
Je suppose que c'est toujours dû au manque de personnel ? Il y a d'autres lignes régulièrement concernées ?

Un chauffeur de bus agressé par un parent d’élève devant les enfants
Par Le Dauphiné Libéré - 13/09/2022
LyonMag a écrit :Le réseau TCL est contraint de diminuer son offre de -4% à -8,6% à cause d’un manque de personnel.
Dès ce lundi et jusqu’à la fin de l’année, une quarantaine de lignes de bus ainsi que le T7 sont concernés par ce dispositif et circuleront moins. En complément, les métros B et D ainsi que la ligne de tramway T3 seront renforcés dans l’agglomération lyonnaise.
Aujourd’hui, il manque environ 300 conducteurs sur le réseau TCL. Bien que 220 conducteurs de bus et 55 conducteurs de tramways aient été recrutés, seulement 170 d’entre eux sont déjà opérationnels. Les autres sont actuellement en formation.
Les lignes qui passeront moins sont celles qui ont un itinéraire de substitution et qui connaissent un taux de fréquentation inférieur au reste du réseau. Sont ainsi concernés : T7, C3, C4, C7, C8, C11, C12, C15, C15E, C16, C17, C19, C20, 2, 9, 12, 16, 21, 22, 24, 27, 34, 35, 37, 39, 49, 52, 54, 65, 67, 68, 72, 76, 80, 85, 93, 95, S1 et S6.
De plus, la ligne C9 ne circulera qu’entre Hôpitaux Est et Gare Part-Dieu Vivier Merle, la ligne C14 entre Hôtel de Ville Louis Pradel et Les Sources et la ligne S11 ne roulera pas du tout.
Le Progrès a écrit :Ismaël, conducteur de bus, raconte son nouveau métier trop peu prisé
Sous le pseudonyme Ismaworld sur Twitter, Ismaël Perrier partage les différentes étapes de sa reconversion professionnelle et sa passion pour son nouveau métier de conducteur de bus. Il espère aussi pourquoi pas susciter des vocations, alors que le secteur est confronté à une pénurie de main-d’œuvre.
Sur Twitter, Ismaël alias « Ismaworld » anime également le compte « info bus Lyon » avec Thomas, « Le CR de Lyon », et une personne qui souhaite rester anonyme et qui gère le compte « info tram Lyon ». « On essaie de promouvoir le réseau et notre métier à notre façon », précise Ismaël. Photo Progrès /Anne-Laure WYNAR
« Le plus dur cela a été de me remettre sur les bancs de l’école », sourit Ismaël Perrier, 38 ans. Après un bac+5 et treize années dans les ressources humaines, principalement dans le secteur banque et assurance, il a décidé de changer de cap. « Je commençais à tourner en rond. L’effet Covid est passé par là. Je vivais à Paris dans un 20 mètres carrés. J’ai pris la décision de revenir à mes premières amours et donc à Lyon », raconte-t-il.
« Et si je réalisais mon rêve de gosse ! »
Il avait eu un coup de cœur pour la ville lors de ses études. Il s’est donc installé à Lyon et a d’abord trouvé un CDD de chargé de recrutement pour un grand groupe, avant de postuler chez Keolis, qui exploite le réseau TCL.
« J’ai vu que Keolis formait des conducteurs, ça a été le déclic. Je me suis dit : ‘‘et si je réalisais mon rêve de gosse !’’ », se souvient-il. Depuis toujours, il est passionné de bus. Il collectionnait des modèles réduits. « À Keolis, les conducteurs sont salariés dès le premier jour de leur formation. C’est ce qui m’a motivé », dit Ismaël. Le 8 décembre, date symbolique pour les Lyonnais, il a su qu’il était pris pour une formation dès janvier 2022.
« C’était trois mois de formation merveilleux. Il fallait être engagé du début à la fin avec un monticule de fiches et de livres à lire. Mais quand on a envie, c’est plus simple d’apprendre », assure Ismaël. Côté formation pratique, il a sillonné Lyon avec Bernadette, une conductrice formatrice de l’unité de transport de Caluire. « Elle m’a transmis son amour du métier », souligne Ismaël.
Les difficultés du métier ? « Les horaires »
Une fois sa formation validée, il a débuté à l’unité de Lyon Vaise, qui compte quelque 300 conducteurs. « L’intégration s’est faite de manière progressive, la montée en compétences également. J’ai commencé sur des lignes dites faciles » précise Ismaël, qui a après plusieurs semaines accompli son rêve de conduire un bus articulé.
Cinq mois après ce virage professionnel, il ne regrette rien : « La prise de risque a été mesurée parce que je connaissais les conditions particulières d’exercice, la rémunération clairement indiquée sur la fiche de poste, tout était transparent. » Les difficultés du métier ? « Les horaires. Il faut gérer un planning où tu peux commencer à 4 h 20 », rappelle Ismaël. Il faut aussi composer avec les humeurs des clients. « C’est la chose la plus compliquée : quand vous dites bonjour avec le sourire et que vous ne l’avez pas en retour »
« Les clients comptent sur nous dans leur quotidien »
Il espère transmettre sa passion via les réseaux sociaux. « Je trouve que c’est un métier qui prend tout son sens quand on aime l’humain. On a une clientèle diversifiée : d’abord les travailleurs essentiels, puis les étudiants, les cadres. Plus tard dans la journée les personnes âgées et les touristes et rebelote plus tard. Les clients comptent sur nous dans leur quotidien », insiste Ismaël. Le conducteur se donne pour mission de renseigner au mieux les usagers et n’hésite pas à prendre le micro pour les informer des perturbations, notamment sur la ligne de métro B ces dernières semaines. « J’informe les voyageurs pour qu’ils puissent modifier leur trajet », dit Ismaël.
D’ici 4 ou 5 ans, il espère devenir formateur, tout en continuant son métier de conducteur.
Des postes à pourvoir
Keolis Lyon, qui exploite le réseau TCL, compte quelque 4 600 collaborateurs dont 2 280 conducteurs de bus, 370 de tramway et 155 de métro. Ces derniers mois, comme toutes les autres sociétés du secteur sur le territoire, elle est confrontée à une pénurie de main-d’œuvre à la conduite. Elle offre aussi des postes côté maintenance.
Keolis finance la formation de ses futurs conducteurs (formation au titre professionnel transport de voyageurs, préparation au permis D et formation initiale minimale obligatoire). Les candidats doivent avoir plus de 18 ans et être titulaires du permis B.
Le salaire mensuel de base d’un conducteur de bus est de 2003 euros bruts, sur 13,6 mois, auxquels s’ajoutent des éléments variables en fonction des horaires de travail et des primes diverses (prime métier, intéressement, participation). En moyenne, à l’embauche, un conducteur touche environ 2 500 euros bruts. Sur le réseau TCL, il manque près de 300 conducteurs. L’offre de transport sera revue à la baisse dès le 7 novembre.
fraberth a écrit :A lire l’article j’ai l’impression qu’on nous refait la politique sncf sur les petites lignes « pas de trafic donc on supprime la ligne, ce qui réduit encore le trafic »
fraberth a écrit :Pour le C3 c’est juste une vaste blague: plusieurs années de travaux + le covid et les changements d’habitudes + saturation perpétuelle de cette ligne
Alors forcément peut être y’a moins de monde dessus et un report sur c13
fraberth a écrit :... l’arrêt place de paris est inutile sur cette ligne forte qui a globalement des arrêts assez espacés
Presque personne ne monte à cet arrêt, et ensuite il y a un feu
Chaque soir le bus doit perdre au moins 1 minute
Idem concernant les feux dans la gare de vaise, ça passe au rouge alors qu’il n’y a rien qui arrive en face ...
BBArchi a écrit : je verrai assez bien la suppression du T7 ; limiter sa circulation uniquement les soirs de festivité & un bus relais le reste du temps
BBArchi a écrit :Et puis mettre un terme au zigouigoui permanent imposé au T3 pour contourner les T7 en stationnement à la Soie, en passant sur une malheureuse communication (à vitesse deplorablement basse) qui n en demandait pas tant.
LeSoir.be a écrit :Publié : mercredi 9 novembre 2022
Le tram, vous en entendez probablement souvent parler. Pour Jean-Michel SOORS, Directeur Exécutif de la Direction Liège-Verviers : « Au-delà du chantier, c’est le symbole d’une nouvelle mobilité ».
Composé d’une vingtaine de rames capables de transporter 310 passagers chacune, le tram de Liège desservira, sur son tracé court, pas moins de 23 stations dont 9 pôles de connexion tram/bus, 3 pôles de connexion tram/train, et 2 parking-relais (Sclessin et Bressoux). Ce tram, résolument moderne et confortable, circulera toutes les 4 min 30 en heures de pointe et toutes les 5 à 7 min 30 en heures creuses et ce, de 5h du matin à 1h du matin.
Réorganisés autour de cette colonne vertébrale qu’est le tram, les bus conserveront un rôle essentiel, de la desserte locale renforcée aux Bus à Haut Niveau de Service, commercialement dénommés BUSWAY.
Mettre le transport collectif au centre de la mobilité urbaine, assurer un meilleur service à la collectivité, diminuer les nuisances environnementales et participer au développement économique de Liège, tels sont les objectifs dans lesquels s’inscrit le TEC. Demain, bus et tram constitueront, ensemble, un réseau de transport plus vert, fiable, efficace, rapide et attractif. Cette ambition, le TEC y travaille dès aujourd’hui en démarrant le recrutement des conductrices et conducteurs tram-bus.
Pour Jean-Michel SOORS, Directeur Exécutif de la Direction Liège-Verviers : « C’est un véritable défi professionnel que le TEC propose avec ce métier : tout le monde ne conduit pas un tram et un bus. Des qualifications particulières sont nécessaires. Le TEC s’engage dans la formation des futur(e)s conductrices et conducteurs tram-bus… profiter du meilleur de ces deux modes est une opportunité unique ! ».
Un profil alliant flexibilité et attrait pour les nouvelles technologies
Jean-Michel SOORS indique que les futurs candidats seront, d’abord, formés à la conduite du bus pour, ensuite, entrer dans le processus de formation à la conduite du tram.
Les prestations en mode « bus » s’effectueront au dépôt de Robermont, tandis que celles en mode « tram » seront assurées au départ de Bressoux, le tout nouveau centre de maintenance et d’entretien du tram. Les trois-quarts du temps de travail seront consacrés au tram et le reste, au bus (proportions variables en fonction des nécessités du service).
Outre la détention d’un permis B, assorti d’une expérience confirmée de conduite, les compétences recherchées par le TEC pour ses futur(e)s conductrices et conducteurs tram-bus sont une bonne résistance au stress, une excellente capacité de concentration et une flexibilité dans les horaires. En effet, les prestations s’effectueront à horaires variables, ainsi que le week-end et les jours fériés. Le sens des responsabilités, de la rigueur, de la ponctualité ainsi qu’une bonne coordination des mouvements et un esprit orienté « solution » et « clients » sont des qualités nécessaires.
« Les futur(e)s conductrices et conducteurs tram-bus auront l’opportunité de conduire, à la fois, le tout nouveau tram mais également des bus de plus en plus modernes. Un attrait pour les matières techniques et les nouvelles technologies est donc un atout supplémentaire », ajoute Jean-Michel SOORS.
Des recruteurs ainsi que des formateurs seront présents au salon TALENTUM, à Liège. Des moments de rencontre seront également prévus à l’ESPACE TRAM, situé au coeur de la cité ardente. Ce sont là des occasions uniques d’échanger et de se renseigner sur ce métier atypique.
TubeSurf a écrit :Sinon il faut le même nombre de conducteurs par bus ou par tram pour couvrir une journée, les horaires / rythmes sont similaires.
Pour éviter à une jeune collégienne de parcourir chaque jour 650 mètres à pied sur une route de campagne isolée, sans trottoir, sans marquage et dans le noir, le conducteur du car scolaire avait pris l'habitude de s'arrêter devant son domicile situé exactement sur son circuit. Il vient d'être licencié par son entreprise pour faute grave.
Par souci de sécurité, un conducteur de car scolaire avait pris l’habitude de s’arrêter devant le domicile de certains enfants pour leur éviter d’avoir à marcher seuls dans le fossé, et parfois dans la nuit. Une initiative qui n’est pas du goût de son entreprise, qui vient de le licencier pour faute grave.
L’affaire, qui met en émoi la petite commune des Billanges, en Haute-Vienne, relance le débat sur la gestion humaine des transports scolaires en milieu rural.
650 mètres à pied, dans le fossé, sans éclairage
A plusieurs reprises, la maman d’une collégienne de 12 ans (résidant au lieu-dit Entrecolle et scolarisée à Saint-Sulpice-Laurière) avait pourtant alerté les services compétents afin qu’ils prennent en compte le bien-fondé de la démarche du conducteur, en expliquant que les 650 mètres que doit parcourir chaque jour son enfant pour rejoindre son arrêt de bus (ou à l’inverse pour rentrer chez elle le soir) ne sont en fait qu'un long parcours du combattant. Un bord de route en rase campagne, sans trottoir, sans éclairage, sans marquages, sur un axe très fréquenté avec virages et problèmes de visibilité...
« Il n’est évidemment pas question de laisser ma fille prendre de tels risques, d’autant que notre domicile est situé exactement sur le trajet du bus, explique Christelle Nozière. Mais nous nous sommes heurtés à un mur. La règle veut que si le domicile de l’enfant est à moins d’un kilomètre de l’arrêt initial, on ne crée par de nouvel arrêt. On s’est même entendu répondre “on va quand même pas aller chercher les enfants jusque dans leur lit”... »
Licencié lundi 28 novembre
Pourtant plusieurs fois averti par son nouvel employeur (la société Europ Voyage a repris le service sur cette ligne en septembre dernier) qu’il s’exposait à des sanctions, le chauffeur du car s’est malgré tout refusé à laisser l’enfant seule.
Il a donc continué à s’arrêter matin et soir chez la jeune collégienne. Jusqu’à ce vendredi 25 novembre, où il s’est retrouvé convoqué pour un entretien préalable au licenciement.
« J’ai reçu ma lettre ce lundi 28 en recommandé, explique le chauffeur, Damien Tabard. Pour moi ce n'est pas grave après tout, je trouverai un emploi par ailleurs on cherche des chauffeurs partout. Mais ça me fait de la peine de laisser des enfants que j’aimais bien. Je voulais qu’ils soient en sécurité. C’est difficile de laisser un enfant seul sur la route. Tout comme de contraindre une maman avec une poussette et son bébé à marcher le long d’une voie dangereuse pour rejoindre un arrêt alors que mon bus passe juste devant chez eux. »
Des itinéraires obsolètes ?
Car le cas de la jeune collégienne n’est pas unique. Dans ce secteur rural à l’habitat dispersé, les circuits scolaires ont visiblement du mal à s'aligner sur les besoins. Le chauffeur, qui travaillait dans le secteur depuis 17 ans, avait donc l'habitude de faire preuve d'une certaine souplesse.
Il évoque des itinéraires mal réactualisés et obsolètes. « Je l'ai signalé plusieurs fois, mais rien n'a été fait. Du coup j'estimais que je devais m'adapter. On me reproche des "arrêts sauvages". Mais pour moi, ce sont des arrêts de sécurité. D'ailleurs, on me disait : "faites selon votre bon sens". Jusqu'à cette année... »
Le maire demande une révision du circuit
Le maire des Billanges se dit étonné de la décision de l'entreprise. « Le chauffeur licencié est un monsieur connu sur la commune, un professionnel sérieux et responsable, lui-même père de famille. S'il a pris des initiatives, c'est dans l'intérêt des enfants », explique Manuel Perthuisot qui dit avoir sollicité la région Nouvelle-Aquitaine pour obtenir la révision du circuit. « Il y a des contraintes que l'on comprend, mais tout de même, les gens qui font les circuits devraient en discuter plus souvent avec le terrain. Il y a certaines situations à prendre en compte. »
La région promet une concertation
La société Europ Voyage, que nous avons contactée, n'a pas souhaité répondre à notre demande d'interview. Quant à la région Nouvelle-Aquitaine ( désormais compétente pour la gestion des transports scolaires), elle dit envisager d'engager une concertation au plus vite sur le secteur des Billanges.
« Nous recevons chaque année environ 250 demandes de nouveaux points d'arrêt, explique Didier Duchier, directeur des transports routiers de voyageurs à la région Nouvelle-Aquitaine. Nous avons toujours un arbitrage à trouver pour ne pas s'arrêter trop souvent et préserver les temps de parcours, tout comme la sécurité des enfants, laquelle n'est pas forcément assurée au pied d'un domicile. Nous allons lancer une procédure pour faire évoluer les réseaux, sachant que l'organisation des transports scolaires en milieu rural est toujours complexe. »
Florence Clavaud-Parant
Emploi
Comment font les professionnels du transport pour recruter de nouveaux chauffeurs en Creuse ?
Les professionnels du transport ont de plus en plus de mal à recruter. Pour potentiellement créer des vocations, Pôle emploi et l’ECF ont organisé le 8 décembre une matinée pour faire découvrir ces métiers.
Face à la difficulté de recrutement de chauffeurs routiers, l’ECF (école de conduite française) et Pôle Emploi ont organisé, le 8 décembre, une matinée découverte du métier de conducteur de car au centre de formation professionnelle de Sainte-Feyre. Au programme : échange avec des conducteurs, prise en main sur un simulateur et enfin, un peu de pratique avec la possibilité de s’essayer à quelques manœuvres sur un vrai véhicule : un car de 15 mètres.
Une trentaine de personnes présentes
Et ce n’est pas moins d’une trentaine de personnes qui étaient présentes ce jeudi matin. Et ce, malgré les températures négatives. Chercheurs d’emploi sélectionnés par Pôle Emploi, intéressés ou simplement curieux d’en apprendre plus sur les métiers du transport de voyageurs. Parmi eux, il y a Anne. Arrivée en Creuse il y a presque deux ans avec son compagnon, elle s’attelle à la rénovation d’un moulin tricentenaire du côté de Villard.
Mais celle qui a travaillé vingt ans durant dans l’hôtellerie-restauration cherche une activité à temps partiel à côté de ce projet. « C’est en emmenant mes enfants à l’école que j’ai discuté avec la personne qui faisait le ramassage scolaire. Elle m’a aiguillée dans le secteur. » Première approche avec le métier. Alors cette matinée découverte tombait à point nommé pour appréhender le milieu. Et après discussion avec des professionnels, la conduite d’un car sur simulateur et en vrai par la suite, le verdict : « Je suis très contente ! », sourit Anne. « Ça me conforte dans l’idée de me diriger vers le transport de personnes. »
Prochaine étape pour la mère de famille : contacter l’entreprise la plus proche de chez elle et passer le permis D (permis car). « J’ai toujours beaucoup roulé. J’aime conduire. Et évidemment faire une marche arrière avec un véhicule de 15 mètres, c’est impressionnant au début. Mais ça ne me fait pas peur », assure Anne.
Et la néo-Creusoise pourrait ne pas être la seule séduite par le métier. Bouchaïb Khallouky, chef du service transport de la région Nouvelle-Aquitaine, se félicite de la réussite de cette matinée : « L’objectif de cette opération est l’immersion. Et peut-être créer des vocations parmi les participants qui hésitent ».
Marianne Boisselier, déléguée régionale de la Fédération nationale des transports de voyageurs, reprend : « Si parmi la trentaine de participants, nous avons deux ou trois personnes intéressées, c’est une réussite »
Du retard à cause du Covid
Il est vrai que les métiers du transport (de marchandises comme de personnes) vivent actuellement une véritable difficulté en ce qui concerne le recrutement. La cause ? Aucune ne peut être avancée avec certitude. Pour la déléguée régionale de la FNTV, ceci dit, il y a eu un « véritable retard dans les formations de chauffeurs lors de la période Covid ».
Et la Creuse n’y déroge pas. Le département recherche aujourd’hui des chauffeurs pour assurer ramassage scolaire, sortie périscolaire et autres trajets nécessitant un car. À savoir aujourd’hui que 5.000 enfants dépendent des lignes scolaires sur le territoire.
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