Dede a écrit :Si par hasard on agrandit Gerland, ce qui serait bien pour l'exploitation uniquement, c'est de créer une troisième voie dans l'arrière gare de Gerland qui deviendra l'interstation Oullins Gare pour permettre de garer 5 à 6 rames les soirs de matchs et pouvoir les dispatcher dans les 2 sens au lieu d'uniquement depuis Oullins surtout que la répercussion durera près de 40 minutes pour faire 1 tour sachant qu'on arrive à faire 10 000 voyageurs en moins d'1h dans 1 sens.
Rémi a écrit :Salut
De même que si Vénissieux revenait au créneau, il faudrait probablement adapter le tiroir de Vénissieux et créer un terminus partiel à T4... Mais on reste quand même dans des opérations financièrement raisonnables !
A+
Rémi
metropaul:
D'autant qu'avec 60 000 places, y a du boulot.
metropaul:
D'autre part, il me semble que la part de la gare TGV de St-Ex est franchement marginale dans le trafic ferroviaire.
Antho a écrit :Grand stade cherche ville d’accueil
Si l’Olympique Lyonnais veut encore y croire, un récent rapport a fortement compromis la construction du futur grand stade sur le site de Décines. Chez les opposants d’OL Land, on parle même déjà de victoire.
On appelle ça un fâcheux contretemps. Vendredi dernier, un commissaire-enquêteur chargé de l’enquête publique relative à la modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) a en effet rendu un rapport qui met du plomb dans l’aile à la construction du grand stade de l’Olympique Lyonnais sur le site de Décines. Principaux soucis pointés du doigt par ce document : l’accessibilité et l’investissement public. Deux gros points noirs qui compromettent fortement l’implantation d’OL Land dans cette petite bourgade de 24 000 habitants dans l’Est lyonnais. « Ce n’est pas vraiment une découverte puisque tous les points qui ont été cités dans cet avis négatif du commissaire-enquêteur sont ceux qu’on répète depuis un an et demi, explique Franck Buronfosse, président de l’association Carton Rouge qui s’oppose au choix du site de Décines. L’accès en transport en commun est très difficile puisque nous sommes dans un milieu urbain. Et on ne veut pas mettre 300 ou 400 millions d’Euros de la poche du contribuable pour un projet privé. »
A première vue, le projet OL Land a pourtant de quoi séduire. Un stade de 60 000 places (contre 40 500 à Gerland), un centre d’entraînement pour l’OL (cinq terrains dont un couvert), 3 000 m² de bureaux dans l’enceinte, un parking pouvant accueillir 7 000 véhicules, deux hôtels, un centre de loisirs pour les enfants, des restaurants, un bowling, un circuit de karts électriques, des magasins… Bref, une belle carte postale ! Mais pas suffisante pour convaincre les nombreux opposants. « Décines, c’est une partie de l’Est lyonnais, un espace vert, une certaine qualité de vie, rappelle Franck Buronfosse. La population ne veut pas voir un gros complexe s’installer ici. Imaginez l’arrivée de 60 000 personnes tous les quatre jours… Les habitants seront forcément affectés par les nuisances du stade, que ce soit le bruit ou la pollution. Au début, on nous a dit que c’était une chance d’avoir ce stade car il allait être naturellement un écran antibruit entre la rocade et les habitations. C’est gentil de penser à nous comme cela… Mais quid du bruit lié au stade ? Les matchs, les concerts… Va-t-on construire également un mur autour du stade ? »
Une histoire de gros sous ?
Si les accès défaillants sont donc pointés du doigt (« Le tramway est déjà saturé à l’heure actuelle et l’Etat ne veut pas mettre un centime dans l’aménagement de la rocade », rappelle Franck Buronfosse) au même titre que les nombreuses nuisances liées à cette implantation, c’est également toute la partie financement qui est fortement critiqué. Le coût global d'OL Land est estimé entre 350 et 400 M€. Ce qui explique d’ailleurs en partie la raison du choix du site de Décines. « Au début, c’était à Vénissieux que le stade devait être construit, explique le président de l’association Carton Rouge. Mais du jour au lendemain, Jean-Michel Aulas a décidé d’arrêter ce projet. Pourquoi ? Car les terrains appartenaient à un fond de pension américain et que le prix de vente était de 300 €/m². Trop cher pour Aulas. Il a donc abandonné cette idée et n’a rien dit au maire de Vénissieux tout en se dirigeant vers le site de Décines. Il s’est alors arrangé avec Gérard Colomb (sénateur maire de Lyon) pour annoncer dans la presse que le site de Décines était choisi. Sauf que le maire de Décines ne le savait même pas. Il n’y a eu aucune concertation : cela ne se passe pas comme ça dans une démocratie. »
Ce que les opposants d’OL Land refusent également, c’est de financer publiquement un projet privé. « Ce grand stade, c’est d’abord un intérêt privé pour Aulas et ses actionnaires, affirme Franck Buronfosse. On se demande même où est l’intérêt général. Dans ce projet, Aulas et l’Olympique Lyonnais ne mettent pas un sou dans la construction du stade. Entre l’entrée en bourse, le Naming et l’opération financière sur les terrains, ils vont gagner 300 M€. Il ne reste donc plus beaucoup à rajouter pour le stade. Et tout ce que peut financer Grand Lyon aux abords du stade, ils le financent sur de l’argent public, ce qui est scandaleux. On nous parle d’un complexe privé où le public ne mettra soit disant pas un sou. Mais ce n’est pas tout à fait vrai. Ce que voudrait Jean-Michel Aulas, c’est avoir son stade avec toute une activité autour. Pour lui, le stade, c’est secondaire. Par contre, les commerces à coté peuvent engendrer beaucoup d’argent. Sans parler des hôtels, les centres commerciaux, les parcs d’attractions, le karting… Ce n’est plus un projet sportif mais un projet financier. C’est une histoire de gros sous. Et ce doit être la fierté d’Aulas avant de partir à la retraite. C’est son bébé. » Un bébé qui a pourtant encore du chemin à faire s’il veut voir le jour. A Décines. Ou ailleurs…
La suite de la procédure
« Il y a deux possibilités par rapport à l’enquête publique, explique Franck Buronfosse. Ou le commissaire-enquêteur donne un avis négatif sur tout ou il émet des réserves. S’il émet des réserves, le préfet et le maire du Grand Lyon peuvent passer outre. Maintenant, est ce que le bon sens va l’emporter ? Grand Lyon et l’OL ont-ils un plan B ? Ils parlaient de rénover Gerland en rajoutant 15 000 places. Sauf que les travaux dureraient deux ans donc chute du chiffre d’affaires pendant cette période.
Depuis le départ, on sait que ce projet ne tient pas la route. On ne comprend pas qu’un industriel comme Aulas s’entête sur un projet de ce type-là. Après l’avis du commissaire, cela nous remotive fortement. On peut s’appuyer sur quelque chose d’officiel et il n’y a pas que nous qui le disons. D’ailleurs, depuis le résultat de l’enquête, certains politiques nous soutiennent. »
La réaction de l’OL
En attendant que le rapport du commissaire-enquêteur soit rendu public, suite à l’enquête publique visant à modifier le PLU (Plan local d’urbanisme) de Décines-Charpieu, l’Olympique Lyonnais prend acte de l’avis rendu le vendredi 11 juillet 2008. Diligentée par le Grand Lyon après le vote très majoritaire des différentes composantes de l’assemblée communautaire le 21 janvier dernier (104 voix pour, 27 absentions et 3 voix contre), cette enquête publique a largement porté sur les conditions d’accessibilité au futur grand stade et, plus globalement, à l’Est de l’agglomération lyonnaise, et non pas sur le projet OL Land directement. Cette enquête fait également suite aux différentes réunions publiques et avis recueillis notamment lors du sondage réalisé par Ipsos du 3 au 7 décembre 2007.
En conséquence, l’Olympique Lyonnais rappelle qu’il appartient au Grand Lyon, qui a choisi le lieu d’implantation d’OL Land à Décines en février 2007, de tirer les enseignements des observations, formulées dans un premier temps par le public et confirmées semble-t-il dans le rapport du commissaire-enquêteur, et d'apporter les aménagements éventuels dans le cadre de la procédure. Par ailleurs et conformément aux engagements pris publiquement par son Président Jean-Michel Aulas en septembre dernier, l’Olympique Lyonnais réaffirme sa volonté de poursuivre la concertation avec l’Etat, (notamment au sujet du financement des échangeurs sur la N 346), les collectivités locales (en particulier le Grand Lyon et le Conseil général), et le public pour apporter les aménagements complémentaires en réponse aux différentes remarques formulées.
En concertation avec le Grand Lyon, l’Olympique Lyonnais va poursuivre les études dont il a directement la charge sur OL Land (urbanisme, environnement, etc.…), dans le cadre d’un délai qui sera donc réaménagé mais sans remise en question du choix du site de Décines.
Nicolas PUIRAVAU - mercredi 16 juillet 2008 - 14h49
Source:
http://www.football365.fr/france/infos- ... ueil.shtml
CoDen a écrit :* Le site de Décines-Montout présente en effet un cadre valorisant, plus d'opportunités immobilières et une desserte TC existante reliant Part-Dieu à Saint Ex.
Seules les arches et la galerie, soit ce qui reste du stade d'origine, sont protégées. Çà n'a pas gêné en 98, ça ne gène toujours pas. En revanche, mais cela a été dit, la directive Seveso 2 empêche de toucher à Gerland (en 98 c'était Seveso "1" qui était encore en vigueur).* L'agrandissement de Gerland est quasiment impossible compte tenu de son classement à l'inventaire des Monuments historiques et de sa localisation dans la zone seveso du Port Herriot
T4 + MD, également dit, effectivement.* Le site du Puisoz bénéficiait d'un avantage certain du point de vue de la desserte TC.
* Le site de Décines-Montout présente en effet un cadre valorisant, plus d'opportunités immobilières et une desserte TC existante reliant Part-Dieu à Saint Ex.
manu69 a écrit :un GR ?
Cadre valorisant ? A dache, avec peu de TC ?
?Opportunités immobilières ? Quel rapport avec le stade, en plus
Desserte entre PD et LYS ? A l'heure actuelle, non, et si on compte sur Leslys, on n'est pas arrivé.
Rémi a écrit :...Sur des véhicules ferrées, la contrainte première est la charge à l'essieu. Donc ces raccourcis faciles sont à observer d'abord au regard de ce critère...
Rémi a écrit :Il faut s'enlever de la tête cette pseudo-facilité qui consiste à enlever des sièges pour augmenter la capacité.
Sur des véhicules ferrées, la contrainte première est la charge à l'essieu. Donc ces raccourcis faciles sont à
observer d'abord au regard de ce critère.
Les caisses de matériel ferroviaire ont été conçes ainsi pendant plus d'un siècle, et en 2008 il n'y aurait plus
sur le marché de l'occasion d'engins ainsi conçus Huh? ? Allons coolsmiley
Topolino a écrit :Pourquoi ne pas mettre le Grand Stade à Saint-Etienne?
Ainsi aucun Lyonnais ne viendrait se plaindre de nuisances,
les terrains ne sont pas chers du tout
et en plus une toute nouvelle autoroute va être construite pour amener tous les supporter. Et tout le monde est content
Parce que le stade cacherait le soleil couchant à une copine à ma femme qui habite juste à l'Est
«On aura du retard, c'est sûr. Pour la livraison de ce stade de 62 000 places, on était déjà passé d'une échéance de 2010 à fin 2011. Mais pourquoi la France est-elle très en retard sur ses stades ? Parce qu'ils ont toujours été financés par l'État et les collectivités locales. Or, ils ont de moins enmoins d'argent. En plus, les lois actuelles, s'agissant des accès aux stades, défavorisent les investisseurs privés. Il faut modifier ces lois.»
Le 20 minutes, le Progrès, le midi libre et oui et certainement d'autres que je n'ai pas luamaury a écrit :Salut,
Si c'est une citation, faut mettre la source. Sinon, on dirait la brève d'un site.
A +
Amaury
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