phili_b a écrit :J'ai ri

Mais il n'y aurait pas un nappage de protectionnisme en plus de la bureaucratie que tu dénonces ?
Protectionnisme ?

Bon, on va essayer de faire un HS le plus limité possible avant de revenir au sujet.
Je ne suis pas pour le protectionnisme, ni contre.
Je veux dire, je serais plutôt contre le raisonnement binaire type "vous ne voulez pas blanc, donc c'est que vous voulez noir". Raisonnement stupide, primaire, borné et sans rendement. Mais tellement courant...
Dans certains cas (et il y en aurait finalement pas mal) un peu de protectionnisme, ou du moins, un peu de taxation à l'entrée pour compenser les dégâts causés ici sur un tissu industriel mal en point, serait finalement assez utile.
Juste histoire de rappeler quelques principes de base... Parce qu'à priori, en grattant un peu, on découvre que la réciprocité de la libre circulation - sans protectionnisme - n'est pas forcément vraie.
Pour l'histoire vraie des tableaux à croix manipulés par des petits merles qui se permettent en plus de donner des leçons, malheureusement, je crois qu'il y a matière à sketches. Du bon. Et du très bon, même ! Et le nombre d'auditeurs que je rencontre, spécialistes, techniciens formés au référentiels, diagnostic et à l'évaluation, et qui ne sont même pas foutus de savoir dans quel sens on tient un tournevis, est proprement affolant. Et si l'Architecture
ne me nourrit plus ne me permet plus de survivre de mon travail, je pense sérieusement qu'une reconversion en humoriste est possible.
Cette fuite en avant normative / pléthore de référentiels / encadrement et sécurisation (?) en tous genres ne résoud pas les problèmes, puisque elle en créée d'autres, renouvelés, changeants, multiformes, voire mutants. Et qu'il faut perdre un temps de plus en plus conséquent pour en venir à bout.
Seul intérêt : donner du boulot. Mais quel boulot ?

A quel prix humain ? Avec quelles conséquences sur le long terme ? Et la part de création / innovation / projection dans l'avenir, elle est où, la dedans ? Comment peut-on réussir à créer des valeurs futures si la moindre étincelle doit être préalablement certifiée ou validée par un référentiel ?
Alors pour revenir au sujet : la certification / homologation est bien évidemment non négociable. Mais il faut en finir avec des comportements un peu limites...
Et donc, le risque est de quelle nature ? Le matériel est-il composé à 100% de solutions inconnues et non vérifiées ? Est-ce un prototype avec 1km au compteur ? Non.
Les exemplaires vendus diffèrent-ils de ceux en circulation ailleurs ? Non plus.
Alors ?
Alors il y aurait peut-être une explication "autre" ; l'union européenne fait actuellement un forcing d'enfer sur la Suisse pour qu'elle intègre l'espace économique. Et la pression est partout, dans tous les sujets possibles, à tous les niveaux... y compris sur le plan administratif. Et le matériel en question vient... de Suisse. Assistons nous ici à une des manifestations du syndrôme ?
