Leurs arguments [ceux des opposants au tracé], alliant pertinence de ton autant que de fond, ont semblé faire mouche et reste à espérer que la concertation de ce mini-Grenelle puisse déboucher sur le rejet de ce fuseau tant décrié.
[align=center]Ambérieu mesure tardivement l’impact des trains du Cfal [/align]
Le Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (Cfal) était quelque peu tombé dans l’oubli à Ambérieu-en-Bugey, pas directement concernée par cette ligne de fret jusqu’à Leyment. L’enquête publique, lancée fin avril, a fait l’effet d’un électrochoc : depuis fin 2009, l’abandon de l’idée d’une bretelle contournant la cité cheminote suppose le passage sur la ligne historique de 300 trains de marchandises. En plein cœur de la ville.
Josiane Exposito, le maire, continue de plaider en faveur d’un contournement, tout en s’assurant que le projet, s’il devait rester en l’état, prévoie des protections efficaces. « Je ne suis pas contre le Cfal. Je suis pour l’augmentation du fret SNCF, mais avec les structures adéquates. » Redoutant nuisances sonores et perturbations du trafic TER, les comités de quartiers tirent à leur tour la sonnette d’alarme et appellent la population consulter le dossier en mairie. Afin de faire pression sur l’État et Réseau ferré de France (RFF).
Certes tardif, ce réveil ambarrois pourrait apporter de l’eau au moulin des opposants au tracé A et faire pencher la balance au conseil régional en faveur du fuseau C (par la plaine de l’Ain, NDLR), jugé moins impactant et moins cher. « Un paradoxe » pour Rémi Gauthier, président de l’association A3Cfal, qui se découvre « des alliés de dernière minute » contre l’actuel tracé.
simseb a écrit :C'est dommage que pour certains projets (Grand stade par ex ) les "élus" soient capables de passer en force malgré de très fortes oppositions et nous promettent un grand stade international en 24 mois, et de l'autre certains projets soient quasiment laissé à l'abandon ou à la merci de commentaires limite racoleurs de certains illuminés ...
[br]: Mercredi 01 Juin 2011 à 11:05:20[hr][/hr]Le Progrès, 19 septembre[align=center]PROJET DE CONTOURNEMENT FERROVIAIRE DE LYON Les élus ardéchois rêvent d’une voie… côté Drôme[/align]
Le passage du fret se conjugue avec beaucoup de nuisances sur la rive droite du Rhône. Lundi soir à Mauves, Michel Teston a livré le sentiment des élus ardéchois regroupés dans le collectif des élus rhodaniens.
Souvent on a entendu les riverains ardéchois sur le fret ferroviaire. Pestant contre les nuisances générées par le trafic ou l’insécurité de nombreuses installations. Ils avaient interpellé leurs élus qui, il y a un an, ont constitué un collectif des élus rhodaniens (37 communes). Lundi soir, à Mauves, ces derniers ont livré leur position sur le contournement lyonnais pour les trains de marchandises que prévoit de créer Réseau Ferré de France (RFF). Par la voix intransigeante de Michel Teston, sénateur : « Nous revendiquons la création d’une voie dédiée au fret ». Vu la topographie de la vallée ardéchoise, cet axe serait plutôt côté drômois : « Il ne peut être envisagé que de l’autre côté. Où passer ici ? questionne le sénateur. Ce n’est pas dans une logique de déplacement des nuisances, car il faudra que RFF réfléchisse pour trouver un site respectueux des riverains ».
« Nous refusons que la ligne actuelle soit laissée en l’état »
En attendant – sans doute une vingtaine d’années… – les Ardéchois posent leurs conditions pour aujourd’hui : « dans l’attente de cette construction, nous refusons que la ligne actuelle soit laissée en l’état ». Exigeant des mesures pour l’isolation phonique pour toutes les habitations proches des voies, la limitation de la vitesse des trains dans les agglomérations « pour réduire le bruit en attendant des travaux pour installer des rails avec des joints plus silencieux ». Le collectif s’attaque évidemment au nombre de trains quotidiens rappelant qu‘il a fortement régressé ces dernières années (de 70 avec des pointes journalières à 150 en 1990 à 30 aujourd’hui). Il serait ainsi « inacceptable de retenir comme référence plafond le niveau de circulation de pointe en 1990 ». Et les élus de proposer un chiffre de 70 trains en moyenne avec des pointes à 90. Les 35 signataires (deux n’ont pas donné leur aval pour ce texte, lire ci-dessous) compte désormais faire entendre leurs positions au préfet et à la direction de RFF « pour mettre au point un calendrier de réalisations »
[align=center]Cfal : l’avis de l'enquête publique rendu aujourd’hui[/align]
Lors de l’inauguration de la foire de Montluel hier, le préfet de l’Ain annonçait que l’avis de l'enquête publique concernant le tracé A du contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise serait rendu demain lundi, assortit que cinq réserves. L'annonce suscitait alors l'étonnement de toutes les personnes ayant suivies l’affaire controversée, attendu qu'il sera livré avec un mois d'avance sur la date prévue.
[br]: Lundi 19 Septembre 2011 à 18:26:43[hr][/hr]Le Progrès, 20 septembre[align=center]Avis favorable pour le CFAL Nord[/align]
Le commissaire enquêteur qui a étudié l’enquête publique sur la partie nord du Contournement Ferroviaire de l'Agglomération Lyonnaise a rendu un avis favorable à sa réalisation.
Le CFAL, c’est ce qui doit permettre de désengorger le nœud ferroviaire lyonnais, et notamment de ne plus faire passer les trains de marchandises par la Gare de la Part-Dieu. Alors le commissaire enquêteur a émis 5 réserves sur cette partie nord, comprise entre le Bugey, dans l'Ain, et Saint-Laurent-de-Mure; des réserves notamment sur la couverture de la voie de chemin de fer, sur son impact sur l’environnement et sur un autre contournement, celui de Bourg-en-Bresse, qui devra être réalisé dans les 5 ans qui suivront la construction du CFAL.
La déclaration d’utilité publique du CFAL Nord devrait intervenir avant la fin 2012. Le tracé sud, lui, entre Grenay et Saint-Symphorien-d’Ozon, n’a pas encore été fixé.
[br]: Mardi 20 Septembre 2011 à 10:14:13[hr][/hr][align=center]Contournement ferroviaire : une nouvelle étape franchie au nord[/align]
Région. La commission d’enquête publique a rendu un avis favorable assorti de réserves, pour le tracé nord du CFAL
C’est une étape importante qui vient d’être franchie pour la réalisation du Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL). La commission d’enquête publique, qui s’est déroulée du 23 avril au 3 juin derniers, a rendu un avis favorable au tracé nord de l’ouvrage présenté par Réseau ferré de France. Cette commission était présidée par Gérard Blondel.
Cet avis serait toutefois assorti de cinq réserves et dix-huit recommandations.
Le tracé nord est long de 48 kilomètres et prend naissance à Leyment dans l’Ain, au nord, entre Ambérieu-en-Bugey et Meximieux, et s’achève au sud de la plate-forme de l’aéroport Saint-Exupéry qui pourra ainsi être desservie, avant de se diriger vers les Alpes, une connexion étant prévue à l’avenir avec la future ligne Lyon-Turin. Le tracé sud le prolongera par ailleurs en direction de la vallée du Rhône.
Le tracé nord traverse essentiellement le département de l’Ain et à son extrémité sud quelques communes du Rhône et de l’Isère. Son parcours est couplé en grande partie avec celui des autoroutes A 42 et A 432 afin de limiter l’impact sur les populations. Plusieurs communes de l’Ain avaient toutefois fait connaître leur opposition à son passage.
RFF va désormais analyser les observations émises par la commission d’enquête puis soumettre le dossier définitif au Conseil d’Etat qui se prononcera sur la déclaration d’utilité publique.
Le CFAL est présenté comme l’une des grandes réponses à la saturation du nœud ferroviaire lyonnais.
Le fuseau retenu pour son tronçon sud dont la procédure est moins avancée suscite encore la polémique.
[br]: Mardi 20 Septembre 2011 à 10:34:15[hr][/hr][align=center]Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise : la commission d’enquête dit oui[/align]
Côtière de l’Ain. La commission d’enquête vient de rendre son avis quant à la déclaration d’utilité publique du Cfal (Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise). Un avis favorable, assorti de petits bémols
Une nouvelle étape dans l’élaboration du tronçon nord du Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (Cfal) vient d’être franchie, avec l’avis favorable à la déclaration d’utilité publique du tracé, rendu hier par la commission d’enquête, après l’enquête publique menée dans les communes concernées entre fin avril et début juin.
Délivrée avec un mois d’avance, cette décision est assortie de cinq réserves : la réalisation dans un délai de cinq ans « maximum » après la mise en service du Cfal Nord, des contournements ferroviaires de Bourg-en-Bresse et Ambérieu-en-Bugey, la mise en place d’une commission de concertation et de suivi jusqu’à la mise en service du Cfal, la suppression du passage à niveau n° 34 de Saint-Denis-en-Bugey, le positionnement le plus à l’Ouest possible de la courbe de Niévroz et la couverture des voies du Cfal Nord entre le tunnel de Grenay et le passage sous l’autoroute A43.
Pas sûr que ces bémols soient de nature à apaiser les oppositions au tracé A, choisi et confirmé par plusieurs ministres successifs des Transports. Parmi les premiers à réagir à l’annonce du « verdict » de la commission d’enquête, le député De la Verpillière se disait ainsi proprement « scandalisé ».
À l’opposé, le préfet de Région, Jean-François Carenco, et le directeur régional de Réseau ferré de France, qui sera le maître d’œuvre du futur Cfal, « se félicitent du caractère favorable » de la décision de la commission d’enquête. Et le représentant de l’État d’annoncer qu’« un travail spécifique sera mené […] avec pour objectif de lever les réserves et de prendre en compte les recommandations de la commission, en vue de la déclaration d’utilité publique du Cfal Nord par le Conseil d’État ».
Une déclaration d’utilité publique qui pourrait intervenir avant fin 2012. On peut supposer que l’anticipation du rendu de l’avis de la commission d’enquête tient d’une vraie volonté de l’État d’accélérer la procédure. Au grand dam des élus locaux et des riverains, qui ne cessent de dénoncer « l’impossible tracé » et de proposer un tracé alternatif via la Plaine de l’Ain.
Droit dans ses bottes, le préfet Carenco, auparavant membre du cabinet de Jean-Louis Borloo, n’hésitait pas, dans les colonnes d’un de nos confrères lyonnais, à qualifier récemment les réfractaires aux grands équipements « d’opposants de confort, qui n’en veulent pas dans leur jardin ».
La saillie, peu appréciée dans l’Ain, résonne aujourd’hui comme un sinistre écho à l’avis de la commission d’enquête, qui semble sonner le glas des derniers espoirs de voir l’État infléchir sa position.
[br]: Mardi 20 Septembre 2011 à 10:37:55[hr][/hr][align=center]Réactions. Charles De la Verpillière, député de l’Ain : « Un travail bâclé »[/align]
Charles De la Verpillière, député de l’Ain : « Un travail bâclé » :
« Je suis scandalisé. Plusieurs points sont choquants : rien sur les oppositions et contre-propositions formulées lors de l’enquête, rien sur les nuisances sonores, rien sur le risque d’inondation à Niévroz, rien sur la circulation des TER, rien sur les passages à niveau qu’il faut supprimer à Balan et Dagneux, rien sur la bretelle d’entrée dans Lyon à La Boisse et Beynost. En revanche, dans le secteur de l’aéroport, la commission d’enquête demande de couvrir les voies […] : une fois de plus les protections sont pour le Sud, les nuisances pour le Nord, c’est-à-dire le département de l’Ain ! La commission a remis son rapport avec un mois d’avance, c’est un travail bâclé ! On se moque de nous ! »
Jacques Berthou, maire de Miribel et sénateur de l’Ain, qui « se réserve la possibilité d’être beaucoup plus précis » :
« Je suis complètement déçu, c’est le moins qu’on puisse dire. Tout le travail que l’on a pu faire n’a servi strictement à rien. Ces cinq réserves, ce sont des promesses sans aucune certitude. C’est signer des chèques en blanc. Tout le travail que l’on a fait n’était pas de rejeter le Cfal. Il est indispensable ce contournement ferroviaire. Notre contre-proposition n’était pas seulement une vue d’esprit. Elle était chiffrée. En quoi notre tracé n’était pas bon ? Il n’y a jamais eu de véritable étude comparative. »
Bernard Gloriod, maire de Balan et président de la communauté de communes du canton de Montluel :
« C’est une trahison complète. Nous avons été force de proposition. Nous avons fait en sorte que l’État gagne de l’argent et que le projet soit plus rationnel. Le résultat montre que rien n’a été pris en compte. C’est une grosse déception sur le positionnement de l’État, sur le respect des élus locaux. Notre exécutif communautaire se réunit mercredi, nous aborderons ce sujet… »
Jacky Bernard, maire de Montluel :
« On a le sentiment qu’ils ont complètement ignoré le positionnement des élus. On a aucun élément du projet alternatif. Aucune réponse à nos préoccupations et à nos demandes précises. C’est totalement méprisant. On va réunir les élus concernés et prendre une décision par rapport à ça. »
Jean-Pierre Fencel, président de l’Adula (Association pour la défense des usagers des transports de l’axe Lyon/Ambérieu) » :
« Pour nous, c’est complètement inadmissible. Pendant cinq ans, les trains vont transiter par la gare d’Ambérieu-en-Bugey. Cela va provoquer des retards de TER, dont le trafic augmente. Il fallait que le contournement de la ville soit fait en même temps. Le seul point positif, c’est le passage à niveau de Saint-Denis-en-Bugey et encore, on se demande comment ils vont faire. Il faut pouvoir faire passer la voie ferrée ailleurs. Par ailleurs, on avait demandé des couvertures phoniques, mais dans les zones habitées. À la toute première partie du tronçon, il n’y a que des champs. On espère que les élus vont faire un recours devant le Conseil d’État. »
Stéphane Cirri, responsable du collectif « Pas par Saint-Denis », est farouchement opposé à l’avis favorable de la commission d’enquête. Pour deux raisons : « La sécurité de l’école de Saint-Denis-en-Bugey qui se trouve à 6 mètres des rails ». Et la fermeture du passage à niveau de la ville. Le collectif d’habitants prévoit une journée de mobilisation le 15 octobre où ils bloqueront le trafic routier de part et d’autre du passage à niveau. « Il faut que les automobilistes se rendent compte de ce qui arrivera si le projet est adopté. »
[br]: Mardi 20 Septembre 2011 à 10:41:13[hr][/hr]Le Dauphiné Libéré, 4 novembre[align=center]Pour l’association des riverains opposés au tracé A, « il y a juste de quoi s’énerver »[/align]
Rémi Gauthier Président de l’association A3Cfal (Association des citoyens de la Côtière contre le Cfal).
« Il y a juste de quoi s’énerver », lâche Rémi Gauthier, reprenant point par point l’avis favorable à la déclaration d’utilité publique du Cfal Nord, assorti de cinq réserves. Celle concernant le contournement ferroviaire de Bourg-en-Bresse et Ambérieu-en-Bugey cinq ans maximum après la mise en service du Cfal nord, est, selon lui, « incantatoire ». Idem pour la mise en place d’une commission de concertation et de suivie, qu’il qualifie « d’écran de fumée ».
Quant à la suppression du passage à niveau n°34 de Saint-Denis-en-Bugey, « ce n’est pas au Cfal de financer un projet colatéral », martèle Rémi Gauthier, tout en ne contestant pas son utilité.
Enfin, la commission demande de couvrir les voies du Cfal Nord entre la sortie du tunnel de Greney et le passage sous l’autoroute A43. « Je ne connais pas beaucoup d’habitations là-bas. On est en train de préserver des grenouilles ? », s’interroge le président de l’association des citoyens de la Côtière contre le projet. Rémi Gauthier souligne enfin que rien n’a été mentionné par la commission sur le contre-projet dans son avis. « Tant que je n’ai pas vu le rapport officiel, je ne peux rien dire de plus ». Mais pour lui, le communiqué de presse annonçant l’avis favorable, diffusé hier par la préfecture de Région, « c’est de l’esbrouffe, du vent. Il n’y a rien ».
[br]: Vendredi 04 Novembre 2011 à 11:14:24[hr][/hr]Le Progrès, 6 novembre[align=center]SAINT-ROMAIN-EN-GAL/CONTOURNEMENT FERRE La colère gronde toujours[/align]
La dernière manifestation à l’appel de Parfer avait eu lieu à Ampuis, le 11 février 2010 : ils étaient plus de 500 (800 selon les organisateurs), dont de très nombreux élus, à bloquer la départementale 386 pour s’opposer au tracé du CFAL.
Ils sont plus déterminés que jamais : les opposants à l’actuel tracé du Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL) organisent une mobilisation, ce samedi matin, sur la commune de Saint-Romain-en-Gal.
Une manifestation “solidaire” entre les associations de la rive droite et de la rive gauche du Rhône, ont tenu à rappeler les organisateurs, puisque l’association Rive gauche 38 basée à Vienne sera de la partie. Les Ardéchois d’ADRD07, Association de défense de la rive droite, et qui avaient organisé une manifestation à Saint-Péray le 20 novembre dernier, seront également présents.
Leur objectif ? « Avoir enfin un entretien avec les ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Thierry Mariani (respectivement ministre de l’Écologie et ministre des Transports, NDLR) », explique Michèle Théau, présidente de Sauvegarde rive droite (SRD).
Des riverains excédés et inquiets du passage du fret
« Fracture a demandé plusieurs fois un rendez-vous mais ne l’a jamais obtenu. Les gens sont excédés, ils n’en peuvent plus », reprend la présidente de SRD. « L’État veut sortir de la ville de Lyon tout ce qui est dangereux en matière de fret et le mettre au milieu de nos villages ! » Une aberration pour cette habitante de Saint-Romain-en-Gal qui souhaite la construction d’une ligne entièrement dédiée au fret.
« Nous avons déjà vécu l’augmentation du trafic ferroviaire cet été, avec les travaux réalisés sur la ligne de la rive gauche et du coup le report des trains de notre côté. Les habitants ont réalisé ce qui va se passer dans le futur. Nous avons eu jusqu’à 120 trains par jour sous nos fenêtres ! » Michèle Théau estime que c’est ce phénomène qui a aussi permis de mobiliser la population. Plus d’un millier de personnes sont attendues demain matin.
Organisée par Fracture (Fédération régionale des associations contre le train en zone urbaine et pour le respect de l’environnement) et relayée par Parfer (association d’élus) et SRD (Sauvegarde rive droite), elle se tiendra à partir de 10 heures du lycée de Saint-Romain-en-Gal.
[br]: Dimanche 06 Novembre 2011 à 10:49:15[hr][/hr]France 3 Rhône-Alpes, 13 septembre[align=center]Deux mille opposants au projet de contournement ferré ont défilé[/align]
« C’est une véritable réussite ! » se félicitaient, hier matin les organisateurs de la manifestation en opposition au projet de Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise, le fameux Cfal.
Il faut dire que l’organisation était millimétrée : « Nous avons convaincu les élus de Parfer (association d’élus, NDLR) de mettre à disposition de leurs administrés des cars pour rejoindre Saint-Romain-en-Gal », expliquait ce membre de Fracture qui n’en revenait pas de la mobilisation. C’est ainsi une douzaine de cars qui s’est retrouvée devant le lycée de la petite commune du Rhône, point de rendez-vous des manifestants. Le cortège s’est ensuite ébranlé en direction de la voie de chemin de fer toute proche. Les organisateurs avaient prévenu la SNCF de leur opération : la circulation des trains avait donc été coupée pour l’occasion pendant environ deux heures. Le maire de Saint-Romain-en-Gal en tête et écharpe tricolore en main, de nombreux élus locaux avaient fait le déplacement. Le cortège a ensuite fait demi-tour pour rejoindre, via le pont De-Lattre-de-Tassigny, la commune de Vienne. La manifestation, qui a duré plus de deux heures, a provoqué plusieurs kilomètres de bouchons des deux côtés du Rhône
[align=center]Ain: Nouvelle manifestation contre le CFAL[/align]
Le contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise fait grincer les dents des élus et de certains usagers de TER
Le Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise fait partie des grands projets ferroviaires nationaux. Concrètement, il s’agit de réaliser 70 kilomètres de lignes nouvelles pour relier la ligne Lyon / Ambérieu-en-Bugey à la Vallée du Rhône. Un projet qui a ses détracteurs.
Ce projet stratégique à l’échelle régionale, nationale et européenne, est prévu pour la circulation des trains de voyageurs et de marchandises. Il améliore le maillage du réseau ferroviaire tout en libérant de la capacité au cœur du nœud ferroviaire lyonnais et favorise la dynamique économique de Rhône-Alpes.
Le collectif Fracture est opposé aux tracés en cours d’études par RFF pour la branche sud du CFAL. Depuis Grenay, à l’Est de Lyon, les trajets étudiés se situent assez près de l’agglomération lyonnaise, et arrivent dans la vallée du Rhône, au nord de Vienne, près de Givors. Ces tracés permettent de rejoindre la ligne ferroviaire de la rive droite, la plate forme de Sibelin, et de relier Saint Etienne et le massif Central.
Pour les opposants, les tracés traversent des secteurs trop urbanisés, qui le seront encore davantage à l’avenir. « Le développement de l’agglomération lyonnaise va se faire vers le sud est rappelle » rappelle Philippe Chapand, porte parole de l'association. Les tracés actuels impactent des zones résidentielles, des collèges, et traversent des zones Seveso. explique Philippe Chapand.
Jean-Louis Puchol, président de FRACTURE dénonce « le projet estimé est à 1.4 Md d’€ mais on sait d’ores et déjà qu’il conviendra d’ajouter les dépenses liées à la protection de la nappe phréatique de l’Est lyonnais et de la plateforme ferroviaire de Sibelin, des ouvrages d’art liés au franchissement du Rhône, à la protection phonique des populations impactées en plaine d’Heyrieux et en vallée du Rhône, aux protections des pipelines. Les pratiques de RFF consistant à minimiser les budgets pour ensuite faire grossir la facture pendant les travaux sont d’un autre siècle et sont insupportables en ces périodes de restrictions budgétaires et de maîtrise de la dépense publique".
Samedi 12 novembre, des élus opposés au tracé A du Contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (Cfal) ont mis le feu à des dossiers officiels. « J’ai mal pour notre démocratie », a confié Bernard Simplex, le maire de Dagneux, résumant l’état d’esprit des sénateurs, députés et maires réunis. Cet acte symbolique s’est déroulé devant 350 manifestants, rassemblés sur le parvis de la gare. Il visait à marquer les esprits, à remobiliser les citoyens et à réaffirmer le ras-le-bol général face au « mépris » de l’État et de Réseau ferré de France (RFF) dans ce dossier depuis 2005.
[align=center]Vers un tracé commun CFAL-contournement autoroutier Est ?[/align]
Les présidents de la Région, du Département et du Grand Lyon ont eu un aparté avec le ministre des Transports, en marge de l'inauguration du nouveau tronçon de l'A89. Selon nos informations, ont notamment été abordés le Contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise et le contournement autoroutier, qui pourraient emprunter le même itinéraire.
Samedi dernier, à l'occasion de l'inauguration du tronçon Alibigny-La Tour de Salvagny, messieurs Collomb, Forissier et Queyranne ont balayé avec le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier les grands projets d'infrastructures touchant à la métropole lyonnaise. Le Contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL) et le contournement autoroutier de Lyon ont été particulièrement développés.
Au sud ou au nord de Vienne ?
Sous l'intense pression des élus et du préfet de région, le contournement autoroutier a de bonnes chances d'être retenu par la commission Duron qui remet à plat le schéma national des infrastructures de transport et qui rendra son rapport fin mai ou début juin."Je lui ai dit qu'avec l'Anneau des Sciences, nous allons écarter la circulation de Lyon. C'est aussi pour cela qu'il faut faire le contournement autoroutier de Lyon", nous a confié Gérard Collomb ce jeudi. Pour ce faire, le ministre aurait notamment évoqué le prolongement de l'A432 (qui borde Saint-Exupéry) jusqu'à l''A7, opérant ce grand contournement par l'Est. C'est notamment la proposition du préfet pour remplacer le contournement ouest de Lyon (COL). D'après Jean-Jack Queyranne, le projet du ministre serait de coupler cet ouvrage avec le tracé sud du CFAL qui emprunterait grosso modo le même itinéraire. Or l'hypothèse jusqu'alors retenue fait déboucher les rails au niveau de Sibelin, soit au nord de la Rocade Est (tracé bleu ciel). Or le contournement autoroutier est censé être à l'Est de la 2X2 voies existantes. D'après Michel Forissier, le canal CFAL-contournement autoroutier envisagé passerait au sud de Vienne, vers Condrieu.
L'A45 a aussi été évoquée. "Le projet ne subit pas de coup d'arrêt", souffle le président de la Région, tandis que les président du Grand Lyon et du Département ont fait valoir la difficulté de faire passer un trafic supplémentaire par l'A450 vers la porte sud de Lyon. Ils ont aussi plaidé pour un barreau A89-A6. Et trois jours plus tard, le préfet annonçait effectivement le feu vert de l’État pour relancer l'étude publique. Reste que le tracé retenu (vers Limonest) ne contente pas Gérard Collomb qui lui préférait une liaison nord, vers Les Chères et l'A46.
[align=center]Contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise : la vigne n’en veut pas[/align]
Le tracé sud du contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise a déjà fait descendre dans la rue des milliers d’opposants. L’État, à ce jour, en dépit des changements de gouvernements, n’est pas revenu sur le choix de fuseau fait par Dominique Bussereau, en 2009, oubliant les préconisations de son prédécesseur au ministère des Transports, Dominique Perben. Le tracé passe par le Val d’Ozon pour traverser le Rhône et emprunter la ligne ferroviaire – actuellement peu fréquentée – de la rive droite du fleuve.
C’est aujourd’hui des poids lourds du monde viticole qui s’élèvent ouvertement contre ce tracé. Mercredi soir, Marcel Guigal, célèbre propriétaire de vignobles, notamment en Côte-Rôtie, et Christian Paly, président des vins AOC (Appellation d’origine contrôlée) à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), étaient aux côtés du député UMP du Rhône, Georges Fenech, pour décrire les conséquences que pourrait avoir un contournement ferroviaire drainant un trafic de fret à l’échelle européenne au pied des prestigieux vignobles du nord de la vallée du Rhône, et par répercussion sur l’ensemble de celle-ci.
Georges Fenech a présenté une pétition adressée au Premier ministre signée d’une centaine de parlementaires contre le tracé. Thierry Mariani, ancien ministre des Transports, qui n’avait pas remis le tracé en cause, en fait partie. « Mieux vaut tard que jamais » a glissé le député du Rhône. Georges Fenech a par ailleurs demandé à être reçu par les ministres des Transports et de l’Agriculture.
« Ce serait comme une voie ferrée sur les Champs-Élysées »
Évoquant le vignoble de Côte-Rôtie, sur les hauteurs d’Ampuis, Marcel Guigal a parlé « du plus vieux vignoble de France, berceau du cépage syrah, la locomotive des Côtes-du-rhône ». Un trafic intense de trains longs d’un kilomètre serait « une atteinte au paysage du vignoble, à son image, un peu comme une voie ferrée sur les Champs-Élysées ». Il a aussi tenu à rappeler que « le vin et les spiritueux » représentaient le deuxième excédent commercial dans la balance économique de la France.
Christian Paly, qui a également insisté sur l’importance économique des vins d’Appellations d’origine contrôlée (AOC) considère lui aussi que le vignoble peut être mis en danger : « Une des particularités d’une AOC est de n’être ni remplaçable, ni transposable ». Il a fait part de sa détermination pour protéger les prestigieux vignobles dont l’image serait ainsi ternie.
BBArchi a écrit :+1.
Je précise que manifestement, nous allons tout droit vers un débat du style nimby... Un vrai cas d'école !
FORET a écrit :il faut voir comme ca se passe dans (certaines ) associations de défense diverses et variées comme il en existe à chaque coin de rue. Au début ca commence tout doux, tranquille, bon enfant puis la surenchère commence. Certains toujours " bien informés" avancent des chiffres sortis de leur imagination, repris de facon de plus en plus farfelue, par d'autres sans verifications, le ton monte et petit à petit les modérés sont mis à l'écart ou soupconnés de connivence. A la sortie (dans le cas qui m'interesse), l'autoroute passe quand meme et on rate l'occasion d'exiger des amenagements que le concessionnaire etait pret à lacher pour faire passer son projet.
Lyonrail a écrit :Qui se dévoue pour leur expliquer qu'un train de Fret c'est 750 mètres maxi, et qu'il n'y a qu'un faible partie qui atteint cette longueur ?
nanar a écrit :Peut on, vu cette hiérarchisation des opérations, imaginer des rames TGV triples sur Paris-Lyon-Marseille ?
Rémi a écrit :..Disons que tout le monde n'a pas forcément le temps de perdre des heures dans les transports...
turbotrain a écrit :Il existe bien un TER Grenoble-Paris par Lyon et Dijon. Il me semble même qu'il y en a plusieurs par jour, même si leur rôle initial est plus régional que national.
Didier 74 a écrit :turbotrain a écrit :Il existe bien un TER Grenoble-Paris par Lyon et Dijon. Il me semble même qu'il y en a plusieurs par jour, même si leur rôle initial est plus régional que national.
Il n'existe pas de TER Grenoble - Paris. Il y a en revanche des TER Lyon - Paris. De mémoire, il y a 4,5 AR en JOB. Départs de LYD à 7h16, 9h16, 13h16, 15h16 et 17h16.
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