Depuis 14 heures, ils sont plusieurs dizaines de personnes à distribuer aux automobilistes, à toutes les sorties de l’A40 de la Vallée de l’Arve, des tracts anti-pollution. Une mobilisation « citoyenne » organisée sur les réseaux sociaux, dans le but d’informer les vacanciers qui arrivent en station en ce premier jour des vacances de Noël, sur le problème de la pollution de l’air en vallée de l’Arve. Et faire en sortie qu’ils adoptent « les bons comportements » pendant leur séjour, comme ne pas laisser son moteur tourner à l’arrêt, par exemple.
Pour rigoler, parce qu'il faut aussi se moquer des propagateurs de fausses infos : et en été, période ou à priori aucune cheminée ou poêle à bois ne fonctionne... dans la vallée de l'Arve, pourquoi relève t-on les mêmes taux de pollution qu'en hiver ? Hm ? Ça aussi, ça en bouche une surface, ce genre de question.
BBArchi a écrit :Alors on va tout de suite couper la polémique officielle complètement fabriquée qui est en train de se mettre en place tout doucettement dans les consciences.![]()
man-x86 a écrit :Après, il faut aussi voir que la pollution des véhicules ne vient pas que du moteur thermique. Il suffit de regarder la poussière autour des freins et la quantité de gomme que les peuneus perdent... Du coup les voitures électriques (et les trains/métros dans certains cas) ne sont pas une solution miracle.
mathieu.38 a écrit :BBArchi a écrit :Alors on va tout de suite couper la polémique officielle complètement fabriquée qui est en train de se mettre en place tout doucettement dans les consciences.![]()
Moi, je pense que les personnes habitant la vallée de l'Arve sont les premières à prendre leur bagnole dans leur vallée (je reconnais bien évidement le transit de PL) et écarter le problème du chauffage au bois évite bien de se remettre en question. Qui est n'a jamais vu une fumée de cheminée recouvrir une vallée un jour sans vent ?
BBArchi a écrit :Pendant ce temps, les tergiversations, les hésitations, les reculades, les avancées fracassantes dans les portes ouvertes font que le projet du Lyon Turin n'est toujours pas opérationnel. Ça tombe bien, pendant ce temps de latence, "on est obligé" d'utiliser les camions...
BBArchi a écrit :La quasi totalité du trafic passant par cette vallée est un trafic qui peut se mettre directement sur les wagons, car c'est un trafic longue distance, dont le passage par l'Arve n'est absolument pas obligatoire.
Quand on dit de le mettre sur le train, ce n'est pas pour le faire passer au même endroit, sur la VU métrique par exemple (et youpidou) mais sur d'autres "corridors" ... au hasard, Modane, qui est loin d'atteindre le niveau de la congestion...
Airbus a écrit : Oui, Modane est loin d'atteindre le niveau de la congestion - mais pour quelle raison à ton avis ?
Airbus a écrit :Si l'on veut "taxer" le transport routier, il faut aussi proposer aux transporteurs des solutions alternatives crédibles.
Airbus a écrit :En l'occurrence l'"autoroute ferroviaire" même si je n'aime pas vraiment le terme. C'est ce que font les Suisses avec le tunnel du St Gothard. Il y a une véritable solution et, en contrepartie on peut interdire le PL en transit ou le taxer fortement.
Airbus a écrit :Quant à la réduction des limites de vitesse, je rappellerai qu'elle existe déjà en de nombreux points routiers où les PL ne sont pas autorisés aux mêmes vitesses réduites que les VL.
Quand un fonds pour le fret ferroviaire renfloue le tunnel routier du Fréjus
Depuis 2012, un fonds géré par l'Etat normalement destiné à soutenir le développement du fret ferroviaire sert en réalité à combler le déficit du tunnel routier de Fréjus, révèle Médiacités.
C'est une situation qui peut apparaître pour le moins alambiquée. Le "Fonds pour le développement d'une politique intermodale des transports dans le massif alpin" (FDPITMA), créé afin de favoriser le transport multimodal et notamment le développement du fret ferroviaire est utilisé, en réalité, pour combler le déficit d'une infrastructure routière, qui voit transiter chaque année plusieurs millions de camions.
Depuis 2012, ce fonds géré par l'Etat et fondé à la suite du drame du tunnel du Mont-Blanc, "sert - en toute discrétion - à renflouer les caisses du tunnel routier du Fréjus", alerte Médiacités, qui révèle ce jeu de "vase communicant".
80 millions d'euros
L'A43, chroniquement déficitaire, appelle l'État au secours en 2012 pour assurer une recapitalisation. L'État trouve pour cela une astuce, comme le détaille le site local d'investigation. "Actionnaire majoritaire à 67 % de la société qui gère le tunnel du Mont-Blanc (bénéficiaire) et, à 99,9% de la société qui gère le tunnel du Fréjus (déficitaire), [L'État] cède ses participations au FDPITMA et instaure une convention stipulant que chaque année les excédents dégagés par le Mont-Blanc sont versés à la société du tunnel du Fréjus pour combler son trou financier".
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20 millions d'euros sont chaque année transvasés d'une société à l'autre. L'enquête estime à 80 millions d'euros la somme concernée depuis la signature de la convention. Pour Mediacités, cette situation est révélatrice "des petits arrangements financiers au détriment de la santé publique et de l'environnement", et "emblématique même de l'absence de volonté politique de développer le fret ferroviaire et de lutter contre la pollution de l'air dans les vallées alpines". Cette enquête, qui mêle témoignages d'élus locaux, de lanceur d'alerte et de personnes de la société civile, est à découvrir en intégralité ici : https://www.mediacites.fr/lyon/enquete- ... les-alpes/
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