Concernant les taxis il est, en effet, indiqué dans le code :
"Voie réservées aux transports en commun : Ces voies peuvent être autorisées aux taxis et aux ambulances. Elles sont séparées de la chaussée par des lignes blanches très larges. Ces lignes sont continues ou discontinues." (source Code de la route Rousseau, ed. 2004)
C'est donc aux autorités locales de définir ces "droits de passage".
Dans le cas des voies bus TCL, je ne sais pas si cela est une décision qui relève du grand lyon ou du préfet.
En effet, la réglementation change suivant les villes. Je suppose que le choix est plutot du ressort du Grand Lyon ou du maire que du préfet (le maire a autorité de police sur la voirie communale).
A Paris, les fameux "couloirs de bus" de Delanoe sont surchargées : RAPT, Taxi (plus nombreux qu'à Lyon), police, pompier, samu, ambulance, transport de fond, livraison parfois ... L'affluence est telle que les taxi naviguent constamment entre voies resérvées et voies normales en fonction du trafic.
Concernant l'utilisation des voies reservées bus par les cyclistes, je rejoins assez Jran-Baptiste dans sa philosophie : les utiliser les moins possibles, et se pousser lorsque un bus arrive me semble un compromis honnete. Car il vrai que si "*Un couloir est adapaté à un véhicule circulant à une vitesse bien plus élevée que celle d'un vélo", c'est également le cas pour les autres voies ou doit se trouver le vélo. Acutellement, la plupart de la voirie n'est pas adaptée aux vélos, d'où les habitudes "d'adaptation du code de la route" que prennent les cyclistes (cela étant, ça m'énerve également de voir de si nombreux cycliste rouler sur les trottoirs et griller les feux ... mais c'est un autre problème).