centre commercial (autour d’Auchan) et le multiplexe ont fait couler beaucoup d’encre…
« Oui, bien trop. Et les recours déposés n’ont qu’un objectif avoué : retarder le dossier, lui faire perdre du temps. C’est absurde. Nous avons tellement besoin d’activité et d’emplois. Tous les jours on me demande quand les emplois seront créés ! La réalité est qu’entre Valence-Romans et Avignon, il y a un besoin fort d’un grand centre commercial et d’un multiplexe. Il a failli se faire à Montélimar ou à Saint-Paul-Trois-Châteaux, ce sera à Donzère, c’est-à-dire au milieu et cela servira de locomotive à tout le secteur. »
Vos voisins continuent quand même à développer leurs projets commerciaux.
« Oui, je le constate aussi. En 10 ans, la surface commerciale de Montélimar a crû de 100000 m² (soit 3 fois ce que nous allons faire avec Auchan) et de 50000 m² à Pierrelatte (1 fois et demi notre projet). Et cela continue ! Montélimar a toujours de grands projets.
Et Donzère ne s’est jamais plainte ! Nous n’avons, nous, jamais pleurniché, jamais formé de recours. Et pourtant, nous aussi, nous avons eu quelques commerces traditionnels impactés. J’espère que chacun va vite revenir au bon sens. »
Êtes-vous prêt à une coopération avec Montélimar ?
« Bien sûr. Je l’ai dit publiquement puisque Donzère est prête à entrer dans le Scot (Schéma de cohérence territoriale) de Montélimar. Et sur le plan intercommunal, je continue de penser qu’ici, nous serons tous dans 10 ans, dans une grande agglomération de Montélimar. Cela se fera par étapes. Pour nous, la première étape c’est le mariage des 14 communes des cantons de Pierrelatte et de Saint-Paul-Trois-Châteaux plus Malataverne. »
Avez-vous des ambitions personnelles dans la future intercommunalité ?
« Non, aucune. Je ne serai candidat à rien. Les responsabilités qui reviennent à Donzère seront exercées par mes adjoints. »
Où en êtes-vous avec Franck Reynier, député-maire de Montélimar ? Vous n’avez pas toujours été amis.
« Nous ne sommes toujours pas amis. Mais nous avons eu de bonnes relations de travail, cordiales, pendant ces cinq dernières années. Et j’aime bien son patron politique, Jean-Louis Borloo. »
Vous avez voté Reynier ou Coutard lors des dernières élections législatives ?
« Reynier. Par cohérence : il avait soutenu pendant 5 ans le gouvernement auquel j’appartenais. »
Vous disiez il y quelques années que Catherine Coutard (MRC) était une femme de grande qualité.
« Je le pense toujours. Je suis persuadé qu’elle serait aujourd’hui ministre si elle avait été élue députée. Mais son positionnement politique ne correspond pas au centre de gravité de la circonscription. Et prisonnière de ses alliances, elle prend parfois des positions incompréhensibles et qui ne lui correspondent pas. Par exemple, comment a-t-elle pu se déclarer hostile à la gare d’Allan ? »
Ce projet de gare a-t-il encore une chance ?
« Je ne sais pas, je ne suis plus le mieux informé. Ce dossier, je l’ai relancé en 2000, sur la suggestion de Jean-René Latarche, à l’époque maire de Montboucher. J’ai alors été soutenu par les deux députés voisins, Pascal Terrasse et Thierry Mariani, et beaucoup de parlementaires. Et nous avions réuni à Donzère plus de 400 élus de la Drôme, de l’Ardèche, du Gard et du Vaucluse pour soutenir le projet. Aujourd’hui, voir qu’il s’enlise alors que nous avions obtenu l’accord de l’État pour un financement à 50% me rend malade. »
À qui la faute ?
« À la région Rhône-Alpes, bien sûr, qui refuse de se prononcer clairement à cause de la position absurde des Verts qui préfèrent qu’on soit traversé par la voie rapide mais sans que les TGV ne s’arrêtent. Ou qui préfèrent que les usagers réguliers préfèrent aller en voiture à Valence TGV ou Avignon TGV. »
Ce n’est pas un peu facile d’accuser la Région ?
« Je n’y prends pas de plaisir particulier. Je me souviens que sans les études financées par la Région et l’appui de Bernard Soulage, rien n’aurait été possible. Et je suis prêt à rendre hommage à l’action de la Région sur l’amélioration de la desserte TER. Mais sur le dossier de la gare d’Allan, la Région ne tient pas ses promesses et prend une lourde responsabilité en enterrant peu à peu un dossier vital pour le développement de notre secteur. A contrario, le conseil général de la Drôme respecte les engagements de Didier Guillaume. »
[align=center]Montélimar flirte avec les 37000 habitants[/align]
Montélimar est devenue il y a peu la deuxième ville de la Drôme en termes d’habitants et elle devrait garder cette place vu son développement économique qui n’est pas prêt de s’essouffler.
« Quand on regarde les projections du PLU (plan local d’urbanisme, N.D.L.R.), on serait 44000 en 2025 si ça continuait comme maintenant. » Ne croyez pas que Franck Reynier, député-maire de Montélimar, joue les optimistes invétérés car cela fait plus de dix ans que la cité du nougat profite d’un dynamisme démographique à faire pâlir ses consœurs drômoises et ardéchoises.
Les chiffres le confirment : Montélimar est passée de 31386 habitants en 1990 à 36669 en 2013 et sa croissance démographique est dite rapide avec une moyenne de 465 habitants en plus chaque année depuis 2005. Un état de fait que même le mode de calcul de l’Insee, qui en interroge certains, n’égratigne pas. Les raisons de cette exception montilienne sont bien sûr géographiques (Montélimar est située à égale distance de Marseille et Lyon ; TGV, autoroute et Rhône desservent la ville ; le cadre de vie est agréable entre Ardèche, Vercors, Nyonsais et Baronnies), mais pas seulement.
C’est tout un bassin qui évolue
Ce qu’explique Franck Reynier : « La clé de notre réussite, c’est le développement économique. Par exemple, en 2011 et 2012, on a accueilli près de 350 entreprises (tous types d’entreprises confondus, N.D.L.R.). Mais ce n’est pas suffisant car ce qui fait qu’on choisit un territoire, c’est l’équilibre de l’environnement. » Entendez par là les infrastructures de santé, scolaires, sportives, associatives… Et de ce côté-là, Montélimar n’est pas mal lotie, tout comme son territoire, la communauté d’agglomération, car, précise Franck Reynier, « c’est tout un bassin qui évolue, la dynamique de Montélimar est aussi la sienne ».
Mais combien de temps va-t-elle durer ? Longtemps si l’on prend en compte certains signes : la croissance du quartier Maubec au sud de la ville (qui pourrait accueillir 5000 habitants) ; le lancement des travaux du contournement nord-est dont le corollaire sera une zone de 55000 m² de surface commerciale ; et enfin, si elle se fait un jour, la gare TGV. En sachant tout cela, on ne pourrait pas reprocher à Franck Reynier d’être un optimiste invétéré.
[align=center]La gare TGV d’Allan, ce n’est pas pour maintenant[/align]
Didier Guillaume l’a fait comprendre hier à La Bâtie-Rolland...
La gare TGV d’Allan n’est pas une priorité pour le gouvernement socialiste. « Pas plus qu’elle ne l’était pour le précédent », ajoute Didier Guillaume, président PS du conseil général, en aparté de ses vœux à la population présentés samedi matin à La Bâtie-Rolland. « On peut le comprendre en ces temps difficiles car il est faux de dire qu’une gare, c’est facile à réaliser. »
« L’État doit financer à 100% »
Cela n’empêche pas Didier Guillaume de redire tout le soutien qu’il apporte à ce projet et d’annoncer qu’il va prochainement rencontrer le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, à ce sujet. Pour la bonne et simple raison que, d’après le président du conseil général, « c’est l’État qui doit financer à 100% cette gare. Ce n’est pas le rôle des collectivités locales. » Or, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’État ne s’est engagé à financer que 50% du chantier.
Ainsi, Didier Guillaume s’oppose aux députés Franck Reynier (UDI) et Hervé Mariton (UMP), ainsi qu’au maire de Donzère Eric Besson (DVD), qui accusent la région Rhône-Alpes d’être responsable du retard de la gare TGV d’Allan parce qu’elle n’aligne pas 20 millions d’euros. « C’est faux », lâche M. Guillaume.
Pour un “Rovaltain 2”
Ce dernier a en revanche défendu l’idée de développer un “Rovaltain 2” autour de Montélimar et de son projet de Centre de recherche et d’expérimentation dans le domaine de l’énergie.
[align=center]Gare TGV d’Allan : la réplique de Mariton à Guillaume[/align]
Hervé Mariton n’a pas caché sa « consternation » en découvrant dans nos colonnes la semaine dernière les propos de Didier Guillaume à propos du projet de la gare TGV d’Allan. “L’État doit [la] financer à 100 %”, a dit le sénateur PS et président du conseil général de la Drôme, rejetant ainsi la responsabilité de la région Rhône-Alpes dans le retard du dossier.
Samedi, lors des vœux de l’UMP, aux côtés du député Franck Reynier (UDI), le député-maire de Crest – qui avait encore du mal à y croire – a répliqué avec fermeté : « Le sujet est dans les mains de la Région. Si l’agglo de Montélimar veut mettre des sous, on ne va pas l’empêcher. Je pense que Didier Guillaume cherche à excuser l’instance de décision ou la Région. »
« C’est absurde de dire que l’État doit financer seul »
M. Mariton plaide encore et toujours pour un cofinancement du projet par l’État (qui s’est engagé à mettre 35 millions d’euros, soit 50% du montant) et les collectivités locales, « comme c’est le plus souvent le cas pour l’aménagement d’une gare. Je pense notamment à la gare de Lyon-Saint-Exupéry. C’est absurde de dire que l’État doit financer seul, c’est faux. Quand on demande un financement à la région Rhône-Alpes, on ne revendique pas une exception ».
En conclusion, la Cour suggère d'«exclure l'implantation de gare TGV en rase campagne sans interconnexion avec le réseau de transport régional».
[align=center]Gare TGV d'Allan : “Il n’y a pas un grand enthousiasme de l’Etat et de la SNCF”[/align]
Accusé par tous les élus drômois de droite de bloquer le projet de la gare TGV d’Allan, le président PS de Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, fait remarquer que le dossier ne provoque “pas un grand enthousiasme du côté de l’Etat et de la SNCF. Or une gare TGV, c’est une mission de l’Etat. Celle de la Région est de veiller au bon fonctionnement des TER (trains régionaux)”. Et de lâcher : “100 millions d’euros pour quatre trains, ça fait cher le train”.
Rémi a écrit :
Ce qui est cocasse, c'est qu'il faille autant de temps pour que cette évidence atteigne le cerveau d'un élu...
[align=center]PROJET DE GARE TGV D'ALLAN Hervé Mariton réagit à « la réponse cavalière » de Jean-Jack Queyranne[/align]
Nous avons rapporté dans l’édition de dimanche les propos du président PS de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, à propos du projet de la gare TGV d’Allan : “100 millions d’euros pour 4 trains, ça fait cher le train”. Nous aurions dû préciser, comme nous l’a fait remarquer hier le député UMP Hervé Mariton, que ce sont en réalité 4 allers-retours par jour qui sont envisagés dans le projet, ce qui signifie que 8 TGV au minimum s’arrêteraient à cette gare. « Et ce n’est que le point de départ, ajoute le parlementaire, il y a une ambition de développement avec des arrêts hors liaison de Paris. La réponse [de M. Queyranne] ne peut pas être aussi cavalière ». Rappelons que M. Mariton a émis le souhait que les élus drômois forment une délégation pour aller défendre le dossier à la Région, sur laquelle il compte pour avancer les 20 millions d’euros nécessaires afin de boucler le financement de cette infrastructure.
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