Re,
je trouve la notion de droit de retrait très ambiguë malgré le fait que le texte est clair apparemment. Comment peut-on bien distinguer la notion de danger imminent sur une ligne ? On prend quoi comme échelle (les agents de la ligne seule, toutes les lignes passant dans le secteur, le conducteur du train agressé seulement) ?
C'est vrai que le droit de retrait est arrivé pile au moment où les tensions entre les agents et la direction étaient pesantes. Certes. Je suis aussi d'accord que le fait d'effectuer un droit de retrait, ne permettra pas au collègue de se rétablir plus vite etc...
Mais bon ça permet au moins à tout le monde, de prendre conscience qu'il existe des zones d'insécurité sur le réseau SNCF (et il y a certaines récurrences sur le réseau francilien). La sécurité concerne aussi bien les voyageurs que les agents et je rejoins Olive dans le sens où c'est le désert complet au niveau des agents SNCF ou de sécurité. Il est très rare de se faire contrôler sur le réseau Transilien.
Pour moi, laisser passer ça, c'est laisser la porte ouverte à tout ! Personne n'aimerait se faire agresser dans de telles conditions et je ne pense pas qu'une personne agressée prendrait ça d'un bon oeil que tous ses collègues s'en foutent et continuent à bosser comme ci de rien n'était.
Mathieu38 a écrit :Les clients se font plus souvent agressés que les personnels et eux aussi sont obligé de prendre le train.
Détrompe toi Mathieu, y'a beaucoup d'agressions envers le personnel qui passent à l'as (sans conséquence pour l'exploitation). Seulement vu qu'elles sont "étouffées", ben on en parle pas ! Y'a pas mal de problèmes en IDF, avec le noctilien, notamment...
Et je rejoins P'tit Vélo : les médias font bien dire ce qu'ils veulent ! Effectivement, Mr tout le monde gueule parce qu'il a pas de train pour rentrer (je préfère cette situation que l'inverse où là c'est bien plus chiant quand il s'agit d'aller bosser) et je me répète encore Véolia, Air France, SNCF... les conséquences auraient été très certainement les mêmes !